[Pas loin d'une maison] La crise du logement
Allez râlez pas, racontez-moi plutôt vos complexes !
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Alev
Jeu 6 Aoû - 18:40
Après avoir fait quelques présentations avec les deux personnes qu'elle avait rapidement vu dans le Phare, le Jour précédent, ils avaient décidé de tenter de se rendre utile en demandant à l'un des cyantifiques ce qu'ils pourraient bien faire. Apparemment, suite au dernier déplacement de l'araignée, ou plutôt de la Base, les dessinateurs qui s'étaient réfugiés aux alentours, vers la Ville, s'étaient précipités en direction de la dite Base, histoire de vivre mieux, avec de la bonne nourriture. Instinct humain, pur et simple. Or, la Base ,n'était pas excessivement grande, bien que vu de loin, elle le paraissait vraiment. Le cyantifique leur avait donc fait la demande de se diriger vers les habitations pour effectuer une inspection et de trouver les maisons les moins dangereuses, ou plutôt les plus sûres pour y vivre.
Jusqu'alors, Alev n'avait cessée de parler, comme elle le faisait à son habitude. En fait, cela devenait plus pour évacuer le stress qu'autre chose, puisque l'étudiante s'attendait à peu près à tout ce qu'il y avait de plus bizarre depuis sa petite virée au Phare. Une porte qui parle quand on l'ouvre., et qui demande de l'aide... Cela la bouleversait encore, quand même.
-Alors, ce sont ici, les maisons ? Je savais que le marché de l'immobilier n'était pas très maîtrisé dans l'Esquisse, mais à ce point... Lâcha-t-elle sur le ton de la blague, essayant de détendre un peu l'atmosphère.
Elle aurait pu s'arrêter là, stopper ce terrible désastre... Mais comme un objet complètement dingue, elle fonça encore dans le tas :
-Dites, je sais que c'est un peu sans rapport avec ce que nous sommes en train de faire, mais... Comment vous sentez-vous, vis à vis de ce monde ? Enfin, intérieurement parlant... Parce que physiquement, il s'en passe, des choses !
C'est ça, encore une blague pourrie, Alev.... Comme si cela allait te sauver de ce que tu étais en train de dire...
- Spoiler:
Résumé : Après avoir demandé ce qu'ils pouvaient faire au cyantifique, Alev, Titus et Trenca se dirigent vers les habitations. Se voulant détendre l'atmoSPhère, Alev dit des idioties, puis tente de psychanalyser ses deux coéquipiers en continuant de blaguer...
Alev cherche vos complexes en #b590db.
Canvas désire vous tuer en #8dbe6b.
Latrodectus tisse sa toile en #e04fc9.
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Ven 7 Aoû - 10:08
Lors de la réunion, j'ai décidé avec toi de me proposer en tant qu'explorateur : mon but d'explorer ce monde dans son intégralité tenait toujours. Et puis, au moins, je pouvais me rendre utile d'une certaine façon, même si la moitié de mon bras gauche s'est évaporée hier, je suis encore fonctionnel. Heureusement que je suis gaucher. Une fois que nous nous sommes inscrits, nous avons remarqué une fille qui était aussi présente au Phare, et nous sommes allé lui parler. Connaître plus de monde, c'est sympathique. Je repensais aussi à Friedrich, que j'avais vu la veille, mais je ne l'ai pas vu à la réunion. Dommage. Ensuite, nous nous sommes proposés pour aider, vu qu'apparemment, il y avait plein de choses intéressantes à faire ...
Aller chercher des maisons.
Je m'attendais à mieux, à plus ... impressionnant. Je m'attendais à aller explorer des lieux fantastiques et nouveaux, mais au pire, je pourrais le faire de ma propre initiative. J'avais entendu que de larges secousses s'étaient produites hier, je pourrais certainement trouver des passages secrets. Oui. Bonne idée ! Je t'en parlerais plus tard. J'écoutais vaguement ce que disait Alev, préférant m'attarder sur mon plan secret de découverte des tréfonds de la ville. Nous nous sommes alors arrêtés devant une rue assez grande où étaient alignés plusieurs maisons. Je repensais vaguement à celle d'avant-hier, où je t'ai rencontré.
« Alors, ce sont ici, les maisons ? Je savais que le marché de l'immobilier n'était pas très maîtrisé dans l'Esquisse, mais à ce point ...
- De toute façon, les trois quarts des bâtiments de la ville sont détruits ou pas vraiment en état d'accueillir des gens, alors ... Mais ici, il y a l'air d'avoir des maisons en bon état, tant mieux. Encore faudrait-il qu'on ne se fasse pas attaquer par quoi que ce soit. Tu te souviens des objets qu'on a combattus dans la plaine, Trenca ? riais-je.
- Dites, je sais que c'est un peu sans rapport avec ce que nous sommes en train de faire, mais... Comment vous sentez-vous, vis à vis de ce monde ? Enfin, intérieurement parlant... Parce que physiquement, il s'en passe, des choses !
- Oh, ne t'inquiète pas pour ça, c'est pas grave, c'est bien justement, comme ça on peut se connaître un peu mieux ! Et bien, moi, je l'aime bien, ce monde. Même s'il est en train de me détruire, physiquement et mentalement parlant ... Je le trouve impressionnant. Il y a plein de choses qu'on n'aurait jamais vu chez nous, et des fois, c'est assez amusant, même si on risque de crever au coin de la rue, quoi. »
Et en disant ces mots, pour la première fois, je remarquais que ma vue n'avait pas repris ses folies. Tant mieux. En tout cas, ça fait un bien fou, ça me faisait vraiment mal à la tête, toutes ces couleurs et ces choses qui bougeaient. Ce doit être la porte. Oui.
Résumé : Titus réfléchit à comment il en est arrivé là et se dit qu'il lui fallait explorer les sous-sols de la ville, des rumeurs faisant état de trous et de passages ouverts la veille par de grandes secousses. Il réponds ensuite aux questions d'Alev en riant à moitié.
Aller chercher des maisons.
Je m'attendais à mieux, à plus ... impressionnant. Je m'attendais à aller explorer des lieux fantastiques et nouveaux, mais au pire, je pourrais le faire de ma propre initiative. J'avais entendu que de larges secousses s'étaient produites hier, je pourrais certainement trouver des passages secrets. Oui. Bonne idée ! Je t'en parlerais plus tard. J'écoutais vaguement ce que disait Alev, préférant m'attarder sur mon plan secret de découverte des tréfonds de la ville. Nous nous sommes alors arrêtés devant une rue assez grande où étaient alignés plusieurs maisons. Je repensais vaguement à celle d'avant-hier, où je t'ai rencontré.
« Alors, ce sont ici, les maisons ? Je savais que le marché de l'immobilier n'était pas très maîtrisé dans l'Esquisse, mais à ce point ...
- De toute façon, les trois quarts des bâtiments de la ville sont détruits ou pas vraiment en état d'accueillir des gens, alors ... Mais ici, il y a l'air d'avoir des maisons en bon état, tant mieux. Encore faudrait-il qu'on ne se fasse pas attaquer par quoi que ce soit. Tu te souviens des objets qu'on a combattus dans la plaine, Trenca ? riais-je.
- Dites, je sais que c'est un peu sans rapport avec ce que nous sommes en train de faire, mais... Comment vous sentez-vous, vis à vis de ce monde ? Enfin, intérieurement parlant... Parce que physiquement, il s'en passe, des choses !
- Oh, ne t'inquiète pas pour ça, c'est pas grave, c'est bien justement, comme ça on peut se connaître un peu mieux ! Et bien, moi, je l'aime bien, ce monde. Même s'il est en train de me détruire, physiquement et mentalement parlant ... Je le trouve impressionnant. Il y a plein de choses qu'on n'aurait jamais vu chez nous, et des fois, c'est assez amusant, même si on risque de crever au coin de la rue, quoi. »
Et en disant ces mots, pour la première fois, je remarquais que ma vue n'avait pas repris ses folies. Tant mieux. En tout cas, ça fait un bien fou, ça me faisait vraiment mal à la tête, toutes ces couleurs et ces choses qui bougeaient. Ce doit être la porte. Oui.
Résumé : Titus réfléchit à comment il en est arrivé là et se dit qu'il lui fallait explorer les sous-sols de la ville, des rumeurs faisant état de trous et de passages ouverts la veille par de grandes secousses. Il réponds ensuite aux questions d'Alev en riant à moitié.
Invité
Invité
Mer 19 Aoû - 17:54
Il est difficile d'imaginer comme j'avais hâte de me rendre dans ces maisons. Entrer dans un logis, c'est un peu comme entrer dans la tête de quelqu'un, tu vois ? On s'imprègne de l'odeur, on passe sa main sur les meubles lisses, on souffle sur un doigt pour en enlever la poussière. On découvre les pièces une à une, les photos accrochées au mur, les babioles cachées au fond des placards. Les souvenirs.
Et aujourd'hui, nous aidons peut-être ces ruines à devenir des maisons, qui elles-mêmes contiendront des souvenirs. Nous devons créer ces boîtes immenses qui retiendront tout ce qui s'évapore trop vite.
Ces pensées en tête, je vous suis toi et Alev d'un pas rêveur. Bercée par la cadence de nos pas, imaginant quelque chose au milieu des ruines éparpillées et des trésors enfouis qui peuvent se cacher à l'intérieur. Avant de venir, j'ai changé de tenue pour un pantalon un peu trop serré, un t-shirt violet à manches longues et une veste en laine assez longue, si bien qu'il ne me reste qu'un visage un peu terne, mes yeux sombres et des cheveux encore ébouriffés pour suggérer un tel état d'esprit. Pour me défendre, j'ai emporté une longue lame pendue sur mon flanc, similaire à des sabres asiatiques - vas-tu rire si je n'ai fait ce choix que parce qu'il m'évoquait plus d'images que le reste ?
Une pensée aussi légère que ta réflexion lorsque tu me parles des combats de la veille, sans doute, comme si malgré les bouleversements de la veille et le départ en trombe de la journée, il restait toujours une part volatile et bohème. Des morceaux hétérogènes de discussions. Tandis que je réfléchis là-dessus, une nouvelle question est abordée par Alev, dans un registre plus trouble.
La question qu'il ne fallait pas vraiment me poser, car je serais bien incapable d'y répondre. L'intérieur est un tel désordre que j'ai préféré, ne serait-ce que temporairement, me concentrer sur l'extérieur. Les objets qui nous bloquaient la route. L'ascension éternelle du phare. La discussion au sommet. Les revirements. La fin de la journée. Le sommeil. La réunion. Tout s'enchaîne presque trop vite pour y penser, non ? Paradoxalement, je trouve plus de sens à ce monde qu'à ce que j'ai dans la tête.. Plus de logique dans nos actes que dans nos pensées, en quelque sorte.
« Difficile de dire ce que j'en pense… Il y a trop de différences entre ce monde que je découvre tout juste et ce dont je me.. souviens. »
Bien que derrière toi, je te lance un regard furtif. Ce endroit me fait parfois rêver, m'interroger, sourire, angoisser, pleurer, craindre, mais j'ai l'impression que toute la légéreté dont je peux être capable n'est rien en comparaison de celle que tu affiches naturellement. Tout part en vrille, et tu fais comme t'en réjouir, t'émerveiller, t'extasier devant ces beautés qui t'exterminent.
Mais il en a toujours été ainsi. Hélas.
Par curiosité, je dévie mon attention sur Alev. Tout comme les ruines renferment des trésors, ceux qui ont des souvenirs suscitent un intérêt dévorant.
« Et toi, qu'en penses-tu ? »
Cette fois, c'est sur le visage pâle de la jeune femme que mes deux iris sombres viennent glisser, prêts à en savoir plus. Presque à oublier, l'espace d'un instant, la quête en cours pour satisfaire une soif d'information que tu sais déjà dévorante. Pour éviter toute indiscrétion, toutefois, je me reporte bien vite sur le paysage alentour. Il est temps de s'y aventurer.
Là où nous nous sommes arrêtés, une habitation semble être en meilleur état. La désignant d'un mouvement de bras, je propose de démarrer les hostilités.
« On pourrait entrer ici ? »
Et aujourd'hui, nous aidons peut-être ces ruines à devenir des maisons, qui elles-mêmes contiendront des souvenirs. Nous devons créer ces boîtes immenses qui retiendront tout ce qui s'évapore trop vite.
Ces pensées en tête, je vous suis toi et Alev d'un pas rêveur. Bercée par la cadence de nos pas, imaginant quelque chose au milieu des ruines éparpillées et des trésors enfouis qui peuvent se cacher à l'intérieur. Avant de venir, j'ai changé de tenue pour un pantalon un peu trop serré, un t-shirt violet à manches longues et une veste en laine assez longue, si bien qu'il ne me reste qu'un visage un peu terne, mes yeux sombres et des cheveux encore ébouriffés pour suggérer un tel état d'esprit. Pour me défendre, j'ai emporté une longue lame pendue sur mon flanc, similaire à des sabres asiatiques - vas-tu rire si je n'ai fait ce choix que parce qu'il m'évoquait plus d'images que le reste ?
Une pensée aussi légère que ta réflexion lorsque tu me parles des combats de la veille, sans doute, comme si malgré les bouleversements de la veille et le départ en trombe de la journée, il restait toujours une part volatile et bohème. Des morceaux hétérogènes de discussions. Tandis que je réfléchis là-dessus, une nouvelle question est abordée par Alev, dans un registre plus trouble.
La question qu'il ne fallait pas vraiment me poser, car je serais bien incapable d'y répondre. L'intérieur est un tel désordre que j'ai préféré, ne serait-ce que temporairement, me concentrer sur l'extérieur. Les objets qui nous bloquaient la route. L'ascension éternelle du phare. La discussion au sommet. Les revirements. La fin de la journée. Le sommeil. La réunion. Tout s'enchaîne presque trop vite pour y penser, non ? Paradoxalement, je trouve plus de sens à ce monde qu'à ce que j'ai dans la tête.. Plus de logique dans nos actes que dans nos pensées, en quelque sorte.
« Difficile de dire ce que j'en pense… Il y a trop de différences entre ce monde que je découvre tout juste et ce dont je me.. souviens. »
Bien que derrière toi, je te lance un regard furtif. Ce endroit me fait parfois rêver, m'interroger, sourire, angoisser, pleurer, craindre, mais j'ai l'impression que toute la légéreté dont je peux être capable n'est rien en comparaison de celle que tu affiches naturellement. Tout part en vrille, et tu fais comme t'en réjouir, t'émerveiller, t'extasier devant ces beautés qui t'exterminent.
Mais il en a toujours été ainsi. Hélas.
Par curiosité, je dévie mon attention sur Alev. Tout comme les ruines renferment des trésors, ceux qui ont des souvenirs suscitent un intérêt dévorant.
« Et toi, qu'en penses-tu ? »
Cette fois, c'est sur le visage pâle de la jeune femme que mes deux iris sombres viennent glisser, prêts à en savoir plus. Presque à oublier, l'espace d'un instant, la quête en cours pour satisfaire une soif d'information que tu sais déjà dévorante. Pour éviter toute indiscrétion, toutefois, je me reporte bien vite sur le paysage alentour. Il est temps de s'y aventurer.
Là où nous nous sommes arrêtés, une habitation semble être en meilleur état. La désignant d'un mouvement de bras, je propose de démarrer les hostilités.
« On pourrait entrer ici ? »
- Spoiler:
- Pardon pour le temps que j'ai mis, je ferai au plus cours à l'avenir ;; (j'ai énormément de réponses à faire et plus trop d'inspi / de temps en ce moment vu que je suis avec Liam pour la semaine
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Alev
Mer 2 Sep - 16:33
Si Trenca ne savait quoi penser de ce monde, en revanche, Titus le trouvait amusant, bien qu'effrayant, et même si ce dernier le détruisait mentalement et physiquement. Alev voulut presque se frotter les mains tant ces cas étaient si singuliers et intéressants. Cela frôlait presque des cas freudiens. Titus était-il du genre à chercher à s'évader, quitte à souffrir longuement ? Ou alors avait-il ranger ses tourments dans le fin fond de son inconscient ? Et Trenca ? Tentait-elle coûte que coûte de refouler ses sentiments les plus profonds, pour éviter de se faire du mal ? Elle ne les connaissait pas assez pour trouver une réponse crédible, cependant, elle griffonna quelques mots dans son carnet de notes, discrètement.
- A vrai dire, je ne sais pas trop. J'ai l'impression d'être dans un rêve, un songe des plus étranges, même cauchemardesque sur les bords. Et puis, je suis un peu partagée entre l'idée de continuer d'explorer cet endroit jusqu'à le découvrir entièrement, et l'envie de m'en aller le plus vite possible.
C'était une réfléxion des plus contradictoire. L'envie de passer un bout de temps ici, cela relevait un peu du masochisme. Mais il fallait admettre que c'était bien plus amusant que de rester dans le monde gris de bitûme de son monde d'origine, et que les personnes coincées avec elle se révélaient être de bons patients. Elle pourrait en faire de nouvelles thèses, peut-être rencontrer du succès, quand elle rentrera en Egypte. Du moins, si elle en perdait pas la vie entre temps... Elle secoua lentement la tête, désirante de chasser ces sombres pensées de son esprit. Ce n'était vraiment pas le moment de penser à la mort. Le logement, c'était la vie, non ?
Trenca désigna une maison qui se trouvait presque en face du trio. A la vue de la bâtisse, Alev pensa que cette maison était certainement la seule dans un état acceptable, en comparaison aux autres qu'ils avaient vus auparavant. Cette trouvaille lui redonna un léger sourire. Elle allait enfin pouvoir se rendre utile ! Depuis son arrivée à la Base, elle s'était sentie des plus inutiles, voir même un fardeau, et pour couronner le tout, elle avait même accidentellement voler un objet en compagnie d'une scientifique rebelle... Elle avait heureusement pu rendre cet objet à son propriétaire, mais, cette petite mésaventure n'avait vraiment pas été révolutionnaire... Et les notes qu'elle avait marquée à propos de Sonja et de la Porte étaient encore trop floues pour donner une piste concrète...
- Allons-y ! Et croisons les doigts pour en pas faire de mauvaises rencontres ! Dit-elle joyeusement, bien que sa voix avait un peu tremblé sur le mot “mauvaises”.
Telle une mangouste au levée du jour dans une jungle africaine, Alev avança prudemment la tête à l'encadrement de la porte, inspectant l'intérieur en prenant une bonne distance. Pour le moment, rien de dangereux se en manifestait, mais elle préférait tout de même rester immobile encore quelques secondes, attendant ses deux camarades, vu qu'elle n'avait pas d'armes sur elle...
[HRP : Désolée pour le gros retard ! Je n'ai pas eu le temps de passer sur le net ! >_<]
- A vrai dire, je ne sais pas trop. J'ai l'impression d'être dans un rêve, un songe des plus étranges, même cauchemardesque sur les bords. Et puis, je suis un peu partagée entre l'idée de continuer d'explorer cet endroit jusqu'à le découvrir entièrement, et l'envie de m'en aller le plus vite possible.
C'était une réfléxion des plus contradictoire. L'envie de passer un bout de temps ici, cela relevait un peu du masochisme. Mais il fallait admettre que c'était bien plus amusant que de rester dans le monde gris de bitûme de son monde d'origine, et que les personnes coincées avec elle se révélaient être de bons patients. Elle pourrait en faire de nouvelles thèses, peut-être rencontrer du succès, quand elle rentrera en Egypte. Du moins, si elle en perdait pas la vie entre temps... Elle secoua lentement la tête, désirante de chasser ces sombres pensées de son esprit. Ce n'était vraiment pas le moment de penser à la mort. Le logement, c'était la vie, non ?
Trenca désigna une maison qui se trouvait presque en face du trio. A la vue de la bâtisse, Alev pensa que cette maison était certainement la seule dans un état acceptable, en comparaison aux autres qu'ils avaient vus auparavant. Cette trouvaille lui redonna un léger sourire. Elle allait enfin pouvoir se rendre utile ! Depuis son arrivée à la Base, elle s'était sentie des plus inutiles, voir même un fardeau, et pour couronner le tout, elle avait même accidentellement voler un objet en compagnie d'une scientifique rebelle... Elle avait heureusement pu rendre cet objet à son propriétaire, mais, cette petite mésaventure n'avait vraiment pas été révolutionnaire... Et les notes qu'elle avait marquée à propos de Sonja et de la Porte étaient encore trop floues pour donner une piste concrète...
- Allons-y ! Et croisons les doigts pour en pas faire de mauvaises rencontres ! Dit-elle joyeusement, bien que sa voix avait un peu tremblé sur le mot “mauvaises”.
Telle une mangouste au levée du jour dans une jungle africaine, Alev avança prudemment la tête à l'encadrement de la porte, inspectant l'intérieur en prenant une bonne distance. Pour le moment, rien de dangereux se en manifestait, mais elle préférait tout de même rester immobile encore quelques secondes, attendant ses deux camarades, vu qu'elle n'avait pas d'armes sur elle...
- Spoiler:
- Résumé : Alev répond à la question de Trenca, puis tente encore de tourner en dérision l'entrée dans la maison en sous entendant de mauvaises rencontres. Elle reste ensuite la tête penchée sur l'encadrement de la porte, trop effrayée pour aller plus loin, vu qu'elle est sans arme pour se défendre.
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Invité
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Sam 21 Nov - 20:59
J'étais en train de réfléchir vaguement à quelques choses. Le livre « Comment cuisiner de la gelée ou l'art d'être un être dépourvu d'intelligence » (un merveilleux ouvrage philosophique d'un cyantifique que j'ai commencé à lire il y a quelques heures) trottinait dans ma tête et ne cessait de me dire « Lis moi ! Lis moi ! », mais ... il fallait que je reste fort, que je sois l'homme de la situation, et que je remplisse vaillamment cette mission ! Ouais ! Pendant que je m'étais rappelé la philosophie de la gelée et du danger esquisséen, tu avais trouvé une maison à peu près sympa, au milieu des autres en ruines (comme d'habitude...) et Alev s'était déjà rapprochée, mais elle n'osait pas rentrer. Je tendis l'oreille : aucun bruit. Conclusion : ça a l'air non dangereux. On pourrait s'interroger sur la notion de danger, de sécurité, de déterminisme (des choses fun), mais on a pas le temps. Non, il faut continuer d'avancer.
« Autant essayer de rentrer, non ? Je n'entends pas de bruit, après, mes oreilles me jouent peut-être un tour. »
Je m'approche de la porte et l'ouvre lentement, délicatement. Je me glisse à l'intérieur et observe. Des planches de bois, des meubles retournés, de la poussière et de l'obscurité. On pouvait voir de la gelée qui dégoulinait des murs, mais, avec un peu de nettoyage, elle se laisserait faire et partirait. Des escaliers menaient à un étage. Des minces rayons de lumière s'échappaient d'une fenêtre située de l'autre côté. Silence total. D'un signe de la main, je vous invite, toi et Alev, à rentrer, et je fais déjà quelques pas sur ce sol étrangement tendre ...
Résumé : Titus se rappelle d'un super livre de philosophie et décide d'entrer, après avoir arbitrairement jugé qu'il n'y avait aucun danger. Il vérifie qu'il n'y a aucun problème et entre à l'intérieur.
(désolédésolédésolédésolédésolédésolédésolédésolédésolédésolédésolédésolé)
« Autant essayer de rentrer, non ? Je n'entends pas de bruit, après, mes oreilles me jouent peut-être un tour. »
Je m'approche de la porte et l'ouvre lentement, délicatement. Je me glisse à l'intérieur et observe. Des planches de bois, des meubles retournés, de la poussière et de l'obscurité. On pouvait voir de la gelée qui dégoulinait des murs, mais, avec un peu de nettoyage, elle se laisserait faire et partirait. Des escaliers menaient à un étage. Des minces rayons de lumière s'échappaient d'une fenêtre située de l'autre côté. Silence total. D'un signe de la main, je vous invite, toi et Alev, à rentrer, et je fais déjà quelques pas sur ce sol étrangement tendre ...
Résumé : Titus se rappelle d'un super livre de philosophie et décide d'entrer, après avoir arbitrairement jugé qu'il n'y avait aucun danger. Il vérifie qu'il n'y a aucun problème et entre à l'intérieur.
(désolédésolédésolédésolédésolédésolédésolédésolédésolédésolédésolédésolé)
Invité
Invité
Dim 22 Nov - 15:25
« Allons-y ! Et croisons les doigts pour en pas faire de mauvaises rencontres ! »
Des mauvaises rencontres ? Je constate que ma main tremble un peu. Il fait froid à l'intérieur, à l'extérieur, et comme Alev l'a si bien dit, tout semble être un songe aux lointains confins. Je suis sans doute encore trop hésitante pour lui dire à quel point sa pensée ressemble à la mienne. À quel point il me semble, moi aussi, voir ce conflit permanent entre l'irrémédiable curiosité et la prudence.
C'est finalement toi qui t'avances en premier, avec ton imprudence habituelle, comme si tu ne te souciais pas de tomber du fil qui te retient... As-tu au moins de quoi te défendre ?
Ai-je au moins de quoi vous défendre, toi et Alev ?
Au moment même où tu donnes le signal, je m'engouffre derrière toi. Cette maison, comme les autres, respire l'élégie. Quelque meuble mort ici, quelque armoire renversée, quelque poussière si présente qu'elle se répand en fine neige depuis le plafond. C'est ce que nous cherchions, n'est-ce pas ? Je m'approche des murs et les palpe un à un pour en vérifier la solidité. Avec mon sabre, je vais de même pour le plafond, en visant un point qui ne se situe au-dessus de personne. Ma tête pivote en panorama pour capter le moindre détail avant de s'arrêter sur les éléments importants : l'escalier et la seule autre porte, qui menait sans doute vers une autre pièce.
Enfin, seulement, je souffle.
« Pour cette pièce, tout a l'air d'aller, mis à part un éventuel nettoyage, non ? » demandé-je à l'intention de vous deux avant d'attraper une commode et de tenter de la redresser.
Comme le sol et les murs, elle est faite d'une matière incroyablement tendre… Comme si nous étions dans le ventre d'une baleine endormie. Mais dans ce monde où tout grouille et peut s'animer, quoi de plus normal que cette sensation ?
Dépoussiérant un peu la commode, je propose une nouvelle fois.
« La seconde pièce, ou l'escalier ? »
Des mauvaises rencontres ? Je constate que ma main tremble un peu. Il fait froid à l'intérieur, à l'extérieur, et comme Alev l'a si bien dit, tout semble être un songe aux lointains confins. Je suis sans doute encore trop hésitante pour lui dire à quel point sa pensée ressemble à la mienne. À quel point il me semble, moi aussi, voir ce conflit permanent entre l'irrémédiable curiosité et la prudence.
C'est finalement toi qui t'avances en premier, avec ton imprudence habituelle, comme si tu ne te souciais pas de tomber du fil qui te retient... As-tu au moins de quoi te défendre ?
Ai-je au moins de quoi vous défendre, toi et Alev ?
Au moment même où tu donnes le signal, je m'engouffre derrière toi. Cette maison, comme les autres, respire l'élégie. Quelque meuble mort ici, quelque armoire renversée, quelque poussière si présente qu'elle se répand en fine neige depuis le plafond. C'est ce que nous cherchions, n'est-ce pas ? Je m'approche des murs et les palpe un à un pour en vérifier la solidité. Avec mon sabre, je vais de même pour le plafond, en visant un point qui ne se situe au-dessus de personne. Ma tête pivote en panorama pour capter le moindre détail avant de s'arrêter sur les éléments importants : l'escalier et la seule autre porte, qui menait sans doute vers une autre pièce.
Enfin, seulement, je souffle.
« Pour cette pièce, tout a l'air d'aller, mis à part un éventuel nettoyage, non ? » demandé-je à l'intention de vous deux avant d'attraper une commode et de tenter de la redresser.
Comme le sol et les murs, elle est faite d'une matière incroyablement tendre… Comme si nous étions dans le ventre d'une baleine endormie. Mais dans ce monde où tout grouille et peut s'animer, quoi de plus normal que cette sensation ?
Dépoussiérant un peu la commode, je propose une nouvelle fois.
« La seconde pièce, ou l'escalier ? »
- Résumé:
- Trenca suit Titus et inspecte méticuleusement la pièce, puis elle redresse une commode et propose d'aller voir le reste (parce que ça sert à rien de faire le ménage si y'a un loup garou qui pionce dans la pièce d'à côté tout ça)
Allez râlez pas, racontez-moi plutôt vos complexes !
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Alev
Dim 22 Nov - 20:43
Si Alev pensait être de ceux qui étaient les plus curieux de la base, elle ne faisait pas moins partie de ceux qui étaient les moins courageux. Il était vrai que la veille, elle avait fait preuve d'imprudence face à ces hommes étranges en blouses qu'elle pouvait maintenant appelés "cyantifiques". Mais c'était principalement parce qu'elle n'avait strictement rien compris de ce monde. Et maintenant qu'elle savait que cet endroit n'était rempli que d'imprévus et de mauvaises surprises, ses pieds avaient du mal à passer l'un devant l'autre quand quelque chose d'inconnu se présentait devant elle, bien que la curiosité bouillonnait en elle. Et elle n'avait rien qu'autre qu'une réaction des plus humaine, celle du lien indestructible entre la crainte et la curiosité. Si Titus avait brisé cette chaîne depuis un bon moment et s'aventurait presque comme si de rien était dans la pièce, Trenca demeura encore quelques secondes hésitante comme Alev avant d'y aller.
Ce fut elle qui entra finalement, serrant son carnet contre sa poitrine, restant près de l'entrée, puisqu'elle n'avait aucune arme. Et tout était si... Désordonné.... Si sale...Toute cette poussière, ces meubles cassés et étalés partout.... Et surtout, cette horreur visqueuse sur le plafond. Elle ne put s'empêcher de trembler de tout son corps, prise de dégoût; C'était insensé, même abusé, d'avoir peur de ces quelques simples signes de négligence, ce qui était normal, dans une maison abandonnée... Mais elle était si maniaque, Alev... Elle détestait tellement tout ce qui pouvait relever de la saleté... La moindre vue la rendait totalement folle.... Elle ferma les yeux. Allons. Elle était une exploratrice. Elle n'était pas venue ici pour s'effondrer de peur ou de dégoût. Elle était ici pour trouver des maisons pour les dessinateurs. Elle se devait de réaliser cette mission du mieux qu'elle pouvait. Elle fit quelques pas en avant, marchant sur le sol tout mou de la demeure. Elle avança prudemment, surprise par une telle matière.
- Eventuel ? Ce serait même prioritaire ! Dit-elle au vif, régissant sans réfléchir.
Elle passa ensuite la main dans ses cheveux, tout d'un coup gênée. Gênée d'une réaction aussi stupide et puérile dans une situation pareille. Elle secoua ensuite une main devant Titus et Trenca, toujours aussi gênée, embarrassée :
-E-Excusez moi ! C'est juste que je... Déteste la saleté... Enfin...
Elle fut prise d'un rire léger et nerveux, avant de se reprendre :
-Il vaudrait mieux commencer par l'autre pièce avant l'étage... Vérifier le tout étage par étage serait plus logique. Vous en pensez quoi ?
- Spoiler:
Résumé : Alev entre dans la pièce, est prise de dégoût devant toute cette saleté et désordre. Elle se reprend, s'excuse auprès de Titus et Trenca ensuite ,et propose de visiter la seconde pièce avant d'aller à l'étage.]
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Invité
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Mer 25 Nov - 20:29
Mes deux amies entrèrent après moi, et nous observions tous les trois la maison abandonnée. Je pouvais presque imaginer la maison telle qu'elle devait être avant d'atteindre cet état : juste en face de l'entrée, il y avait un salon, avec de grands canapés disposés en cercle ; sur un côté, une cuisine vivante et agréable ; de l'autre, une bibliothèque avec beaucoup d'autres ouvrages ; bref, une maison vivante. Je me souviens de ma rencontre avec toi, et je me dis qu'au final, je devais être trop marqué par ce qui m'était arrivé, que j'étais trop puéril à voir la de la tristesse partout, mais là, je vois un peu de lumière, d'ordre, de calme, voire de sénérité : de toute évidence, je trouve cet endroit apaisant. Je n'ose pas vraiment parler, par respect pour ceux qui ont dû vivre là auparavant. Je me balade, entre dans ce que j'imaginais être la bibliothèque. Des livres écrits dans une langue que je ne connaissais pas, d'autres rongés par la poussière et les gelées omniprésentes.
« Éventuel ? Ce serait même prioritaire ! »
Je me retourne, surpris d'entendre dans le calme la voix d'Alev. Je reviens rapidement vers l'entrée tandis qu'elle est visiblement gênée.
« E-Excusez moi ! C'est juste que je ... Déteste la saleté ... Enfin ... Il vaudrait mieux commencer par l'autre pièce avant l'étage ... Vérifier le tout étage par étage serait plus logique. Vous en pensez quoi ?
- Bonne idée ! La pièce qui se trouve par là, malgré le fait qu'elle soit sale, est calme et sans danger ! Par contre, autant aller voir les autres pièces, on ne sait jamais ... »
En disant cela, je sortis le stylo assez gros que j'avais trouvé dans le phare, avec ce mystérieux carnet. Comme il était plutôt volumineux, il pourrait me servir comme arme, non ?
Résumé : Titus a une réaction différente de celle qu'il a eu devant la première maison en ruine qu'il a rencontré (voir J12). Il visite ce qui semble être une bibliothèque et revient, sors son arme et approuve l'idée d'Alev.
« Éventuel ? Ce serait même prioritaire ! »
Je me retourne, surpris d'entendre dans le calme la voix d'Alev. Je reviens rapidement vers l'entrée tandis qu'elle est visiblement gênée.
« E-Excusez moi ! C'est juste que je ... Déteste la saleté ... Enfin ... Il vaudrait mieux commencer par l'autre pièce avant l'étage ... Vérifier le tout étage par étage serait plus logique. Vous en pensez quoi ?
- Bonne idée ! La pièce qui se trouve par là, malgré le fait qu'elle soit sale, est calme et sans danger ! Par contre, autant aller voir les autres pièces, on ne sait jamais ... »
En disant cela, je sortis le stylo assez gros que j'avais trouvé dans le phare, avec ce mystérieux carnet. Comme il était plutôt volumineux, il pourrait me servir comme arme, non ?
Résumé : Titus a une réaction différente de celle qu'il a eu devant la première maison en ruine qu'il a rencontré (voir J12). Il visite ce qui semble être une bibliothèque et revient, sors son arme et approuve l'idée d'Alev.
Invité
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Sam 28 Nov - 21:27
La réaction d'Alev me surprend un peu. C'est la première fois que je vois quelqu'un se soucier de faire le ménage, plutôt que de simplement avancer. Cela doit pourtant être une chose normale, tu ne penses pas ? Nous n'avons fait qu'explorer, passer de lieu en lieu depuis notre rencontre, jusqu'à nous retrouver pris dans le tournis infernal du phare, mais derrière tout ça... ne s'agit-il pas ni plus ni moins que d'une demeure crasseuse, d'un logis délabré comme un autre ? C'est presque comme si Alev était la seule à penser avec la logique de ce monde que nous avons oublié. Celui où le ciel était bleu.
« Ça me va. », ai-je répondu avec sobriété.
Nous voilà partis pour la seconde salle, vers laquelle je me dirige cette fois pour vous précéder. Ouvrir des portes, ici, c'est presque comme aller dans un autre monde qui peut être totalement différent de ce qu'il y avait avant. Te souviens-tu, au phare ? C'est bien ce que nous avons fait, choisir entre l'inconnu de gauche et celui de droite. Je crois d'ailleurs qu'Alev y était aussi, dans cette masse qui s'agglutinait au sommet, au milieu de toutes ces personnes dont je peine à me remémorer le visage exact.
Cette fois, la pièce dans laquelle nous nous rendons est immense, en tout point différente à ce que nous venons de voir. Il y a d'abord cette allée, ce tapis rouge trop brillant qui conduit jusqu'à l'écran de cinéma démesurément grand. Je m'avance de quelque pas sur ce chemin vermeil, passant entre toutes les fontaines qui font pour ainsi dire l'essentiel du mobilier. Je ne sais pas si c'est beau, si ce paysage est une pure création de l'Esquisse ou s'il ne l'est pas, mais il m'émerveille. De fins liquides coulent ici et là, et l'on peut même s'asseoir entre deux, sur les chaises et les bancs formés par la pierre. Je m'avance encore ; pourquoi n'y a-t-il pas l'ombre d'un bruit ?
« C'est silencieux... Et ça ne devrait pas.. »
Car je me souviens du bruit que font les fontaines, Titus. J'entends intérieurement le bruit de l'eau qui s'écoule en cascade, tellement que c'est peut-être ce qui me frappe le plus.
Pourtant, j'aurais pu le voir, n'est-ce pas ?
Cette pièce n'est pas qu'une accumulation de fontaines et de liquides parfois aussi colorés que des jus de fruit.
Cet endroit n'est pas un cinéma.
Mais comme si nous y étions, tout est masqué par un bel écran merveilleux.
- HRP + Résumé:
Résumé : Trenca entre donc la nouvelle pièce, qui ressemble à un cinéma (murs noirs, écran géant, tout ça) avec plein de fontaines multicolores qui ne font aucun bruit. Mais il y a autre chose...
Histoire de nous amuser un peu et car je n'avais pas trop d'idée, je te laisser le plaisir de choisir ce qu'il peut bien y avoir de plus (et de potentiellement utile ou glauque) dans cette salle. (J'avais pensé à un cimetière mais le moral de nos personnages ne veut pas)(peut-être des sources chaudes ? /meurt)(ou bêtement des placards dans les fontaines)
Allez râlez pas, racontez-moi plutôt vos complexes !
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Alev
Lun 30 Nov - 23:41
Titus réagit au quart de tour, répondant que l'idée était bonne tout en sortant son arme. Alev admira quelques secondes le stylo géant, admirant par là la merveille que pouvait faire ce monde coloré et dangereux, en rendant ce qui était figuré réel. Le stylo était-il plus dangereux qu'un revolver, dans l'Esquisse ? Est-ce que c'était de l'encre qui sortait de ce stylo ? A la fois amusée à l'idée d'en savoir plus sur cette arme, et effrayée à l'idée qu'un danger pourrait forcer Titus a employer la force, elle se dirigea en restant près de ses deux compagnons, entrant dans la pièce qui n'avait pas été encore visitée. La jeune femme fut surprise de voir une salle aussi immense. Pourtant, la maison lui avait parue abandonnée, presque délabrée, et même toute petite lorsqu'ils étaient entrés dedans. Les yeux écarquillés, elle regarda longuement la salle, de loin, un pied sur le tapis rouge, l'autre encore de l'autre côté de la porte. Ce fut en voyant ses deux amis avancer avec tant d'assurance, comme si tout était tout à fait normal de voir un spectacle pareil, qu'elle se ressaisit et se joignit à eux.
- C'est silencieux... Et ça ne devrait pas..
Alev remarqua alors ce petit problème. Oui, la fontaine était silencieuse, trop calme. Et l'écran était comme en train de les surveiller, tant il était imposant et grand. Et durant un instant, l'étudiante égyptienne oublia qu'ils pouvaient être en danger au moindre moment, et, dévorée par la curiosité, approcha sa main de l'eau de la fontaine. Elle sursauta et recula au moment où, de nul part, ou plutôt de l'eau de la fontaine, glissa un objet qu'elle ne parvint pas à identifier, qui tomba lourdement au sol. Elle ne comprenait pas. Qu'était-ce ? Ces fontaines servaient-elles à ranger les objets ? Elle recula encore d'un pas, restant au niveau du tapis rouge, observant sa main. Elle n'avait rien, n'était pas mouillée. Mais qu'est-ce que c'était que ces fontaines.
-Cet endroit n'a pas l'air sûr... J'ai l'impression que cet écran nous regarde... J'espère que c'est faux.
- Spoiler:
Résumé : Alev admire l'arme de Titus, suit ensuite Titus et Trenca à l'intérieur de la pièce. Elle hésite un peu, puis touche l'une des fontaines, et un objet bizarre tombe de son eau coloré. Alev dit ensuite qu'elle a l'impression que l'écran de cinéma les regarde.
HRP : J'ai un peu avancé la découverte de la pièce. Vous faites comme vous voulez : soit la pièce devient plus glauque, soit c'est juste une fausse alerte ! x')
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Invité
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Dim 13 Déc - 20:26
La salle dans laquelle nous entrions était, pour ainsi dire, très étrange. Un tapis rouge brillant, avec tout au bout, un écran de cinéma désespérément grand. De chaque côté, des murs noirs, et des fontaines d'où jaillissent des flots de liquides colorés ... Alev s'approche d'une fontaine, touche l'eau, et un mystérieux objet en sors, mais il ne semble pas vivant. J'arrive à mon tour.
« C'est silencieux ... Et ça ne devrait pas ...
- Cet endroit n'a pas l'air sûr ... J'ai l'impression que cet écran nous regarde ... J'espère que c'est faux. »
La pièce me donne l'impression d'une salle de théâtre, d'une boîte à marionnettes où tout n'est qu'artifice, illusion, beauté. Une allure riche, brillante en sors, au premier abord, mais cet objet noir m'intriguait. L'écran noir est immense et imposant, il domine ce lieu silencieux. J'ose quelques pas pour l'atteindre, lui faire face. Je décapuchonne mon stylo bleu et approche la mine pour le toucher, et ...
Une onde de choc me projette contre la porte de la salle de cinéma. Des bras noirs et colossaux sortent de l'écran et prennent le capuchon qui disparaît dans celui-ci. Je me ressaisis, me relève avec difficulté. Qu'est-ce que c'est que cet endroit ?
J'aimerais pouvoir parler, mais aucun son ne sors de ma bouche.
Résumé : Titus s'approche de l'écran, le touche avec son stylo et se fait projeter à l'autre bout de la pièce tandis que l'écran aspire le capuchon du stylo. Titus se relève et constate qu'il a perdu l'usage de la parole ...
« C'est silencieux ... Et ça ne devrait pas ...
- Cet endroit n'a pas l'air sûr ... J'ai l'impression que cet écran nous regarde ... J'espère que c'est faux. »
La pièce me donne l'impression d'une salle de théâtre, d'une boîte à marionnettes où tout n'est qu'artifice, illusion, beauté. Une allure riche, brillante en sors, au premier abord, mais cet objet noir m'intriguait. L'écran noir est immense et imposant, il domine ce lieu silencieux. J'ose quelques pas pour l'atteindre, lui faire face. Je décapuchonne mon stylo bleu et approche la mine pour le toucher, et ...
Une onde de choc me projette contre la porte de la salle de cinéma. Des bras noirs et colossaux sortent de l'écran et prennent le capuchon qui disparaît dans celui-ci. Je me ressaisis, me relève avec difficulté. Qu'est-ce que c'est que cet endroit ?
J'aimerais pouvoir parler, mais aucun son ne sors de ma bouche.
Résumé : Titus s'approche de l'écran, le touche avec son stylo et se fait projeter à l'autre bout de la pièce tandis que l'écran aspire le capuchon du stylo. Titus se relève et constate qu'il a perdu l'usage de la parole ...
Invité
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Mar 12 Jan - 23:39
J'ai les yeux penchés sur Alev lorsque celle-ci sursaute. Je suppose alors que ce n'est pas normal. Je ne suis pas certaine encore de savoir pourquoi j'étais persuadée que les fontaines seraient bruyantes, ou encore qu'elles ne devraient pas être ainsi, mais cette réaction me rassure en quelque sorte. Tout comme elle me fascine, me croiras-tu ? Je commets l'imprudence de m'approcher pour expérimenter, moi aussi, et un phénomène similaire se produit.
« Cet endroit n'a pas l'air sûr... J'ai l'impression que cet écran nous regarde... J'espère que c'est faux.
- Peut-être.. En tout cas, il peut y avoir quelque chose d'intéressant à trouver ici. »
Nous ne pourrions pas partir sans lever toutes les incertitudes.
Pour autant, à peine ai-je pensé à cette maxime qu'un bruit frusque me pousse à me retourner. C'est toi, soudainement plaqué contre le mur. Je retiens mon effroi, me précipite sans voir ces deux membres obscurs. Heureusement que ceux-ci ne te prennent rien.
« Ça va ? » demandé-je avec inquiétude, une main tendue pour t'aider à te redresser. Ouvrir la bouche sans parler, est-ce que je devrais rire ou m'inquiéter de ton soudain hébétement ? Est-ce que je dois lire, au travers de tes pupilles foncées, quelque chose qui ressemble à de la panique ?
Je ne sais qu'hésiter. Je regarde à nouveau l'écran et la vigilance malsaine qu'il m'inspire, avant de déclarer à Alev :
« Finalement, je retire ce que j'ai dit. Ou du moins, c'est trop dangereux. »
C'est parce que j'hésite que ma voix susurre, dans un égarement trop peu masqué :
« Mais quel endroit n'est pas trop dangereux, ici... »
La vérité c'est peut-être que la maison après laquelle nous courons n'existe pas. Ou que provisoirement, dans l'attente d'un autre désastre. Alors quel intérêt de la chercher ?
Alors qu'il existe peut-être une porte vers ce monde bleu. Quelque part. On l'a vue, n'est-ce pas ?
Cette idée reste comme une mauvaise arête. Coincée au fond de la gorge. Indécrochable.
« Cet endroit n'a pas l'air sûr... J'ai l'impression que cet écran nous regarde... J'espère que c'est faux.
- Peut-être.. En tout cas, il peut y avoir quelque chose d'intéressant à trouver ici. »
Nous ne pourrions pas partir sans lever toutes les incertitudes.
Pour autant, à peine ai-je pensé à cette maxime qu'un bruit frusque me pousse à me retourner. C'est toi, soudainement plaqué contre le mur. Je retiens mon effroi, me précipite sans voir ces deux membres obscurs. Heureusement que ceux-ci ne te prennent rien.
« Ça va ? » demandé-je avec inquiétude, une main tendue pour t'aider à te redresser. Ouvrir la bouche sans parler, est-ce que je devrais rire ou m'inquiéter de ton soudain hébétement ? Est-ce que je dois lire, au travers de tes pupilles foncées, quelque chose qui ressemble à de la panique ?
Je ne sais qu'hésiter. Je regarde à nouveau l'écran et la vigilance malsaine qu'il m'inspire, avant de déclarer à Alev :
« Finalement, je retire ce que j'ai dit. Ou du moins, c'est trop dangereux. »
C'est parce que j'hésite que ma voix susurre, dans un égarement trop peu masqué :
« Mais quel endroit n'est pas trop dangereux, ici... »
La vérité c'est peut-être que la maison après laquelle nous courons n'existe pas. Ou que provisoirement, dans l'attente d'un autre désastre. Alors quel intérêt de la chercher ?
Alors qu'il existe peut-être une porte vers ce monde bleu. Quelque part. On l'a vue, n'est-ce pas ?
Cette idée reste comme une mauvaise arête. Coincée au fond de la gorge. Indécrochable.
- Spoiler:
Résumé : Trenca est attirée par la découverte d'Alev mais court finalement vers Titus quand celui-ci se fait "frapper". Elle lui demande si ça va en suggérant de se barrer, quoi qu'un peu blasée par l'idée que tout est dangereux de toute façon.
Pardon du retard injustifié, je me remets au RP ><
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Alev
Ven 15 Jan - 15:26
Alev entendit le son devenu familier d'un objet qui "se déversait" de l'une de ces étranges fontaines, comme Trenca venait de tester cet étrange effet. Tout lui était si bizarre, si effrayant et intriguant en même temps. Sa raison lui disait de rester et d'explorer, mais sa bonne conscience lui hurlait de courir, partir loin de cet endroit, qui n'était que sombre et lugubre derrière ces couleurs faussement enfantines. La jeune femme sursauta lorsqu'elle entendit derrière elle un bruit sourd. Elle leva la tête, pour voir Titus, propulsé comme une poupée de chiffon vers l'autre côté de la pièce. Elle demeura immobile, toute tremblante de la tête aux pieds, observant les tentacules obscures happer dans l'écran le capuchon du stylo géant, comme si l'encre voulait se venger de ce bourreau qui l'enfermait tout le temps, quand on rangeait son stylo dans sa trousse à la fin des cours. Et maintenant, son coeur voulait sortir de sa poitrine tant il tambourinait. Ses jambes ne répondirent pas à son cerveau durant un instant, et ce fut en entendant Trenca courir en direction de la victime que son corps osa esquisser un pas, un pas chancelant. C'était idiot, mais cet écran de ténèbres lui avait rappelé un lointain cauchemar qui l'avait grandement effrayée...
Elle avança en tremblant vers Titus et Trenca. Cette dernière l'aidait à se remettre sur pied. Le jeune homme était silencieux, et cela inquiéta Alev. D'habitude, il était le premier à parler, du moins c'était l'impression qu'il avait donné, et le visage apeuré de Trenca lui montrait bien que son mutisme soudain ne venait pas de lui. Elle tourna la tête une seconde vers l'écran, toujours tremblante, tout en écoutant Trenca parler.
-Allons nous en... On ne peut pas prendre le risque de rester ici une minute de plus... Si vous voulez bien... Dit-elle d'une voix basse, affaiblie par l'horreur qu'elle venait de voir.
Elle posa ensuite une main sur l'épaule de Titus, pour être sûr qu'il pouvait marcher tout seul. Sinon, Trenca et elle le soutiendront à deux, ça ira plus vite pour quitter cet endroit.
Elle avança en tremblant vers Titus et Trenca. Cette dernière l'aidait à se remettre sur pied. Le jeune homme était silencieux, et cela inquiéta Alev. D'habitude, il était le premier à parler, du moins c'était l'impression qu'il avait donné, et le visage apeuré de Trenca lui montrait bien que son mutisme soudain ne venait pas de lui. Elle tourna la tête une seconde vers l'écran, toujours tremblante, tout en écoutant Trenca parler.
-Allons nous en... On ne peut pas prendre le risque de rester ici une minute de plus... Si vous voulez bien... Dit-elle d'une voix basse, affaiblie par l'horreur qu'elle venait de voir.
Elle posa ensuite une main sur l'épaule de Titus, pour être sûr qu'il pouvait marcher tout seul. Sinon, Trenca et elle le soutiendront à deux, ça ira plus vite pour quitter cet endroit.
- Spoiler:
Résumé : Alev entend Trenca faire la même chose qu'elle, puis sursaute en voyant Titus se faire propulser à l'autre bout de la pièce. Elle reste paralysée par la peur, puis rejoint ses camarades et leur propose de partir fissa fissa. Elle pose ensuite une main sur l'épaule de Titus, histoire de l'aider s'il n'arrive pas à marcher.
HRP : J'ai fait le lancé de dés : le résultat indique la trouvaille de "Plusieurs Objets" (voir ce topic là). Je vous laisse décrire les objets que vous voulez. Je voudrais juste une arme pour Alev, je vous laisse inventer ce que vous voulez !
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Folie d'Esquisse
Ven 15 Jan - 15:26
Le membre 'Alev' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'6faces' : 6
'6faces' : 6
(Merci à Ara' pour la super signature ♥)
Invité
Invité
Dim 24 Jan - 22:18
Je ne sais pas vraiment comment tout cela a fini.
J'ai vu Alev dont le visage semblait trembler. Elle fait partie de ceux qui reconnaissent le danger et l'évitent soigneusement plutôt que de s'y jeter. Est-ce de la raison ?
Ensuite je t'ai vu toi qui restais silencieux. Je t'ai vu toi qui partais et te dérobais avec un mot. J'ai vu dans mes mains un peu tremblantes et dans ton corps fissuré une hésitation, une incertitude.
Nous avons couru jusqu'à échapper à des monstres qui nous poursuivaient, comme c'est toujours le cas dans ce monde qui s'est plu à nous séparer. J'ai senti qu'une pièce s'en allait lorsque tu t'en es parti seul avec quelques objets. Alev a elle aussi trouvé une arme et moi j'ai hésité, car je perdais simplement plus que ce que je pourrais gagner.
Mais au final, je suis bel et bien seule, n'est-ce pas ? Je sors de cette maison hantée en regardant à peine le sol, indécise et vacillante, portée par des images qui n'existent peut-être pas.
L'idée de te courir après m'écorche, je trébuche. J'hésite jusqu'à la fin du chemin...
J'ai vu Alev dont le visage semblait trembler. Elle fait partie de ceux qui reconnaissent le danger et l'évitent soigneusement plutôt que de s'y jeter. Est-ce de la raison ?
Ensuite je t'ai vu toi qui restais silencieux. Je t'ai vu toi qui partais et te dérobais avec un mot. J'ai vu dans mes mains un peu tremblantes et dans ton corps fissuré une hésitation, une incertitude.
Nous avons couru jusqu'à échapper à des monstres qui nous poursuivaient, comme c'est toujours le cas dans ce monde qui s'est plu à nous séparer. J'ai senti qu'une pièce s'en allait lorsque tu t'en es parti seul avec quelques objets. Alev a elle aussi trouvé une arme et moi j'ai hésité, car je perdais simplement plus que ce que je pourrais gagner.
Mais au final, je suis bel et bien seule, n'est-ce pas ? Je sors de cette maison hantée en regardant à peine le sol, indécise et vacillante, portée par des images qui n'existent peut-être pas.
L'idée de te courir après m'écorche, je trébuche. J'hésite jusqu'à la fin du chemin...
- Spoiler:
- Résumé : sur cette conclusion express, Titus est parti (cf son RP solo sur le quai), Alev est partie, et Trenca s'en va aussi dans son coin.
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