[L'usine] Une odeur dérangeante
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Mar 3 Mar - 15:49
La barre bleue fluo toujours en main, l’homme s’avança prudemment dans l’usine. Tout n’était que ruine mais on pouvait y deviner de multiples gourmandises, détruites, poussiéreuses. De grands fours, dont un totalement éventré. Des tapis qui semblaient être roulant, du temps où ils étaient en service et non écrasés par de géantes briques.
Une odeur néanmoins persistait. Une fine odeur que l’homme devina plus forte en son temps de gloire. Une odeur de pain chaud et de viénoiserie. Cette odeur, la même que celle qu’il sentait, dans ce cocon tellement chaleureux, la veille du drame. Une odeur qui lui fit grincer des dents.
“Une nouvelle boulangerie ! Ses pains sentent trop bon, non ?
- hn.
- Héhé ! Et ils sont aussi bons, goûtes ! Goûtes ! Alors ?
- Hn. C’est bon.
- A l’avenir, prenons notre pain là bas ! C’est à deux pattés de maisons en plus, tu en penses quoi ? ♥
- Si tu veux.”
Aaah. Ôtez-lui ce souvenir, ôtez-lui ce sourire ! Il n’en a pas le droit ! Il va la tuer ! Qu’il sorte de sa vie, il ne mérite pas.
L’homme avait fermé les yeux avec force et grinça à nouveau des dents. Il déteste cette odeur désormais. Cordialement. Il eut un haut de coeur. Il arrêta de bouger, la main sur le front, la tête penchée en avant. Il doit se calmer. Calmer.
Une odeur néanmoins persistait. Une fine odeur que l’homme devina plus forte en son temps de gloire. Une odeur de pain chaud et de viénoiserie. Cette odeur, la même que celle qu’il sentait, dans ce cocon tellement chaleureux, la veille du drame. Une odeur qui lui fit grincer des dents.
“Une nouvelle boulangerie ! Ses pains sentent trop bon, non ?
- hn.
- Héhé ! Et ils sont aussi bons, goûtes ! Goûtes ! Alors ?
- Hn. C’est bon.
- A l’avenir, prenons notre pain là bas ! C’est à deux pattés de maisons en plus, tu en penses quoi ? ♥
- Si tu veux.”
Aaah. Ôtez-lui ce souvenir, ôtez-lui ce sourire ! Il n’en a pas le droit ! Il va la tuer ! Qu’il sorte de sa vie, il ne mérite pas.
L’homme avait fermé les yeux avec force et grinça à nouveau des dents. Il déteste cette odeur désormais. Cordialement. Il eut un haut de coeur. Il arrêta de bouger, la main sur le front, la tête penchée en avant. Il doit se calmer. Calmer.
- Résumé :
- Lorsque Kahaüz entra dans la partie usine, il fut prit d’un souvenir qui lui donna la nausée à cause de la fine odeur de pain qui se dégage encore des décombres.
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Lun 9 Mar - 17:37
C’est une situation effrayante, clairement. Comme tout, depuis un long moment. Mais Diablo va bien. Vraiment. Il avance doucement, de façon hésitante, ses doigts sont un peu crispés sur le manche de sa poêle, tremblent de temps en temps. Mais ça va. Réellement. Kahaüz est à ses côtés. Il le sent, dans toutes ses tripes. Chaque petit mouvement d’air, chaque remous provoqué par l’homme caresse son épiderme et lui donne la chair de poule. Il a conscience de la présence de Kahaüz, plus que jamais, plus que toute autre personne, probablement. Et c’est quelque chose dont il ne se rend pas encore tout à fait compte. Ça viendra plus tard, bien plus tard. Pour l’instant, Kahaüz est là, et tout va bien. Peu importe l’horreur de la situation, il n’a présentement besoin que de ça. Et c’est bien pour ça qu’il va y veiller. À ne pas s’éloigner. Ne pas perdre la précieuse présence. Le soutien indispensable à chacun de ses pas.
Diablo avance donc, trace son chemin tout en douceur dans les pas de son protecteur. Quand il le veut, quand il est concentré, et parfois quand il a un peu de chance, le diablotin peut être aussi très silencieux. Efficace. Ce n’est pas la première fois. Qu’il doit se faire discret. Raser les murs. Ne pas alerter de sa présence. Ce sont des souvenirs un peu douloureux, qu’il préfère chasser d’un mouvement de tête et d’autres pensées.
Kahaüz lui a caressé les cheveux.
Et… s’est arrêté.
Immédiatement, Diablo s’arrête à son tour. Et souplement se glisse à ses côtés. Il se penche aussi, même si l’autre est bien plus grand, le regarde en dessous, comme s’il pouvait voir à travers ses doigts. Ses petites lèvres s’entrouvrent, et en réponse à son inquiétude, sa queue de diablotin vient se poser dans les cheveux de l’adulte. Comme pour tapoter à son tour.
▬ Kahaüz, tout va bien ? souffle tout, tout, doucement, sa faible voix.
Il n’ose pas plus s’approcher, pas plus le toucher, et n’a pas conscience que cette autre partie de lui, elle, n’a pas hésité.
Diablo avance donc, trace son chemin tout en douceur dans les pas de son protecteur. Quand il le veut, quand il est concentré, et parfois quand il a un peu de chance, le diablotin peut être aussi très silencieux. Efficace. Ce n’est pas la première fois. Qu’il doit se faire discret. Raser les murs. Ne pas alerter de sa présence. Ce sont des souvenirs un peu douloureux, qu’il préfère chasser d’un mouvement de tête et d’autres pensées.
Kahaüz lui a caressé les cheveux.
Et… s’est arrêté.
Immédiatement, Diablo s’arrête à son tour. Et souplement se glisse à ses côtés. Il se penche aussi, même si l’autre est bien plus grand, le regarde en dessous, comme s’il pouvait voir à travers ses doigts. Ses petites lèvres s’entrouvrent, et en réponse à son inquiétude, sa queue de diablotin vient se poser dans les cheveux de l’adulte. Comme pour tapoter à son tour.
▬ Kahaüz, tout va bien ? souffle tout, tout, doucement, sa faible voix.
Il n’ose pas plus s’approcher, pas plus le toucher, et n’a pas conscience que cette autre partie de lui, elle, n’a pas hésité.
- Spoiler:
- Diablo suit en silence Kahaüz et quand ce dernier s’arrête, se porte à sa hauteur et lui demande si tout va bien.
Messages : 1044
Date d'inscription : 24/06/2012
Date d'inscription : 24/06/2012
Folie d'Esquisse
Ven 8 Mai - 21:55
Ôtez-lui ce souvenir !
Mais non, Kahaüz, tu sais bien que les souvenirs sont précieux. Ils t'étouffent mieux que n'importe quelle corde, ils t'emprisonnent mieux que n'importe quelle chaîne. De surcroît, il me faut si peu de choses pour les réveiller. Un odeur de pain par-ci, par là.. Ta peine est l'huile qui graisse mes rouages.
Je suis ce paysage délabré dans lequel toi et ce diablotin avancez en quête de tranquillité. Je suis la farine qui vous tombe dessus à la manière de flocons, tout doucement. Je suis la machine usée qui émet des ronronnements aigus. Je suis la porte que vous n'avez pas entendu se refermer lentement derrière vous.
Je suis aussi le gigantesque morceau de béton qui s'écrase à quelques centimètres de tes pieds, Kahaüz. Sur moi est gravée l'alléchante inscription des viennoiseries proposées ; la carte.
Vous n'avez plus qu'à choisir avec quelle douceur je vais vous dévorer.
Un petit post pour lancer tout doucement de l'action sans vous attaquer directement. Le morceau de béton qui tombe fait à peu près la taille de Kah.
(Merci à Ara' pour la super signature ♥)
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Ven 8 Mai - 23:10
Un mouvement dans ses cheveux le rappel à la réalité. Si on peut appeler ça une réalité. Décollant légèrement la main de son visage, l'homme regarda Diablo avec son œil blasé habituel. Le voilà toutes ses pensées n'étaient pas envolée mais il avait repris la main.
Et pis un bruit suspect. Quelques instants, un bloc grand comme l'homme s’écrase à leurs pied, un seul mouvement eût le temps d'être esquissé, celui du bras qui protège le garçon le faisant légèrement reculé, la main crispée sur l'épaule de Diablo. Pas moyen d'être calme pendant 3 secondes en ce monde.
L'autre bras devant son visage pour se protéger de la poussière qui peut se dégager, l'homme regarda pas la suite ce qui aurait bien faillis les tuer s'il avait bougé de quelques centimètres. Si après quelques mètres dans cet endroit, quelque chose d'aussi énorme leur tombe dessus, ça promettait pour la suite. Léger détour sur lui-même afin de vérifi—
« Merde ! »
La porte est fermée. Cette putain de porte est fermée. Ça sent pas bon. Pas bon du tout. L'homme lâcha Diablo et consulta alors le rectangle en béton… Des viennoiseries. Ce ne sont pas réellement celles qu'elle préférait. Puisqu'elle les aimait toutes.
« Ce monde se fout de moi. »
L'homme se tourne vers Diablo pour vérifier son état.
« Entier ? Parce qu'il va falloir tenir. »
Et pis un bruit suspect. Quelques instants, un bloc grand comme l'homme s’écrase à leurs pied, un seul mouvement eût le temps d'être esquissé, celui du bras qui protège le garçon le faisant légèrement reculé, la main crispée sur l'épaule de Diablo. Pas moyen d'être calme pendant 3 secondes en ce monde.
L'autre bras devant son visage pour se protéger de la poussière qui peut se dégager, l'homme regarda pas la suite ce qui aurait bien faillis les tuer s'il avait bougé de quelques centimètres. Si après quelques mètres dans cet endroit, quelque chose d'aussi énorme leur tombe dessus, ça promettait pour la suite. Léger détour sur lui-même afin de vérifi—
« Merde ! »
La porte est fermée. Cette putain de porte est fermée. Ça sent pas bon. Pas bon du tout. L'homme lâcha Diablo et consulta alors le rectangle en béton… Des viennoiseries. Ce ne sont pas réellement celles qu'elle préférait. Puisqu'elle les aimait toutes.
« Ce monde se fout de moi. »
L'homme se tourne vers Diablo pour vérifier son état.
« Entier ? Parce qu'il va falloir tenir. »
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