Recueil de souvenirs d'asociaux
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Mer 25 Fév - 21:49
Même principe qu'Iris, ici sera entreposer plusieurs morceaux de souvenirs concernant tous mes personnages. Envie d'en savoir plus sur le passé de Cydna, Kahaüz, Imogen, Sacha et Tzòker ? C'est par ici ♥
La mosaïque
- Kahaüz, la soirée entre amis:
- Eux, les deux meilleurs amis. C'était ironique n'est-ce pas ? Lui, avoir un ami sur qui compter, lui qui saigne systématiquement les gens comme des porcs. Enfin un ami... Une amie. Lui-même ne savait pas ce que c'était, mais il ne l'a jamais touchée. Mais comme ça, au détour d'une rue, à les voir simplement discuter – enfin, elle parlait, il écoutait – on aurait dit deux personnes tout à fait normales qui sortent entre ami pour... Pour faire des choses entre amis. Jamais on imaginerait que l'homme était un mercenaire assez connus. Même si cette appellation était quelque peu démodée, cela lui allait comme un gant.
Elle était petite avec les cheveux longs châtain clair, elle n'avait que 23 ans, pourtant dans sa posture, elle paraissait femme posée et très gentille. L'homme rajoutera qu'elle est énergique par moments. Un peu trop. Mais c'est ce qui faisait qu'il s'était attaché à elle. Tout ses temps libres, il les passait avec elle.
Ce jour-là, elle l'avait traîné pour aller faire des courses. Il était passé à l'improviste chez elle, alors elle n'avait pas prévu assez de nourriture. Les mains pleines de sacs, l'homme suivait silencieusement son amie, s'arrêtait quand elle le faisait, regardait et donnait son avis s'il était demandé. Malgré sa bonne humeur, l'homme ne souriait pas mais elle savait ce qu'il avait en tête, elle savait comment il fonctionnait.
Alors, lorsqu'il montra les premiers signes de fatigue, elle lui proposa de rentrer. Chose qu'il accepta sans se faire prier une seule seconde. Mais ce soir-là n'était pas comme les autres. Il se passera un peu plus de choses que prévues.
- Imogen, non invité:
- Cette fois, il n'était pas convié. L'homme regardait dans le vide pendant qu'il buvait son thé matinal. A côté de lui, un journal parlant d'une soirée conviant les auteurs populaires du moment. Les voix des journalistes qui s'affolaient à propos de cet événement étaient crachées par sa radio.
« Ce n'est qu'un événement mondain, complètement inutile et inintéressant » se disait-il pour ne pas perdre la face. Une excuse de looser admit-il quelques secondes plus tard. La réalité était que s'il n'avait même pas eu le carton d'invitation, c'est qu'on ne l'estimait pas « dans le vent ». Un auteur démodé qui n'a plus sa place.
Il ne l'accepterait pas. Une lueur apparut dans ses yeux jusque là fades, et d'un bon, il se leva, éteignit sa radio et se dirigea vers son bureau où s'entassait des manuscrits et autres papelards. D'un geste énergique il balaya ces détritus, comme il les appelait, pour sortir de nouvelles feuilles blanches qui ne demandaient qu'à être noircie d'encre.
Une histoire lui venait en tête, il n'avait pas le temps de s'occuper du ménage, il fera ça plus tard. L'aventure ne l'attendra pas.
- Sacha, le travail de groupe:
- « J'me casse. »
C'est bon, il en avait marre de ces types complètement débiles. Un travail de groupe, et puis quoi encore ? Ses professeurs espéraient vraiment qu'il allait coopérer comme ça ? Qu'ils rêvent, ces cancres sont tous aussi nuls les uns que les autres, à discuter jeux-vidéo, mangas, toutes ces conneries là qui n'nt rien à voir avec le dossier de groupe. Oh oui, ses camarades avaient essayé de le retenir, ils se sont juste manger une mandale comme réponse.
Sacha est partit sans se aucune hésitation, en claquant bien la porte de la chambre de son camarade. Quand la mère du type s'est pointé, il a à peine fait une courbette pour rester un minimum poli avant de sortir de la maison aussi sec.
Il fallait arrêter deux minutes avec les conneries, ce dossier doit être fait pour dans un mois et il était hors de question qu'il perde du temps avec ces débiles. Alors il alla directement à la bibliothèque près de chez lui, prit quelques bouquins qui pourraient être intéressant pour le sujet et potasse tout seul. Et qu'on vienne surtout pas le déranger.
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Mer 25 Fév - 21:50
Tzòker
Aujourd'hui. Aujourd'hui il le lui dira. Oui, comme il aurait du le dire aux autres. Mais cette fois c'est la bonne. La timidité sera mise de côté, il ne se dégonflera pas face aux moqueries des autres… Il remonte ses grosses lunettes noires, remet en place sa veste marron et, les yeux rivés sur sa cible, il commence sa marche.
Ignore les ricanements, fait fit des regards de travers, ne fais pas attention à ses amies plantées juste derrière ton objet d'attention. Il se plante devant elle, rouge comme une tomate, ses cheveux bouclés encore en bataille, prend une grande inspiration et…
« Je. Je t'aime ! »
Un silence. Ses amies le regardent choquées, la destinataire le fixe comme s'il avait dit la plus grosse connerie du siècle. Puis un rire. Puis un autre. S'en suivent de tout le groupe de fille. Et l'éternelle phrase qui tue.
« Mais. Mais tu n'es pas gay ?! »
Avant de repartir dans un fou rire. Honteux et totalement cramoisi, il ne baisse pas la tête pour autant.
« Non. D'accord. »
Puis repars, déterminé à fuir ce lieu de honte. Un de plus. C'est dommage, il aimait beaucoup ce petit café, il avait une ambiance sympa, rare dans ces temps-ci. Rentrant dans sa chambre claire, parsemée de nombreuses mignonnes peluches, il s'affala dans son lit, serrant un gros ours pour évacuer son énième râteau. Et son dernier, puisqu'à l'avenir il gardera ses sentiments pour lui-même. Comme il se le jurait à chaque fois. La différence est que cette fois-ci il s'y tiendra. Il tenait vraiment beaucoup, à ce café, à cette rue, à cette personne avec qui il a discuté pendant plus de deux ans. Il avait sans doute pas la bonne méthode. Mais le dire seul à seul lui était impossible. Il condamnait ses relations inconsciemment. Car cette fille aurait sans doute sérieusement réfléchis à la question s'il lui avait dit seul à seul…
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