Morne attente ▬ Iris Listz
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Sam 14 Fév - 22:57
Ce songe fait parti de la série des songes "8 ans après l'Esquisse". On peut y retrouver, cette fois, Robyn et Iris.
Le réveil sonne, la vie reprends. Robyn ouvre faiblement les yeux dans l'obscurité de la chambre. Le bruit est perçant. Il tape le réveil, agacé, et se frotte les yeux, le calme revenu. Le silence est impressionnant, les rues de Paris ont l'air désertes. Un dimanche matin normal. Il se lève, se gratte le dos, à moitié endormi, puis se cogne contre le mur en face de son lit. Joie.
« Greuh. »
La journée commence bien. Robyn ouvre les volets et, comme à chaque fois, est ébloui par la soudaine arrivée de lumière. Les yeux mis-clos, il manque par deux fois de tomber dans les jouets éparpillés au sol. Une chambre propre et rangée ? Pour les faibles. Il se déplace lentement dans l'appartement, silencieux. Le brouillard est aussi fort à l'extérieur, dans la ville, que dans sa propre tête. Il regarde l'heure sur le pendule de la cuisine : huit heures dix. Tout lui revient. Le train devrait arriver pour neuf heures trente pétantes à la Gare de l'Est. Il retourne dons dans sa chambre, ruminant, pour enfiler une tenue potable. Bien évidemment, pendant ces huit dernières années, le sens de la mode extraordinaire de Robyn ne l'avait pas quitté. Il décide de manger quelques céréales et se précipite vers le métro parisien, toujours aussi bondé. Il faisait froid dehors, février pointait déjà le bout de son nez. Il n'avait pas vu le temps passer.
Robyn, ou Rémi Truite comme il se faisait maintenant appeler, avait radicalement changé depuis son retour de là-bas. Au départ, il s'était renfermé sur lui-même et n'était pas sorti. Il avait seize ans. Depuis, il a repris le lycée, a pu changer de nom, d'identité. Il s'est investi dans son travail, a pu commencer de grandes études en langues, particulièrement en allemand et en japonais. La raison est qu'il voulait éviter la barrière de la langue pour parler à la majeure partie de la population survivante. Il est actuellement étudiant en traduction en anglais et allemand.
Le métro s'arrête, les portes s'ouvrent, Robyn sort de sa mélancolie. Il a délaissé les super-héros, les comics pour se consacrer à une vie morne. Il regarde tous ces gens se lever, certainement pour aller travailler. C'était peut-être dimanche mais il y a toujours des gens qui trouvent ça tellement génial de travailler en ce jour de repos. Il les observe silencieusement, une expression de lassitude flagrante sur son visage. Qu'il trouve ça fade, la vie parisienne. Se lever, aller en cours, travailler, rentrer, vivre partiellement, se coucher. Il rêve de grands paysages, d'étendues désertiques, de levers et couchers de soleils, d'exotisme. Mais tout ce qu'il peut voir, ce sont des choses en béton qui gâchent le ciel.
Il se souvient encore de la Ville, gigantesque. Des forêts, des plaines, des lacs. Il se souvient de ces grands paysages. Il avait tenté d'écrire pour exprimer ce qu'il ressentait, mais lorsqu'il le faisait lire à des gens normaux, il passait pour un fou. Il ne pouvait se faire comprendre que de ceux qui revenaient de là-bas.
Mais finalement, la vie repart et le métro aussi. Lorsqu'il arrive à la gare, il serre son écharpe, se précipite, les yeux tristes. Elle lui a manqué. Il court alors que les flocons commencent à tomber. Il se blottit dans son gilet, chose qu'il faisait il y a si longtemps. Les gens le regardent traverser les quais. Il a si envie de la revoir et voilà le train qui arrive. Il s'arrête, la voit, continue de courir pour atteindre la porte. Il s'arrête, regarde la porte s'ouvrir devant lui. Il sourit. Depuis combien de temps avait-il attendu de la revoir ? Il voit son souffle dans le froid et les flocons.
« Iris ... »
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Dim 15 Fév - 0:21
Iris a le nez collé contre la vitre du train. Son sac à main étouffé contre la poitrine, elle ne manque pas un détail du paysage qui défile sous ses yeux. C'est la première fois qu'elle voit Paris autrement que sur une carte postale. La première fois qu'elle entre dans cette ville dont elle a avant tout entendu parler pour son art et son patrimoine, dans tous les purs clichés qui existent. Elle a pris sa décision quelques temps auparavant, lorsque l'opportunité de passer un bout de son année à l'étranger s'est présentée. Loin de l'Autriche, loin de ses parents. Libérer son pinceau et son stylo de toute emprise.
Mais pas seulement ça. Lorsque le paysage extérieur fait place à l'architecture de la gare, elle ne cesse toujours pas de regarder à travers la vitre. Il est sûrement déjà là. Elle ne tient plus en place et se tord intérieurement pour ne pas regarder l'heure toutes les cinq secondes. Ce n'est pas la peine, le contact arrivera lorsqu'il le faudra, en attendant elle peut constater l'effervescence et admirer toutes ces personnes qui se ruent de part et d'autre des quais. Tant de destinations qui s'affichent et de chemins qui se croisent, n'est-ce pas un spectacle étonnant pour quelqu'un qui avait pendant des années eu l'habitude de croire qu'il n'existe qu'une seule voie unique, dictée par autrui ? Ça l'est, réellement. Et pourtant, bien vite elle ne s'en soucie plus, car elle croise le regard de celui qui l'attend et emporte avec elle sa valise au milieu des passants.
« Bonjour ! » s'exclame-t-elle en français.
Jusqu'à Rémi, 22 ans et bien plus plus que l'un de ses nombreux amis. Lorsqu'ils sont face à face, elle lâche un instant la poigne de son chargement pour l'enlacer un long moment. Cela fait une éternité, et pourtant force est de croire qu'ils sont ensemble depuis trois ans sans conflit. Une énième relation à distance qu'Iris vit dans la patience. Ou presque. Elle l'embrasse et se recule un peu pour reprendre sa valise.
« Comment vas-tu ? »
Aussitôt, elle jette quelques regards autour d'elle. Émerveillement.
« C'est encore plus grand que là d'où je viens. »
Pourtant, Iris ne se refait pas. Ses yeux ne brilleraient pas autant s'il n'y avait que le décor. C'est le début d'une routine qui va durer plusieurs mois.
Mais pas seulement ça. Lorsque le paysage extérieur fait place à l'architecture de la gare, elle ne cesse toujours pas de regarder à travers la vitre. Il est sûrement déjà là. Elle ne tient plus en place et se tord intérieurement pour ne pas regarder l'heure toutes les cinq secondes. Ce n'est pas la peine, le contact arrivera lorsqu'il le faudra, en attendant elle peut constater l'effervescence et admirer toutes ces personnes qui se ruent de part et d'autre des quais. Tant de destinations qui s'affichent et de chemins qui se croisent, n'est-ce pas un spectacle étonnant pour quelqu'un qui avait pendant des années eu l'habitude de croire qu'il n'existe qu'une seule voie unique, dictée par autrui ? Ça l'est, réellement. Et pourtant, bien vite elle ne s'en soucie plus, car elle croise le regard de celui qui l'attend et emporte avec elle sa valise au milieu des passants.
« Bonjour ! » s'exclame-t-elle en français.
Jusqu'à Rémi, 22 ans et bien plus plus que l'un de ses nombreux amis. Lorsqu'ils sont face à face, elle lâche un instant la poigne de son chargement pour l'enlacer un long moment. Cela fait une éternité, et pourtant force est de croire qu'ils sont ensemble depuis trois ans sans conflit. Une énième relation à distance qu'Iris vit dans la patience. Ou presque. Elle l'embrasse et se recule un peu pour reprendre sa valise.
« Comment vas-tu ? »
Aussitôt, elle jette quelques regards autour d'elle. Émerveillement.
« C'est encore plus grand que là d'où je viens. »
Pourtant, Iris ne se refait pas. Ses yeux ne brilleraient pas autant s'il n'y avait que le décor. C'est le début d'une routine qui va durer plusieurs mois.
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Dim 15 Fév - 0:52
Soudain, les personnes qui sont également là, sur le quai, dans le train, sont en train de disparaître. Il ne voit qu'Iris qui descends, souriante, du train avec sa valise. Il la regarde, souriant, légèrement rouge. Elle lui a manqué. S'envoyer des lettres, discuter par Internet, c'était horrible. À chaque fois qu'il sortait de cours, il attendait désespérément de recevoir un message ou quoi que ce soit d'autre. Les relations à distance n'étaient pas si simples. Alors il sourie, la regarde avec des yeux doux, à moitié fermés, la tête légèrement penchée. Il avait l'habitude de ne plus trop montrer ses émotions, il avait délaissé l'expressivité pour un calme étrange. La douceur, il préférait cela à une vie remplie d'action. Et voilà qu'elle lui parlait. Il reste interdit quelques secondes avant de bredouiller quelque chose.
« Bonjour !
- S-Salut ! »
Le monde s'arrête. La neige continue de tomber, il voit les flocons dans ses mèches brunes et dans ses cheveux. Il la voit se rapprocher, alors il tends les bras et ils s'enlacent tous les deux. Il ferme les yeux, oublie tout. Ils s'embrassent. Il rouvre les yeux pour la voir, si belle, si vivante, contrairement à sa vie qui ressemblait à une musique de piano tristement morne.
« Comment vas-tu ?
- Je vais toujours aussi bien, tu sais que la vie parisienne peut parfois être ennuyante. Laisse, je vais prendre ta valise. Et toi, comment vas-tu ? »
Quel acte éloquent ! Il récupère donc sa valise qu'il place à sa droite, à terre, pour pouvoir la reprendre sans avoir à se déplacer. Il est étonné du poids de celle-ci, elle avait dû prendre tout son matériel à peinture. Robyn souris de nouveau, la regarde être émerveillée. Ce moment est si ... parfait. Il s'était mis à chérir l'instant présent mais aussi tous ses souvenirs.
« C'est encore plus grand que là d'où je viens.
- Tu verras, la ville est gigantesque. Heureusement, j'habite à une dizaine de minutes d'ici en métro donc on pourra aller poser tes affaires. »
Robyn jette alors un coup d’œil autour de lui après ses mots doux. Il voit les couples, comme eux, se retrouver, s'enlacer, s'embrasser, et il se voit légèrement déçu de savoir que cette scène n'appartient pas qu'à eux, que d'autres couples sont là. Il fuit le regard d'Iris, essaie de penser à autre chose mais ne peut que voir son sourire ébahi, son émerveillement, sa vivacité. Lui n'a vécu qu'une morne attente pendant tout ce temps loin d'elle. Il décide donc de hâter les choses après ce moment à voir la neige tomber et prends même la valise dans la main, vacillant à cause de l'effort important à fournir pour son corps de maigrichon.
« On y va ? Tu vas attraper froid. »
« Bonjour !
- S-Salut ! »
Le monde s'arrête. La neige continue de tomber, il voit les flocons dans ses mèches brunes et dans ses cheveux. Il la voit se rapprocher, alors il tends les bras et ils s'enlacent tous les deux. Il ferme les yeux, oublie tout. Ils s'embrassent. Il rouvre les yeux pour la voir, si belle, si vivante, contrairement à sa vie qui ressemblait à une musique de piano tristement morne.
« Comment vas-tu ?
- Je vais toujours aussi bien, tu sais que la vie parisienne peut parfois être ennuyante. Laisse, je vais prendre ta valise. Et toi, comment vas-tu ? »
Quel acte éloquent ! Il récupère donc sa valise qu'il place à sa droite, à terre, pour pouvoir la reprendre sans avoir à se déplacer. Il est étonné du poids de celle-ci, elle avait dû prendre tout son matériel à peinture. Robyn souris de nouveau, la regarde être émerveillée. Ce moment est si ... parfait. Il s'était mis à chérir l'instant présent mais aussi tous ses souvenirs.
« C'est encore plus grand que là d'où je viens.
- Tu verras, la ville est gigantesque. Heureusement, j'habite à une dizaine de minutes d'ici en métro donc on pourra aller poser tes affaires. »
Robyn jette alors un coup d’œil autour de lui après ses mots doux. Il voit les couples, comme eux, se retrouver, s'enlacer, s'embrasser, et il se voit légèrement déçu de savoir que cette scène n'appartient pas qu'à eux, que d'autres couples sont là. Il fuit le regard d'Iris, essaie de penser à autre chose mais ne peut que voir son sourire ébahi, son émerveillement, sa vivacité. Lui n'a vécu qu'une morne attente pendant tout ce temps loin d'elle. Il décide donc de hâter les choses après ce moment à voir la neige tomber et prends même la valise dans la main, vacillant à cause de l'effort important à fournir pour son corps de maigrichon.
« On y va ? Tu vas attraper froid. »
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Dim 15 Fév - 18:46
Elle opine du chef, manquant de lui dire qu'elle pourra très bien porter ses affaires seule, qu'il n'a pas à se déranger pour elle. Probablement qu'elle le dérangerait, à traîner derrière lui son chargement qui contient le strict minimum pour tenir loin de chez elle. Et puis si ça lui fait plaisir.
« On y va ? demande-t-il ensuite. Tu vas attraper froid. »
Toujours d'accord, elle le suit donc au travers de la foule, main entrelacée dans la sienne. Ses yeux tentent de décrypter tous les panneaux qui diffusent autour d'eux ; si elle possède quelques connaissances en français qui lui permettent de tenir des discussions basiques (d'autant plus qu'il s'agit de la langue maternelle de Rémi alors elle y a consacré du temps à côté des cours), certaines expressions suscitent chez elle le doute. Si peu de temps qu'elle le retrouve et déjà beaucoup de questions à lui poser. C'est une très belle journée.
Ou du moins, jusqu'à l'épisode métro. En 2019, les transports en commun de la capitale n'ont ni gagné en réputation ni en confort, elle manque plusieurs fois de le perdre, ou d'égarer son sac à main, entre plusieurs personnes moroses. Ah, ça, si tu veux de la chaleur humaine, il y en a - mais Iris n'est pas masochiste au point de considérer qu'il fait bon vivre par ici. Peu importe. Son attention vogue entre Rémi et le plan placardé contre une paroi du véhicule, à la recherche de la ligne qu'il lui faudra emprunter chaque jour. Elle sait déjà que son petit ami a prévu de l'héberger, chose qu'elle n'a gère pu refuser étant donné sa situation.
Elle se revoit quand il avait quatorze ans et elle treize, quand ils vivaient sans pudeur sous le même toit avec tous les autres, parce qu'il fallait survivre ; une telle cohabitation aurait certainement été refusée par la société de ce monde-ci. Elle n'a pu en parler à personne. Aux yeux de ses parents, elle se sera simplement égarée quelque part, loin d'ici, il ne fallait pas en parler et elle aussi avait oublié - comment reprendre une vie normale, autrement ? Se persuader que tout n'avait été qu'un mauvais rêve tout en ayant intimement la certitude du contraire à chaque fois qu'elle côtoyait celui qui désormais se prénommait Rémi. Mais qui gardait encore beaucoup de Robyn en lui, elle le savait pour lui avoir si longtemps parlé.
C'est rêvant ainsi qu'elle le suivit jusqu'à chez lui, ses mains légèrement engourdies par la brise du froid. Que feraient-ils ensuite ? Oh, peu importe, ce qu'il veut, elle ira simplement à sa suite. Comme avant, mais dans un futur où aucune destination n'est interdite. Simplement, avant de partir, elle ne manque pas de défaire au tiers sa valise, juste histoire d'en extirper une toile d'environ 17 pouces. Un peu plus grand qu'une feuille A3.
« Je n'ai pas pu emmener mes plus grands travaux, mais j'espère que celui-là te plaira ! »
De l'abstraction, des fleurs aux motifs de dragons qui dégoulinent sur le sol et trois soleils qui luisent dans leurs interstices. Du pastel. Le ciel est bleu. L'Esquisse n'apparaît qu'en référence lointaine, telle une cicatrice sur le bras.
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Lun 16 Fév - 12:59
Son coeur balance un peu lorsqu'il sent sa petite main froide s'entrelacer dans la sienne. Il hésite un instant, la regarde, souriant, avant de commencer à marcher pour échapper à la foule. L'anxiété de Robyn ne l'a pas quitté, il n'aime pas se retrouver entouré de beaucoup de monde. Il n'avait plus trop le choix mais il essayait de penser à autre chose. Là, sur le quai, le nombre de personnes commençait à augmenter, certainement des personnes qui attendaient le prochain train en plus des couples et familles réunies. Il grimace et se met à marcher un peu plus vite pour esquiver le trop-plein de personnes.
Il fallait s'y attendre, mais le métro était bien sûr bondé à la sortie de la gare. Rémi grommelle et garde sa main serrée à celle d'Iris. Il la voie en train de voguer entre lui et les panneaux, le plan de la ligne. Il sourit et se dit qu'il faudra lui expliquer un peu le fonctionnement de tout ça.
Ils descendirent quatre stations plus tard et le jeune homme se sentit instantanément revigoré. Une bouffée d'air frais, quoique fort polluée, ne pouvait lui faire que du bien. Il montrait, tout en marchant, les habitations, les commerces, toute la vie de son petit quartier. Il s'arrêtèrent devant un petit immeuble de style ancien. Rémi souleva la valise de sa petite amie pour la porter pendant les quatre étages du bâtiment, pour finalement arriver devant une petite porte au sommet de celui-ci.
Rémi entra et lui fit visiter. La cuisine ouverte avec le salon, le canapé, la salle de bain, leur chambre - qu'il avait bien sûr oublié de ranger -. Tout était dans un style assez moderne et le garçon avait passé bien du temps pour les travaux. Il vit alors Iris sortir de sa valise une belle toile.
« Je n'ai pas pu emmener mes plus grands travaux, mais j'espère que celui-ci te plaira !
- Oh, merci, il est magnifique ! »
Il se baisse pour l'embrasser tout naturellement. Puis il se rends compte de ce qu'il vient de faire et rougit comme une petite fleur, les yeux baissés. Il se demande aussi ce qu'ils vont faire à présent. Elle lui avait tellement manqué qu'il n'avait pas envie qu'ils tombent déjà dans la monotonie, la routine. Il a plutôt envie de bouger, de profiter un peu avant la reprise des cours à la fin des vacances.
« Tu as envie de faire quelque chose ? »
Il fallait s'y attendre, mais le métro était bien sûr bondé à la sortie de la gare. Rémi grommelle et garde sa main serrée à celle d'Iris. Il la voie en train de voguer entre lui et les panneaux, le plan de la ligne. Il sourit et se dit qu'il faudra lui expliquer un peu le fonctionnement de tout ça.
Ils descendirent quatre stations plus tard et le jeune homme se sentit instantanément revigoré. Une bouffée d'air frais, quoique fort polluée, ne pouvait lui faire que du bien. Il montrait, tout en marchant, les habitations, les commerces, toute la vie de son petit quartier. Il s'arrêtèrent devant un petit immeuble de style ancien. Rémi souleva la valise de sa petite amie pour la porter pendant les quatre étages du bâtiment, pour finalement arriver devant une petite porte au sommet de celui-ci.
Rémi entra et lui fit visiter. La cuisine ouverte avec le salon, le canapé, la salle de bain, leur chambre - qu'il avait bien sûr oublié de ranger -. Tout était dans un style assez moderne et le garçon avait passé bien du temps pour les travaux. Il vit alors Iris sortir de sa valise une belle toile.
« Je n'ai pas pu emmener mes plus grands travaux, mais j'espère que celui-ci te plaira !
- Oh, merci, il est magnifique ! »
Il se baisse pour l'embrasser tout naturellement. Puis il se rends compte de ce qu'il vient de faire et rougit comme une petite fleur, les yeux baissés. Il se demande aussi ce qu'ils vont faire à présent. Elle lui avait tellement manqué qu'il n'avait pas envie qu'ils tombent déjà dans la monotonie, la routine. Il a plutôt envie de bouger, de profiter un peu avant la reprise des cours à la fin des vacances.
« Tu as envie de faire quelque chose ? »
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Lun 9 Mar - 19:29
Pardon pour cette morne attente D8 Du coup j'ai fait comme on avait dit et je laisse robyn faire vu que je peux difficilement continuer après sans sa réponse
« Oh, merci, il est magnifique ! »
Et puis il se baisse, penche son grand visage vers elle qui le laisse venir. Quelque part, elle est venue pour ça, et puis c'est au printemps de leur vie que les fleurs doivent éclore, mais Robyn est resté quelqu'un de timide. Elle lui sourit par défaut, mais aussi parce qu'elle est ravie qu'il ait apprécié l'offrande. Alors qu'ils pourraient rester là pour toujours, se glisser des mots, reculer et avancer l'un vers l'autre, il rompt le silence qui cherchait à s'immiscer entre eux :
« Tu as envie de faire quelque chose ? »
La réponse n'a pas changé en huit ans, toujours un "ce que je veux faire est ce qui te plaît", toujours un désir de suivre les gens partout où ils voudront aller avec une tentative de ressentir tout le plaisir que l'autre voir dans une activité. C'est ainsi que l'on peut tout trouver magnifique. Mais ce n'est pas ce qu'il attend, pas aujourd'hui, pas après toutes ces années, elle a appris depuis qu'au final l'activité importe peu du moment qu'elle est faite ensemble.
« Hmmm… Il y a quelque chose à côté de chez toi, il me semble l'avoir vu, de quoi s'agit-il ? »
Regardant autour d'elle, Iris tente de trouver une fenêtre par lequel jeter son regard. Après tout, elle est aussi venue pour voir Paris, après tout ce qu'elle a entendu à ce sujet.
« Oh, merci, il est magnifique ! »
Et puis il se baisse, penche son grand visage vers elle qui le laisse venir. Quelque part, elle est venue pour ça, et puis c'est au printemps de leur vie que les fleurs doivent éclore, mais Robyn est resté quelqu'un de timide. Elle lui sourit par défaut, mais aussi parce qu'elle est ravie qu'il ait apprécié l'offrande. Alors qu'ils pourraient rester là pour toujours, se glisser des mots, reculer et avancer l'un vers l'autre, il rompt le silence qui cherchait à s'immiscer entre eux :
« Tu as envie de faire quelque chose ? »
La réponse n'a pas changé en huit ans, toujours un "ce que je veux faire est ce qui te plaît", toujours un désir de suivre les gens partout où ils voudront aller avec une tentative de ressentir tout le plaisir que l'autre voir dans une activité. C'est ainsi que l'on peut tout trouver magnifique. Mais ce n'est pas ce qu'il attend, pas aujourd'hui, pas après toutes ces années, elle a appris depuis qu'au final l'activité importe peu du moment qu'elle est faite ensemble.
« Hmmm… Il y a quelque chose à côté de chez toi, il me semble l'avoir vu, de quoi s'agit-il ? »
Regardant autour d'elle, Iris tente de trouver une fenêtre par lequel jeter son regard. Après tout, elle est aussi venue pour voir Paris, après tout ce qu'elle a entendu à ce sujet.
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