[Dans le phare] Equipe de bras cassés n°1 - Al, Cydna, Gunnel, Titus et Trenca
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Mer 14 Jan - 20:44
Ahahahahah ! Mais quel être ridicule ! C’est vraiment ton prince charmant ? Tu les choisis ma parole ! Il boude, suspendu par les pieds, il a l’air bien ridicule tu ne trouves pas ? Il ne te regarde pas, préférant constater l’horreur de la mort. Les paroles à l’agonie, comme celles prononcée par cette énorme gelée poulpe. Comme celles prononcées comme cette jeune femme qui avait tenté de te sauver.
Tu regardais finalement le cadavre, froide, mais la nausée te rattrapa bien vite. Une envie de vomir oppressante. Tu mis ta main devant la bouche, te persuadant de ne pas vomir. Mais de toute façon, tu n’as rien dans le ventre, tu n’as rien mangé. Tu détournas enfin les yeux de ce spectacle qui indirectement te rappelait de très mauvais souvenirs. Pauvre pitchounoute.
Les deux autres s’enlacèrent devant vous. Calmement. Fiers de leur acte ? Je ne pense pas non plus. Ils essaient juste de maintenir une barque à moitié coulée. Comme tu as toujours essayé de faire. Sauf que ta barque est devenue une simple planche depuis bien longtemps. En équilibre instable. Où je te tiens par le pied pour t’entraîner vers le fond dès que tu auras les yeux tournés. Ton mal de ventre s’intensifia.
Le boitier que l’homme de la science avait laissé tomber semblait être une commande pour que vous puissiez descendre. Et en effet, après une très légère secousse au début, qui raisonna le long de ton dos meurtri, tu pus poser une main sur le sol, t’aidant ainsi à te glisser sur le dos pendant que le crochet descendait.
Enfin allongée, les pieds décrochés et après avoir viré l’appareil qui te gênait pour poser ton bras, tu restas là quelques instant, le temps de retrouver toutes tes sensations, que le sang redescende vers tes pieds. Le souffle court, tu regardas d’en bas le rouquin réceptionner la lilliputienne.
Un regard. Un seul. C’était tout ce qu’il t’avait donné. Un regard inquiet cela dit. Mais lorsqu’il se releva, il préféra se diriger vers le mort pour… Pour le fouiller. Sans un seul mot à ton égard.
…
Conçoit que de rester accroupi en fouillant un corps avec toi sur le dos n’était franchement pas pratique. Conçoit aussi que vu votre état, si ce cadavre avait une arme ou un truc vous permettant de survivre, ce serait très utile.
Mais c’est vrai, tu as raison, c’est un goujat et ce regard meurtrier que tu lui lances est mérité. C’est vrai après tout. Mais que veux-tu ? Ce n’est pas toi qui l’as sauvé cette fois-ci, comprend qu’il se désintéresse totalement de toi. Tu n’es qu’un poids, un truc qui peut à peine bouger et quand tu causes, c’est pour m’engueuler moi ! Utilité suprême donc.
Dans un effort qui te fit grimacée, tu tournas la tête vers l’appareil photo que tu rapprochas. D’une main tremblante, tu pris l’autre morceau et tu l’assemblas au reste. Et dans un geste brusque – ou plutôt, tu laissas tomber ta main sur le pauvre objet – les deux parties s’emboitèrent plus ou moins correctement. Puis tu t’agrippas à la lanière.
Quoi, c’est devenu un objet important pour toi maintenant ? Une arme ? Oh. Oui. Surtout les coins, ça doit faire très mal si on le balance. Tu cherches à me contredire c’est ça ? Quelle mignonne petite fille.
Dans un élan de force, tu voulus te mettre sur le côté. Mais toutes les contusions que tu t’étais fait en sautant du bus ne s’étaient franchement pas arrangées par la suspension dans le vide, et tu lâchas plus un râle de douleur qu’autre chose. Tu aurais voulu au moins ramper vers Al pour savoir ce qu’il avait trouvé. Mais tu t’es surtout rendue compte que toi, marcher, ce n’est surement pas pour tout de suite. Même pas certaine qu’avec ta béquille tu puisses tenir. Et ton mal de ventre re-pointa le bout de son nez.
Pauvre, pauvre petit être inutile.
Tu regardais finalement le cadavre, froide, mais la nausée te rattrapa bien vite. Une envie de vomir oppressante. Tu mis ta main devant la bouche, te persuadant de ne pas vomir. Mais de toute façon, tu n’as rien dans le ventre, tu n’as rien mangé. Tu détournas enfin les yeux de ce spectacle qui indirectement te rappelait de très mauvais souvenirs. Pauvre pitchounoute.
Les deux autres s’enlacèrent devant vous. Calmement. Fiers de leur acte ? Je ne pense pas non plus. Ils essaient juste de maintenir une barque à moitié coulée. Comme tu as toujours essayé de faire. Sauf que ta barque est devenue une simple planche depuis bien longtemps. En équilibre instable. Où je te tiens par le pied pour t’entraîner vers le fond dès que tu auras les yeux tournés. Ton mal de ventre s’intensifia.
Le boitier que l’homme de la science avait laissé tomber semblait être une commande pour que vous puissiez descendre. Et en effet, après une très légère secousse au début, qui raisonna le long de ton dos meurtri, tu pus poser une main sur le sol, t’aidant ainsi à te glisser sur le dos pendant que le crochet descendait.
Enfin allongée, les pieds décrochés et après avoir viré l’appareil qui te gênait pour poser ton bras, tu restas là quelques instant, le temps de retrouver toutes tes sensations, que le sang redescende vers tes pieds. Le souffle court, tu regardas d’en bas le rouquin réceptionner la lilliputienne.
Un regard. Un seul. C’était tout ce qu’il t’avait donné. Un regard inquiet cela dit. Mais lorsqu’il se releva, il préféra se diriger vers le mort pour… Pour le fouiller. Sans un seul mot à ton égard.
…
Conçoit que de rester accroupi en fouillant un corps avec toi sur le dos n’était franchement pas pratique. Conçoit aussi que vu votre état, si ce cadavre avait une arme ou un truc vous permettant de survivre, ce serait très utile.
Mais c’est vrai, tu as raison, c’est un goujat et ce regard meurtrier que tu lui lances est mérité. C’est vrai après tout. Mais que veux-tu ? Ce n’est pas toi qui l’as sauvé cette fois-ci, comprend qu’il se désintéresse totalement de toi. Tu n’es qu’un poids, un truc qui peut à peine bouger et quand tu causes, c’est pour m’engueuler moi ! Utilité suprême donc.
Dans un effort qui te fit grimacée, tu tournas la tête vers l’appareil photo que tu rapprochas. D’une main tremblante, tu pris l’autre morceau et tu l’assemblas au reste. Et dans un geste brusque – ou plutôt, tu laissas tomber ta main sur le pauvre objet – les deux parties s’emboitèrent plus ou moins correctement. Puis tu t’agrippas à la lanière.
Quoi, c’est devenu un objet important pour toi maintenant ? Une arme ? Oh. Oui. Surtout les coins, ça doit faire très mal si on le balance. Tu cherches à me contredire c’est ça ? Quelle mignonne petite fille.
Dans un élan de force, tu voulus te mettre sur le côté. Mais toutes les contusions que tu t’étais fait en sautant du bus ne s’étaient franchement pas arrangées par la suspension dans le vide, et tu lâchas plus un râle de douleur qu’autre chose. Tu aurais voulu au moins ramper vers Al pour savoir ce qu’il avait trouvé. Mais tu t’es surtout rendue compte que toi, marcher, ce n’est surement pas pour tout de suite. Même pas certaine qu’avec ta béquille tu puisses tenir. Et ton mal de ventre re-pointa le bout de son nez.
Pauvre, pauvre petit être inutile.
- Résumé :
- Cydna a des nausées. Lorsque le mécanisme la fait redescendre, elle reste sans bouger allongée sur le dos à observer ce que fait Al. Après avoir l’assassiné du regard, elle réassembla difficilement son appareil photo pour en faire une arme. Finalement, elle essaie de se mettre sur le côté pour ramper jusqu’à Al mais la douleur l’en empêche, et reste sur le dos.
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Mer 14 Jan - 21:20
Dans un silence parfait, beau, tu marches à côté de ton amie. Vous avancez lentement, comme pour éviter que tu ne casses davantage. Tu sens des petits picotements sur les bras. Mais tu sens aussi la chaleur rassurante de Trenca. Tu aimerais tellement, tellement que ce calme dure une éternité comme tu l'as toujours voulu. Le calme, qu'est-ce que c'est beau ...
Tu décides qu'il est quand même le temps de partir. Tu toussotes. Tu regardes les autres. La fille est à terre, tandis que le roux fouille le cyantifique que tu a tué. Tu ne veux pas regarder. Tu préfère éviter. Tu ne veux pas te rappeler du fait que tu as tué. Tu as ôté la vie d'une personne. Souviens-toi. "Non, je ne veux pas". Tu n'as pas le choix. "Si". Tu dois faire face. "Je ne veux pas". Ta tête se trouble. Tu t'accroches un peu plus à Trenca, souhaitant profiter encore de cet instant chaleureux et rassurant. Un peu plus et encore un peu plus que te voilà presque collé à elle. Ce n'est pas plus mal, tu penses.
« On ... On devrait peut-être y aller. La porte blanche de gauche me semble bien. De toute façon, on ne devrait pas tomber sur pire, non ? »
Car oui, il y avait deux portes. La gauche vous avait été fatal. Du moins, fatale à ta santé. Mais c'est peut-être un piège que de penser qu'il faut aller à droite parce qu'on est allé à gauche. Allez, penses, réfléchis. C'est pour ton bien.
Résumé : Titus avance avec Trenca et propose aux autres de partir tout en essayant de ne pas penser au cyantifique.
Tu décides qu'il est quand même le temps de partir. Tu toussotes. Tu regardes les autres. La fille est à terre, tandis que le roux fouille le cyantifique que tu a tué. Tu ne veux pas regarder. Tu préfère éviter. Tu ne veux pas te rappeler du fait que tu as tué. Tu as ôté la vie d'une personne. Souviens-toi. "Non, je ne veux pas". Tu n'as pas le choix. "Si". Tu dois faire face. "Je ne veux pas". Ta tête se trouble. Tu t'accroches un peu plus à Trenca, souhaitant profiter encore de cet instant chaleureux et rassurant. Un peu plus et encore un peu plus que te voilà presque collé à elle. Ce n'est pas plus mal, tu penses.
« On ... On devrait peut-être y aller. La porte blanche de gauche me semble bien. De toute façon, on ne devrait pas tomber sur pire, non ? »
Car oui, il y avait deux portes. La gauche vous avait été fatal. Du moins, fatale à ta santé. Mais c'est peut-être un piège que de penser qu'il faut aller à droite parce qu'on est allé à gauche. Allez, penses, réfléchis. C'est pour ton bien.
Résumé : Titus avance avec Trenca et propose aux autres de partir tout en essayant de ne pas penser au cyantifique.
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Mer 14 Jan - 21:56
Tandis que le jeune homme à lunettes s'occupe de fouiller le corps - la seule idée d'approcher le corps continue de me glacer le sang -, la blonde qui l'accompagne exprime sa douleur. Peut-être notre priorité n'est-elle pas d'avancer, finalement. Peut-être a-t-on mieux à faire que de choisir entre les deux portes. Je l'ignore. À quoi bon se précipiter si nous ne sommes pas prêts ? Le temps. Les moyens. Les deux ne coïncident pas. Mes incisives se plantent dans ma lèvre inférieure. C'est comme si ce phare était un étau, qui de chaque côté se rapproche sans laisser la moindre possibilité de fuir. Nous ne ferons que perdre du temps si nous n'avons pas les moyens - pire, nous risquons de perdre la vie. Mais parallèlement, la perte de temps engendre la perte de moyens et, dans ton cas, une possible perte de vie.
« Pas tout de suite, d'abord.. »
Titus, si nous sommes tous des équilibristes, tu es celui qui marche à cloche-pied sur le fil. Quoi que nous fassions, le simple fait que tu marches à cloche-pied suffira à te faire tomber tôt ou tard, je ne peux qu'en venir à cette évidente constatation. Il ne reste qu'à espérer que le bout du fil est proche.
« Est-ce qu'elle va bien ? Nous devrions y aller quand tout le monde sera prêt.. » osé-je demander à l'intention de ceux qui, après tout, nous ont permis de nous frayer un chemin à l'intérieur, malgré leur faible utilité jusque là. Eux aussi sont des pièces du puzzle, certes bien moins importantes que toi, mais je ne puis m'empêcher d'éprouver un intérêt grandissant. Connaître des histoires, encore plus d'histoire. Remplir un peu plus ce monde fait de souvenirs affolés.
« Si jamais tout venait à tourner mal… je me demandais pourquoi vous avez tous les trois choisi de venir ici. »
Savoir. Conserver. S'accrocher comme à des bijoux uniques. Réunir les pièces. Assembler. Profiter de ce cours intervalle de pause pour établir un contact avant que tout ne se brouille.
Résumé : Trenca décide de sociabiliser avec Gunnel/Al/Cydna.
« Pas tout de suite, d'abord.. »
Titus, si nous sommes tous des équilibristes, tu es celui qui marche à cloche-pied sur le fil. Quoi que nous fassions, le simple fait que tu marches à cloche-pied suffira à te faire tomber tôt ou tard, je ne peux qu'en venir à cette évidente constatation. Il ne reste qu'à espérer que le bout du fil est proche.
« Est-ce qu'elle va bien ? Nous devrions y aller quand tout le monde sera prêt.. » osé-je demander à l'intention de ceux qui, après tout, nous ont permis de nous frayer un chemin à l'intérieur, malgré leur faible utilité jusque là. Eux aussi sont des pièces du puzzle, certes bien moins importantes que toi, mais je ne puis m'empêcher d'éprouver un intérêt grandissant. Connaître des histoires, encore plus d'histoire. Remplir un peu plus ce monde fait de souvenirs affolés.
« Si jamais tout venait à tourner mal… je me demandais pourquoi vous avez tous les trois choisi de venir ici. »
Savoir. Conserver. S'accrocher comme à des bijoux uniques. Réunir les pièces. Assembler. Profiter de ce cours intervalle de pause pour établir un contact avant que tout ne se brouille.
Résumé : Trenca décide de sociabiliser avec Gunnel/Al/Cydna.
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Jeu 15 Jan - 23:10
Un sol sous les bottes, ça réconfortait. Une paume ouverte pour la rattraper. Elle s'assit prudemment, ses jambes se croisant, serrant convulsivement entre ses doigts l'auriculaire géant - mais se présentait une épaule à portée de ces mains, qu'avec mille précautions réticentes elle rejoint.
Elle se tenait donc sur l'épaule d'Al.
Allongée à terre, Cydna allait mal.
Les deux inconnus se tenaient enlacés.
Et étendu au sol, baignait dans son sang
L'homme par la main duquel ils furent emprisonnés,
Dont le crâne céda sous les coups des présumés amants,
Et dont le piège finit par les relâcher.
Des nausées serraient comme des doigts ennemis le cou grêle aux cartilages tendus sous la peau pâlie, des perles de sueurs coulaient le long des arêtes fines de son visage, ses paupières battaient pour épargner à ses yeux le spectacle d'un si désolé paysage.
Les voix parvenaient à son esprit bourdonnant, les paroles suivant, s'entremêlant confusément; elle parvint cependant à discerner ceci:
« ... pourquoi vous avez tous les trois choisi de venir ici. »
Ce à quoi aussitôt, élevant la voix, elle répondit pour chasser de son esprit l'effroi qui y siégeait en se vautrant dans un obscur et brumeux mal:
« Je venais d'arriver, je savais que dalle. Et puis j'ai senti un appel. Une voix qui me donnait envie d'aller vers elle. »
Elle se tenait donc sur l'épaule d'Al.
Allongée à terre, Cydna allait mal.
Les deux inconnus se tenaient enlacés.
Et étendu au sol, baignait dans son sang
L'homme par la main duquel ils furent emprisonnés,
Dont le crâne céda sous les coups des présumés amants,
Et dont le piège finit par les relâcher.
Des nausées serraient comme des doigts ennemis le cou grêle aux cartilages tendus sous la peau pâlie, des perles de sueurs coulaient le long des arêtes fines de son visage, ses paupières battaient pour épargner à ses yeux le spectacle d'un si désolé paysage.
Les voix parvenaient à son esprit bourdonnant, les paroles suivant, s'entremêlant confusément; elle parvint cependant à discerner ceci:
« ... pourquoi vous avez tous les trois choisi de venir ici. »
Ce à quoi aussitôt, élevant la voix, elle répondit pour chasser de son esprit l'effroi qui y siégeait en se vautrant dans un obscur et brumeux mal:
« Je venais d'arriver, je savais que dalle. Et puis j'ai senti un appel. Une voix qui me donnait envie d'aller vers elle. »
- Résumé:
- Gunnel a la nausée à la vue du cadavre et, dans son vertige, manque des choses qui se passent autour d'elle. Elle entend la fin de la réplique de Trenca et y répond aussitôt.
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Jeu 15 Jan - 23:56
PARDON c'est long, et y'a pas beaucoup de blabla au début pourtant ,,
(Bon, du coup, j'ai l'impression que c'est foireux mais j'ai pas eu d'autre idée.)
Il constata rapidement que le cadavre n'était aucunement armé. Dans un sens, il aurait presque mieux valu que ce soit le cas. Il soupira à la vue des stylos et des feuilles. Heureusement, il n'avait pas non plus les poches vides, mais tandis qu'il allait discourir et exprimer longuement son opinion sur le talkie-walkie dont il venait de s'emparer, il entendit un cri déchirant. Nul doute, ce n'était pas Gunnel qui s'était emmêlée les pinceaux, ni même une bête lointaine qui signifiait sa présence. C'était une flèche plantée dans le dos.
Ainsi qu'il avait couru à toute allure vers le bus encastré, il se retourna vivement en direction de Cydna. Non pas qu'il l'eut jusque là oubliée, mais il s'était légèrement laissé emporter par sa petite recherche, l'idée qu'il allait pouvoir trouver quelque chose de passionnant et… Franchement, non, il n'avait pas l'habitude d'avoir peur pour quelqu'un. Il avait même droit, actuellement, à une petit leçon intensive d'inquiétude, un sentiment impulsif qu'il n'avait connu avec aucun ami - ni même avec Roxie et une lointaine amourette. L'urgence. Le débordement. Des concepts qui n'existaient absolument pas en mathématique. Les signes commençaient à s'afficher de plus en plus clairement ; il ne savait déjà plus où mettre la tête et se transformait en fontaine à sueur au milieu de la chambre froide.
« Désolé… Cydna… désolé... ça va ? » demanda-t-il avec un hésitation qui se détachait de ses précédents répliques.
Gauche et pas particulièrement doux dans ses mouvements, il attrapa les épaules de Cydna. Peut-être que.. Avant de tenter quelque chose, il se ravisa. Il risquait de casser un truc, elle avait des bleus partout. Ce qu'il se sentait con d'avoir dit que les premiers secours ne servaient à rien, tiens donc, quoi qu'ils n'aient leur utilité que pour gérer une situation en attendant que l'ambulance déboule et s'occupe de tout. Là, eh non, pas d'ambulance, pas d'appel téléphonique à passer, pas de médecin à deux pas d'ici, même pas de brancard ou de fauteuil qui eût pu éviter de marcher à celle qui semblait de plus en plus mal en point. L'idée de partir sans elle ne lui avait pour autant même pas effleuré l'esprit. Un tel moyen n'était pas envisageable.
« En dehors des maths, je ne sais rien faire. Vraiment rien. » lui glissa-t-il comme un aveu. C'était une façon poétique de dire qu'ils étaient carrément dans la merde jusqu'au cou. D'avouer que, même là, il aurait bien besoin de son aide, ou de celle de n'importe qui d'autre.
Les réunions dans la Base, les moments qu'il y avait passé à cracher sur tout et n'importe quoi, à organiser, à se préparer. Ça n'avait servi à rien. Il perdait complètement foi en tout ce qu'il avait fait jusque là. Après tout, son mince espoir de retrouver la vie qu'il avait perdu était en miettes, et il était en train de perdre l'une des rares qui constituait la nouvelle existence qu'il pourrait bien être contraint de mener. C'était..
« Si jamais tout venait à tourner mal… je me demandais pourquoi vous avez tous les trois choisi de venir ici. »
Il se brancha un instant sur les paroles des deux hurluberlus, jusque là à vrai dire délaissés au profit de sa camarade de la Base. Pourquoi ils avaient choisi de venir, hein, oui, c'était la meilleure question à poser. Il avaient entendu une voix et s'étaient pointés comme des andouilles, parce que le piège à loup et la plante gigantesque n'avaient pas assez servi d'avertissement. Il se souvenait de ses propres mots "Je préfère mourir en y allant plutôt que de devenir fou ici" - quelle illusion. Qu'est-ce qu'il en savait, de la mort ? Il ne s'était pas imaginé qu'avant d'y passer, tous les autres allaient certainement subir le même sort. Et qu'il allait certainement devenir fou aussi, tiens, vu comment ça se configurait. On pouvait lutter contre la folie avec de la raison, mais on ne se dépétrait pas si facilement d'une morte imminente.
« Je venais d'arriver, je savais que dalle. Et puis j'ai senti un appel. Une voix qui me donnait envie d'aller vers elle.
- Une raison stupide, ouais, répondit-il finalement pour compléter Gunnel, la curiosité. Mais le plus important actuellement, c'est qu'on reste en vie, pas de la satisfaire. Peu importe quel plan on adopte. Actuellement, Cydna n'a pas intérêt à bouger (il avait des frissons rien qu'à essayer de compter les bleu, sans parler de la douleur qui devait être derrière) et il serait impensable de risquer d'aggraver la situation au vu de nos connaissances en médecine. Si Titus continue à se déchaîner, il n'en aura plus pour longtemps non plus. »
Ça, c'était pour le résumé des faits. L'étape la plus simple. Considérant le matériel dont ils disposaient, peu de choix s'offraient à eux. Il parla tout en aidant son amie à se redresser. Faute de pouvoir exprimer grande chose d'autre, avec sa galanterie de chaussette putride ; il ne pouvait pas non plus perdre son temps à geindre, ni même faire tourner son cerveau pour trouver des mots qui auraient réconforté tout le monde. Ce n'était pas son rôle, il était le râleur de service.
« Il faudrait que nous ouvrions une porte... sans entrer à intérieur. Si c'est trop dangereux, on referme ou on fait brûler la salle avec ses occupants... quitte à se réfugier dans la salle précédente en cas de problème. Après cela, ou si la salle ne contient rien de particulier, il suffira de réitérer avec les autres portes... jusqu'à tomber sur quelque chose d'utile. Ou jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de porte. »
Enfin, ça, bien sûr, c'était la situation idéale, puisqu'ils pouvaient se faire tuer avant d'avoir pu refermer la porte, tomber sur une salle dangereuse avec de l'eau qui arrêterait la trompette et d'autres choses joyeuses dans cet esprit. Il précisa d'ailleurs :
« Si une salle dangereuse contient des armes ou tout autre élément indispensable à notre survie, on n'aura pas le choix, sauf si nous tombons sur une horde de types armés jusqu'aux dents. »
Ses doigts se crispèrent à la simple idée d'utiliser la trompette sur des gens. Non pas qu'il n'ait jamais, par le passé, parlé de réduire les effectifs de la Base de façon radicale et drastique, la plaisanterie devenait réalité. Et là, non, immoler des êtres humains, ça restait au-delà du maximum de cruauté dont il était capable. Dans la mesure du possible, Al aurait souhaité que ses valeurs ne trépassent pas en cours de route.
Plutôt que de se morfondre, il s'empara toutefois du stylo et des feuilles étalés derrière lui pour griffonner une esquisse de plan des lieux aveec ses annotations rapides.
« Trois portes. Je vais ouvrir la première, passez-moi la trompette. »
Il confia le plan à Cydna avant de prendre de joindre ses deux mains à la sienne. Quelques secondes. Et de se relever sur un énième regard embrouillé, tel un cavalier qui partiraiait en guerre sans sa côte de maille et son épée. Pas vaillant pour un livre. Il n'avait pas vraiment le talent d'inspirer la confiance et l'espoir en situation de crise, surtout quand il ne l'avait pas lui-même. Il inspira un grand coup et fit son choix ; par défaut, ce serait encore à gauche ; comme l'avait dit Titus plutôt, ce serait difficile d'avoir pire. Quoi que. Cela n'était pas démontré scientifiquement.
Résumé : En gros, Al tilte que Cydna va trèès mal et panique un peu, lui demande si ça va mais finit par "craquer" et lui dire qu'il s'en sort pas. Il propose d'ouvrir les portes sans rentrer pour limiter potentiellement les portes, tout ça, et se porte volontaire pour ouvrir une porte en premier.
(pendant le temps où il parle Cydna tu peux considérer qu'il est avec ton perso, je sais pas bien ce qu'il pourrait faire pour l'aider donc si elle veut se lever il l'aide, si elle veut s'asseoir idem.. J'ai pas tranché pour que tu sois libre de ton perso)
(Bon, du coup, j'ai l'impression que c'est foireux mais j'ai pas eu d'autre idée.)
Il constata rapidement que le cadavre n'était aucunement armé. Dans un sens, il aurait presque mieux valu que ce soit le cas. Il soupira à la vue des stylos et des feuilles. Heureusement, il n'avait pas non plus les poches vides, mais tandis qu'il allait discourir et exprimer longuement son opinion sur le talkie-walkie dont il venait de s'emparer, il entendit un cri déchirant. Nul doute, ce n'était pas Gunnel qui s'était emmêlée les pinceaux, ni même une bête lointaine qui signifiait sa présence. C'était une flèche plantée dans le dos.
Ainsi qu'il avait couru à toute allure vers le bus encastré, il se retourna vivement en direction de Cydna. Non pas qu'il l'eut jusque là oubliée, mais il s'était légèrement laissé emporter par sa petite recherche, l'idée qu'il allait pouvoir trouver quelque chose de passionnant et… Franchement, non, il n'avait pas l'habitude d'avoir peur pour quelqu'un. Il avait même droit, actuellement, à une petit leçon intensive d'inquiétude, un sentiment impulsif qu'il n'avait connu avec aucun ami - ni même avec Roxie et une lointaine amourette. L'urgence. Le débordement. Des concepts qui n'existaient absolument pas en mathématique. Les signes commençaient à s'afficher de plus en plus clairement ; il ne savait déjà plus où mettre la tête et se transformait en fontaine à sueur au milieu de la chambre froide.
« Désolé… Cydna… désolé... ça va ? » demanda-t-il avec un hésitation qui se détachait de ses précédents répliques.
Gauche et pas particulièrement doux dans ses mouvements, il attrapa les épaules de Cydna. Peut-être que.. Avant de tenter quelque chose, il se ravisa. Il risquait de casser un truc, elle avait des bleus partout. Ce qu'il se sentait con d'avoir dit que les premiers secours ne servaient à rien, tiens donc, quoi qu'ils n'aient leur utilité que pour gérer une situation en attendant que l'ambulance déboule et s'occupe de tout. Là, eh non, pas d'ambulance, pas d'appel téléphonique à passer, pas de médecin à deux pas d'ici, même pas de brancard ou de fauteuil qui eût pu éviter de marcher à celle qui semblait de plus en plus mal en point. L'idée de partir sans elle ne lui avait pour autant même pas effleuré l'esprit. Un tel moyen n'était pas envisageable.
« En dehors des maths, je ne sais rien faire. Vraiment rien. » lui glissa-t-il comme un aveu. C'était une façon poétique de dire qu'ils étaient carrément dans la merde jusqu'au cou. D'avouer que, même là, il aurait bien besoin de son aide, ou de celle de n'importe qui d'autre.
Les réunions dans la Base, les moments qu'il y avait passé à cracher sur tout et n'importe quoi, à organiser, à se préparer. Ça n'avait servi à rien. Il perdait complètement foi en tout ce qu'il avait fait jusque là. Après tout, son mince espoir de retrouver la vie qu'il avait perdu était en miettes, et il était en train de perdre l'une des rares qui constituait la nouvelle existence qu'il pourrait bien être contraint de mener. C'était..
« Si jamais tout venait à tourner mal… je me demandais pourquoi vous avez tous les trois choisi de venir ici. »
Il se brancha un instant sur les paroles des deux hurluberlus, jusque là à vrai dire délaissés au profit de sa camarade de la Base. Pourquoi ils avaient choisi de venir, hein, oui, c'était la meilleure question à poser. Il avaient entendu une voix et s'étaient pointés comme des andouilles, parce que le piège à loup et la plante gigantesque n'avaient pas assez servi d'avertissement. Il se souvenait de ses propres mots "Je préfère mourir en y allant plutôt que de devenir fou ici" - quelle illusion. Qu'est-ce qu'il en savait, de la mort ? Il ne s'était pas imaginé qu'avant d'y passer, tous les autres allaient certainement subir le même sort. Et qu'il allait certainement devenir fou aussi, tiens, vu comment ça se configurait. On pouvait lutter contre la folie avec de la raison, mais on ne se dépétrait pas si facilement d'une morte imminente.
« Je venais d'arriver, je savais que dalle. Et puis j'ai senti un appel. Une voix qui me donnait envie d'aller vers elle.
- Une raison stupide, ouais, répondit-il finalement pour compléter Gunnel, la curiosité. Mais le plus important actuellement, c'est qu'on reste en vie, pas de la satisfaire. Peu importe quel plan on adopte. Actuellement, Cydna n'a pas intérêt à bouger (il avait des frissons rien qu'à essayer de compter les bleu, sans parler de la douleur qui devait être derrière) et il serait impensable de risquer d'aggraver la situation au vu de nos connaissances en médecine. Si Titus continue à se déchaîner, il n'en aura plus pour longtemps non plus. »
Ça, c'était pour le résumé des faits. L'étape la plus simple. Considérant le matériel dont ils disposaient, peu de choix s'offraient à eux. Il parla tout en aidant son amie à se redresser. Faute de pouvoir exprimer grande chose d'autre, avec sa galanterie de chaussette putride ; il ne pouvait pas non plus perdre son temps à geindre, ni même faire tourner son cerveau pour trouver des mots qui auraient réconforté tout le monde. Ce n'était pas son rôle, il était le râleur de service.
« Il faudrait que nous ouvrions une porte... sans entrer à intérieur. Si c'est trop dangereux, on referme ou on fait brûler la salle avec ses occupants... quitte à se réfugier dans la salle précédente en cas de problème. Après cela, ou si la salle ne contient rien de particulier, il suffira de réitérer avec les autres portes... jusqu'à tomber sur quelque chose d'utile. Ou jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de porte. »
Enfin, ça, bien sûr, c'était la situation idéale, puisqu'ils pouvaient se faire tuer avant d'avoir pu refermer la porte, tomber sur une salle dangereuse avec de l'eau qui arrêterait la trompette et d'autres choses joyeuses dans cet esprit. Il précisa d'ailleurs :
« Si une salle dangereuse contient des armes ou tout autre élément indispensable à notre survie, on n'aura pas le choix, sauf si nous tombons sur une horde de types armés jusqu'aux dents. »
Ses doigts se crispèrent à la simple idée d'utiliser la trompette sur des gens. Non pas qu'il n'ait jamais, par le passé, parlé de réduire les effectifs de la Base de façon radicale et drastique, la plaisanterie devenait réalité. Et là, non, immoler des êtres humains, ça restait au-delà du maximum de cruauté dont il était capable. Dans la mesure du possible, Al aurait souhaité que ses valeurs ne trépassent pas en cours de route.
Plutôt que de se morfondre, il s'empara toutefois du stylo et des feuilles étalés derrière lui pour griffonner une esquisse de plan des lieux aveec ses annotations rapides.
« Trois portes. Je vais ouvrir la première, passez-moi la trompette. »
Il confia le plan à Cydna avant de prendre de joindre ses deux mains à la sienne. Quelques secondes. Et de se relever sur un énième regard embrouillé, tel un cavalier qui partiraiait en guerre sans sa côte de maille et son épée. Pas vaillant pour un livre. Il n'avait pas vraiment le talent d'inspirer la confiance et l'espoir en situation de crise, surtout quand il ne l'avait pas lui-même. Il inspira un grand coup et fit son choix ; par défaut, ce serait encore à gauche ; comme l'avait dit Titus plutôt, ce serait difficile d'avoir pire. Quoi que. Cela n'était pas démontré scientifiquement.
Résumé : En gros, Al tilte que Cydna va trèès mal et panique un peu, lui demande si ça va mais finit par "craquer" et lui dire qu'il s'en sort pas. Il propose d'ouvrir les portes sans rentrer pour limiter potentiellement les portes, tout ça, et se porte volontaire pour ouvrir une porte en premier.
(pendant le temps où il parle Cydna tu peux considérer qu'il est avec ton perso, je sais pas bien ce qu'il pourrait faire pour l'aider donc si elle veut se lever il l'aide, si elle veut s'asseoir idem.. J'ai pas tranché pour que tu sois libre de ton perso)
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Ven 16 Jan - 21:19
Cet hurlement d’otarie mal léchée c’était pour attirer l’attention de tout le monde non ? Tu en avait marre d’être laissée pour compte. Egoïste.
« Est-ce qu'elle va bien ? Nous devrions y aller quand tout le monde sera prêt… »
« Elle » vient d’hurler à la mort, c’est donc qu’elle va pas bien, non mais, les questions stupides qu’ils peuvent poser parfois. C’est quoi ce soulagement que tu ressens toi ? C’est une question rhétorique, et surtout, c’est pour leurs propres survie. Je suis certaine que dans son cas, elle se fiche de savoir vraiment si tu vas bien, c’est juste pour faire l’état des troupes, savoir si il y a d’autres guerriers. Et la dessus, tu réponds absente.
Et ton rouquin se précipita sur toi. En sueur malgré la faible température de la pièce. N’est-il pas dégoutant, dégoulinant ainsi ? Non ? C’est quoi ce micro-sourire de satisfaction que tu fais apparaitre sur ton visage ? Tu m’écoutes oui !
« Désolé… Cydna… désolé... ça va ? »
Qu’il est choupet, il s’inquiète. C’est pas trop tôt. Ta stratégie a marché ! Comment ça c’était pas une stratégie ? Me la fait pas à moi !
Il avait initié un mouvement, comme s’il voulait te prendre dans ses bras. C’est mignon mais il l’a pas fait. Tch. Lâche. Quoi ? Tu crois réellement que c’est pour ne pas te faire mal ? Ahah. C’est juste qu’il a rien dans le pantalon. Et ce n’est pas une nouveauté.
Tu l’observas, lui, dans son ensemble, sa respiration courte, ses muscles légèrement crispés et son visage qui exprime toute l’angoisse que le pauvre petit doit accumuler depuis qu’il est sortis de la base. Ah, oui, ce monde est cruel. Tu le savais toi. Mais pas lui. Naïf.
Tu lui souris. T’essaie de faire quoi, la forte ? T’as mal, tu peux plus bouger, ils vont devoir te traîner ou te laisser là tellement que tu es inutilement faible, tout le monde a bien entendu ou vu que tu étais mal en point, c’est pas à lui que tu vas faire croire le contraire ! Comment ça c’est pas le but ?
« En dehors des maths, je ne sais rien faire. Vraiment rien. »
Effectivement… Même toi tu t’accordes à dire qu’il sait rien faire ! Quoi je suis sévère, mais tu pense la même chose ! Ah non, tu vas pas me sortir qu’en situation de réelle urgence, il va agir de manière tout à fait utile. Dois-je te rappeler combien de fois vous avez fait face à une “situation de réelle urgence” depuis le début de ce voyage ?
Tu vis son attention se porter sur quelqu’un d’autre. Trenca, qui venait de poser LA question.
« Si jamais tout venait à tourner mal… je me demandais pourquoi vous avez tous les trois choisi de venir ici. »
Tu te mordis la lèvre en regardant en direction du rouquin. C’était parce qu’il t’avait demandé de venir. Presque supplié, c’était beau à voir ! Remarque au vu des évènements, je le conçois tout à fait. Ils seraient mort un nombre incalculable de fois sans toi. Oui, j’admets que tu as été utile à ce moment là. Mais là tu l’es plus, ranges-moi cette fierté de merde.
« Je venais d'arriver, je savais que dalle. Et puis j'ai senti un appel. Une voix qui me donnait envie d'aller vers elle.
- Une raison stupide, ouais, la curiosité. Mais le plus important actuellement, c'est qu'on reste en vie, pas de la satisfaire. Peu importe quel plan on adopte. Actuellement, Cydna n'a pas intérêt à bouger et il serait impensable de risquer d'aggraver la situation au vu de nos connaissances en médecine. Si Titus continue à se déchaîner, il n'en aura plus pour longtemps non plus. »
Et pendant qu’il parlait, il était aux petits soins avec toi, à essayer de t’aider à te relever. Alors tu le guida doucement à coup de “aïe”, “pas là”, “non”. Et d’autres truc plus utiles. Une fois à peu près assise, tu grimaçais, c’était vraiment pas beaux à voir et tu demandas à Al de te mettre contre le mur. Il est glacé mais cela te permettait de rester assise, être plus présentable.
Une fois installée en tailleur - c’était plus ton dos qui te faisait souffrir le martyr que tout le reste de ton corps - et contre le mur, tu calmas les nombreuses grimaces en arrêtant de bouger. C’est bien. Tu sais que pour pas avoir mal, il faut pas bouger. Mais ça va être pratique. Mais libre à toi de--
« Quant à moi… Commenças-tu doucement comme pour t’assurer que tu pouvais parler sans te faire mal, il y a la curiosité bien entendu, savoir ce qu’est ce monde, mais aussi, (respiration) je ne pouvais pas laisser ces deux-là s’aventurer tous seuls dans la plaine. (nouvelle respiration) Je connais les risques de ce monde. Je suis ici depuis plus longtemps que vous… Même si je ne connais pas cet endroit. »
Ignores-moi je te dirais rien. Comment ça justement ? Le rouquin expliqua la marche à suivre et tu l’écoutas religieusement. Comme tu en a toujours eu l’habitude. Tu comprenais la marche à suivre, étais plutôt d’accord puisque vous êtes vraiment une équipe de bras cassés… Voire absent pour certain.
« Trois portes. Je vais ouvrir la première, passez-moi la trompette. »
Tu te crispas. L’idée qu’Al parte… au suicide ne te plaisais pas. Oh ? et qui s’est suicidée quelques temps plus tôt avec le bus ? Faites ce que je dis et pas ce que je fais c’est ça ?
Le roux te confia le plan qu’il avait griffonné sur le papier qu’il avait ramassé sur le cadavre… dégoûtant. Puis il prit ta main dans les siennes. Tseuh. Elles sont même pas beaucoup plus chaudes que les tiennes, c’est quoi cette arnaque ? Même pour ça, il est pas foutu d’être comme un homme et les avoir chaudes ?
Tu en profitas pour regarder dans ses yeux, ils étaient embrouillés, je le savais, il fait semblant d’être fort ! Il était perdu, il ne savait pas quoi faire, il n’avait aucun courage. Il n’avait rien. Rien du tout. Tout ce qu’il fera, c’est se suicider.
Lorsqu’il se relève pour faire face aux portes, après qu’il ai respiré un grand coup pour se donner un maximum de courage, tu le retiens par le bas du pantalon pour qu’il t’écoute. Pour qu’il te regarde. Et si tu as la possibilité de capter son regard, alors tu planteras tes prunelles bleues étrangement calmes et non froide dans les siennes.
« Merci… Tu vas y arriver. »
Moment d’hésitation, tu baisses légèrement les yeux avant de revenir à leur position initiale.
« Et… Reviens à moi… Je. Je Ne veux pas te perdre. »
Je vais vomir. Et on va dire que tes joues rosées c’est à cause du froid. Sérieusement, c’est trop niais ! Comment ça il a été mignon jusque là ? Lui ? C’est un pauvre idiot oui ! Impulsif et qui ne prend pas en considération la portée de toutes ses décisions ! La preuve, tu es méchamment blessée ! Tu ne sers à rien à cause de lui ! Oui c’est grâce à ça que tu m’en… Garce. Depuis quand tu as une mentalité aussi forte, tu n’étais pas un pantin il y a quelques minutes ?!
« Est-ce qu'elle va bien ? Nous devrions y aller quand tout le monde sera prêt… »
« Elle » vient d’hurler à la mort, c’est donc qu’elle va pas bien, non mais, les questions stupides qu’ils peuvent poser parfois. C’est quoi ce soulagement que tu ressens toi ? C’est une question rhétorique, et surtout, c’est pour leurs propres survie. Je suis certaine que dans son cas, elle se fiche de savoir vraiment si tu vas bien, c’est juste pour faire l’état des troupes, savoir si il y a d’autres guerriers. Et la dessus, tu réponds absente.
Et ton rouquin se précipita sur toi. En sueur malgré la faible température de la pièce. N’est-il pas dégoutant, dégoulinant ainsi ? Non ? C’est quoi ce micro-sourire de satisfaction que tu fais apparaitre sur ton visage ? Tu m’écoutes oui !
« Désolé… Cydna… désolé... ça va ? »
Qu’il est choupet, il s’inquiète. C’est pas trop tôt. Ta stratégie a marché ! Comment ça c’était pas une stratégie ? Me la fait pas à moi !
Il avait initié un mouvement, comme s’il voulait te prendre dans ses bras. C’est mignon mais il l’a pas fait. Tch. Lâche. Quoi ? Tu crois réellement que c’est pour ne pas te faire mal ? Ahah. C’est juste qu’il a rien dans le pantalon. Et ce n’est pas une nouveauté.
Tu l’observas, lui, dans son ensemble, sa respiration courte, ses muscles légèrement crispés et son visage qui exprime toute l’angoisse que le pauvre petit doit accumuler depuis qu’il est sortis de la base. Ah, oui, ce monde est cruel. Tu le savais toi. Mais pas lui. Naïf.
Tu lui souris. T’essaie de faire quoi, la forte ? T’as mal, tu peux plus bouger, ils vont devoir te traîner ou te laisser là tellement que tu es inutilement faible, tout le monde a bien entendu ou vu que tu étais mal en point, c’est pas à lui que tu vas faire croire le contraire ! Comment ça c’est pas le but ?
« En dehors des maths, je ne sais rien faire. Vraiment rien. »
Effectivement… Même toi tu t’accordes à dire qu’il sait rien faire ! Quoi je suis sévère, mais tu pense la même chose ! Ah non, tu vas pas me sortir qu’en situation de réelle urgence, il va agir de manière tout à fait utile. Dois-je te rappeler combien de fois vous avez fait face à une “situation de réelle urgence” depuis le début de ce voyage ?
Tu vis son attention se porter sur quelqu’un d’autre. Trenca, qui venait de poser LA question.
« Si jamais tout venait à tourner mal… je me demandais pourquoi vous avez tous les trois choisi de venir ici. »
Tu te mordis la lèvre en regardant en direction du rouquin. C’était parce qu’il t’avait demandé de venir. Presque supplié, c’était beau à voir ! Remarque au vu des évènements, je le conçois tout à fait. Ils seraient mort un nombre incalculable de fois sans toi. Oui, j’admets que tu as été utile à ce moment là. Mais là tu l’es plus, ranges-moi cette fierté de merde.
« Je venais d'arriver, je savais que dalle. Et puis j'ai senti un appel. Une voix qui me donnait envie d'aller vers elle.
- Une raison stupide, ouais, la curiosité. Mais le plus important actuellement, c'est qu'on reste en vie, pas de la satisfaire. Peu importe quel plan on adopte. Actuellement, Cydna n'a pas intérêt à bouger et il serait impensable de risquer d'aggraver la situation au vu de nos connaissances en médecine. Si Titus continue à se déchaîner, il n'en aura plus pour longtemps non plus. »
Et pendant qu’il parlait, il était aux petits soins avec toi, à essayer de t’aider à te relever. Alors tu le guida doucement à coup de “aïe”, “pas là”, “non”. Et d’autres truc plus utiles. Une fois à peu près assise, tu grimaçais, c’était vraiment pas beaux à voir et tu demandas à Al de te mettre contre le mur. Il est glacé mais cela te permettait de rester assise, être plus présentable.
Une fois installée en tailleur - c’était plus ton dos qui te faisait souffrir le martyr que tout le reste de ton corps - et contre le mur, tu calmas les nombreuses grimaces en arrêtant de bouger. C’est bien. Tu sais que pour pas avoir mal, il faut pas bouger. Mais ça va être pratique. Mais libre à toi de--
« Quant à moi… Commenças-tu doucement comme pour t’assurer que tu pouvais parler sans te faire mal, il y a la curiosité bien entendu, savoir ce qu’est ce monde, mais aussi, (respiration) je ne pouvais pas laisser ces deux-là s’aventurer tous seuls dans la plaine. (nouvelle respiration) Je connais les risques de ce monde. Je suis ici depuis plus longtemps que vous… Même si je ne connais pas cet endroit. »
Ignores-moi je te dirais rien. Comment ça justement ? Le rouquin expliqua la marche à suivre et tu l’écoutas religieusement. Comme tu en a toujours eu l’habitude. Tu comprenais la marche à suivre, étais plutôt d’accord puisque vous êtes vraiment une équipe de bras cassés… Voire absent pour certain.
« Trois portes. Je vais ouvrir la première, passez-moi la trompette. »
Tu te crispas. L’idée qu’Al parte… au suicide ne te plaisais pas. Oh ? et qui s’est suicidée quelques temps plus tôt avec le bus ? Faites ce que je dis et pas ce que je fais c’est ça ?
Le roux te confia le plan qu’il avait griffonné sur le papier qu’il avait ramassé sur le cadavre… dégoûtant. Puis il prit ta main dans les siennes. Tseuh. Elles sont même pas beaucoup plus chaudes que les tiennes, c’est quoi cette arnaque ? Même pour ça, il est pas foutu d’être comme un homme et les avoir chaudes ?
Tu en profitas pour regarder dans ses yeux, ils étaient embrouillés, je le savais, il fait semblant d’être fort ! Il était perdu, il ne savait pas quoi faire, il n’avait aucun courage. Il n’avait rien. Rien du tout. Tout ce qu’il fera, c’est se suicider.
Lorsqu’il se relève pour faire face aux portes, après qu’il ai respiré un grand coup pour se donner un maximum de courage, tu le retiens par le bas du pantalon pour qu’il t’écoute. Pour qu’il te regarde. Et si tu as la possibilité de capter son regard, alors tu planteras tes prunelles bleues étrangement calmes et non froide dans les siennes.
« Merci… Tu vas y arriver. »
Moment d’hésitation, tu baisses légèrement les yeux avant de revenir à leur position initiale.
« Et… Reviens à moi… Je. Je Ne veux pas te perdre. »
Je vais vomir. Et on va dire que tes joues rosées c’est à cause du froid. Sérieusement, c’est trop niais ! Comment ça il a été mignon jusque là ? Lui ? C’est un pauvre idiot oui ! Impulsif et qui ne prend pas en considération la portée de toutes ses décisions ! La preuve, tu es méchamment blessée ! Tu ne sers à rien à cause de lui ! Oui c’est grâce à ça que tu m’en… Garce. Depuis quand tu as une mentalité aussi forte, tu n’étais pas un pantin il y a quelques minutes ?!
- Résumé :
- Cydna est émue qu’Al et Trenca s’inquiète sur son sort et reprend un peu du poil de la bête. Après s’être assise en tailleur (avec l’aide d’Al), et répondu sur ses motivations, Cydna retiens un peu Al avant qu’il ne parte au suicide pour l’encourager.
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Lun 19 Jan - 20:14
Un certain temps passe. Tu écoutais d'une oreille lointaine, en attendant, la discussion de la blonde et du roux. Ils parlaient, ils parlaient. Tu écoutais, las. Tu aimerais que le monde reprenne, que tout bouge. Pourtant, au fond de toi, tu aimerais continuer à être aussi proche de Trenca. Tu réagissais avec un simple hochement de tête à leurs conversations. Tu n'avais pas vraiment la force de parler, de dire quoi que ce soit, le meurtre, le sang encore dans ta tête. Tu regardes, tu ne fais que regarder.
« Trois portes. Je vais ouvrir la première, passez-moi la trompette. »
Tu regardes le roux en te tournant vers lui. Enfin, le monde se remet à tourner. Après une courte réflexion, une pensée germe en toi : tu aimerais bien savoir qui sont ces gens. Ils se sont peut-être présentés, hein, tu ne sais pas. Mais tu étais dans un vide désespérant tout à l'heure et ... tu n'as pas pu entendre, voir, sentir tout ce qui s'était produit. Tu t'accroches à la robe de Trenca avec le bout de tes doigts encore vivants et tu te penches vers sa tête, susurrant. Tu n'aimerais pas que quelqu'un t'entende.
« Dis, comment est-ce qu'ils s'appellent ? J'étais mal au point, tout à l'heure, et je ne sais pas s'ils se sont présentés. »
Résumé : un post haut en actions. Titus regarde, hoche la tête et demande à Trenca qui sont Al, Gunnel et Cydna.
« Trois portes. Je vais ouvrir la première, passez-moi la trompette. »
Tu regardes le roux en te tournant vers lui. Enfin, le monde se remet à tourner. Après une courte réflexion, une pensée germe en toi : tu aimerais bien savoir qui sont ces gens. Ils se sont peut-être présentés, hein, tu ne sais pas. Mais tu étais dans un vide désespérant tout à l'heure et ... tu n'as pas pu entendre, voir, sentir tout ce qui s'était produit. Tu t'accroches à la robe de Trenca avec le bout de tes doigts encore vivants et tu te penches vers sa tête, susurrant. Tu n'aimerais pas que quelqu'un t'entende.
« Dis, comment est-ce qu'ils s'appellent ? J'étais mal au point, tout à l'heure, et je ne sais pas s'ils se sont présentés. »
Résumé : un post haut en actions. Titus regarde, hoche la tête et demande à Trenca qui sont Al, Gunnel et Cydna.
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Lun 19 Jan - 22:16
Les uns après les autres, ils racontent leur aventure avec leurs propres mots. Des mots qui pourraient pourtant être les miens. Les nôtres, Titus. Tout a commencé pour nous comme pour eux avec cet appel venu d'un intérieur que nous ne parvenons à cerner. Ce chemin tout tracé qui prétendait nous conduire tous jusqu'à la vérité que nous cherchions sans forcément en avoir conscience. Et qui nous a finalement réuni dans la galère. Tous les trois paraissent marcher ensemble, tout comme nous deux, ne trouves-tu pas ? Bien que nous n'ayons pas encore atteint l'objectif final, nous avons trouvé certains choses.
Je suis intriguée parce que la jeune femme aux cheveux blonds qui semble être particulièrement blessée a mentionnée qu'elle est plus ancienne. N'est-ce pas contradictoire, que de courir contre le temps tout en souhaitant s'arrêter un instant pour connaître le passé ? Je l'ignore, et je ne sais même pas si j'aurai le loisir d'en demander plus. Aussitôt, le groupe se remet en marche, le roux propose une stratégie qui prône clairement la prudence au détriment de la rapidité - mais comme il l'a dit, courir sans jambe est impossible. Ramper en ligne de front, face à l'ennemi qui lui se tient debout et bien plus haut, quelle finalité sinon la fin elle-même ?
« Trois portes. Je vais ouvrir la première, passez-moi la trompette. »
Sans autre réponse que le silence, je lui tends l'objet convoité. C'est un instrument de musique qui ne produit pas la moindre musique. Nous ne jouons depuis le début que des notes tristes, mais j'ai vu déceler au milieu de tout ça une seconde partition en filigrane. Plus belle et plus douce. Est-ce parce que je t'ai avec moi et que ces deux-là s'ont ? Est-ce parce que je confonds tous les sons qui se mélangent dans ma propre mémoire et que je perds la réalité ?
« Dis, comment est-ce qu'ils s'appellent ? me demandes-tu soudainement. J'étais mal au point, tout à l'heure, et je ne sais pas s'ils se sont présentés.
- Celui qui s'apprête à ouvrir la porte, c'est Al. Celle qui est assise à l'autre bout se nomme Cydna. Quant à Gunnel, elle se trouve juste ici. »
Je te désigne de la main celle qui me semble des trois la plus étrange. Non pas que je n'aie commencé à éprouver de l'attachement pour elle comme pour les autres, mais je suis encore surprise de voir qu'un être de la taille d'une figurine peut s'exprimer. Quelque part, pourtant, je pense qu'elle est dans une situation encore pire que la notre. Dans un monde où tout est plus grand que moi, j'ai peur. La taille est synonyme de puissance, c'est particulièrement vrai dans un endroit qui en est revenu aux lois de la jungle. Qu'elle me regarde ou pas, j'essaie de lui lancer un sourire d'encouragement.
« Écartons-nous aussi de la porte » te dis-je avant d'avancer jusqu'à la position de Cydna. La distance entre nous et elle est désormais beaucoup plus réduite que précédemment, puisque nous étions toujours restés quelque peu en retrait. Je te souffle de te reposer, au moins pendant que tu le peux encore. Si jamais les choses devaient dégénérer, je suis prête à vous aider à fuir pendant que la trompette fera diversion.
« J'espère que.. »
Mes mots se perdent dans un flot d'appréhension.
Il est temps de découvrir la suite de notre épopée. Mes doigts se crispent. Je n'ai rien autour de quoi je pourrais les contracter.
Je suis intriguée parce que la jeune femme aux cheveux blonds qui semble être particulièrement blessée a mentionnée qu'elle est plus ancienne. N'est-ce pas contradictoire, que de courir contre le temps tout en souhaitant s'arrêter un instant pour connaître le passé ? Je l'ignore, et je ne sais même pas si j'aurai le loisir d'en demander plus. Aussitôt, le groupe se remet en marche, le roux propose une stratégie qui prône clairement la prudence au détriment de la rapidité - mais comme il l'a dit, courir sans jambe est impossible. Ramper en ligne de front, face à l'ennemi qui lui se tient debout et bien plus haut, quelle finalité sinon la fin elle-même ?
« Trois portes. Je vais ouvrir la première, passez-moi la trompette. »
Sans autre réponse que le silence, je lui tends l'objet convoité. C'est un instrument de musique qui ne produit pas la moindre musique. Nous ne jouons depuis le début que des notes tristes, mais j'ai vu déceler au milieu de tout ça une seconde partition en filigrane. Plus belle et plus douce. Est-ce parce que je t'ai avec moi et que ces deux-là s'ont ? Est-ce parce que je confonds tous les sons qui se mélangent dans ma propre mémoire et que je perds la réalité ?
« Dis, comment est-ce qu'ils s'appellent ? me demandes-tu soudainement. J'étais mal au point, tout à l'heure, et je ne sais pas s'ils se sont présentés.
- Celui qui s'apprête à ouvrir la porte, c'est Al. Celle qui est assise à l'autre bout se nomme Cydna. Quant à Gunnel, elle se trouve juste ici. »
Je te désigne de la main celle qui me semble des trois la plus étrange. Non pas que je n'aie commencé à éprouver de l'attachement pour elle comme pour les autres, mais je suis encore surprise de voir qu'un être de la taille d'une figurine peut s'exprimer. Quelque part, pourtant, je pense qu'elle est dans une situation encore pire que la notre. Dans un monde où tout est plus grand que moi, j'ai peur. La taille est synonyme de puissance, c'est particulièrement vrai dans un endroit qui en est revenu aux lois de la jungle. Qu'elle me regarde ou pas, j'essaie de lui lancer un sourire d'encouragement.
« Écartons-nous aussi de la porte » te dis-je avant d'avancer jusqu'à la position de Cydna. La distance entre nous et elle est désormais beaucoup plus réduite que précédemment, puisque nous étions toujours restés quelque peu en retrait. Je te souffle de te reposer, au moins pendant que tu le peux encore. Si jamais les choses devaient dégénérer, je suis prête à vous aider à fuir pendant que la trompette fera diversion.
« J'espère que.. »
Mes mots se perdent dans un flot d'appréhension.
Il est temps de découvrir la suite de notre épopée. Mes doigts se crispent. Je n'ai rien autour de quoi je pourrais les contracter.
- Spoiler:
- Trenca passe la trompette, emmène Titus avec elle jusqu'au bout de la pièce où se trouve Cydna après avoir présenté les gens à Titus, sourit à Gunnel, puis elle attend avec appréhension.
Gunnel je précise que ne sachant pas trop où est ton perso j'ai eu du mal à interagir avec du coup, bll, j'ai juste lancé le sourire dans le vent elle peut très bien ne pas voir.
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Folie d'Esquisse
Mar 20 Jan - 22:34
Ma foi, j'ignorais que vous aviez un tel potentiel de tueurs. Vous en seriez presque intéressants.
Vous arrivez dans une salle peinte de bleu et parsemée de beaux nuages, non sans vous rappeler le ciel qui vous manque tant. Sur les côtés, vous attendent plusieurs chaises roulantes - a priori inoffensives - aux sièges bleu pétrole et aux pneus d'un cyan frappant. Vous sentez dans l'air un parfum à la fois apaisant et entêtant, presque soporifique. Mais doux, si doux.
Vous repérez, de l'autre côté de la pièce - plus longue que large - deux portes dont les encadrements sont presque collés l'un à l'autre.
Vous arrivez dans une salle peinte de bleu et parsemée de beaux nuages, non sans vous rappeler le ciel qui vous manque tant. Sur les côtés, vous attendent plusieurs chaises roulantes - a priori inoffensives - aux sièges bleu pétrole et aux pneus d'un cyan frappant. Vous sentez dans l'air un parfum à la fois apaisant et entêtant, presque soporifique. Mais doux, si doux.
Vous repérez, de l'autre côté de la pièce - plus longue que large - deux portes dont les encadrements sont presque collés l'un à l'autre.
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Jeu 22 Jan - 23:09
Elle gardait les yeux ouverts. Il fallait qu'elle voit ça, qu'elle voit tout. Le paysage défilant à chaque pas du grand roux.
Elle avait la tête à l'envers. Ses idées ne s'emboitaient pas. Tout de confondait, tout, elle ne comprenait pas quoi que ce soit – rien du tout.
Mais elle gardait les yeux ouverts. Il fallait qu'elle voit ça, qu'elle force le verrou de sa raison qui ne comprenait pas. Qu'elle remplisse ce rien du tout.
Alors elle accrochait ses doigts au col de tissus, raide comme un soldat de plomb dans l'assaut d'une trop vaste rue.
Et elle gardait les yeux ouverts. Grands ouverts. Redoutant l'enfer, derrière la porte close. Le terrible enfer rose.
Pas d'inquiétude, Gunnel Rose.
L'enfer fut bleu. Aux allures de paradis, de paradis nuageux. Elle en eut les larmes aux yeux. Ils lui manquaient tant, les cieux.
Elle avait la tête à l'envers. Ses idées ne s'emboitaient pas. Tout de confondait, tout, elle ne comprenait pas quoi que ce soit – rien du tout.
Mais elle gardait les yeux ouverts. Il fallait qu'elle voit ça, qu'elle force le verrou de sa raison qui ne comprenait pas. Qu'elle remplisse ce rien du tout.
Alors elle accrochait ses doigts au col de tissus, raide comme un soldat de plomb dans l'assaut d'une trop vaste rue.
Et elle gardait les yeux ouverts. Grands ouverts. Redoutant l'enfer, derrière la porte close. Le terrible enfer rose.
Pas d'inquiétude, Gunnel Rose.
L'enfer fut bleu. Aux allures de paradis, de paradis nuageux. Elle en eut les larmes aux yeux. Ils lui manquaient tant, les cieux.
- EEER:
- j'espère que ça vous convient D: si vous avez une remarque à faire hésitez pas hein c'est écrit à l'arrache de toute façon
- Résumé:
- Gunnel est sur l'épaule d'Al lorsqu'il ouvre la porte et est émue par les murs de la pièce.
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Sam 24 Jan - 22:20
Juste un instant avant de transformer les mots en actes, il sentit qu'on le retenait encore. Cydna désirait-elle vraiment qu'il laisse tout tomber et vienne grelotter à ses pieds ? Il était trouillard. Il était certain de flancher misérablement si la pression se faisait trop forte, si les issues se bloquaient, s'il voyait la moindre goutte pourpre supplémentaire. Il se retourna et fit face aux deux grands yeux bleus de son amie. Comment pouvait-elle être calme ? Alors que tout..
« Merci… Tu vas y arriver. »
Non. On n'en sait rien. C'est le hasard total. On n'a peut-être plus que quelques minutes.
« Et… Reviens à moi… Je. Je Ne veux pas te perdre. »
Moi non plus. Il ne put lui répondre que par un sourire nerveux. En fond, les deux touristes discutaient. C’était bien le moment de refaire les présentations. Gunnel était sur son épaule, silencieuse. Il était silencieux aussi. Puis finalement, il ouvrit la porte de gauche, plus que jamais prêt à brandir la trompette pour cogner ou souffler.
Le minuscule tambour qui formait le coeur d'Al battit de plus en plus vite, avant de brusquement retomber dans un rythme plus acceptable. Pas d'ennemi qui fondait sur eux, pas d'inconnu qui se préparait à venger son confrère. Seulement du bleu, des nuages, des sièges à roulettes. Mi-réjoui, il conserva la trompette en position au cas où et fit quelques pas à l'intérieur. Regarder à gauche, sur le sol, à droite, au plafond, devant, voir, écouter, sentir. Quel doux parfum.
« Cet endroit se fout sérieusement de notre gueule. »
Il en riait presque.
Quand on n'est pas prudent, on finit en jambon.
Quand on l'est, on voit le mélange ridicule de tout ce que l'on était venu chercher. Il fit des premiers pas, laissant la porte ouverte aux trois quarts derrière lui, au cas où quelque chose apparaîtrait. Plutôt méfiant à l'égard du parfum qui flottait dans l'air (il y avait sûrement plein de délicieux poisons dans ce monde), il tenta de limiter sa respiration. Ce qui n'était pas facile au vu du stress auquel il venait d'échapper. Presque impossible, en fait. D'autant plus qu'il y avait à l'intérieur son actuel plus grand désir. Comme si on voulait le forcer à courir, à se précipiter dans la toile invisible de cette salle aux airs d'azur.
Sa main se posa sur l'un des sièges. Il se demandait encore comment cela pouvait être aussi beau, dans le sens chanceux du terme - le design des fauteuils laissait à désirer. Mais avec ça, au moins, Cydna pourrait les suivre sans problème. Il vérifia sommairement s'il n'y avait pas quelque artifice foireux là-dedans. Il était détendu. Trop. Prêt à s'asseoir et à profiter de la beauté de ce ciel en papier-peint, lui à qui il manquait tant. Il y aurait assez pour qu'on fasse une pause, et puisqu'il était flemmard, il ne cracherait pas dessus, n'est-ce pas ? C'était fatiguant, c'était pénible, ils avaient passé leur temps à courir après une vérité qui n'existait qu'en images, comme le ciel qui était devenu un vulgaire revêtement mural. Il se prit un instant à rêver que leur voyage pourrait s'arrêter ici.
Il lui suffit de jeter un nouveau regard en arrière - le cadavre qui faisait coucou et ses infortunés camarades de voyage - pour s'assurer que ce n'était pas le cas. Il attrapa la chaise et roula avec en direction de cette fameuse porte de gauche qu'ils avaient eu tant de mal à ouvrir. Le passage de l'air doux à l'odeur de cadavre fut une expérience particulièrement désagréable. Il s'approcha de Cydna, se baissa légèrement et lui proposa son aide pour grimper.
« J'espère que ça ira, je ne suis pas sûr qu'on en retrouvera d'autre. »
Et puis, plus bas, plus mâché.
« Moi non plus, enfin.. »
Il ne précisa pas à quoi cela faisait référence.
Al s'adressa par la suite à tout le groupe, histoire de mettre fin à cet aparté. Il expliqua brièvement qu'il n'avait rien vu de spécial dans la pièce, qui semblait d'ailleurs assez inoffensive en dehors du parfum un peu trop addictif (qu'est-ce qu'il ne donnerait pas pour ressentir une telle tranquillité, là…). Puis, il proposa d'aller chercher une seconde chaise, au cas où Titus comptait s'accrocher à sa camarade tout le long du voyage ; il fallait impérativement que ceux qui le pouvaient marchent, et que les autres, eh bien… Il confia sans demander l'avis général son plan à Cydna, ainsi que les stylos, puisqu'elle détenait déjà le tout. Il proposa également à Gunnel de surveiller le talkie-walkie, pour que personne ne s'ennuie.
Et, bien sûr, il fallut bien en venir à la question qui s'imposait chaque fois qu'ils avaient vaincu les dangers d'une salle. Où va-t-on et surtout, qui sacrifie-t-on dans l'ouverture de la porte ?Puisqu'il était certainement vexé d'avoir éprouvé tout ce stress, Al se porta volontaire à nouveau :
« Pour ne pas se dépayser, disons à gauche dans la salle bleue ? Il faudra seulement faire vite, et s'assurer de ne pas y rester. »
Y rester. Étrangement, même s'il disait cela dans le premier sens du terme, il sentait que le deuxième pourrait vite devenir une réalité. Comme à chaque fois. Roulette russe locale. La trompette était toujours bien en main. Un soupir - et une réaction des autres plus tard -, ils y étaient de nouveau confronté.
« Merci… Tu vas y arriver. »
Non. On n'en sait rien. C'est le hasard total. On n'a peut-être plus que quelques minutes.
« Et… Reviens à moi… Je. Je Ne veux pas te perdre. »
Moi non plus. Il ne put lui répondre que par un sourire nerveux. En fond, les deux touristes discutaient. C’était bien le moment de refaire les présentations. Gunnel était sur son épaule, silencieuse. Il était silencieux aussi. Puis finalement, il ouvrit la porte de gauche, plus que jamais prêt à brandir la trompette pour cogner ou souffler.
Le minuscule tambour qui formait le coeur d'Al battit de plus en plus vite, avant de brusquement retomber dans un rythme plus acceptable. Pas d'ennemi qui fondait sur eux, pas d'inconnu qui se préparait à venger son confrère. Seulement du bleu, des nuages, des sièges à roulettes. Mi-réjoui, il conserva la trompette en position au cas où et fit quelques pas à l'intérieur. Regarder à gauche, sur le sol, à droite, au plafond, devant, voir, écouter, sentir. Quel doux parfum.
« Cet endroit se fout sérieusement de notre gueule. »
Il en riait presque.
Quand on n'est pas prudent, on finit en jambon.
Quand on l'est, on voit le mélange ridicule de tout ce que l'on était venu chercher. Il fit des premiers pas, laissant la porte ouverte aux trois quarts derrière lui, au cas où quelque chose apparaîtrait. Plutôt méfiant à l'égard du parfum qui flottait dans l'air (il y avait sûrement plein de délicieux poisons dans ce monde), il tenta de limiter sa respiration. Ce qui n'était pas facile au vu du stress auquel il venait d'échapper. Presque impossible, en fait. D'autant plus qu'il y avait à l'intérieur son actuel plus grand désir. Comme si on voulait le forcer à courir, à se précipiter dans la toile invisible de cette salle aux airs d'azur.
Sa main se posa sur l'un des sièges. Il se demandait encore comment cela pouvait être aussi beau, dans le sens chanceux du terme - le design des fauteuils laissait à désirer. Mais avec ça, au moins, Cydna pourrait les suivre sans problème. Il vérifia sommairement s'il n'y avait pas quelque artifice foireux là-dedans. Il était détendu. Trop. Prêt à s'asseoir et à profiter de la beauté de ce ciel en papier-peint, lui à qui il manquait tant. Il y aurait assez pour qu'on fasse une pause, et puisqu'il était flemmard, il ne cracherait pas dessus, n'est-ce pas ? C'était fatiguant, c'était pénible, ils avaient passé leur temps à courir après une vérité qui n'existait qu'en images, comme le ciel qui était devenu un vulgaire revêtement mural. Il se prit un instant à rêver que leur voyage pourrait s'arrêter ici.
Il lui suffit de jeter un nouveau regard en arrière - le cadavre qui faisait coucou et ses infortunés camarades de voyage - pour s'assurer que ce n'était pas le cas. Il attrapa la chaise et roula avec en direction de cette fameuse porte de gauche qu'ils avaient eu tant de mal à ouvrir. Le passage de l'air doux à l'odeur de cadavre fut une expérience particulièrement désagréable. Il s'approcha de Cydna, se baissa légèrement et lui proposa son aide pour grimper.
« J'espère que ça ira, je ne suis pas sûr qu'on en retrouvera d'autre. »
Et puis, plus bas, plus mâché.
« Moi non plus, enfin.. »
Il ne précisa pas à quoi cela faisait référence.
Al s'adressa par la suite à tout le groupe, histoire de mettre fin à cet aparté. Il expliqua brièvement qu'il n'avait rien vu de spécial dans la pièce, qui semblait d'ailleurs assez inoffensive en dehors du parfum un peu trop addictif (qu'est-ce qu'il ne donnerait pas pour ressentir une telle tranquillité, là…). Puis, il proposa d'aller chercher une seconde chaise, au cas où Titus comptait s'accrocher à sa camarade tout le long du voyage ; il fallait impérativement que ceux qui le pouvaient marchent, et que les autres, eh bien… Il confia sans demander l'avis général son plan à Cydna, ainsi que les stylos, puisqu'elle détenait déjà le tout. Il proposa également à Gunnel de surveiller le talkie-walkie, pour que personne ne s'ennuie.
Et, bien sûr, il fallut bien en venir à la question qui s'imposait chaque fois qu'ils avaient vaincu les dangers d'une salle. Où va-t-on et surtout, qui sacrifie-t-on dans l'ouverture de la porte ?Puisqu'il était certainement vexé d'avoir éprouvé tout ce stress, Al se porta volontaire à nouveau :
« Pour ne pas se dépayser, disons à gauche dans la salle bleue ? Il faudra seulement faire vite, et s'assurer de ne pas y rester. »
Y rester. Étrangement, même s'il disait cela dans le premier sens du terme, il sentait que le deuxième pourrait vite devenir une réalité. Comme à chaque fois. Roulette russe locale. La trompette était toujours bien en main. Un soupir - et une réaction des autres plus tard -, ils y étaient de nouveau confronté.
- Résumé + HRP:
Résumé : Al va dans la salle, râle parce que y'a pas de danger quand on s'y attend le plus, ramène un siège roulant pour Cydna et l'aide (si elle en a besoin uniquement) à s'asseoir dessus comme elle veut, propose des trucs et finalement suggère d'aller à gauche encore une fois. J'ai pas précisé comment les autres réagissaient, donc bien sûr ça veut pas dire que tout le monde est d'accord avec tout ce qu'il dit (Gunnel peut râler, Cydna jeter le plan à Titus, etc, d'ailleurs si Titus veut un siège Trenca pourra être allée lui en chercher un pendant ce temps, là encore c'est ouvert)
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Dim 25 Jan - 22:45
Mais qui nous a coltiné des idiots pareils ?! L’autre qui, ne comprenant sans doute pas l’ambiance qu’il y a, re-demande comment vous vous appelez, encore heureux que la touriste à robe ait une mémoire ! On ne serait pas sorti si on devait jouer au perroquet pour que tout le monde suive ! Attention, action intelligente. Ils s’éloignent de la porte. Histoire que si le rouquin y passe, qu’il le fasse seul, de toute façon ce sera pas une grande pe--
Aïe ! Ça va pas de me claquer sur le sol comme ça ?! Tu t’es fais mal toute seule en plus ! Comment ça tu t’en fous ? Masochiste ! Bref, la robe espère on ne sait pas quoi, le roux ouvre et derrière un truc bleu. Comment ça moi aussi je ruine l’atmosphère pesante ? Eh oh, me traite pas de touriste meurtrier !
Tiens, ton prince revient avec une chaise. Mais. Mais c’est moche ! Il n’y avait pas plus esthétique ? Ça te tue une rétine en trois secondes et en plus, ça ressemble à un truc de grand-mère… Enfin. Au moins tu pourras suivre tout le monde sans forcément ramper. Mais rêve si tu espères que je t’aide pour diriger ce machin. Je n’y poserais pas une seule griffe.
Le roux se penche vers toi, te proposant de l’aide.
« J'espère que ça ira, je ne suis pas sûr qu'on en retrouvera d'autre. »
Tu me rassures, j’ai cru que tu avais vraiment des goûts de merde.
« Moi non plus, enfin… »
De quoi “moi non plus” ? Oh ! Référence à plus tôt ! Mais si ma blonde, c’est ça qu’il veut dire, tu as rien suivis ou quoi ? A quoi d’autre penses-tu qu’il fait allusion, tu as entendu une seule réplique qui impliquerait ce genre de réponse ? Basse ? Que seule toi - et la lilliputienne - peuvent entendre ? Mâché et mal articulé ? Hn ? Oui, c’est ça, rougit un peu, à retardement, c’est ridicule.
Mais le moment n’était pas propice à vos niaiseries aller, action. Alors tu bougeas du mieux que tu pouvais pour te mettre à genou. Tu grimaçais, grimaçais, c’était vraiment pas beau à voir. Tu te rattrapa plusieurs fois à l’épaule du garçon pour éviter de tomber et devoir recommencer.
« Je vais (respiration) mettre mes bras autour de ton cou pour me maintenir. (respiration) Prends appuis sur le fauteuil pour te relever, m’entraînant avec (respiration) puis tournes-toi vers le fauteuil, j’aiderais de mes jambes. (respiration) Tu permets Gun’ ? je n’ai pas envie de te faire mal en faisant une mauvaise manipulation. »
Tu tendis ta main vers Gunnel pour la poser provisoirement par terre. Puis, une fois assurée que les directives étaient comprises, tu passas timidement les bras derrière le cou de ta béquille. Oh aller, fait pas ta sainte nitou--- Aïe ! Mais ça va pas de serrer ton poignet aussi fort d’un seul coup ?! Tu mis en place correctement tes genoux pour que le tout fonctionne en une fois puis tu murmures à Al « 1… 2… 3 ! »
Et si tu as franchement souffert parce que ce n’est pas la force qui caractérise Al, que tu avais l’impression que tes genoux et ta hanche allait y passer, tu étais finalement arrivée sur ce truc horrible. Un dernier petit effort pour te mettre correctement dedans et tu ne bougeas plus, le souffle court, toute cette douleur qui s’était rappelée à son bon souvenir t’avait épuisée.
Puis tu laissas pendre ta main en direction de la lilliputienne pour qu’elle puisse s’accrocher et monter sur toi. Tu n’écoutais plus trop ce qu’il se passait, encore un peu trop sonnée par la douleur. Génial, ils vont encore devoir jouer les perroquets. Quoi me rendre utile ? Mais si t’entends pas, j’entends pas ma petite ! Tu acquiesças juste pour la proposition d’aller à gauche. Comme dans un labyrinthe, aller toujours du même côté.
Aïe ! Ça va pas de me claquer sur le sol comme ça ?! Tu t’es fais mal toute seule en plus ! Comment ça tu t’en fous ? Masochiste ! Bref, la robe espère on ne sait pas quoi, le roux ouvre et derrière un truc bleu. Comment ça moi aussi je ruine l’atmosphère pesante ? Eh oh, me traite pas de touriste meurtrier !
Tiens, ton prince revient avec une chaise. Mais. Mais c’est moche ! Il n’y avait pas plus esthétique ? Ça te tue une rétine en trois secondes et en plus, ça ressemble à un truc de grand-mère… Enfin. Au moins tu pourras suivre tout le monde sans forcément ramper. Mais rêve si tu espères que je t’aide pour diriger ce machin. Je n’y poserais pas une seule griffe.
Le roux se penche vers toi, te proposant de l’aide.
« J'espère que ça ira, je ne suis pas sûr qu'on en retrouvera d'autre. »
Tu me rassures, j’ai cru que tu avais vraiment des goûts de merde.
« Moi non plus, enfin… »
De quoi “moi non plus” ? Oh ! Référence à plus tôt ! Mais si ma blonde, c’est ça qu’il veut dire, tu as rien suivis ou quoi ? A quoi d’autre penses-tu qu’il fait allusion, tu as entendu une seule réplique qui impliquerait ce genre de réponse ? Basse ? Que seule toi - et la lilliputienne - peuvent entendre ? Mâché et mal articulé ? Hn ? Oui, c’est ça, rougit un peu, à retardement, c’est ridicule.
Mais le moment n’était pas propice à vos niaiseries aller, action. Alors tu bougeas du mieux que tu pouvais pour te mettre à genou. Tu grimaçais, grimaçais, c’était vraiment pas beau à voir. Tu te rattrapa plusieurs fois à l’épaule du garçon pour éviter de tomber et devoir recommencer.
« Je vais (respiration) mettre mes bras autour de ton cou pour me maintenir. (respiration) Prends appuis sur le fauteuil pour te relever, m’entraînant avec (respiration) puis tournes-toi vers le fauteuil, j’aiderais de mes jambes. (respiration) Tu permets Gun’ ? je n’ai pas envie de te faire mal en faisant une mauvaise manipulation. »
Tu tendis ta main vers Gunnel pour la poser provisoirement par terre. Puis, une fois assurée que les directives étaient comprises, tu passas timidement les bras derrière le cou de ta béquille. Oh aller, fait pas ta sainte nitou--- Aïe ! Mais ça va pas de serrer ton poignet aussi fort d’un seul coup ?! Tu mis en place correctement tes genoux pour que le tout fonctionne en une fois puis tu murmures à Al « 1… 2… 3 ! »
Et si tu as franchement souffert parce que ce n’est pas la force qui caractérise Al, que tu avais l’impression que tes genoux et ta hanche allait y passer, tu étais finalement arrivée sur ce truc horrible. Un dernier petit effort pour te mettre correctement dedans et tu ne bougeas plus, le souffle court, toute cette douleur qui s’était rappelée à son bon souvenir t’avait épuisée.
Puis tu laissas pendre ta main en direction de la lilliputienne pour qu’elle puisse s’accrocher et monter sur toi. Tu n’écoutais plus trop ce qu’il se passait, encore un peu trop sonnée par la douleur. Génial, ils vont encore devoir jouer les perroquets. Quoi me rendre utile ? Mais si t’entends pas, j’entends pas ma petite ! Tu acquiesças juste pour la proposition d’aller à gauche. Comme dans un labyrinthe, aller toujours du même côté.
- Résumé :
- Cydna se sert d’Al pour se transférer sur le fauteuil, propose silencieusement à Gunnel de monter avec elle (en lui tendant le bras) puis acquiesce pour aller à gauche.
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Jeu 29 Jan - 20:32
« Celui qui s'apprête à ouvrir la porte, c'est Al. Celle qui est assise à l'autre bout se nomme Cydna. Quant à Gunnel, elle se trouve juste ici. Écartons-nous aussi de la porte.
- D'accord. »
Tu enregistres lentement les noms et les informations. Les autres avaient dû t'entendre poser cette question. Tu vis qu'Al, le roux, rentrait dans la première salle et en revint avec une chaise. Cydna s'installa difficilement dessus en respirant très fort. Ça t'étonnais de voir sa souffrance. Tu pensais être le seul.
Tu jettes un rapide coup d’œil vers la salle bleue avec un parfum soporifique. Tu sens tes yeux se fermer, alors tu enlèves ta tête curieuse de là. Tu vois que la conversation a repris son cours, Al vous parle.
« J'espère que ça ira, je ne suis pas sûr qu'on en retrouvera d'autre. Pour ne pas se dépayser, disons à gauche dans la salle bleue ? Il faudra seulement faire vite, et s'assurer de ne pas y rester.
- Je suis d'accord. Je veux bien jeter un coup d'oeil et si ça a l'air trop dangereux, alors je ne rentrerais pas. »
Tu fais preuve de beaucoup de responsabilité en énonçant ses mots, presque arrachés à ta bouche. Tu as mal à la gorge, mais ce n'est qu'une faible douleur. Et tu énonces les mots doucement, doucement. Tu appuies sur la poignée de la porte, doucement, doucement.
Résumé : Titus propose d'ouvrir la porte et le fais. Voilà.
- D'accord. »
Tu enregistres lentement les noms et les informations. Les autres avaient dû t'entendre poser cette question. Tu vis qu'Al, le roux, rentrait dans la première salle et en revint avec une chaise. Cydna s'installa difficilement dessus en respirant très fort. Ça t'étonnais de voir sa souffrance. Tu pensais être le seul.
Tu jettes un rapide coup d’œil vers la salle bleue avec un parfum soporifique. Tu sens tes yeux se fermer, alors tu enlèves ta tête curieuse de là. Tu vois que la conversation a repris son cours, Al vous parle.
« J'espère que ça ira, je ne suis pas sûr qu'on en retrouvera d'autre. Pour ne pas se dépayser, disons à gauche dans la salle bleue ? Il faudra seulement faire vite, et s'assurer de ne pas y rester.
- Je suis d'accord. Je veux bien jeter un coup d'oeil et si ça a l'air trop dangereux, alors je ne rentrerais pas. »
Tu fais preuve de beaucoup de responsabilité en énonçant ses mots, presque arrachés à ta bouche. Tu as mal à la gorge, mais ce n'est qu'une faible douleur. Et tu énonces les mots doucement, doucement. Tu appuies sur la poignée de la porte, doucement, doucement.
Résumé : Titus propose d'ouvrir la porte et le fais. Voilà.
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Folie d'Esquisse
Ven 30 Jan - 0:47
Vous entrez dans une salle peuplée de meubles en tout genre, que ce soit d'anciens meubles en bois vernis ou des objets en plastique design. Ils étaient incrustés d'yeux énormes et globuleux, rougis, se tournant et se retournant dans un sens anarchique et dans un bruit humide. Ceux-ci ne semblaient pas décidés à vous laisser passer : lorsqu'ils vous repérèrent, ils se précipitèrent sur les deux portes au fond de la salle pour les barricader, faisant claquer leurs tiroirs et leurs portes de manière menaçante.
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Ven 30 Jan - 17:46
Un instant d'adrénaline. Puis le soulagement, les épaules qui se décontractent, les doigts se délient. Je souffle, jette un oeil dans la nouvelle pièce ; elle est bleue comme ce ciel que je n'ai vu qu'en souvenir. Un azur si nostalgique qui m'arrache une larme - je te la cache discrètement. J'ai vu tant de visages et de formes devant ce bleu ; il ne manque à cette vue que la lointaine sphère lumineuse qu'est le soleil. Le firmament, bien qu'il ne soit qu'une illusion, n'en reste pas moins sublime. L'air s'emplit d'une douce senteur aux zestes d'espoir. Outre le décor, cette pièce contient des fauteuils dont l'utilité n'est pas à contester. Je suis soulagée pour eux et pour nous.
Mais le voyage ne s'arrête pas là. Nous devons lancer le dé à nouveau, et cette fois-ci c'est toi qui mets ta main dans le sac inconnu, toi qui traverses la pièce azurée et ouvres la prochain porte. Je suis derrière toi, sur le côté, prête à me jeter sur le moindre danger. Combien de fois devrons-nous encore répéter ce geste ? Nous n'avons pas le moindre indice, et le seul qui aurait pu nous en donner gît dans la pièce adjacente. Ciel véritable, où es-tu ? À quelques pas ou vingt mille lieues d'ici ? Tout contribue à nous rendre fous. Je ne mesure plus le temps qui s'écoule ; qu'importe, la nouvelle porte s'entrouvre, je précipite mon regard à l'intérieur.
Une multitude d'yeux. C'est la première chose que je vois. Avant les deux portes, avant les meubles, avant tout. Réflexe de recul, je déglutis, j'appuie précipitamment sur la porte pour la fermer.
« On ne peut pas aller là-dedans, c'est infesté d'objets.. vivants.. avec des globules.. qui ne nous laisseront pas atteindre les deux portes.. » soufflé-je à l'intention du groupe et de ceux qui n'avaient pas pu voir. On ne peut pas. Je dirige mon attention vers la porte de droite. « Essayons plutôt celle-là. »
Prudemment, et une fois que tous sont prêts, je relance le dé fraîchement retombé. On n'a rien à perdre à vérifier partout, pour pouvoir par la suite choisir la face qui nous sera favorable.
Résumé : Trenca suit titus lorsqu'il ouvre la porte, mais ferme brusquement cette dernière dès qu'elle voit les meubles (par réflexe). Elle propose plutôt d'ouvrir celle de droite, et le fait, parce que les référendums c'est pour les ploucs.
Mais le voyage ne s'arrête pas là. Nous devons lancer le dé à nouveau, et cette fois-ci c'est toi qui mets ta main dans le sac inconnu, toi qui traverses la pièce azurée et ouvres la prochain porte. Je suis derrière toi, sur le côté, prête à me jeter sur le moindre danger. Combien de fois devrons-nous encore répéter ce geste ? Nous n'avons pas le moindre indice, et le seul qui aurait pu nous en donner gît dans la pièce adjacente. Ciel véritable, où es-tu ? À quelques pas ou vingt mille lieues d'ici ? Tout contribue à nous rendre fous. Je ne mesure plus le temps qui s'écoule ; qu'importe, la nouvelle porte s'entrouvre, je précipite mon regard à l'intérieur.
Une multitude d'yeux. C'est la première chose que je vois. Avant les deux portes, avant les meubles, avant tout. Réflexe de recul, je déglutis, j'appuie précipitamment sur la porte pour la fermer.
« On ne peut pas aller là-dedans, c'est infesté d'objets.. vivants.. avec des globules.. qui ne nous laisseront pas atteindre les deux portes.. » soufflé-je à l'intention du groupe et de ceux qui n'avaient pas pu voir. On ne peut pas. Je dirige mon attention vers la porte de droite. « Essayons plutôt celle-là. »
Prudemment, et une fois que tous sont prêts, je relance le dé fraîchement retombé. On n'a rien à perdre à vérifier partout, pour pouvoir par la suite choisir la face qui nous sera favorable.
Résumé : Trenca suit titus lorsqu'il ouvre la porte, mais ferme brusquement cette dernière dès qu'elle voit les meubles (par réflexe). Elle propose plutôt d'ouvrir celle de droite, et le fait, parce que les référendums c'est pour les ploucs.
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Folie d'Esquisse
Sam 31 Jan - 1:01
Aussitôt la porte ouverte, le petit groupe se retrouva littéralement aspiré dans la salle, fauteuils compris. La porte se referma dans un bruit sec derrière eux, sans possibilité de la rouvrir.
Ainsi, les dessinateurs découvrirent des murs aux couleurs ensoleillées, imprégnés d'une douce chaleur. Ils pouvaient même entendre des rires enfantins et des chants, plus précisément des comptines qu'ils avaient sans doute tous entendues dans leur enfance.
Mais - puisqu'il y avait toujours un mais - seul un détail ôtait le charme du lieu. Aucune porte n'était visible, si ce n'était celle qu'ils avaient derrière eux et impossible à rouvrir.
Et les chants et les rires ne tarderont pas à devenir oppressants, si vous restez trop longtemps. N'est-ce pas ?
Ainsi, les dessinateurs découvrirent des murs aux couleurs ensoleillées, imprégnés d'une douce chaleur. Ils pouvaient même entendre des rires enfantins et des chants, plus précisément des comptines qu'ils avaient sans doute tous entendues dans leur enfance.
Mais - puisqu'il y avait toujours un mais - seul un détail ôtait le charme du lieu. Aucune porte n'était visible, si ce n'était celle qu'ils avaient derrière eux et impossible à rouvrir.
Et les chants et les rires ne tarderont pas à devenir oppressants, si vous restez trop longtemps. N'est-ce pas ?
Invité
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Sam 31 Jan - 1:32
Tu bailles sans interruption. Te frottes les paupières à un rythme soutenu. Tu marches en large, en long, pour contrer le sommeil tant inattendu.
Et tu sais que si j'étais là, je rirais en disant: « un peu de nerfs, fillette, bouge-toi! »
Or tu ne sais pas où je suis, et tu n'y penses même pas. Plus exactement, tu ne sais pas où je suis par rapport à toi. Parce que toi, t'es paumée. Tu ne sais pas où tu es. Mais sache que si je le pouvais, je te retrouverais.
La main de Cydna retombe - qu'attends-tu pour grimper? Tu te précipites en trombe dès que tu l'as remarquée. Tu es confuse, sœurette.
Mais se laisser aller serait trop bête.
Alors tu escalades le bras pâle, le chemin abrupt qui s'annonce en aval.
Tu ne penses même plus que toutes les deux, nous grimpions aux arbres, avant. Pourquoi le ferais-tu, après tout? Moi non plus je n'y penses pas du tout.
Ce n'est pas pour autant qu'on s'oublie, n'est-ce pas ma petite Rosie?
Simplement, chacune sa vie. Chacune sa survie.
Et tu devrais sérieusement penser à la tienne. T'accrocher de tous tes membres à ta nouvelle amie, ça ne suffira pas toujours. Même si c'est la plus plausible option pour une pareille naine.
J'ai toujours été plus grande que toi, mais là... Là Inge lui-même ne se plaindra pas.
Je plaisante mais tu ne m'entends pas, après tout. Tu m'entendras peut-être un jour. Et je ne parlerai pas en vers. Car les vers sont ton affaire. Mes vers, ton imagination. Ou celle d'une autre? Au point où nous en arrivons.
Au point où nous en sommes - où tu en es, lilla snigel, akta dej, vous êtes bloqués. Akta dej, akta dej. Tu ne vois pas de nouvelle porte par où s'échapper. Lilla snigel, akta dej. Mais tu vois de jolis murs colorés. Annars tar jag dej. Et tu entends des rires. Lilla snigel kom till mig. Tu te souviens, quand on s'amusait? Kom till mig, kom till mig! On rigolait dix fois pire. Lilla snigel kom till mig. Tout Flen nous entendait. Jag vill krama dig!
Sauf que nous, on nous voyait.
Et tu sais que si j'étais là, je rirais en disant: « un peu de nerfs, fillette, bouge-toi! »
Or tu ne sais pas où je suis, et tu n'y penses même pas. Plus exactement, tu ne sais pas où je suis par rapport à toi. Parce que toi, t'es paumée. Tu ne sais pas où tu es. Mais sache que si je le pouvais, je te retrouverais.
La main de Cydna retombe - qu'attends-tu pour grimper? Tu te précipites en trombe dès que tu l'as remarquée. Tu es confuse, sœurette.
Mais se laisser aller serait trop bête.
Alors tu escalades le bras pâle, le chemin abrupt qui s'annonce en aval.
Tu ne penses même plus que toutes les deux, nous grimpions aux arbres, avant. Pourquoi le ferais-tu, après tout? Moi non plus je n'y penses pas du tout.
Ce n'est pas pour autant qu'on s'oublie, n'est-ce pas ma petite Rosie?
Simplement, chacune sa vie. Chacune sa survie.
Et tu devrais sérieusement penser à la tienne. T'accrocher de tous tes membres à ta nouvelle amie, ça ne suffira pas toujours. Même si c'est la plus plausible option pour une pareille naine.
J'ai toujours été plus grande que toi, mais là... Là Inge lui-même ne se plaindra pas.
Je plaisante mais tu ne m'entends pas, après tout. Tu m'entendras peut-être un jour. Et je ne parlerai pas en vers. Car les vers sont ton affaire. Mes vers, ton imagination. Ou celle d'une autre? Au point où nous en arrivons.
Au point où nous en sommes - où tu en es, lilla snigel, akta dej, vous êtes bloqués. Akta dej, akta dej. Tu ne vois pas de nouvelle porte par où s'échapper. Lilla snigel, akta dej. Mais tu vois de jolis murs colorés. Annars tar jag dej. Et tu entends des rires. Lilla snigel kom till mig. Tu te souviens, quand on s'amusait? Kom till mig, kom till mig! On rigolait dix fois pire. Lilla snigel kom till mig. Tout Flen nous entendait. Jag vill krama dig!
Sauf que nous, on nous voyait.
Invité
Invité
Dim 1 Fév - 15:02
Pardon pour ce post absolument pas passionnant, j'ai la tête dans les choux et à ce rythme je passais ma journée dessus ^^'
« Je suis d'accord. Je veux bien jeter un coup d'oeil et si ça a l'air trop dangereux, alors je ne rentrerais pas. »
Oh eh bien, puisqu'il était motivé. Sans même prendre la trompette avec lui, des fois qu'elle soit utile, Titus s'approcha donc de la porte de gauche et l'ouvrit, accompagné de son éternelle amie. Al figea son regard sur la nouvelle pièce qui se dessinait petit à petit, à la fois cramponné à Cydna et à la trompette. La peur ne partait pas, il s'en énervait lui-même. Quoi qu'il dise, quoi qu'il fasse, au final, il n'était pas taillé pour ce genre d'expédition et ne le serait jamais. Il attendit le verdict des touristes.
« On ne peut pas aller là-dedans, déclara Trenca, c'est infesté d'objets.. vivants.. avec des globules.. qui ne nous laisseront pas atteindre les deux portes.. »
Il se raidit en imaginant plus amplement le désastre. Un bon coup pour y passer tous, en effet, d'autant plus que l'on ne savait pas si l'on pourrait compter sur la trompette… Parce que personne ne s'en était servi depuis que Titus avait eu l'idée de l'utiliser pour fracasser un crâne. Hm. Il s'assura cependant que Cydna avait bien mis à jour le plan ; si toutes les portes de droite ne menaient à rien, ils savaient où aller ensuite. Ahahah.
« Essayons plutôt celle-là. »
Et tout de suite, elle enchaîna. Nouvelle montée dans les montagnes russes, avec une forte probabilité de descente ou de looping. À peine eut-il le temps de regarder ce qu'il y avait à l'intérieur…
Qu'il expérimenta très précisément la vie d'une poussière happée par un aspirateur. Pas le temps de reculer pour fuir, ni celui de s'accrocher à quelque chose pour rester en place. Ils étaient déjà tous derrière la porte, lui à moitié affalé sur le sol. Il avait manqué de violemment s'écraser sur la trompette, et d'y perdre la cage thoracique au passage. Oh, remarque, il aurait aussi pu finir tué par l'un des fauteuils qui avaient décidé de les accompagner dans leur voyage (au moins, le cadavre était resté à sa place), et dont une roue gisait à quelques millimètres de sa main. Nouveau frisson. C'était si facile de mourir, ce monde n'avait rien à faire, mais celui-ci préférait jouer avec eux. Une reine face à cinq pauvres pions, prête à les happer lorsqu'ils atteindraient le fond du plateau dans l'espoir vain d'arriver au niveau de leur persécutrice.
« Fiou... »
Pour ne pas commettre la même erreur que la dernière fois, il changea l'ordre de ses priorités et reporta donc l'inspection de la salle. Cydna s'en sortait aussi bien que lui. Il ne lui redemanda pas si ça allait - ça deviendrait stupide à force - et à vrai dire n'aurait pas le courage de le faire. Si ça continuait, il allait vraiment sombrer dans la niaiserie qui le caractérisait lorsqu'il quittait les champs de la raison et perdre toute crédibilité en cette situation de crise qui n'admettait aucune seconde de sentimentalisme. Il verrait ça quand ils seraient bien au chaud dans la Base. Qu'elle le prenne pour un goujat à se contenter d'un regard, il ne lui parlerait pas de cette seconde où il s'était une fois de plus inquiété.
Il chercha ensuite des yeux la porte qu'ils avaient brusquement traversé. Là. Il se précipita sur la poignée, tenta de l'ouvrir. La poignée ne bougeait pas, peu importe la force qu'il y mettait.
« Je crois qu'on a un problème. »
Et un sérieux problème. Depuis tout à l'heure, Al était toujours resté dans l'optique qu'entrer dans une salle n'empêchait pas d'en ressortir, ce qui rendait possible l'essai de toutes les portes. Là, non seulement la porte par laquelle ils avaient été aspirés était verrouillée, mais en plus… Pour la première fois, ils n'avaient pas de nouvelle porte. Bloqués au milieu de cette atmosphère de chansons puériles, de rires inappropriés et de chaleur. Le même coup que la précédente salle. C'était énervant. Terriblement. Éreintant. Il resserra sa prise autour de la trompette. Si seulement cet endroit avait un bouton off (ou muet), il serait le premier à appuyer dessus. Parce qu'il avait encore plus envie de se barrer d'ici que de la salle précédente.
« Nous n'avons plus qu'à tâtonner pour trouver un passage secret.. Je m'occupe de monter sur un fauteuil pour le plafond, il en faut au moins un pour le sol. »
Il ne voulait pas savoir ce que ferait une trappe planquée au-dessus de leurs têtes, mais mieux valait s'attendre à tout par ici. Il attrapa le siège qui avait manqué de le tuer, le se battit quelques secondes avec les freins et monta vaillamment dessus, le bras avec la trompette tendu afin de pouvoir atteindre le plus d'endroits possibles à partir de sa position. Au vu de la superficie de la pièce et des sons ennuyeux, ça allait être passionnant. Si au moins la prochaine pièce pouvait diffuser du métal..
Résumé : Encore en stress, Al se retrouve dans la pièce à moitié affalé par terre, jette un petit coup d'oeil à ses camarades (et surtout à Cydna vu que je sais pas dans quel état sont les autres hahaha), constate qu'on ne peut pas sortir et "propose" de chercher un passage secret partout. Il prend un fauteuil et commence à tâter le plafond avec la trompette, même s'il n'y croit pas trop, disons que ça occupe quand on a envie de rager contre le paysage.
« Je suis d'accord. Je veux bien jeter un coup d'oeil et si ça a l'air trop dangereux, alors je ne rentrerais pas. »
Oh eh bien, puisqu'il était motivé. Sans même prendre la trompette avec lui, des fois qu'elle soit utile, Titus s'approcha donc de la porte de gauche et l'ouvrit, accompagné de son éternelle amie. Al figea son regard sur la nouvelle pièce qui se dessinait petit à petit, à la fois cramponné à Cydna et à la trompette. La peur ne partait pas, il s'en énervait lui-même. Quoi qu'il dise, quoi qu'il fasse, au final, il n'était pas taillé pour ce genre d'expédition et ne le serait jamais. Il attendit le verdict des touristes.
« On ne peut pas aller là-dedans, déclara Trenca, c'est infesté d'objets.. vivants.. avec des globules.. qui ne nous laisseront pas atteindre les deux portes.. »
Il se raidit en imaginant plus amplement le désastre. Un bon coup pour y passer tous, en effet, d'autant plus que l'on ne savait pas si l'on pourrait compter sur la trompette… Parce que personne ne s'en était servi depuis que Titus avait eu l'idée de l'utiliser pour fracasser un crâne. Hm. Il s'assura cependant que Cydna avait bien mis à jour le plan ; si toutes les portes de droite ne menaient à rien, ils savaient où aller ensuite. Ahahah.
« Essayons plutôt celle-là. »
Et tout de suite, elle enchaîna. Nouvelle montée dans les montagnes russes, avec une forte probabilité de descente ou de looping. À peine eut-il le temps de regarder ce qu'il y avait à l'intérieur…
Qu'il expérimenta très précisément la vie d'une poussière happée par un aspirateur. Pas le temps de reculer pour fuir, ni celui de s'accrocher à quelque chose pour rester en place. Ils étaient déjà tous derrière la porte, lui à moitié affalé sur le sol. Il avait manqué de violemment s'écraser sur la trompette, et d'y perdre la cage thoracique au passage. Oh, remarque, il aurait aussi pu finir tué par l'un des fauteuils qui avaient décidé de les accompagner dans leur voyage (au moins, le cadavre était resté à sa place), et dont une roue gisait à quelques millimètres de sa main. Nouveau frisson. C'était si facile de mourir, ce monde n'avait rien à faire, mais celui-ci préférait jouer avec eux. Une reine face à cinq pauvres pions, prête à les happer lorsqu'ils atteindraient le fond du plateau dans l'espoir vain d'arriver au niveau de leur persécutrice.
« Fiou... »
Pour ne pas commettre la même erreur que la dernière fois, il changea l'ordre de ses priorités et reporta donc l'inspection de la salle. Cydna s'en sortait aussi bien que lui. Il ne lui redemanda pas si ça allait - ça deviendrait stupide à force - et à vrai dire n'aurait pas le courage de le faire. Si ça continuait, il allait vraiment sombrer dans la niaiserie qui le caractérisait lorsqu'il quittait les champs de la raison et perdre toute crédibilité en cette situation de crise qui n'admettait aucune seconde de sentimentalisme. Il verrait ça quand ils seraient bien au chaud dans la Base. Qu'elle le prenne pour un goujat à se contenter d'un regard, il ne lui parlerait pas de cette seconde où il s'était une fois de plus inquiété.
Il chercha ensuite des yeux la porte qu'ils avaient brusquement traversé. Là. Il se précipita sur la poignée, tenta de l'ouvrir. La poignée ne bougeait pas, peu importe la force qu'il y mettait.
« Je crois qu'on a un problème. »
Et un sérieux problème. Depuis tout à l'heure, Al était toujours resté dans l'optique qu'entrer dans une salle n'empêchait pas d'en ressortir, ce qui rendait possible l'essai de toutes les portes. Là, non seulement la porte par laquelle ils avaient été aspirés était verrouillée, mais en plus… Pour la première fois, ils n'avaient pas de nouvelle porte. Bloqués au milieu de cette atmosphère de chansons puériles, de rires inappropriés et de chaleur. Le même coup que la précédente salle. C'était énervant. Terriblement. Éreintant. Il resserra sa prise autour de la trompette. Si seulement cet endroit avait un bouton off (ou muet), il serait le premier à appuyer dessus. Parce qu'il avait encore plus envie de se barrer d'ici que de la salle précédente.
« Nous n'avons plus qu'à tâtonner pour trouver un passage secret.. Je m'occupe de monter sur un fauteuil pour le plafond, il en faut au moins un pour le sol. »
Il ne voulait pas savoir ce que ferait une trappe planquée au-dessus de leurs têtes, mais mieux valait s'attendre à tout par ici. Il attrapa le siège qui avait manqué de le tuer, le se battit quelques secondes avec les freins et monta vaillamment dessus, le bras avec la trompette tendu afin de pouvoir atteindre le plus d'endroits possibles à partir de sa position. Au vu de la superficie de la pièce et des sons ennuyeux, ça allait être passionnant. Si au moins la prochaine pièce pouvait diffuser du métal..
Résumé : Encore en stress, Al se retrouve dans la pièce à moitié affalé par terre, jette un petit coup d'oeil à ses camarades (et surtout à Cydna vu que je sais pas dans quel état sont les autres hahaha), constate qu'on ne peut pas sortir et "propose" de chercher un passage secret partout. Il prend un fauteuil et commence à tâter le plafond avec la trompette, même s'il n'y croit pas trop, disons que ça occupe quand on a envie de rager contre le paysage.
Invité
Invité
Mar 3 Fév - 15:03
C’est finalement le type qui ne sait pas se servir de ta précieuse trompette qui s’y colla pour ouvrir la porte. Lui et l’autre touriste. La porte s’ouvre, à peine le temps de regarder ce qu’il y avait à l’intérieur que la fille referme derrière nous expliquant vaguement qu’il y a des objets vivants… Bon jusque là, c’est normal, avec des globules… Tout aussi habituel bien que dégueulasse.
Tu pris le bout d’papier que ton cher et tendre - rougis pas je vais vomir - t’avait donné et nota vite fait que cette pièce n’était franchement pas chaleureuse. Puis tu t’apprêtas à le compléter puisque l’autre touriste ouvrit la porte qu’elle a pointé, sans demander son reste. Elle avait raison, parce qu’entre une lilliputienne, une comateuse et matheux qui fait limite dans ses vêtements, on ne serait franchement pas arrivés.
Sauf que, comme si le phare n’avait pas apprécié qu’on referme une porte sans y entrer, un énorme aspirateur vous précipita à l’intérieur de la salle, refermant bien correctement la porte derrière vous.
Toi, tu es encore sur ton fauteuil, tu ne sais même pas toi-même comment tu as pu réussir à rester comme ça alors que tu as mal partout. L'instinct de survie ma chère. Sur le bord de ton fauteuil, à risquer de tomber si un bras ou une jambe lâchait, tu te remis en place dans un râle digne d’un hippopotame femelle, et encore, peut-être même mâle. Je passerais outre le fait que tu m’as fait un mal de chien en t’appuyant dessus. Mais saches que ça se paiera.
La feuille toute chiffonnée mais néanmoins entière dans ta main, tu regardas autour de toi à la recherche de ton stylo. Et c’est là, que tu entendis enfin les rires des enfants et les petites comptines.
Tu te crispas. Entendre des enfants en joie te rappelait de bien mauvais souvenirs de solitude. De honte de ne connaître aucune chansonnette parce que tes parents ne t’en ont jamais chanté. Tu regardas autour de toi comme affolée, où sont-ils ? Où sont-ils ? Encore des voix que tu entends ? Non, je t’assure je suis la seule voix que les autres n’entendent pas. Même si cela aurait été amusant que tu en entendes plusieurs. Histoire que tu deviennes folle, à nouveau la-risée de tous, mise à l’écart parce que tu n’es qu’une poupée cassée ! Folle ! Inutile ! Oh-oh je suis certaine que ton prince de pacotille te regardera avec dégoût et ne cherchera plus jamais à t’envoyer ce regard inquiet.
« Je crois qu'on a un problème. »
Tu regardas en direction du roux qui fixait encore tour à tour les murs. Tu fis de même et compris dessuite d’où venait le problème. Pas de porte. Il faisait chaud, une atmosphère agréable. Pseudo-agréable en fait, puisque tu détestes ces comptines. Pas seulement parce que tu es esquintée, pas seulement parce que tu doutes de ta survie, ou même celle des autres à y regarder l’autre manchot, juste parce que tu as toujours détesté cela.
Tu serras les dents. Tu avais envie de tout brûler, là maintenant tout de suite. Brûler ces enfants et leurs rires débiles, brûler les comptines, brûler ce phare qui vous prenait depuis le début pour des cons ! Quelle vérité va-t-on avoir hein ? Qu’on ne peut pas sortir ? Que c’est impossible ? Que de toute façon, vous crèverez comme des rats dans un lieu où ils ne devraient pas être ? Comme cette fille et cette énorme gelée ?
Ta respiration est étrangement calme, ou du moins un peu plus, tes souffrances physiques t’empêchant d’inspirer correctement. Mais tes yeux n’avaient aucun éclat. Encore moins. Brûler, brûler, brûler, brûler, brûler, brûler, brûler, brûler ! Voilà ce que tu avais en tête - autre que ma douce voix. Quoi ? Me brûler aussi ? Tu risquerais d’avoir mal ma petite.
« Nous n'avons plus qu'à tâtonner pour trouver un passage secret.. Je m'occupe de monter sur un fauteuil pour le plafond, il en faut au moins un pour le sol. »
Et l’autre qui joue encore les acrobates. Tu le regardas et un léger sursaut te traversa. Le crayon. Il est où déjà ? A quelques centimètres de toi, là, droit devant en équilibre sur l’un des fauteuils renversés. Presque à portée de main. Tu avanças ton tas de ferraille, doucement. Si tes épaules te faisaient souffrir, tu avais moins mal aux bras que tu ne pensais. Le crayon en main, tu tentas de repasser le papier pour qu’il redevienne un minimum lisible et inscrit votre position actuelle.
C’est ça, ignores les comptines. Ignores ton envie de tout brûler… Tu ne veux pas emporter Al dans tes flammes ? Comme c’est mignon… Mais tu sais, tu ferrais mieux de t’en débarrasser au plus vite ! Genre, en sortant du phare, puisqu’il peut être utile à l’intérieur. Parce qu’il ne t’amène que souffrance et douleur. Et tu ne veux pas de ça toi. Toi, tu veux faire la caméra de surveillance. Rien d’autre.
Tu tentais de ne pas l’écouter en scrutant le sol à la recherche d’une trappe. Mignonne, mignonne petite écervelée.
« Euh. Hm. Peut-être un m-mécanisme sur les murs ? »
Lutte, lutte. Tu ne pourras te séparer de moi. Tu te débarrasseras de ce rouquin. Parce que je ne veux que ton bonheur… Que lui ne cherche qu’à te tuer !
Tu pris le bout d’papier que ton cher et tendre - rougis pas je vais vomir - t’avait donné et nota vite fait que cette pièce n’était franchement pas chaleureuse. Puis tu t’apprêtas à le compléter puisque l’autre touriste ouvrit la porte qu’elle a pointé, sans demander son reste. Elle avait raison, parce qu’entre une lilliputienne, une comateuse et matheux qui fait limite dans ses vêtements, on ne serait franchement pas arrivés.
Sauf que, comme si le phare n’avait pas apprécié qu’on referme une porte sans y entrer, un énorme aspirateur vous précipita à l’intérieur de la salle, refermant bien correctement la porte derrière vous.
Toi, tu es encore sur ton fauteuil, tu ne sais même pas toi-même comment tu as pu réussir à rester comme ça alors que tu as mal partout. L'instinct de survie ma chère. Sur le bord de ton fauteuil, à risquer de tomber si un bras ou une jambe lâchait, tu te remis en place dans un râle digne d’un hippopotame femelle, et encore, peut-être même mâle. Je passerais outre le fait que tu m’as fait un mal de chien en t’appuyant dessus. Mais saches que ça se paiera.
La feuille toute chiffonnée mais néanmoins entière dans ta main, tu regardas autour de toi à la recherche de ton stylo. Et c’est là, que tu entendis enfin les rires des enfants et les petites comptines.
Tu te crispas. Entendre des enfants en joie te rappelait de bien mauvais souvenirs de solitude. De honte de ne connaître aucune chansonnette parce que tes parents ne t’en ont jamais chanté. Tu regardas autour de toi comme affolée, où sont-ils ? Où sont-ils ? Encore des voix que tu entends ? Non, je t’assure je suis la seule voix que les autres n’entendent pas. Même si cela aurait été amusant que tu en entendes plusieurs. Histoire que tu deviennes folle, à nouveau la-risée de tous, mise à l’écart parce que tu n’es qu’une poupée cassée ! Folle ! Inutile ! Oh-oh je suis certaine que ton prince de pacotille te regardera avec dégoût et ne cherchera plus jamais à t’envoyer ce regard inquiet.
« Je crois qu'on a un problème. »
Tu regardas en direction du roux qui fixait encore tour à tour les murs. Tu fis de même et compris dessuite d’où venait le problème. Pas de porte. Il faisait chaud, une atmosphère agréable. Pseudo-agréable en fait, puisque tu détestes ces comptines. Pas seulement parce que tu es esquintée, pas seulement parce que tu doutes de ta survie, ou même celle des autres à y regarder l’autre manchot, juste parce que tu as toujours détesté cela.
Tu serras les dents. Tu avais envie de tout brûler, là maintenant tout de suite. Brûler ces enfants et leurs rires débiles, brûler les comptines, brûler ce phare qui vous prenait depuis le début pour des cons ! Quelle vérité va-t-on avoir hein ? Qu’on ne peut pas sortir ? Que c’est impossible ? Que de toute façon, vous crèverez comme des rats dans un lieu où ils ne devraient pas être ? Comme cette fille et cette énorme gelée ?
Ta respiration est étrangement calme, ou du moins un peu plus, tes souffrances physiques t’empêchant d’inspirer correctement. Mais tes yeux n’avaient aucun éclat. Encore moins. Brûler, brûler, brûler, brûler, brûler, brûler, brûler, brûler ! Voilà ce que tu avais en tête - autre que ma douce voix. Quoi ? Me brûler aussi ? Tu risquerais d’avoir mal ma petite.
« Nous n'avons plus qu'à tâtonner pour trouver un passage secret.. Je m'occupe de monter sur un fauteuil pour le plafond, il en faut au moins un pour le sol. »
Et l’autre qui joue encore les acrobates. Tu le regardas et un léger sursaut te traversa. Le crayon. Il est où déjà ? A quelques centimètres de toi, là, droit devant en équilibre sur l’un des fauteuils renversés. Presque à portée de main. Tu avanças ton tas de ferraille, doucement. Si tes épaules te faisaient souffrir, tu avais moins mal aux bras que tu ne pensais. Le crayon en main, tu tentas de repasser le papier pour qu’il redevienne un minimum lisible et inscrit votre position actuelle.
C’est ça, ignores les comptines. Ignores ton envie de tout brûler… Tu ne veux pas emporter Al dans tes flammes ? Comme c’est mignon… Mais tu sais, tu ferrais mieux de t’en débarrasser au plus vite ! Genre, en sortant du phare, puisqu’il peut être utile à l’intérieur. Parce qu’il ne t’amène que souffrance et douleur. Et tu ne veux pas de ça toi. Toi, tu veux faire la caméra de surveillance. Rien d’autre.
Tu tentais de ne pas l’écouter en scrutant le sol à la recherche d’une trappe. Mignonne, mignonne petite écervelée.
« Euh. Hm. Peut-être un m-mécanisme sur les murs ? »
Lutte, lutte. Tu ne pourras te séparer de moi. Tu te débarrasseras de ce rouquin. Parce que je ne veux que ton bonheur… Que lui ne cherche qu’à te tuer !
- Résumé :
- Cydna reste cramponnée à son fauteuil, se redresse, se bat contre le chantage que sa main lui fait, met à jour le plan et "propose" de chercher aussi un mécanisme sur les murs
Invité
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Mer 4 Fév - 20:44
« On ne peut pas aller là-dedans, c'est infesté d'objets ... vivants ... avec des globules ... qui ne nous laisseront pas atteindre les deux portes ... Essayons plutôt celle-là. »
Tu entendais Trenca qui soufflais à tes côtés à l'intention du reste du groupe. Tu avais toi aussi vu les objets aux yeux globuleux. Ils t'avaient tous regardés, détaillés. Tu frissonnais, tu avais senti leur regard posé sur toi. Tu ne supportais pas cela. Tu ne supportais pas les regards qui t'observaient attentivement. Même si ce moment n'avait duré que quelques secondes, tu avais l'impression que le temps s'étaient arrêtés lorsque les yeux t'avaient vus. Et puis ils étaient sur des meubles imposants qui bougeaient frénétiquement dans toute la pièce. Ils avaient fait un vacarme assourdissant en se jetant sur les deux portes du fond de la salle.
Alors tu étais ravi de voir que Trenca avait aussitôt refermé la porte. Tu soufflais de soulagement. Elle décida, sans attendre, d'ouvrir la porte qui était à votre droite. Tu sentis alors ton atmosphère se dissoudre, ton corps se désagréger. Tu sentis ta tête qui tournait, tournait, tournait.
Voilà une nouvelle salle. Tu entendis, un bruit ô combien lointain, une porte se claquer. Tu étais couché sur le sol et tu te relevais difficilement. Vous avez tous été aspirés dans cette salle joyeuse. Des rires étaient diffusés dans la pièce, des murs ensoleillés, des rires, des comptines, des chants, du bonheur, de la joie, de la joie, de la joie, encore, encore, encore, encore, encore et encore. Tu te tenais la tête, ton mal de tête s'intensifiait encore et encore.
« Je crois qu'on a un problème. Nous n'avons plus qu'à tâtonner pour trouver un passage secret ... Je m'occupe de monter sur un fauteuil pour le plafond, il en faut au moins un pour le sol.
- Euh. Hm. Peut-être un m-mécanisme sur les murs ? »
Les voix d'Al et de Cydna te ramenèrent à la dure réalité. Les voix d'enfants étaient toujours aussi fortes et tu avais mal. Tes compagnons s'étaient mis à chercher une issue car il semblerait que la salle ne présente aucune porte ou aucune sortie, la porte par laquelle vous étiez passés ne s'ouvrait pas. Tu te relevais, las, et alla t'installer au fond de la pièce, incapable de faire quoi que ce soit. Tu avais trop mal alors tu te tenais la tête.
Résumé : Titus a peur des yeux globuleux. Lorsqu'ils sont aspirés dans la nouvelle salle, Titus a mal, très mal, alors il s'installe au fond de la pièce et se tiens la tête.
Tu entendais Trenca qui soufflais à tes côtés à l'intention du reste du groupe. Tu avais toi aussi vu les objets aux yeux globuleux. Ils t'avaient tous regardés, détaillés. Tu frissonnais, tu avais senti leur regard posé sur toi. Tu ne supportais pas cela. Tu ne supportais pas les regards qui t'observaient attentivement. Même si ce moment n'avait duré que quelques secondes, tu avais l'impression que le temps s'étaient arrêtés lorsque les yeux t'avaient vus. Et puis ils étaient sur des meubles imposants qui bougeaient frénétiquement dans toute la pièce. Ils avaient fait un vacarme assourdissant en se jetant sur les deux portes du fond de la salle.
Alors tu étais ravi de voir que Trenca avait aussitôt refermé la porte. Tu soufflais de soulagement. Elle décida, sans attendre, d'ouvrir la porte qui était à votre droite. Tu sentis alors ton atmosphère se dissoudre, ton corps se désagréger. Tu sentis ta tête qui tournait, tournait, tournait.
Voilà une nouvelle salle. Tu entendis, un bruit ô combien lointain, une porte se claquer. Tu étais couché sur le sol et tu te relevais difficilement. Vous avez tous été aspirés dans cette salle joyeuse. Des rires étaient diffusés dans la pièce, des murs ensoleillés, des rires, des comptines, des chants, du bonheur, de la joie, de la joie, de la joie, encore, encore, encore, encore, encore et encore. Tu te tenais la tête, ton mal de tête s'intensifiait encore et encore.
« Je crois qu'on a un problème. Nous n'avons plus qu'à tâtonner pour trouver un passage secret ... Je m'occupe de monter sur un fauteuil pour le plafond, il en faut au moins un pour le sol.
- Euh. Hm. Peut-être un m-mécanisme sur les murs ? »
Les voix d'Al et de Cydna te ramenèrent à la dure réalité. Les voix d'enfants étaient toujours aussi fortes et tu avais mal. Tes compagnons s'étaient mis à chercher une issue car il semblerait que la salle ne présente aucune porte ou aucune sortie, la porte par laquelle vous étiez passés ne s'ouvrait pas. Tu te relevais, las, et alla t'installer au fond de la pièce, incapable de faire quoi que ce soit. Tu avais trop mal alors tu te tenais la tête.
Résumé : Titus a peur des yeux globuleux. Lorsqu'ils sont aspirés dans la nouvelle salle, Titus a mal, très mal, alors il s'installe au fond de la pièce et se tiens la tête.
Invité
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Jeu 5 Fév - 18:40
Pardon pour le post complètement inutile ;w; (gunnel, on compte sur toi pour sauver le groupe !)
Résumé : Trenca est complètement submergée par ses souvenirs, qui s'emboitent toujours aussi anarchiquement, alors elle panique et va rejoindre Titus en lui attrapant le bras.
Sauf si nous n'avons pas le choix pour cette fois-là. Je manque de crier tandis que j'ai l'impression que tout tangue autour de moi. C'est dérisoire, je le fais, mais je m'accroche un instant à toi, pour ne pas te perdre. J'ai un peu mal, la tête qui tourne, la vue désorientée. Où sommes-nous maintenant ? Je n'ai pas le temps de te réfléchir. Ces voix, ces chants. Tout comme toi, Titus, je les entends, je les entends horriblement fort, horriblement bien. Plus rien ne s'y superpose, plus rien ne peut les briser.
Je cours dans le jardin à côté d'un gigantesque chien. Il s'arrête, je lui caresse la truffe. Puis je cours dans la neige avec un jeune garçon, il me lance une boule neige sur le visage. Je ris. Je prépare un gâteau. J'essaie de grimper sur le chien sans y parvenir. Je regarde par la fenêtre afin d'apercevoir encore cette neige. Mon coloriage est terminé, je le montre à mon voisin. J'essaie des vêtements, ils sont beaux. Je pose mon doigt sur un disque. La neige est toujours forte. Je tends le bras, tu n'es plus là. Le gâteau sort du four. Où es-tu ? Le chien a failli s'enfuir et, maintenant, c'est moi qui lance des boules de neige. J'essaie de me concentrer pour te retrouver, mais les sons m'arrachent à chaque syllabe un souvenir. Des moments durs, mais surtout des beaux, des joyeux, comme je n'en ai pas assez vécu dans ce monde. La tasse tombe au sol, je commence une rosace. Tu es au fond. Tu sembles avoir mal. C'est vain, mais je m'approche de toi. Et à nouveau je m'accroche. Au milieu de toutes ces comptines qui désormais m'effraient par leur nombre. Je souffle, parle, n'entends pas ma voix. J'oublie qu'on est coincé, qu'on doit partir, que le temps file. Je parviens à attraper un chat perché en haut d'un muret. C'est ridicule, de se noyer dans des pensées, n'est-ce pas ? Je ne sais même pas si j'ai pleuré, ou seulement effleuré ton bras pour m'assurer qu'il existait quelque chose de tangible. Sûrement les deux. Toi seul est capable de comprendre pourquoi j'ai mal, pourquoi plusieurs vies réagissent à la même scène et s'entrelacent. Cette fois, ironiquement, je m'en remets à toi.
Résumé : Trenca est complètement submergée par ses souvenirs, qui s'emboitent toujours aussi anarchiquement, alors elle panique et va rejoindre Titus en lui attrapant le bras.
Sauf si nous n'avons pas le choix pour cette fois-là. Je manque de crier tandis que j'ai l'impression que tout tangue autour de moi. C'est dérisoire, je le fais, mais je m'accroche un instant à toi, pour ne pas te perdre. J'ai un peu mal, la tête qui tourne, la vue désorientée. Où sommes-nous maintenant ? Je n'ai pas le temps de te réfléchir. Ces voix, ces chants. Tout comme toi, Titus, je les entends, je les entends horriblement fort, horriblement bien. Plus rien ne s'y superpose, plus rien ne peut les briser.
Je cours dans le jardin à côté d'un gigantesque chien. Il s'arrête, je lui caresse la truffe. Puis je cours dans la neige avec un jeune garçon, il me lance une boule neige sur le visage. Je ris. Je prépare un gâteau. J'essaie de grimper sur le chien sans y parvenir. Je regarde par la fenêtre afin d'apercevoir encore cette neige. Mon coloriage est terminé, je le montre à mon voisin. J'essaie des vêtements, ils sont beaux. Je pose mon doigt sur un disque. La neige est toujours forte. Je tends le bras, tu n'es plus là. Le gâteau sort du four. Où es-tu ? Le chien a failli s'enfuir et, maintenant, c'est moi qui lance des boules de neige. J'essaie de me concentrer pour te retrouver, mais les sons m'arrachent à chaque syllabe un souvenir. Des moments durs, mais surtout des beaux, des joyeux, comme je n'en ai pas assez vécu dans ce monde. La tasse tombe au sol, je commence une rosace. Tu es au fond. Tu sembles avoir mal. C'est vain, mais je m'approche de toi. Et à nouveau je m'accroche. Au milieu de toutes ces comptines qui désormais m'effraient par leur nombre. Je souffle, parle, n'entends pas ma voix. J'oublie qu'on est coincé, qu'on doit partir, que le temps file. Je parviens à attraper un chat perché en haut d'un muret. C'est ridicule, de se noyer dans des pensées, n'est-ce pas ? Je ne sais même pas si j'ai pleuré, ou seulement effleuré ton bras pour m'assurer qu'il existait quelque chose de tangible. Sûrement les deux. Toi seul est capable de comprendre pourquoi j'ai mal, pourquoi plusieurs vies réagissent à la même scène et s'entrelacent. Cette fois, ironiquement, je m'en remets à toi.
Invité
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Jeu 5 Fév - 21:38
Le calme d'Al et celui de Cydna se mêlent dans son crâne à la voix de Sonja. Cette voix-même qui lui disait tout le temps: « c'est rien, gamine, t'inquiète pas. Essaie plutôt ce chêne-là! » lorsqu'elle s'écorchait genoux et mains en tombant.
Et ça la détend. Un peu. Mais tout de même. C'est rassurant.
Alors quand un mouvement lui fait tourner la tête, et qu'elle voix Titus recroquevillé comme une malheureuse bête, et Trenca qui semble un peu la perdre, sa tête, elle se dresse brusquement sur son séant. Et sa voix clame en s'élevant:
« Okay, pas de panique. Si on a pu entrer, on pourra sortir... C'est logique. »
Ses sourcils se fronçant, elle se reprend:
« De toute façon, logique ou pas, il est hors de question de rester là. Alors, logique ou pas, tu m'excuseras, Cydna, mais je descends de là. J'm'occupe du sol, moi! »
Et la voilà qui arpente la riante prison.
« Saletés de chansons. »
Tu n'aimes plus les comptines, Gunnel? Tu les connaissais par cœur, pourtant, tu te rappelles?
Ce sont ces comptines qu'elle n'aime pas. Ces comptines, dans ce contexte-là. Ces comptines qui ont fait son enfance, et qui à présent, rythment sa déchéance. Alors elle prend sa revanche:
« I've seen and done things I want to forget, pålalalalala, I've seen soldiers fall like lumps of meat, pålalalalala... Blown and shot nanana belief, pålalalalala... Arms and legs were in the trees... ♫ »
Et ça la détend. Un peu. Mais tout de même. C'est rassurant.
Alors quand un mouvement lui fait tourner la tête, et qu'elle voix Titus recroquevillé comme une malheureuse bête, et Trenca qui semble un peu la perdre, sa tête, elle se dresse brusquement sur son séant. Et sa voix clame en s'élevant:
« Okay, pas de panique. Si on a pu entrer, on pourra sortir... C'est logique. »
Ses sourcils se fronçant, elle se reprend:
« De toute façon, logique ou pas, il est hors de question de rester là. Alors, logique ou pas, tu m'excuseras, Cydna, mais je descends de là. J'm'occupe du sol, moi! »
Et la voilà qui arpente la riante prison.
« Saletés de chansons. »
Tu n'aimes plus les comptines, Gunnel? Tu les connaissais par cœur, pourtant, tu te rappelles?
Ce sont ces comptines qu'elle n'aime pas. Ces comptines, dans ce contexte-là. Ces comptines qui ont fait son enfance, et qui à présent, rythment sa déchéance. Alors elle prend sa revanche:
« I've seen and done things I want to forget, pålalalalala, I've seen soldiers fall like lumps of meat, pålalalalala... Blown and shot nanana belief, pålalalalala... Arms and legs were in the trees... ♫ »
- Résumé:
- Gunnel, voyant Trenca et Titus perdre un peu leurs moyens, se reprend en main et décrète qu'elle examinera le sol, ce qu'elle fait, en chantant The Words That Maketh de PJ Harvey
Invité
Invité
Sam 7 Fév - 15:23
« Euh. Hm. Peut-être un m-mécanisme sur les murs ?
- Peut-être, oui.. »
Il interrompit un instant ce qu'il avait commencé afin de jeter un coup d'oeil autour de lui. Oui, il y avait peut-être quelque chose sur les murs, c'était le plus probable, alors que foutaient les touristes à qui le meilleur morceau de la viande avait été laissé ? Ils étaient presque recroquevillés en boule dans un coin. Super. Vive l'entraide. Ça pouvait tuer un inconnu de sang froid mais ça craignait les comptines, peut-être ? Il marchait sur la droite entre la déprime et la colère avec ces deux-là. Avec tout.
Alors qu'il se persuadait que le mieux à faire était de simplement mettre le cerveau en veille, les yeux et les oreilles aussi, mini-fée se manifesta. Pour la première fois depuis longtemps, sûrement, on ne l'avait pas énormément entendue après le fameux épisode des câbles trop solides.
« Okay, pas de panique. Si on a pu entrer, on pourra sortir... C'est logique.
- C'est bien cela le problème..
- De toute façon, logique ou pas, il est hors de question de rester là. Alors, logique ou pas, tu m'excuseras, Cydna, mais je descends de là. J'm'occupe du sol, moi! Saletés de chansons. »
Juste pour se convaincre que la plus motivée du moment avait la taille d'une règle, il redescendit - ce qui lui permit au passage de mieux l'entendre, parce qu'il fallait avoir de sacrés tympans dans cette pièce, ou juste une fascinante capacité à ignorer la musique de fond - et regarda Gunnel, qui venait effectivement de quitter Cydna.
« I've seen and done things I want to forget, pålalalalala, I've seen soldiers fall like lumps of meat, pålalalalala... Blown and shot nanana belief, pålalalalala... Arms and legs were in the trees... ♫ »
Que de paroles ravissantes. Et pourtant, il se retint de lancer le moindre cynisme - qui pourtant aurait été facile à trouver, surtout vu la mauvaise langue qu'il était - à ce sujet, peut-être bêtement parce que la jeune femme chantait beaucoup mieux que ces saletés d'enfants. Il n'avait pas écouté de véritable chanson depuis son arrivée dans l'Esquisse, c'était l'un de ces trucs dont on pourrait se passer mais qui viennent parfois à manquer horriblement lorsque l'on se rend compte de leur disparition. Considérant que, vu la participation des deux autres, le plafond était la dernière de leur priorités, il commença à tâtonner le mur avec minutie.
« I'm swimming in the smoke, of bridges I have burned.. » chanta-t-il en continuation, plus doucement que sa voix habituelle, optant lui aussi pour des paroles rassurantes. Il n'avait pas osé le faire depuis qu'il était rentré à l'université, mais maintenant, cela semblait être la plus banale honte du monde. Après avoir traîné de façon totalement irresponsables deux personnes au bout de l'enfer, été incapable d'empêcher Cydna de courir au suicide, fait l'inutile dans la salle froide et tout le temps eu peur pour tout et rien.. Ce n'était pas la peine d'espérer devenir soudainement à la hauteur du rôle qu'il avait voulu jouer dans l'Esquisse.
« So don't apologize, I'm losing what I don't deserve… »
C'était marrant, la suite collait, à ceci près que personne d'autre que lui ne s'excusait. Heureusement que des chansonnettes d'école élémentaire venaient se rajouter pour briser toute la crédibilité. L'ambiance ne pouvait pas être sérieuse alors que la situation l'était, même si Gunnel avait justement dédramatisé les choses. Les battements de son coeur reprenaient un rythme à peu près normal. La biologie aussi, elle disait qu'ils pouvaient bien rester au moins une journée sans crever de soif ou de faim. Et puis, la folie, il fallait relativiser, parce que la Base offrait une bonne formation, parce qu'il en connaissait déjà une autre, petit à petit..
C'est pourquoi, alors qu'il aurait râlé si quelqu'un d'autre s'était interrompu pour une telle chose inutile, et pas qu'un peu, il ne pouvait pas s'empêcher de jeter des coups d'oeil à celle qui avait été son amie dès les premiers jours. Plutôt que de s'inquiéter de l'état profondément alarmant de sa niaiserie, Al ne pouvait s'empêcher de penser que quelque chose n'allait pas. Dans son regard. Quelque chose. Pour une fois, sa voix intérieure lui criait d'arrêter de faire l'andouille, et de poser la question. Une dernière vaine vérification de mur plus tard..
« Cydna. Hmm.. Si ça va m.. Je veux dire, s'il y a quoi que ce soit, on est suffisamment dans la mouise pour ne pas avoir à s'encombrer d'inconnues supplémentaires. »
Cinq secondes.
Estimation de la durée pendant laquelle il avait su avoir un regard sérieux, grave, confiant, tout le contraire des expressions désespérées qu'il lui avait jusqu'à présent adressé - et qu'il reprit à moitié sitôt la question posée. Il ne serait pas le héros de série prêt à crier toute sa force pour casser le mur au poing et permettre à sa belle de sortir, fallait pas rêver.
- Peut-être, oui.. »
Il interrompit un instant ce qu'il avait commencé afin de jeter un coup d'oeil autour de lui. Oui, il y avait peut-être quelque chose sur les murs, c'était le plus probable, alors que foutaient les touristes à qui le meilleur morceau de la viande avait été laissé ? Ils étaient presque recroquevillés en boule dans un coin. Super. Vive l'entraide. Ça pouvait tuer un inconnu de sang froid mais ça craignait les comptines, peut-être ? Il marchait sur la droite entre la déprime et la colère avec ces deux-là. Avec tout.
Alors qu'il se persuadait que le mieux à faire était de simplement mettre le cerveau en veille, les yeux et les oreilles aussi, mini-fée se manifesta. Pour la première fois depuis longtemps, sûrement, on ne l'avait pas énormément entendue après le fameux épisode des câbles trop solides.
« Okay, pas de panique. Si on a pu entrer, on pourra sortir... C'est logique.
- C'est bien cela le problème..
- De toute façon, logique ou pas, il est hors de question de rester là. Alors, logique ou pas, tu m'excuseras, Cydna, mais je descends de là. J'm'occupe du sol, moi! Saletés de chansons. »
Juste pour se convaincre que la plus motivée du moment avait la taille d'une règle, il redescendit - ce qui lui permit au passage de mieux l'entendre, parce qu'il fallait avoir de sacrés tympans dans cette pièce, ou juste une fascinante capacité à ignorer la musique de fond - et regarda Gunnel, qui venait effectivement de quitter Cydna.
« I've seen and done things I want to forget, pålalalalala, I've seen soldiers fall like lumps of meat, pålalalalala... Blown and shot nanana belief, pålalalalala... Arms and legs were in the trees... ♫ »
Que de paroles ravissantes. Et pourtant, il se retint de lancer le moindre cynisme - qui pourtant aurait été facile à trouver, surtout vu la mauvaise langue qu'il était - à ce sujet, peut-être bêtement parce que la jeune femme chantait beaucoup mieux que ces saletés d'enfants. Il n'avait pas écouté de véritable chanson depuis son arrivée dans l'Esquisse, c'était l'un de ces trucs dont on pourrait se passer mais qui viennent parfois à manquer horriblement lorsque l'on se rend compte de leur disparition. Considérant que, vu la participation des deux autres, le plafond était la dernière de leur priorités, il commença à tâtonner le mur avec minutie.
« I'm swimming in the smoke, of bridges I have burned.. » chanta-t-il en continuation, plus doucement que sa voix habituelle, optant lui aussi pour des paroles rassurantes. Il n'avait pas osé le faire depuis qu'il était rentré à l'université, mais maintenant, cela semblait être la plus banale honte du monde. Après avoir traîné de façon totalement irresponsables deux personnes au bout de l'enfer, été incapable d'empêcher Cydna de courir au suicide, fait l'inutile dans la salle froide et tout le temps eu peur pour tout et rien.. Ce n'était pas la peine d'espérer devenir soudainement à la hauteur du rôle qu'il avait voulu jouer dans l'Esquisse.
« So don't apologize, I'm losing what I don't deserve… »
C'était marrant, la suite collait, à ceci près que personne d'autre que lui ne s'excusait. Heureusement que des chansonnettes d'école élémentaire venaient se rajouter pour briser toute la crédibilité. L'ambiance ne pouvait pas être sérieuse alors que la situation l'était, même si Gunnel avait justement dédramatisé les choses. Les battements de son coeur reprenaient un rythme à peu près normal. La biologie aussi, elle disait qu'ils pouvaient bien rester au moins une journée sans crever de soif ou de faim. Et puis, la folie, il fallait relativiser, parce que la Base offrait une bonne formation, parce qu'il en connaissait déjà une autre, petit à petit..
C'est pourquoi, alors qu'il aurait râlé si quelqu'un d'autre s'était interrompu pour une telle chose inutile, et pas qu'un peu, il ne pouvait pas s'empêcher de jeter des coups d'oeil à celle qui avait été son amie dès les premiers jours. Plutôt que de s'inquiéter de l'état profondément alarmant de sa niaiserie, Al ne pouvait s'empêcher de penser que quelque chose n'allait pas. Dans son regard. Quelque chose. Pour une fois, sa voix intérieure lui criait d'arrêter de faire l'andouille, et de poser la question. Une dernière vaine vérification de mur plus tard..
« Cydna. Hmm.. Si ça va m.. Je veux dire, s'il y a quoi que ce soit, on est suffisamment dans la mouise pour ne pas avoir à s'encombrer d'inconnues supplémentaires. »
Cinq secondes.
Estimation de la durée pendant laquelle il avait su avoir un regard sérieux, grave, confiant, tout le contraire des expressions désespérées qu'il lui avait jusqu'à présent adressé - et qu'il reprit à moitié sitôt la question posée. Il ne serait pas le héros de série prêt à crier toute sa force pour casser le mur au poing et permettre à sa belle de sortir, fallait pas rêver.
- Résumé et HRP:
Résumé : Alors qu'il était plutôt en rogne, quand Gunnel parle Al va un peu mieux, il se joint à elle vite fait tout en cherchant le fameux passage secret dans le mur vu que titus et trenca sont motivés, puis comme c'est un boulet aussi et qu'il a vaguement l'impression que Cydna ne pète pas la forme (enfin je me dis que ses envies pyromanes doivent lui donner une sacrée mine), il s'arrête pour lui parler.
Pardon pour le retard, je devais poster hier mais ;v;
Invité
Invité
Sam 7 Fév - 18:36
Et ces deux ploucs recroquevillés dans un coin, inutiles, inutiles. Je t’assure que ce ne seront pas de grandes pertes si tu les brûlais ! Regardes, ta trompette adorée est juste à côté de toi, dans ton champ de vision, tenue par ce rouquin de malheur. Tu as juste… à t’approcher et prendre ton arme. Après tout, vu l’utilité du type, il ne cherchera pas à savoir pourquoi, ou ce que tu vas faire. Je ne suis même pas certaine qu’il ait remarqué cette sombre tronche que tu tires.
Oui, tu veux tout brûler… Ecoutes-moi, cette trompette est à toi !
« Okay, pas de panique. Si on a pu entrer, on pourra sortir... C'est logique.
- C'est bien cela le problème..
- De toute façon, logique ou pas, il est hors de question de rester là. Alors, logique ou pas, tu m'excuseras, Cydna, mais je descends de là. J'm'occupe du sol, moi ! Saletés de chansons. »
Regardes-les à ne pas remarquer dans quel état tu es. Je suis sûre que la lilliputienne croit que tu es toute calme. Tu la suis de tes yeux enivrés de flammes dans sa descente vers le sol. L’autre redescend de son perchoir, elle t’est encore plus à portée à présent ! Juste à tendre le bras....
Tes compagnons se mirent à chanter à leurs tours. Taisez-vous, taisez-vous… Vos gueules ! Tu fermes les yeux et serres le poing, l’autre s’est barré avec son arme inspecter les murs. Demandes-lui, dis lui de se la fermer et de donner ton arme. Invente une excuse, je ne sais pas.
Tu entends des pas s’approcher de toi. Tu entrouves les yeux et vérifie d’un regard noir qui s’approchait. Ligne de vue : Ta trompette. Le roux s’approche. Profites-en !
« Cydna. Hmm.. Si ça va m.. Je veux dire, s'il y a quoi que ce soit, on est suffisamment dans la mouise pour ne pas avoir à s'encombrer d'inconnues supplémentaires. »
Tu lèves tes yeux fatigués vers son visage. Un visage calme, qui ne tarda pas à retrouver l’expression habituel. J’allais dire. Inutile.
« Je... »
Pourquoi tu veux parler ? On s’en fiche ! Il dit ça mais t’emmènera encore une fois mourir ! Son expression est fausse, tu ne vois pas ? Il veut juste faire l’état des pions, ceux qu’il enverra au casse pipe à sa place, les deux autres étant out ! C’est très louche que lorsque c’est lui qui a ouvert la porte, rien ne s’est passé, tu ne trouves pas ? Il s’est porté volontaire pour venir et t’a supplié de venir ! Toi, tu es amochée, Titus est en miette et Trenca n’a pas l’air plus dans son assiette. Qui pète la forme ? Le roux ! Qui a l’arme en ce moment et qui peut tous vous tuer ? Le roux ! Qui a abandonné ses recherches d’une issue de secours rapidement par deux fois ? Le roux ! Tu vas pas me dire que ce sont des coïncidences ?!
C’est ça, regarde-le avec cet air perdu, ta bouche se tord et les larmes sont au bord de tes yeux. Quoi ? ça ne t’as jamais sauté aux yeux ? Traîtrise te dis-je ! Brûle-le ! C’est ça, regarde ta trompette, fixes-là, approche ta main vers elle, comme ceci....
Pourquoi c’est son poignet que tu choppes ?! Tu sais pas viser ou quoi ?! Tes yeux embrumés par les larmes t’empêchent de voir quoi que ce soit ou quoi ?!
« Je… Ne… Ne me détestes pas... »
Tu resserres un peu ta poigne, ta voix est cassée par la détresse. Qu’est-ce que tu vas lui dire comme connerie encore ? Tu vas tout de même pas lui parler de moi ?! Tu veux qu’il te prenne pour une folle ? Qu’il ne te fasse plus confiance ? Qu’il te laisse derrière ?
Que… Connerie. Saloperie. Si c’est un traître, cela ne changera rien qu’il sache, hein ? Tu me retournes mon argument, hein ? Après tout, s’il est faux, il te laissera de toute façon, hein ?
Et si j’avais tord, hein ?!
Alors il n’y aura aucune raison pour moi de le brûler.
… Saloperie. Pourquoi tu crois plus en lui qu’en moi ?! Moi…. Moi je sais tout de toi ! Je sais ce qu’il faut pour toi ! Je ne suis là que pour toi ! Lui… Lui veut te tuer !
Tu relèves la tête, les yeux humides, le regard apeuré. Tu me coinces sous ton genou pour m’empêcher de te bâillonner.
« J’ai… J’ai une voix qui… qui me vrille les oreilles... d-depuis l’accident du bus… Elle… Elle me dit des insanités et...Et me fait douter… De… De tout… »
Tu baisses la tête.
« J’ai peur… Pardon… Je suis désolée… »
Comme si tu t’excusais d’être folle. De ne plus être le cerveau raisonnable de la base. De briser ses attentes. Pauvre folle dépendante.
Oui, tu veux tout brûler… Ecoutes-moi, cette trompette est à toi !
« Okay, pas de panique. Si on a pu entrer, on pourra sortir... C'est logique.
- C'est bien cela le problème..
- De toute façon, logique ou pas, il est hors de question de rester là. Alors, logique ou pas, tu m'excuseras, Cydna, mais je descends de là. J'm'occupe du sol, moi ! Saletés de chansons. »
Regardes-les à ne pas remarquer dans quel état tu es. Je suis sûre que la lilliputienne croit que tu es toute calme. Tu la suis de tes yeux enivrés de flammes dans sa descente vers le sol. L’autre redescend de son perchoir, elle t’est encore plus à portée à présent ! Juste à tendre le bras....
Tes compagnons se mirent à chanter à leurs tours. Taisez-vous, taisez-vous… Vos gueules ! Tu fermes les yeux et serres le poing, l’autre s’est barré avec son arme inspecter les murs. Demandes-lui, dis lui de se la fermer et de donner ton arme. Invente une excuse, je ne sais pas.
Tu entends des pas s’approcher de toi. Tu entrouves les yeux et vérifie d’un regard noir qui s’approchait. Ligne de vue : Ta trompette. Le roux s’approche. Profites-en !
« Cydna. Hmm.. Si ça va m.. Je veux dire, s'il y a quoi que ce soit, on est suffisamment dans la mouise pour ne pas avoir à s'encombrer d'inconnues supplémentaires. »
Tu lèves tes yeux fatigués vers son visage. Un visage calme, qui ne tarda pas à retrouver l’expression habituel. J’allais dire. Inutile.
« Je... »
Pourquoi tu veux parler ? On s’en fiche ! Il dit ça mais t’emmènera encore une fois mourir ! Son expression est fausse, tu ne vois pas ? Il veut juste faire l’état des pions, ceux qu’il enverra au casse pipe à sa place, les deux autres étant out ! C’est très louche que lorsque c’est lui qui a ouvert la porte, rien ne s’est passé, tu ne trouves pas ? Il s’est porté volontaire pour venir et t’a supplié de venir ! Toi, tu es amochée, Titus est en miette et Trenca n’a pas l’air plus dans son assiette. Qui pète la forme ? Le roux ! Qui a l’arme en ce moment et qui peut tous vous tuer ? Le roux ! Qui a abandonné ses recherches d’une issue de secours rapidement par deux fois ? Le roux ! Tu vas pas me dire que ce sont des coïncidences ?!
C’est ça, regarde-le avec cet air perdu, ta bouche se tord et les larmes sont au bord de tes yeux. Quoi ? ça ne t’as jamais sauté aux yeux ? Traîtrise te dis-je ! Brûle-le ! C’est ça, regarde ta trompette, fixes-là, approche ta main vers elle, comme ceci....
Pourquoi c’est son poignet que tu choppes ?! Tu sais pas viser ou quoi ?! Tes yeux embrumés par les larmes t’empêchent de voir quoi que ce soit ou quoi ?!
« Je… Ne… Ne me détestes pas... »
Tu resserres un peu ta poigne, ta voix est cassée par la détresse. Qu’est-ce que tu vas lui dire comme connerie encore ? Tu vas tout de même pas lui parler de moi ?! Tu veux qu’il te prenne pour une folle ? Qu’il ne te fasse plus confiance ? Qu’il te laisse derrière ?
Que… Connerie. Saloperie. Si c’est un traître, cela ne changera rien qu’il sache, hein ? Tu me retournes mon argument, hein ? Après tout, s’il est faux, il te laissera de toute façon, hein ?
Et si j’avais tord, hein ?!
Alors il n’y aura aucune raison pour moi de le brûler.
… Saloperie. Pourquoi tu crois plus en lui qu’en moi ?! Moi…. Moi je sais tout de toi ! Je sais ce qu’il faut pour toi ! Je ne suis là que pour toi ! Lui… Lui veut te tuer !
Tu relèves la tête, les yeux humides, le regard apeuré. Tu me coinces sous ton genou pour m’empêcher de te bâillonner.
« J’ai… J’ai une voix qui… qui me vrille les oreilles... d-depuis l’accident du bus… Elle… Elle me dit des insanités et...Et me fait douter… De… De tout… »
Tu baisses la tête.
« J’ai peur… Pardon… Je suis désolée… »
Comme si tu t’excusais d’être folle. De ne plus être le cerveau raisonnable de la base. De briser ses attentes. Pauvre folle dépendante.
Invité
Invité
Dim 22 Fév - 22:06
« Je… Ne… Ne me déteste pas... »
Elle tremblait encore plus que lui. Si c'était possible. Sur le point de craquer. Il eut un instant peur d'avoir posé la question, puis sa rationalité prit le dessus ; toute information importante devait être communiquée. Sans exception, depuis quand se permettait-il d'en douter ? Ignorer quelque chose ne signifiait pas que ladite chose n'existait pas, bien au contraire. C'était simplement que. Un problème de plus, déjà qu'il n'arrivait pas à gérer les actuels, un coup à finir chauve. Ou à l'état de cadavre, bien sûr, il en revenait toujours à cette épouvante ancrée au plus profond de sa chaire.
« J’ai… J’ai une voix qui… qui me vrille les oreilles... d-depuis l’accident du bus… Elle… Elle me dit des insanités et...Et me fait douter… De… De tout… J’ai peur… Pardon… Je suis désolée… »
Elle paniquait autant que lui. Pas pour la même raison, certes, mais ils étaient tous pareils. Coincés par quelque chose, que ce soit une foutue voix ou une foutue panique. Et tout comme cette dernière échappait au cercle normal de son comportement, cette anormalité devait être provoquée par l'Esquise. Par leur voyage. Par la situation. Cydna était bien la dernière à devoir s'en excuser. Tu le sens, là, ton égoïsme qui éventre tout le monde, Al ? Ton impatience puérile typique de quelqu'un qui n'avait aucune idée de ce qu'est la peur, vois-en le résultat prévisible. Et t'es tellement pas fichu de réparer les pots broyés qu'elle pense que tu vas la détester, c'est beau.
Ce n'était plus une situation où il pouvait lui dire que tout irait pour le mieux en faisant un jeu de mots avec son nom entier. Allez, fiou, respiration. Sa main se posa sur l'épaule de son interlocutrice, dans un geste de confidence. C'en était une, sauf qu'à cause de ces sales gosses invisibles tout autour, il fallait la dire à haute voix. Heureusement que les touristes étaient dans leur délire.
« À l'heure actuelle, dans ce monde merdique, et au vu de la situation tout aussi merdique dans laquelle nous sommes, je n'ai que toi en qui je peux faire confiance. Même Roxie m'a lâché, imagine.. Alors que ça fait que quelques jours. Bien que je sois d'une piètre aide, je n'ai pas l'intention de me barrer, parce qu'après tout c'est de ma faute. En guise de preuve.. »
Ah, ça, les preuves. Quand on patauge dans la boue, ça fait du bien. Il extirpa de sa poche un précieux objet que son interlocutrice reconnaîtrait probablement très vite.
« ... Tant que l'auras, je ne te lâcherai pas, et si un de ces mecs revient j'utiliserai la trompette - ou je la donnerai à Titus, il a l'air de savoir s'en servir. (légère pause) C'est comme l'égalité des angles dans un triangle équilatéral, on ne peut pas en douter, même ici, puisqu'un triangle est une abstraction, non pas un objet physique. Pour le reste, je doute aussi, il ne nous reste qu'à supposer que les choses s'éclairciront après. Quand on aura trouvé ou créé cette sortie. »
Al lâcha définitivement sa précieuse amie décédée dans les mains de Cydna. Sans doute celle-ci l'ignorait-elle, mais il ne l'aurait pour rien au monde confié à quelqu'un auparavant. Persuadé que tous les élèves de sa classe la lui voleraient ou que sa cousine la maquillerait pour que ce soit une "vraie femme". Enfin. Définitivement, ce n'était qu'une excuse pour pallier à son éloquence et sa confiance de cachalot. S'enchaîner pour de bon à ce voyage, acquérir la certitude qu'il ne vacillerait pas.
Après lui avoir conseillé de compter ou de se réciter les tables de multiplication contre les voix parasites, entre autres suggestions qu'il serait probablement le seul à appliquer, il pensa en avoir eu assez pour la salle. Qu'on fasse taire ces comptines. Qu'on sorte, bordel. Qu'on se casse d'ici, tous. En vie.
« Allez, je crois qu'il est temps de s'y mettre sérieusement. »
Fait étonnant : il alla jusqu'à regarder en direction des touristes pour voir s'ils étaient de la partie.
« Vous comptez nous rejoindre un jour ? » demanda-t-il, le sourire aussi droit qu'une fonction affine. Toujours aussi aimable, le loustic. Il fallait croire qu'il était de bonne humeur, maintenant ?
Résumé : Après l'habituel stress "je sais pas quoi lui diiiire" de Al, celui-ci lui fait un long discours (qui ressemble fort à une déclaration, ahem), pour lui dire que lui, il lui fait confiance, et puis lui donne Roxie pour prouver qu'il ne la lâchera pas, parce qu'il veut la récupérer. Dans sa lancée, il demande à Titus et Trenca s'ils veulent participer.
Voici voilà pour ce petit post de conclusion au phare ♥
Elle tremblait encore plus que lui. Si c'était possible. Sur le point de craquer. Il eut un instant peur d'avoir posé la question, puis sa rationalité prit le dessus ; toute information importante devait être communiquée. Sans exception, depuis quand se permettait-il d'en douter ? Ignorer quelque chose ne signifiait pas que ladite chose n'existait pas, bien au contraire. C'était simplement que. Un problème de plus, déjà qu'il n'arrivait pas à gérer les actuels, un coup à finir chauve. Ou à l'état de cadavre, bien sûr, il en revenait toujours à cette épouvante ancrée au plus profond de sa chaire.
« J’ai… J’ai une voix qui… qui me vrille les oreilles... d-depuis l’accident du bus… Elle… Elle me dit des insanités et...Et me fait douter… De… De tout… J’ai peur… Pardon… Je suis désolée… »
Elle paniquait autant que lui. Pas pour la même raison, certes, mais ils étaient tous pareils. Coincés par quelque chose, que ce soit une foutue voix ou une foutue panique. Et tout comme cette dernière échappait au cercle normal de son comportement, cette anormalité devait être provoquée par l'Esquise. Par leur voyage. Par la situation. Cydna était bien la dernière à devoir s'en excuser. Tu le sens, là, ton égoïsme qui éventre tout le monde, Al ? Ton impatience puérile typique de quelqu'un qui n'avait aucune idée de ce qu'est la peur, vois-en le résultat prévisible. Et t'es tellement pas fichu de réparer les pots broyés qu'elle pense que tu vas la détester, c'est beau.
Ce n'était plus une situation où il pouvait lui dire que tout irait pour le mieux en faisant un jeu de mots avec son nom entier. Allez, fiou, respiration. Sa main se posa sur l'épaule de son interlocutrice, dans un geste de confidence. C'en était une, sauf qu'à cause de ces sales gosses invisibles tout autour, il fallait la dire à haute voix. Heureusement que les touristes étaient dans leur délire.
« À l'heure actuelle, dans ce monde merdique, et au vu de la situation tout aussi merdique dans laquelle nous sommes, je n'ai que toi en qui je peux faire confiance. Même Roxie m'a lâché, imagine.. Alors que ça fait que quelques jours. Bien que je sois d'une piètre aide, je n'ai pas l'intention de me barrer, parce qu'après tout c'est de ma faute. En guise de preuve.. »
Ah, ça, les preuves. Quand on patauge dans la boue, ça fait du bien. Il extirpa de sa poche un précieux objet que son interlocutrice reconnaîtrait probablement très vite.
« ... Tant que l'auras, je ne te lâcherai pas, et si un de ces mecs revient j'utiliserai la trompette - ou je la donnerai à Titus, il a l'air de savoir s'en servir. (légère pause) C'est comme l'égalité des angles dans un triangle équilatéral, on ne peut pas en douter, même ici, puisqu'un triangle est une abstraction, non pas un objet physique. Pour le reste, je doute aussi, il ne nous reste qu'à supposer que les choses s'éclairciront après. Quand on aura trouvé ou créé cette sortie. »
Al lâcha définitivement sa précieuse amie décédée dans les mains de Cydna. Sans doute celle-ci l'ignorait-elle, mais il ne l'aurait pour rien au monde confié à quelqu'un auparavant. Persuadé que tous les élèves de sa classe la lui voleraient ou que sa cousine la maquillerait pour que ce soit une "vraie femme". Enfin. Définitivement, ce n'était qu'une excuse pour pallier à son éloquence et sa confiance de cachalot. S'enchaîner pour de bon à ce voyage, acquérir la certitude qu'il ne vacillerait pas.
Après lui avoir conseillé de compter ou de se réciter les tables de multiplication contre les voix parasites, entre autres suggestions qu'il serait probablement le seul à appliquer, il pensa en avoir eu assez pour la salle. Qu'on fasse taire ces comptines. Qu'on sorte, bordel. Qu'on se casse d'ici, tous. En vie.
« Allez, je crois qu'il est temps de s'y mettre sérieusement. »
Fait étonnant : il alla jusqu'à regarder en direction des touristes pour voir s'ils étaient de la partie.
« Vous comptez nous rejoindre un jour ? » demanda-t-il, le sourire aussi droit qu'une fonction affine. Toujours aussi aimable, le loustic. Il fallait croire qu'il était de bonne humeur, maintenant ?
Résumé : Après l'habituel stress "je sais pas quoi lui diiiire" de Al, celui-ci lui fait un long discours (qui ressemble fort à une déclaration, ahem), pour lui dire que lui, il lui fait confiance, et puis lui donne Roxie pour prouver qu'il ne la lâchera pas, parce qu'il veut la récupérer. Dans sa lancée, il demande à Titus et Trenca s'ils veulent participer.
Voici voilà pour ce petit post de conclusion au phare ♥
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