[Manoir délabré] Un refuge pour de pauvres hères.
Invité
Invité
Ven 15 Aoû - 17:04
L'homme aux cheveux d'argent, recroquevillé sur lui-même en dessous des restes d'un immeuble, avait la tête posée sur ses genoux, les mains croisées sur le haut du crâne. Tentative pitoyable de se protéger, il le savait - mais cela restait une façon de se rassurer. Il tentait d'ignorer le coffre géant qui tentait de pénétrer dans sa cachette. Celui-ci se jetait sur les ruines, les faisaient trembler de toutes ses forces dans un grondement sinistre. Il ne laissera pas sa proie s'échapper si facilement.
Mais l'homme devait sortir, avant que l'amas de pierres ne s'effondre sur lui et le transforme en bouillie sanguinolente, comme ces malheureux qui se jetaient sous les roues carnassières des trains. Ah... Cela semblait déjà loin, alors qu'il était arrivé il y a à peine dix minutes. Du moins, c'était ce qu'il lui semblait... Sa montre ne fonctionnait plus. Et ce maudit coffre qui continuait de frapper... C'était de la folie ! Et pourtant, tout cela semblait si réel... L'homme se redressa légèrement, craignant de se cogner la tête - la planque était bas-de-plafond - puis regarda autour de lui.
Là ! Un mince filet de lumière, de l'autre côté. Il avait de la chance : la terre était assez meuble, en creusant il aura assez de place pour ramper en dessous et s'enfuir. L'homme se mit directement à l'œuvre, n'hésitant pas à plonger ses mains diaphane dans la terre noire. Il avait chaud, trop chaud. Il s'épongea le front avec son bras, puis continua à creuser. Ses mouvements se faisaient toujours plus pressants au fur et à mesure que son poursuivant frappait. Le plafond tremblait, laissant tomber de petits morceaux de pierre qui roulaient sur le corps mince et endolori de l’homme. Il poussa un soupir de soulagement en atteignant la sortie. Il se releva et s’appuya un instant contre le mur. Il fut brusquement ramené à la gravité de l’instant par un nouveau coup du coffre contre les ruines. Il fallait s’en aller d’ici au plus vite.
L’homme aperçut un ancien manoir rongé par le délabrement. Néanmoins, il semblait plus solide que les autres bâtiments – et il avait un vrai toit. Le médecin courut vers l’immense demeure et y pénétra en refermant discrètement la porte derrière lui. Il entreprit de se frotter les mains pour se débarrasser tant bien que mal de la terre, épousseta ses vêtements et s’essuya les pieds sur le paillasson – être dans un monde de fous n’était pas une raison pour oublier ses bonnes manières. Il avança prudemment dans la semi-obscurité du manoir, puis ouvrit la bouche pour tenter un timide « Il y a quelqu’un ? »
Mais l'homme devait sortir, avant que l'amas de pierres ne s'effondre sur lui et le transforme en bouillie sanguinolente, comme ces malheureux qui se jetaient sous les roues carnassières des trains. Ah... Cela semblait déjà loin, alors qu'il était arrivé il y a à peine dix minutes. Du moins, c'était ce qu'il lui semblait... Sa montre ne fonctionnait plus. Et ce maudit coffre qui continuait de frapper... C'était de la folie ! Et pourtant, tout cela semblait si réel... L'homme se redressa légèrement, craignant de se cogner la tête - la planque était bas-de-plafond - puis regarda autour de lui.
Là ! Un mince filet de lumière, de l'autre côté. Il avait de la chance : la terre était assez meuble, en creusant il aura assez de place pour ramper en dessous et s'enfuir. L'homme se mit directement à l'œuvre, n'hésitant pas à plonger ses mains diaphane dans la terre noire. Il avait chaud, trop chaud. Il s'épongea le front avec son bras, puis continua à creuser. Ses mouvements se faisaient toujours plus pressants au fur et à mesure que son poursuivant frappait. Le plafond tremblait, laissant tomber de petits morceaux de pierre qui roulaient sur le corps mince et endolori de l’homme. Il poussa un soupir de soulagement en atteignant la sortie. Il se releva et s’appuya un instant contre le mur. Il fut brusquement ramené à la gravité de l’instant par un nouveau coup du coffre contre les ruines. Il fallait s’en aller d’ici au plus vite.
L’homme aperçut un ancien manoir rongé par le délabrement. Néanmoins, il semblait plus solide que les autres bâtiments – et il avait un vrai toit. Le médecin courut vers l’immense demeure et y pénétra en refermant discrètement la porte derrière lui. Il entreprit de se frotter les mains pour se débarrasser tant bien que mal de la terre, épousseta ses vêtements et s’essuya les pieds sur le paillasson – être dans un monde de fous n’était pas une raison pour oublier ses bonnes manières. Il avança prudemment dans la semi-obscurité du manoir, puis ouvrit la bouche pour tenter un timide « Il y a quelqu’un ? »
- Résumé:
- Marshall, caché sous des ruines, finit par échapper à son assaillant (un coffre géant et carnivore, voir sa présentation). Il court vers le manoir, y entre, puis demande timidement s'il y a quelqu'un.
Messages : 1044
Date d'inscription : 24/06/2012
Date d'inscription : 24/06/2012
Folie d'Esquisse
Mar 16 Sep - 22:34
Pauvre Marshall, Folie va lui tenir compagnie !
Soudain, la douleur.
Vive, étrangère, elle s’immisce dans votre tête sans crier gare. Votre vue se brouille. Pourquoi ? Qui sait.
Soudain, la douleur.
Vive, étrangère, elle s’immisce dans votre tête sans crier gare. Votre vue se brouille. Pourquoi ? Qui sait.
(Merci à Ara' pour la super signature ♥)
Qu'est-ce qui est jaune et qui traverse les murs ?
Personnages : Al, Sydonia, Even, Dylan et Al'
Messages : 3246
Date d'inscription : 10/06/2012
Personnages : Al, Sydonia, Even, Dylan et Al'
Messages : 3246
Date d'inscription : 10/06/2012
Eelis
Ven 19 Sep - 17:31
Quelques battements d’aile maladroits viennent initier le treizième jour. Eelis pourrait songer à la veille, à la Tempête qui a manqué de le laisser en écharpe pour l’éternité, ou encore à son pote qui a écopé d’un nouvel accoutrement étrange. Mais nop. Son cerveau est en joie ; avoir une mémoire de moineau – ou plus exactement de perroquet - est fortement pratique lorsque cela permet d’avoir une vision floue des récents évènements. Vision distordue d’une boîte d’une nuit, puis soulevé, puis posé sur un nid confortable, voilà à quoi se résume l’avis d’Eelis sur le jour 12. Un peu étrange, pas horrible. Et ensuite, au matin, Liam a trouvé un costume tout à fait dans son style. Ses cheveux ont aussi bien poussé.
« Ah, les jeunes, toujours en pleine croissance.. » commente simplement l’oiseau à ce sujet. « Tu aurais dû mettre une jupe plus longue, Bisoux ! »
Parce que tu vas te les cailler, bien sûr, pas parce qu’Eelis est foudroyé par le potentiel de séduction de son compagnon d’infortune. Pas plus qu’il n’en ressort gêné. Lui aussi était un homme des plus virils, jadis, nom d’une plume ! (il adore désormais faire référence à sa condition comme si elle avait quoi que ce soit de plaisant)
« Mais ça va être dur de trouver une minette, mon pote » notifie-t-il, quelques mètres plus loin. Avec pertinence. Quand on veut séduire, il faut exhiber un torse musclé et masculin, pas des jambes de poupées sans poils. Montre-leur ta testostérone, Liam ! Ou lance-toi dans des explications que ton interlocuteur ne saura comprendre quant à la cible de tes sentiments (la narration te conseille la testostérone, ça va plus vite aussi long le chemin soit-il)
Et pourtant, au détour d’une ruine, le perroquet jaune finit par apercevoir succinctement une longue crinière chevelue…
« Par ici ! » décide-t-il en battant des ailes sur l’épaule de celui-ci. Devant la réticence du cosplayer, Eelis prend bien entendu les devants et se précipite dans l’ouverture après un saut totalement raté. Rien à faire, le piaf s’aventure dans ce qui semble être un manoir. Ou du moins une sacrée bâtisse.
« Il y a quelqu’un ? » prononce une voix timide, un peu effacée. Ni une ni deux, l’oiseau se jette sur la source du bruit dans l’idée que son compagnon le suivra (s’il savait..). Avant de se nourrir de vers de terre, l’être humain (dans l’esprit) de 43 ans doit se rassasier de contacts sociaux. Non pas que Liam soit un mauvais interlocuteur, Eelis est sûr que quelques entraînements feront de lui le digne héritier de la lignée carambar. Simplement qu’on ne saurait se contenter d’une relation quand il y a des gens dans le coin ! Ici, on est libre de pouvoir le faire.
Alors il faut s’y précipiter.
« Cuiiiiiii » crie-t-il avec exagération. Histoire de briser quelques tympans. Il gambade un petit peu, toujours au sol, jusqu’à rencontrer les pieds d’un premier interlocuteur. La longue crinière chevelue. Il a du mal à voir la tête qui se trouve tout en haut, mais estime au vu d’autres arguments qu’il s’agit d’un homme. Et pas d’un jeune.
« Hello l’ami ! ♫ » lance-t-il en agitant ses petites ailes et en cognant les chaussures du monsieur. « On est de visite dans le quartier ? »
Non, bien sûr, personne ne s’amuse à visiter l’Esquisse, sauf dans l’esprit d’Eelis apparemment. Il y est depuis si longtemps que l’endroit est devenu son nouveau pays ; or tout pays accueille des touristes, n’est-ce pas ? Il ignore et ne cherche pas à savoir ce qu’il y a au-delà des frontières, au bout du monde. Cela lui va s’il reste ici, il a toute sa journée pour parler à des inconnus.
Sauf que pendant un instant, le groove de la boîte de nuit ressurgit ; Eelis hallucine et tangue. Son bec cesse de piailler et de répéter les paroles de son interlocuteur. Il papillonne des yeux, regarde autour de lui. Ce qui est drôle, c’est qu’il n’a pas une seule seconde pensé à Liam, encore moins songé à l’appeler.
Cerveau retourné, ou preuve que sa récente transformation l’a rendu très sénile ? Affaire à suivre, après la pause mal de crâne.
« Ah, les jeunes, toujours en pleine croissance.. » commente simplement l’oiseau à ce sujet. « Tu aurais dû mettre une jupe plus longue, Bisoux ! »
Parce que tu vas te les cailler, bien sûr, pas parce qu’Eelis est foudroyé par le potentiel de séduction de son compagnon d’infortune. Pas plus qu’il n’en ressort gêné. Lui aussi était un homme des plus virils, jadis, nom d’une plume ! (il adore désormais faire référence à sa condition comme si elle avait quoi que ce soit de plaisant)
« Mais ça va être dur de trouver une minette, mon pote » notifie-t-il, quelques mètres plus loin. Avec pertinence. Quand on veut séduire, il faut exhiber un torse musclé et masculin, pas des jambes de poupées sans poils. Montre-leur ta testostérone, Liam ! Ou lance-toi dans des explications que ton interlocuteur ne saura comprendre quant à la cible de tes sentiments (la narration te conseille la testostérone, ça va plus vite aussi long le chemin soit-il)
Et pourtant, au détour d’une ruine, le perroquet jaune finit par apercevoir succinctement une longue crinière chevelue…
« Par ici ! » décide-t-il en battant des ailes sur l’épaule de celui-ci. Devant la réticence du cosplayer, Eelis prend bien entendu les devants et se précipite dans l’ouverture après un saut totalement raté. Rien à faire, le piaf s’aventure dans ce qui semble être un manoir. Ou du moins une sacrée bâtisse.
« Il y a quelqu’un ? » prononce une voix timide, un peu effacée. Ni une ni deux, l’oiseau se jette sur la source du bruit dans l’idée que son compagnon le suivra (s’il savait..). Avant de se nourrir de vers de terre, l’être humain (dans l’esprit) de 43 ans doit se rassasier de contacts sociaux. Non pas que Liam soit un mauvais interlocuteur, Eelis est sûr que quelques entraînements feront de lui le digne héritier de la lignée carambar. Simplement qu’on ne saurait se contenter d’une relation quand il y a des gens dans le coin ! Ici, on est libre de pouvoir le faire.
Alors il faut s’y précipiter.
« Cuiiiiiii » crie-t-il avec exagération. Histoire de briser quelques tympans. Il gambade un petit peu, toujours au sol, jusqu’à rencontrer les pieds d’un premier interlocuteur. La longue crinière chevelue. Il a du mal à voir la tête qui se trouve tout en haut, mais estime au vu d’autres arguments qu’il s’agit d’un homme. Et pas d’un jeune.
« Hello l’ami ! ♫ » lance-t-il en agitant ses petites ailes et en cognant les chaussures du monsieur. « On est de visite dans le quartier ? »
Non, bien sûr, personne ne s’amuse à visiter l’Esquisse, sauf dans l’esprit d’Eelis apparemment. Il y est depuis si longtemps que l’endroit est devenu son nouveau pays ; or tout pays accueille des touristes, n’est-ce pas ? Il ignore et ne cherche pas à savoir ce qu’il y a au-delà des frontières, au bout du monde. Cela lui va s’il reste ici, il a toute sa journée pour parler à des inconnus.
Sauf que pendant un instant, le groove de la boîte de nuit ressurgit ; Eelis hallucine et tangue. Son bec cesse de piailler et de répéter les paroles de son interlocuteur. Il papillonne des yeux, regarde autour de lui. Ce qui est drôle, c’est qu’il n’a pas une seule seconde pensé à Liam, encore moins songé à l’appeler.
Cerveau retourné, ou preuve que sa récente transformation l’a rendu très sénile ? Affaire à suivre, après la pause mal de crâne.
- Résumé:
En gros, j'ai considéré qu'Eelis et Liam se promenaient en ville, dans le coin.. et qu'Eelis voit furtivement Marshall passer (sans doute pour fuir le coffre qu'eelis n'a pas vu parce qu'il était focalisé sur les cheveux) ; il décide de le poursuivre jusqu'au manoir, sans savoir si liam était d'accord ou pas - il y va à pied. Après les salutations (selon quand Liam arrive il peut le récupérer ou pas, Eelis s'en fout tant qu'il peut taper la causette), vient le mal de crâne où Eelis se tait enfin, un peu secoué.
Invité
Invité
Sam 20 Sep - 0:12
Clac clac clac. Le bruit de ses talons martelant le sol résonne. Et Liam se retint de lâcher un énième soupir. Comme il le pensait, Eelis avait… fait ce qu’il attendait de lui, en quelque sorte. Encore plus aveugle, si c’était possible, qu’avant. Il ne s’arrangeait pas. Ou c’était ce monde pourri jusqu’au trognon, qui ne l’arrangeait pas. Liam avait quelques soupçons, au goût amer de vérité. Avec Eelis, il se préoccupait d’une autre personne que son nombril, et pensait à autre chose que la sortie. Et c’était absolument, totalement, emmerdant. C’était tellement plus simple, tellement mieux, de ne se soucier que de son simple avenir, de son propre état mental. Par ici, il y avait déjà bien assez à faire avec une seule tête.
Penser pour deux, pire, se préoccuper pour deux, était bien trop. Hors limite. Hors de ses capacités. Il. N’était pas fait. Pour ça. On ne lui avait rien appris. Au fond, Liam était perdu. Mais il se serait arraché les cordes vocales plutôt que de l’avouer, de laisser filtrer ce foutu sentiment, cette inquiétude sourde et diffuse, qui grondait de plus en plus, tentait de remonter à la surface. Haha. Tu parles. Il suffisait de voir sa réaction quand Eelis quittait son champ de vision plus de cinq minutes… Mais il y avait inquiétude immédiate, et inquiétude pour l’avenir. Pire, bien pire.
Liam ne voulait pas penser à l’avenir. Pas à un avenir parlant d’autres choses qu’une sortie. Non. D’une sortie qu’il franchirait avec Eelis. Il ne reviendrait pas là-dessus. Mais. Le reste. Il ne voulait pas penser au reste. Dans quel état ce foutu blond serait, une fois là-bas. S’il arrivait là-bas… Non.
Concentre-toi sur autre chose, Liam. Ecoute donc un peu ce stupide perroquet.
▬ Ce n’est pas une minette que je veux. Mais UN…
Souffle-t-il en retard, alors qu’Eelis s’est déjà, littéralement, envolé. Haha. Tu parles d’une concentration.
Liam se maudit et lui emboîte le pas. Enfin, prends la direction supposée. Non. Se dirige à l’odeur. Oh, ne surtout pas penser qu’il est en train d’utiliser les sens de ce foutu corps ridicule pour… flairer Eelis. Surtout. Pas. Ouïe et odeur combinées, il finit par le retrouver. Pour le voir vaciller. Et vaciller ensuite à son tour, une poignée de secondes plus tard. Bordel. De. Merde. Tant bien que mal, Liam se rattrape, s’appuie sur le mur, serre les dents et attend juste que ça passe. Y a rien d’autre à faire. Il ne cherche pas à comprendre, à aller plus loin. C’est encore un tour tordu de sa part, et oui, ça ne présage rien de bon. Mais il n’en est plus au stade où la chose l’aurait fait déprimer trois jours et trois nuits. Il a une sortie à trouver, que diable.
Encore un peu chancelant, il ramasse Eelis et le repose sur son épaule, toise le nouveau venu aux cheveux gris. Se retient de tourner les talons. Très fort. Et de dire quoi que ce soit, également. Faut pas pousser. Ne pas se tirer immédiatement est déjà une preuve de sociabilité, quoi qu’en dise Eelis. Liam croise les bras, ignore fort ce qu’il porte et tellement plein d’autres choses en même temps. Puis, enfin, consent à décrocher quelques mots peu amènes.
▬ Vous ne devriez pas rester planté là. Rester immobile est le meilleur moyen de passer de vie à trépas, par ici.
Tu vois Eelis, Liam fait des efforts.
À sa manière.
Penser pour deux, pire, se préoccuper pour deux, était bien trop. Hors limite. Hors de ses capacités. Il. N’était pas fait. Pour ça. On ne lui avait rien appris. Au fond, Liam était perdu. Mais il se serait arraché les cordes vocales plutôt que de l’avouer, de laisser filtrer ce foutu sentiment, cette inquiétude sourde et diffuse, qui grondait de plus en plus, tentait de remonter à la surface. Haha. Tu parles. Il suffisait de voir sa réaction quand Eelis quittait son champ de vision plus de cinq minutes… Mais il y avait inquiétude immédiate, et inquiétude pour l’avenir. Pire, bien pire.
Liam ne voulait pas penser à l’avenir. Pas à un avenir parlant d’autres choses qu’une sortie. Non. D’une sortie qu’il franchirait avec Eelis. Il ne reviendrait pas là-dessus. Mais. Le reste. Il ne voulait pas penser au reste. Dans quel état ce foutu blond serait, une fois là-bas. S’il arrivait là-bas… Non.
Concentre-toi sur autre chose, Liam. Ecoute donc un peu ce stupide perroquet.
▬ Ce n’est pas une minette que je veux. Mais UN…
Souffle-t-il en retard, alors qu’Eelis s’est déjà, littéralement, envolé. Haha. Tu parles d’une concentration.
Liam se maudit et lui emboîte le pas. Enfin, prends la direction supposée. Non. Se dirige à l’odeur. Oh, ne surtout pas penser qu’il est en train d’utiliser les sens de ce foutu corps ridicule pour… flairer Eelis. Surtout. Pas. Ouïe et odeur combinées, il finit par le retrouver. Pour le voir vaciller. Et vaciller ensuite à son tour, une poignée de secondes plus tard. Bordel. De. Merde. Tant bien que mal, Liam se rattrape, s’appuie sur le mur, serre les dents et attend juste que ça passe. Y a rien d’autre à faire. Il ne cherche pas à comprendre, à aller plus loin. C’est encore un tour tordu de sa part, et oui, ça ne présage rien de bon. Mais il n’en est plus au stade où la chose l’aurait fait déprimer trois jours et trois nuits. Il a une sortie à trouver, que diable.
Encore un peu chancelant, il ramasse Eelis et le repose sur son épaule, toise le nouveau venu aux cheveux gris. Se retient de tourner les talons. Très fort. Et de dire quoi que ce soit, également. Faut pas pousser. Ne pas se tirer immédiatement est déjà une preuve de sociabilité, quoi qu’en dise Eelis. Liam croise les bras, ignore fort ce qu’il porte et tellement plein d’autres choses en même temps. Puis, enfin, consent à décrocher quelques mots peu amènes.
▬ Vous ne devriez pas rester planté là. Rester immobile est le meilleur moyen de passer de vie à trépas, par ici.
Tu vois Eelis, Liam fait des efforts.
À sa manière.
- Spoiler:
- Plongé dans ses pensées, Liam paume Eelis, le retrouve, subit l’attaque de Folie à son tour, puis le ramasse pour le remettre sur son épaule. Il croise les bras puis daigne lâcher quelques mots à Marshall au lieu de juste se barrer, ce qui est incroyable n’est-il pas.
Invité
Invité
Dim 21 Sep - 23:27
L’homme resta interdit pendant quelques secondes face à l’absence de réponse. Il s’appuya le dos contre le mur, comme soudainement accablé. En ce milieu hostile, il se sentait vraiment très seul. Pourtant, il n’était pas du genre sociable – on pourrait dire qu’il était tout le contraire et qu’il ne parlait aux autres que par nécessité. Mais aujourd’hui, il ne demandait qu’une présence pour se rassurer. Ce silence l’effrayait. Plus encore, peut-être, que son poursuivant. Où était-il, d’ailleurs ? Avec un peu de chance, il était sans doute parti… L’homme soupira et leva les yeux vers le plafond pourri, d’où s’échappaient quelques rayons de lumière. Il retourna ensuite vers l’entrée, sans toutefois se montrer à l’extérieur, au cas où. Il était persuadé d’avoir entendu des pas. Se demandant avec appréhension à qui – ou à quoi – appartenaient lesdits pas, il resta debout, sans bouger d’un pouce. Il espérait que, s’il s’agissait encore d’un prédateur bizarre, une autre entrée existait… auquel cas il ne donnerait pas cher de sa peau.
Un bruit strident le sortit de ses pensées. Un… Oiseau ? Enfin, le cri d’un oiseau. Au vu de son expérience récente de ce monde, le médecin restait dubitatif quant au propriétaire du son. Il sentit un léger choc contre sa chaussure. C’était en effet un oiseau. Un petit perroquet tout jaune et adorable. L’homme fut surpris lorsque le volatile lui adressa la parole. De… visite ? Interloqué, l’homme ne sut quoi répondre.
Soudain, une violente douleur s’insinua dans son cerveau. Comme s’il s’était pris une balle dans la tête, sans que cela ne lui soit fatal. L’homme gémit, une main plaquée sur son front brûlant, puis se laissa glisser le long du mur pour s’asseoir par terre. Le malaise dura quelques secondes avant de s’évaporer aussi soudainement qu’il était apparu. Comme un cambrioleur qui était venu dérober un peu de raison dans le cerveau du médecin. Celui-ci aperçut alors une ravissante paire de bottes féminines aux semelles bleues. Le regard azur de l’homme remonta pour découvrir peu à peu la silhouette… Regard qui trahissait un étonnement de plus en plus grand, pour enfin finir en un sentiment indescriptible entre incompréhension totale et ébahissement certain lorsqu’il croisa le regard du… de la… du personnage. Vu son faciès, il s’agissait d’un homme, mais son accoutrement pouvait déjouer la virilité d’un kilt haut la main. Enfin, l’absence de virilité. Bref. Étant Londonien, l’homme avait l’habitude de croiser les tenues les plus excentriques, mais l’individu les surpassait largement. C’était bluffant.
« Vous ne devriez pas rester planté là. Rester immobile est le meilleur moyen de passer de vie à trépas, par ici. »
La tenue joyeuse de l’inconnu tranchait avec le ton peu aimable qu’il avait pris. Pourtant, son perroquet savant semblait l’apprécier. Le médecin sourit poliment, se leva pour faire face à son interlocuteur, puis lui répondit :
« Bien sûr, j’ai récemment eu l’occasion de le remarquer. Je m’étais juste réfugié là, en attendant que l’orage passe… »
Il jeta un rapide coup d’œil à l’extérieur comme pour illustrer son propos, avant d’ajouter :
« C’est un bel oiseau que vous avez là. Est-ce que… Est-ce que vous savez où nous sommes ? Je suis un peu perdu… »
L’homme se passa la main derrière la nuque en détournant le regard, exprimant sa gêne. Il se sentait bête, ignorant devant cet individu excentrique. Peut-être qu’il ne devrait pas lui faire confiance, là tout de suite… Après tout, peut-être allait-il se transformer en monstre, lui aussi. Mais il avait l’air si humain, en même temps. Et puis, peut-être était-il un habitué… L’homme aux cheveux blancs se demandait s’il était de coutume dans cette curieuse contrée que de s’habiller de cette façon, mais n’osa pas le demander.
« Croyez-vous qu’on puisse sortir, là, maintenant ? »
Un bruit strident le sortit de ses pensées. Un… Oiseau ? Enfin, le cri d’un oiseau. Au vu de son expérience récente de ce monde, le médecin restait dubitatif quant au propriétaire du son. Il sentit un léger choc contre sa chaussure. C’était en effet un oiseau. Un petit perroquet tout jaune et adorable. L’homme fut surpris lorsque le volatile lui adressa la parole. De… visite ? Interloqué, l’homme ne sut quoi répondre.
Soudain, une violente douleur s’insinua dans son cerveau. Comme s’il s’était pris une balle dans la tête, sans que cela ne lui soit fatal. L’homme gémit, une main plaquée sur son front brûlant, puis se laissa glisser le long du mur pour s’asseoir par terre. Le malaise dura quelques secondes avant de s’évaporer aussi soudainement qu’il était apparu. Comme un cambrioleur qui était venu dérober un peu de raison dans le cerveau du médecin. Celui-ci aperçut alors une ravissante paire de bottes féminines aux semelles bleues. Le regard azur de l’homme remonta pour découvrir peu à peu la silhouette… Regard qui trahissait un étonnement de plus en plus grand, pour enfin finir en un sentiment indescriptible entre incompréhension totale et ébahissement certain lorsqu’il croisa le regard du… de la… du personnage. Vu son faciès, il s’agissait d’un homme, mais son accoutrement pouvait déjouer la virilité d’un kilt haut la main. Enfin, l’absence de virilité. Bref. Étant Londonien, l’homme avait l’habitude de croiser les tenues les plus excentriques, mais l’individu les surpassait largement. C’était bluffant.
« Vous ne devriez pas rester planté là. Rester immobile est le meilleur moyen de passer de vie à trépas, par ici. »
La tenue joyeuse de l’inconnu tranchait avec le ton peu aimable qu’il avait pris. Pourtant, son perroquet savant semblait l’apprécier. Le médecin sourit poliment, se leva pour faire face à son interlocuteur, puis lui répondit :
« Bien sûr, j’ai récemment eu l’occasion de le remarquer. Je m’étais juste réfugié là, en attendant que l’orage passe… »
Il jeta un rapide coup d’œil à l’extérieur comme pour illustrer son propos, avant d’ajouter :
« C’est un bel oiseau que vous avez là. Est-ce que… Est-ce que vous savez où nous sommes ? Je suis un peu perdu… »
L’homme se passa la main derrière la nuque en détournant le regard, exprimant sa gêne. Il se sentait bête, ignorant devant cet individu excentrique. Peut-être qu’il ne devrait pas lui faire confiance, là tout de suite… Après tout, peut-être allait-il se transformer en monstre, lui aussi. Mais il avait l’air si humain, en même temps. Et puis, peut-être était-il un habitué… L’homme aux cheveux blancs se demandait s’il était de coutume dans cette curieuse contrée que de s’habiller de cette façon, mais n’osa pas le demander.
« Croyez-vous qu’on puisse sortir, là, maintenant ? »
- Résumé:
- Marshall aperçoit Eelis, surpris, puis ressent lui aussi un mal de crâne passager. Il s'asseoit, puis perçoit Liam suite au malaise et lui répond, pour ensuite le complimenter sur Eelis, qu'il croit être son oiseau de compagnie, et lui poser des questions sur Esquisse.
Qu'est-ce qui est jaune et qui traverse les murs ?
Personnages : Al, Sydonia, Even, Dylan et Al'
Messages : 3246
Date d'inscription : 10/06/2012
Personnages : Al, Sydonia, Even, Dylan et Al'
Messages : 3246
Date d'inscription : 10/06/2012
Eelis
Lun 22 Sep - 19:05
« Vous ne devriez pas rester planté là. Rester immobile est le meilleur moyen de passer de vie à trépas, par ici.
- Vous devriez rester planté là….Rester immobile... meilleur passer par ici. » répète-t-il au fur et à mesure, tout doucement, pour apporter de la pertinence à la conversation. Ou pas, c'est Eelis en mode huit cases en moins, encore trop sonné pour se rendre compte qu'il est déjà sur les épaules du père Bisoux. Quand c'est l'oiseau qui contrôle, il vaut mieux ne pas écouter ce qu'il a à dire… cela ne doit pas te poser trop de problèmes, Liam.
Par contre, c'est une autre histoire pour Longue-Crinière, qui a choisi le bon moment pour aborder les sujets sérieux. Piaillant dans son "nid", le perroquet n'y prête à vrai dire pas grande attention. (bon, il tilte lorsqu'on parle d'un bel oiseau bien qu'il ne souhaite pas nécessairement être complimenté par cette tranche de la population). L'autre chat va devoir se débrouiller tout seul, tout sauf une nouveauté.
« Croyez-vous qu’on puisse sortir, là, maintenant ?
- Mais couiiii, on va te montrer les bonnes adresses du coin ! Hein Bisoux ? Surtout les magasins de vêtements ♫ » suggère-t-il finalement. Comme si la cité était autre chose qu'un champ de ruine. Enfin, du point de vue d'Eelis, on peut toujours y reconstruire quelque chose et vivre là-dedans… tout va donc pour le mieux. Et puis, maintenant, il a un perchoir, ne manqueront plus que de bonnes graines à manger héhé. Le reste appartient à la jeunesse, Liam n'aura pas d'ami de trop - en plus, le contact a l'air de bien passer.
Résumé : Eelis ne sert à rien, comme toujours, et il propose à Marshall de sortir pour voir "les bonnes adresses du coin".
- Vous devriez rester planté là….Rester immobile... meilleur passer par ici. » répète-t-il au fur et à mesure, tout doucement, pour apporter de la pertinence à la conversation. Ou pas, c'est Eelis en mode huit cases en moins, encore trop sonné pour se rendre compte qu'il est déjà sur les épaules du père Bisoux. Quand c'est l'oiseau qui contrôle, il vaut mieux ne pas écouter ce qu'il a à dire… cela ne doit pas te poser trop de problèmes, Liam.
Par contre, c'est une autre histoire pour Longue-Crinière, qui a choisi le bon moment pour aborder les sujets sérieux. Piaillant dans son "nid", le perroquet n'y prête à vrai dire pas grande attention. (bon, il tilte lorsqu'on parle d'un bel oiseau bien qu'il ne souhaite pas nécessairement être complimenté par cette tranche de la population). L'autre chat va devoir se débrouiller tout seul, tout sauf une nouveauté.
« Croyez-vous qu’on puisse sortir, là, maintenant ?
- Mais couiiii, on va te montrer les bonnes adresses du coin ! Hein Bisoux ? Surtout les magasins de vêtements ♫ » suggère-t-il finalement. Comme si la cité était autre chose qu'un champ de ruine. Enfin, du point de vue d'Eelis, on peut toujours y reconstruire quelque chose et vivre là-dedans… tout va donc pour le mieux. Et puis, maintenant, il a un perchoir, ne manqueront plus que de bonnes graines à manger héhé. Le reste appartient à la jeunesse, Liam n'aura pas d'ami de trop - en plus, le contact a l'air de bien passer.
Résumé : Eelis ne sert à rien, comme toujours, et il propose à Marshall de sortir pour voir "les bonnes adresses du coin".
Messages : 1044
Date d'inscription : 24/06/2012
Date d'inscription : 24/06/2012
Folie d'Esquisse
Ven 10 Oct - 19:19
Au fil des minutes, votre vertige ne fait que s’accentuer, même si vous commencez à vous habituer à la douleur. Votre vue se brouille. Et puis ça recommence. Un souvenir vous étreint.
Vous êtes dans l'Esquisse, plus ou moins loin de votre position actuelle, plus ou moins différent. Choqué ou au contraire joyeux, vous n'avez découvert ce monde que depuis quelques minutes. Le paysage est si différent, peut-être vous interpelle-t-il ? Pour certains, le début d'un rêve. Pour d'autres, celui d'un cauchemar. Toujours est-il que vous reculez, le film se rembobine et vous voilà revenu dans votre position initiale, celle où vous avez ouvert les yeux pour la première fois sur ce monde. Vos yeux qui venaient alors de s'ouvrir retournent au néant. Le noir, le flou, l'incompréhensible, le basculement.
Tandis que vous quittez cet état dérangeant, celui-ci revient soudainement. Plus fort. Plus intense. Plus bref.
« Je sais ce qu'il y a avant. »
Quelqu'un, ou quelque chose, vous parle à l'intérieur du crâne. Il y insuffle une sensation.
« Et vous savez où me trouver. »
Une certitude persistante de connaître le chemin.
Sans savoir où il mène.
Explications
Tous les dessinateurs ont reçu un message sur lequel ils peuvent dûment spéculer en jeu et hors-jeu, leur étrange correspondant mental leur ayant laissé en cadeau la séquence bien ancrée de leur arrivée et surtout une destination. (comme les GPS /crève) Quelques précisions indispensables :
- Les dessinateurs ne savent pas exactement où est-ce qu'ils se rendent mais, pour une fois, ils y arriveront en suivant leur intuition. Petit indice cependant, et pas des moindres ; votre voyage - pour ceux qui l'accompliront, vous n'êtes pas obligé de vous lancer dans l'event 5 avec tous vos persos surtout s'ils sentent le piège - commencera dans la plaine.
• - Pour participer, il faut simplement créer un RP dans la plaine avec le tag [E5] dans le titre histoire que le lieu puisse toujours servir à la promenade touristique. Nous vous conseillons vivement d'y aller en groupe, parce que ça reste la plaine et que vous croiserez probablement des objets en route. Une arme peut être pas mal aussi, surtout pour les habitants de la base (qui ont même le bol de pouvoir utiliser un véhicule)
• - Dans ce RP, donc, vous allez devoir lancer 3 fois -pas en même temps- le dé EV-5, chaque lancer correspondant à une étape de votre trajet. Vous allez pouvoir rencontrer des objets à foison et d'autres choses pour lesquelles on vous réserve la surprise, chaque étape devant être bravée (sauf si vous voulez prendre le risque de recevoir une deuxième attaque alors que la première n'est pas finie) avant que la suivante n'arrive. Dans tous les cas, une fois le dé lancé, il est fort probable que Folie doive intervenir pour compléter le message. Cela vous sera dit ♥
• - Il n'est pas nécessaire de faire 36 000 tours entre les étapes, seulement de RP un petit peu même si la menace est éliminée en un message. Il faut faire genre que vous marchez, voyez /crève.
• - Point un peu plus technique : Deux groupes peuvent se rejoindre au cours de leur épopée, tant que c'est plausible géographiquement parlant (si un groupe sort de la base il ne va pas fusionner tout de suite avec un autre groupe en bordure de la ville). En cas de fusion, il y a donc un seul sujet et le nombre de lancers restants est celui du groupe le moins avancé.
Un petit exemple avec le groupe 1 (Annabelle et Striky qui viennent de la base) et le groupe 2 (Sacha et Pikachu depuis la ville) tout à fait volontaires pour l'expérience. Au début, il est peu probable que nos deux groupent se croisent, c'est pourquoi le G1 peut paisiblement batifoler. Avec un premier lancer, ils sont attaqués par un vil objet que Str… Anna vaincra héroïquement. De son côté, le groupe 2 a déjà eu l'occasion de vaincre la Team Rocket (lancer n°1) et le club des shippeurs (lancer 2) ! Conscients que l'union fait la force, nos 4 protagonistes se réunissent en un seul sujet, et il leur reste 2 lancers à faire.
• - Le nombre de lancers n'augmente pas avec le nombre de membres d'un groupe mais Folie risque d'être un peu plus méchante dans ses interventions histoire que ce soit plus drôle.
• - Bien entendu, une fois les trois lancers effectués, vous arriverez à bon port.. la destination sera révélée quand un premier groupe l'aura atteinte. Étant donné que vous aurez normalement suivi l'intuition des personnages, surtout qu'ils ont tous la même, il est normal que ça aille un peu plus vite que le chemin classique.
•
Si vous avez des questions, n'hésitez pas, comme toujours ♥ (mais pas à la suite du sujet, préférez la zone Connexions ou la zone Évènements où vous pourrez quémander un groupe)
Invité
Invité
Lun 13 Oct - 15:11
Eelis est stupide.
Mais ce n’est pas une découverte.
Et il est face à un bleu.
Ça, en revanche, c’est une découverte dont il se serait bien passé.
Ou plutôt, qu’il aurait préféré ne jamais croiser. Parce que, rétrospectivement, mieux valait s’en rendre compte maintenant, qu’au milieu d’une situation délicate. Et dieu sait que cet ignoble endroit grouille de situations délicates. Ha ! Délicates. Quel mot risible pour ce monde risible. Et ce moment, cette rencontre. Ridicule. Liam doit se retenir très fort ne pas lui cracher tout plein de choses au visage. Littéralement ou non. Ses instincts sont probablement aussi mauvais que sa langue, et il a juste envie de prendre Eelis et de tourner très vite les talons. Mais, bien sûr, cet imbécile sociabilise.
En racontant n’importe quoi. Comme d’habitude. Il ne devrait même plus tiquer, à force, juste être un peu fatigué, mais rien à faire, ça lui hérisse littéralement le poil. Et s’il ne se calme pas, sa foutue queue de chat va ressembler à un plumeau. Mais pas vraiment le temps de se lisser le pelage, que ce monde tordu se rappelle de nouveau à leur bon souvenir. Dans le sens propre du terme. Liam revoit ses premiers pas, son premier regard sur ce ciel répugnant. Et la douleur. Et une voix. La Voix ? Peu importe. Lorsqu’il retrouve ses esprits, le jeune homme est encore plus irrité. Constater qu’il n’est visiblement pas le seul à avoir eu quelques visions n’arrange rien.
Plus qu’agacé, Liam attrape Eelis qu’il bloque dans ses deux mains, sachant parfaitement ce qu’il compte probablement faire. Parce qu’il a la même idée. Sauf que ça ne l’empêche pas de brider un peu ce tas de plumes stupide. Absolument aimable, donc, le cosplayer d’un jour plante un regard ombrageux dans les yeux de l’inconnu.
▬ Bienvenue dans l’Esquisse. Et non, l’orage ne passe « jamais ». C’est un plaisir de tous les instants. Et ce n’est pas un oiseau. C’est un homme. Dont le nom ne vous regarde pas, même si je suis certain que le dit emplumé se fera une joie de vous renseigner avant même que j’ai fini de parler.
Liam chasse toutes ses pensées d’adolescente et ses instincts plus primaires et territoriaux : non il ne parlerait pas de « son » homme, il n’y a pas et il ne compte pas qu’il y ait… quelque chose un jour. Et même s’il en a très envie, il ne souhaite pas perdre du temps à lacérer cet homme aux cheveux blanc-gris pour avoir dit « Bel oiseau » et… le reste. D’entre ses dents serrées, Liam souffle. Il doit se calmer.
▬ N’attendez rien de cet endroit, car il ne vous donnera rien. Enfin…
Un sourire tordu se peint sur ses traits, un instant.
▬ …sauf si la mort, la douleur, ou au mieux le ridicule est votre truc.
Et oui, Liam est à deux doigts de tourner les talons avec Eelis en lançant juste un « Bonne journée », comme le pire guide touristique du monde. Mais c’est probablement la pire destination de vacances du monde, alors…
Mais ce n’est pas une découverte.
Et il est face à un bleu.
Ça, en revanche, c’est une découverte dont il se serait bien passé.
Ou plutôt, qu’il aurait préféré ne jamais croiser. Parce que, rétrospectivement, mieux valait s’en rendre compte maintenant, qu’au milieu d’une situation délicate. Et dieu sait que cet ignoble endroit grouille de situations délicates. Ha ! Délicates. Quel mot risible pour ce monde risible. Et ce moment, cette rencontre. Ridicule. Liam doit se retenir très fort ne pas lui cracher tout plein de choses au visage. Littéralement ou non. Ses instincts sont probablement aussi mauvais que sa langue, et il a juste envie de prendre Eelis et de tourner très vite les talons. Mais, bien sûr, cet imbécile sociabilise.
En racontant n’importe quoi. Comme d’habitude. Il ne devrait même plus tiquer, à force, juste être un peu fatigué, mais rien à faire, ça lui hérisse littéralement le poil. Et s’il ne se calme pas, sa foutue queue de chat va ressembler à un plumeau. Mais pas vraiment le temps de se lisser le pelage, que ce monde tordu se rappelle de nouveau à leur bon souvenir. Dans le sens propre du terme. Liam revoit ses premiers pas, son premier regard sur ce ciel répugnant. Et la douleur. Et une voix. La Voix ? Peu importe. Lorsqu’il retrouve ses esprits, le jeune homme est encore plus irrité. Constater qu’il n’est visiblement pas le seul à avoir eu quelques visions n’arrange rien.
Plus qu’agacé, Liam attrape Eelis qu’il bloque dans ses deux mains, sachant parfaitement ce qu’il compte probablement faire. Parce qu’il a la même idée. Sauf que ça ne l’empêche pas de brider un peu ce tas de plumes stupide. Absolument aimable, donc, le cosplayer d’un jour plante un regard ombrageux dans les yeux de l’inconnu.
▬ Bienvenue dans l’Esquisse. Et non, l’orage ne passe « jamais ». C’est un plaisir de tous les instants. Et ce n’est pas un oiseau. C’est un homme. Dont le nom ne vous regarde pas, même si je suis certain que le dit emplumé se fera une joie de vous renseigner avant même que j’ai fini de parler.
Liam chasse toutes ses pensées d’adolescente et ses instincts plus primaires et territoriaux : non il ne parlerait pas de « son » homme, il n’y a pas et il ne compte pas qu’il y ait… quelque chose un jour. Et même s’il en a très envie, il ne souhaite pas perdre du temps à lacérer cet homme aux cheveux blanc-gris pour avoir dit « Bel oiseau » et… le reste. D’entre ses dents serrées, Liam souffle. Il doit se calmer.
▬ N’attendez rien de cet endroit, car il ne vous donnera rien. Enfin…
Un sourire tordu se peint sur ses traits, un instant.
▬ …sauf si la mort, la douleur, ou au mieux le ridicule est votre truc.
Et oui, Liam est à deux doigts de tourner les talons avec Eelis en lançant juste un « Bonne journée », comme le pire guide touristique du monde. Mais c’est probablement la pire destination de vacances du monde, alors…
- Spoiler:
- Liam laisse les deux autres interagir en silence, puis subit la vision et attrape Eelis qu’il bloque dans ses mains. Il s’adresse ensuite joyeusement à Marshall.
Invité
Invité
Lun 13 Oct - 17:50
Et Anya s'était perdue. Elle avait pour le coup fait preuve d'une détermination sans faille, d'une volonté d'acier et d'un manque d'attention dont le seul dépassait sans doute les plus hauts paliers connus, étant donné que le chemin qui menait du parc au manoir se constituait en tout et pour tout en cinquante mètres de tout droit et d'un virage sur la fin. Mais la jeune femme était extrêmement douée pour se perdre. Il suffisait qu'une chose perturbe son attention pendant à peu près deux bonnes secondes. Et il y a beaucoup, beaucoup de choses qui perturbent l'attention pendant deux bonnes secondes dans une ville en ruines. Des cailloux, par exemple. Ou de la poussière.
C'est donc avec la meilleure volonté du monde qu'Anya s'était mise à errer dans les rues désertes, en portant aux alentours un regard digne de celui de Yeo Il en face d'un papillon (si vous n'avez pas vu le film, allez vous faire pendre ailleurs, je vous prie). Ce n'était pas vraiment compliqué. Il suffisait d'avoir l'air extrêmement absorbée par tout ce qui se trouvait alentours. Et il y avait beaucoup de choses alentours. Comme des cailloux. Ou de la poussière.
Et forcément, Anya avait trouvé très amusant de poursuivre les petits cailloux. On l'avait même encouragé à continuer. Alors elle avait couru après les petits cailloux, elle avait poursuivi les moutons de poussière apeurés et avait fini devant des gens. Et comme les moutons de poussière savent faire peu de chose en plus de courir en bêlant misérablement, elle avait décidé qu'il serait beaucoup plus intéressant de, eh bien, accorder son intention à autre chose. A n'importe quoi. Aux gens, par exemple. A ceux qui discutaient sous le porche le plus proche, par exemple.
Elle s'approcha donc des gens, avec un grand regard curieux et un air innocent. Elle aurait peut-être dû dire bonjour, ou quelque chose du genre, mais elle n'y pensa simplement pas. Elle fit quelques pas vers celui qui portait un oiseau sur l'épaule, et le plus naturellement possible, ce qui n'était pas compliqué, lui attrapa la manche. Il était amusant, avec ses oreilles sur le haut du crâne.
C'est donc avec la meilleure volonté du monde qu'Anya s'était mise à errer dans les rues désertes, en portant aux alentours un regard digne de celui de Yeo Il en face d'un papillon (si vous n'avez pas vu le film, allez vous faire pendre ailleurs, je vous prie). Ce n'était pas vraiment compliqué. Il suffisait d'avoir l'air extrêmement absorbée par tout ce qui se trouvait alentours. Et il y avait beaucoup de choses alentours. Comme des cailloux. Ou de la poussière.
Et forcément, Anya avait trouvé très amusant de poursuivre les petits cailloux. On l'avait même encouragé à continuer. Alors elle avait couru après les petits cailloux, elle avait poursuivi les moutons de poussière apeurés et avait fini devant des gens. Et comme les moutons de poussière savent faire peu de chose en plus de courir en bêlant misérablement, elle avait décidé qu'il serait beaucoup plus intéressant de, eh bien, accorder son intention à autre chose. A n'importe quoi. Aux gens, par exemple. A ceux qui discutaient sous le porche le plus proche, par exemple.
Elle s'approcha donc des gens, avec un grand regard curieux et un air innocent. Elle aurait peut-être dû dire bonjour, ou quelque chose du genre, mais elle n'y pensa simplement pas. Elle fit quelques pas vers celui qui portait un oiseau sur l'épaule, et le plus naturellement possible, ce qui n'était pas compliqué, lui attrapa la manche. Il était amusant, avec ses oreilles sur le haut du crâne.
- Résumé:
- Anya arrive comme une fleur et attrape la manche de Liam.
Invité
Invité
Sam 18 Oct - 14:32
L'homme avait les yeux rivés sur le petit oiseau jaune. Pour un volatile, il parlait plutôt bien. Il se souvenait avoir emmené sa fille au zoo, une fois, quand elle était plus petite. Là-bas, il y avait un perroquet savant à qui on avait appris à dire « Hello » et quelques autres mots d'anglais pour amuser les passants. Mais à côté de cet animal, il avait l'air d'une plaisanterie. Le médecin se demanda alors si toute chose en ce lieu étrange n'allait pas tourner en dérision tout ce qu'il avait connu. C'était impressionnant, d'une part... D'un autre côté, il n'y avait sans doute pas plus terrifiant. De quoi pourra-t-il bien profiter lorsqu'il reviendra chez lui ? L'homme avait encore cette naïveté des dessinateurs fraîchement arrivés, cette certitude qu'à un moment ou à un autre il parviendra à rentrer à la maison. Pauvre docteur. Pauvre homme qui revoit soudain les quelques minutes qu'il vient de passer lui revenir, comme une vidéo qu'on rembobine. Pauvre homme qui ne sait pas encore à quelle perte ces images et cette voix vont le mener.
Son interlocuteur – bien peu aimable d'ailleurs – n'attendit pas plus longtemps pour attraper l'oiseau dans ses mains. Ces deux-là semblaient différents, mais tout de même assez proches... Ils lui faisaient penser aux vieux couples qui, même s'ils ne s'aimaient plus comme avant, ne pouvaient plus imaginer leur vie l'un sans l'autre. Inséparables malgré tout.
L'homme soutint le regard violet de l'inconnu. L’Esquisse. Pour lui, ce mot symbolisait un commencement, il semblait quelque peu paradoxal pour un monde détruit de s'appeler ainsi. Enfin, cela ne l'empêchait pas d'être plutôt poétique. Son front se plissa à l'entente des mots qui suivirent. Fuir sans s'arrêter semble être la meilleure chose à faire. Cela contrariait grandement ses plans. Il n'était d'ailleurs pas au bout de ses surprises. L'oiseau, un homme ? D'un côté, cela expliquerait son vocabulaire, mais c'était difficile à croire.
« Dans ce cas, si c'est un homme, ce n'est pas à vous de décider de révéler son nom ou pas. » répliqua-t-il d'un ton calme.
Il savait qu'il aurait sans doute encore besoin de cet étrange individu, mais il avait en même temps bien envie de le remettre à sa place. Qu'avait-il appris, finalement ? Quelque chose qu'il aurait très bien pu savoir seul, d'autant plus qu'il avait déjà commencé dès son arrivée. L'Esquisse, monde impitoyable. Autant se terrer quelque part et attendre que ça passe. Mais il y avait cette envie, toujours là, persistante, de découvrir. Découvrir quoi ? Il n'en savait rien. Mais il fallait y aller. Parfois, il arrivait de décider d'agir sans savoir quelles seront les conséquences, avec cependant la certitude que si on ne faisait rien, on raterait quelque chose de formidable.
Le médecin allait demander à son compagnon d'infortune – qu'il ne comptait pas lâcher de sitôt – s'il ne voulait pas l'accompagner, bien qu'il ait l'air d'un guide aussi digne de confiance que le chat de Cheshire - il avait d'ailleurs un étrange côté félin. C'est à ce moment-là qu'une jeune femme au corps athlétique et à l'air innocent entra et, tout naturellement, prit doucement la manche de l'homme-chat. Un geste plus enfantin qu'adulte, pensa le médecin. Il inclina poliment la tête, ponctuant le geste d'un respectueux « Madame », puis lui demanda :
« Je suppose que vous connaissez cet homme ? »
Et d'enchaîner, cette fois à l'intention de tout le monde :
« Que diriez-vous de sortir ? Je pense que cet endroit ne va pas attendre plus longtemps avant de nous tomber dessus, vu son état. »
Il esquissa un sourire gêné. L'envie de sortir et de satisfaire ce pesant et inattendu sentiment de curiosité l'oppressait de plus en plus.
Son interlocuteur – bien peu aimable d'ailleurs – n'attendit pas plus longtemps pour attraper l'oiseau dans ses mains. Ces deux-là semblaient différents, mais tout de même assez proches... Ils lui faisaient penser aux vieux couples qui, même s'ils ne s'aimaient plus comme avant, ne pouvaient plus imaginer leur vie l'un sans l'autre. Inséparables malgré tout.
L'homme soutint le regard violet de l'inconnu. L’Esquisse. Pour lui, ce mot symbolisait un commencement, il semblait quelque peu paradoxal pour un monde détruit de s'appeler ainsi. Enfin, cela ne l'empêchait pas d'être plutôt poétique. Son front se plissa à l'entente des mots qui suivirent. Fuir sans s'arrêter semble être la meilleure chose à faire. Cela contrariait grandement ses plans. Il n'était d'ailleurs pas au bout de ses surprises. L'oiseau, un homme ? D'un côté, cela expliquerait son vocabulaire, mais c'était difficile à croire.
« Dans ce cas, si c'est un homme, ce n'est pas à vous de décider de révéler son nom ou pas. » répliqua-t-il d'un ton calme.
Il savait qu'il aurait sans doute encore besoin de cet étrange individu, mais il avait en même temps bien envie de le remettre à sa place. Qu'avait-il appris, finalement ? Quelque chose qu'il aurait très bien pu savoir seul, d'autant plus qu'il avait déjà commencé dès son arrivée. L'Esquisse, monde impitoyable. Autant se terrer quelque part et attendre que ça passe. Mais il y avait cette envie, toujours là, persistante, de découvrir. Découvrir quoi ? Il n'en savait rien. Mais il fallait y aller. Parfois, il arrivait de décider d'agir sans savoir quelles seront les conséquences, avec cependant la certitude que si on ne faisait rien, on raterait quelque chose de formidable.
Le médecin allait demander à son compagnon d'infortune – qu'il ne comptait pas lâcher de sitôt – s'il ne voulait pas l'accompagner, bien qu'il ait l'air d'un guide aussi digne de confiance que le chat de Cheshire - il avait d'ailleurs un étrange côté félin. C'est à ce moment-là qu'une jeune femme au corps athlétique et à l'air innocent entra et, tout naturellement, prit doucement la manche de l'homme-chat. Un geste plus enfantin qu'adulte, pensa le médecin. Il inclina poliment la tête, ponctuant le geste d'un respectueux « Madame », puis lui demanda :
« Je suppose que vous connaissez cet homme ? »
Et d'enchaîner, cette fois à l'intention de tout le monde :
« Que diriez-vous de sortir ? Je pense que cet endroit ne va pas attendre plus longtemps avant de nous tomber dessus, vu son état. »
Il esquissa un sourire gêné. L'envie de sortir et de satisfaire ce pesant et inattendu sentiment de curiosité l'oppressait de plus en plus.
- Résumé:
- Marshall subit lui aussi la vision de son arrivée, puis répond à Liam. Il aperçoit Anya et la salue avant de proposer à tout le monde de sortir.
Qu'est-ce qui est jaune et qui traverse les murs ?
Personnages : Al, Sydonia, Even, Dylan et Al'
Messages : 3246
Date d'inscription : 10/06/2012
Personnages : Al, Sydonia, Even, Dylan et Al'
Messages : 3246
Date d'inscription : 10/06/2012
Eelis
Dim 19 Oct - 15:29
Reconstitué et commenté par notre oiseau favori, désormais bien au chaud dans les bras de Liam, le dialogue devrait ressembler à ça :
« Bienvenue dans l’Esquisse. Et non, l’orage ne passe « jamais ». C’est un plaisir de tous les instants. Et ce n’est pas un oiseau. C’est un homme. Dont le nom ne vous regarde pas, même si je suis certain que le dit emplumé se fera une joie de vous renseigner avant même que j’ai fini de parler.
- Allons, Liam, sois pas si ciuabat-joie !
- Dans ce cas, si c'est un homme, ce n'est pas à vous de décider de révéler son nom ou pas.
- Ce n'est pas à vous de décider de révéler son nom ou pas cuii… oups.. Moi, c'est Eelis !
- N’attendez rien de cet endroit, car il ne vous donnera rien. Enfin …sauf si la mort, la douleur, ou au mieux le ridicule est votre truc.
- Le ridicule est notre truc, pas vrai ? »
Certains médisants pourraient dire que cela ne change rien au bestiau tel qu'il est actuellement. Dans sa plus profonde et absurde bêtise. Et pourtant, l'homme qui se trouve dans l'oiseau vient de se noyer un peu plus. Cet oiseau qui parle comme lui, mais qui ne sait que répéter approximativement ou brailler de façon inintelligible, mais surtout celui qui possède ce corps bien plus que l'ex-blond. Il a suffi d'une voix et d'une vision pour couper la connexion. Une vision qui le ramène très loin en arrière, avant même cette fameuse rencontre près du Lac, à l'époque où il croyait que tout ne serait qu'éphémère.. Au final, grand bien lui en fasse, il n'est pas malheureux d'être resté dans ce rêve sans fin. Ou plutôt, puisqu'il s'agit ici de la réalité, il est plus satisfait de ne pas retourner dans le cauchemar qui se trouvait avant.
Mais au final, Eelis ou piaf, ça ne change pas grand chose. Presque pas. Eelis n'a après tout jamais vraiment été Eelis. Même avec toi, Liam. Et pour une fois, ce sera peut-être toi qui devras le traîner pour aller jouer en dehors de la ville, dans cette fameuse plaine qui doit lever une partie du mystère.
Outre les babillages du perroquet, l'attention se reportera plutôt sur la jeune femme qui arrive et agrippe la manche du malheureux homme-chat en cosplay.
« Madame. Je suppose que vous connaissez cet homme ?
- Je suppose que… hé.. Bisoux, tu… c'est le moment de sortir une… cet homme !
- Que diriez-vous de sortir ? Je pense que cet endroit ne va pas attendre plus longtemps avant de nous tomber dessus, vu son état. »
Et puis, même dans le pire état qui soit, Eelis arrive toujours à revenir pour donner de bons conseils à son camarade félin. Qui a décidément beaucoup de succès auprès des demoiselles de tout âge, en espérant qu'il saisisse sa chance pour lancer une blague séductrice tel qu'il a tenté de lui en enseigner des tonnes. Quand aux dernières paroles de l'inconnu, eh bien… have fun ! Où qu'il aille, de toute façon, Eelis savait qu'il y trouverait quelque chose de drôle.
Résumé : Eelis répond n'importe quoi et suit à moitié la conversation parce que l'intervention de Folie l'a troublé.
Invité
Invité
Ven 31 Oct - 19:29
Anya semblait pensive. L'homme qui n'avait pas d'oiseau sur l'épaule lui avait posé une question. Et, comme à son habitude, elle n'en avait compris que la moitié. Au bout d'une minute, la question assimilée, elle lâcha la manche qu'elle tenait depuis quelques temps, recula de quelques pas, et regarda tour à tour les acteurs présents sur la scène. Enfin, elle fit "non" de la tête.
Le problème d'Anya n'était qu'elle était idiote. Son problème était plutôt qu'elle était lente. Du moins dans la plupart des circonstances. Elle était douée d'une grande rapidité d'esprit pour tout ce qui concernait les ennuis qu'elle rencontrait. C'est donc avec une grande vélocité d'esprit qu'Anya comprit qu'elle était complètement perdue, et que ces gens ne ressemblait définitivement en rien à ceux qu'elle connaissait. Elle recula encore, et se rendit compte, avec une grande vélocité d'esprit que ce bâtiment n'était définitivement pas le manoir qu'elle connaissait.
Anya se rendit à l'évidence à partir de cet instant : Elle était perdue, dans une ville déserte, sans aucun point de repère pour revenir "chez elle", avec deux inconnus et un oiseau. Et l'un d'eux lui avait même dit bonjour -Ce qui lui rappela d'ailleurs durant une seconde qu'elle n'avait pas dit bonjour. Mais elle n'eut pas le temps de fixer la chose dans son esprit, car l'homme sans oiseau avait encore parlé. Trouvant l'ambiance trop bruyante, et encouragée par une bande de rochers en arrière plan, elle saisit le premier bras venu et sortit en hâte.
Elle ne prit même pas le temps de réfléchir à son action. Elle marcha simplement droit dehors. Et continua.
Le problème d'Anya n'était qu'elle était idiote. Son problème était plutôt qu'elle était lente. Du moins dans la plupart des circonstances. Elle était douée d'une grande rapidité d'esprit pour tout ce qui concernait les ennuis qu'elle rencontrait. C'est donc avec une grande vélocité d'esprit qu'Anya comprit qu'elle était complètement perdue, et que ces gens ne ressemblait définitivement en rien à ceux qu'elle connaissait. Elle recula encore, et se rendit compte, avec une grande vélocité d'esprit que ce bâtiment n'était définitivement pas le manoir qu'elle connaissait.
Anya se rendit à l'évidence à partir de cet instant : Elle était perdue, dans une ville déserte, sans aucun point de repère pour revenir "chez elle", avec deux inconnus et un oiseau. Et l'un d'eux lui avait même dit bonjour -Ce qui lui rappela d'ailleurs durant une seconde qu'elle n'avait pas dit bonjour. Mais elle n'eut pas le temps de fixer la chose dans son esprit, car l'homme sans oiseau avait encore parlé. Trouvant l'ambiance trop bruyante, et encouragée par une bande de rochers en arrière plan, elle saisit le premier bras venu et sortit en hâte.
Elle ne prit même pas le temps de réfléchir à son action. Elle marcha simplement droit dehors. Et continua.
- Résumé:
- Anya attrape Marshall et se souvient qu'elle doit absolument aller dans la plaine.
Invité
Invité
Mer 12 Nov - 3:35
Ses oreilles félines dûment plaquées contre son cuir chevelu, un grondement remontant le long de sa gorge, Liam était à deux doigts de bondir sur Marshall pour lui expliquer ce qu’il pensait de sa façon de lui parler. Et de parler d’Eelis. Même chose. Il s’était alloué l’exclusivité de casser du sucre sur le dos du blond. Et de lui coller des possessifs.
Bien qu’il nierait absolument tout ceci si la moindre voix tentait de le lui faire remarquer. Son esprit ou un autre. Liam était une tête de mule hautement désagréable, même avec une partie de sa propre psyché. Loué soit le fait que l’Esquisse n’ait pas encore eu l’idée de le dédoubler. Un seul homme-chat déguisé en magical-girl suffisait amplement pour le bien de tous.
Et il y avait aussi cette foutue jeune femme agrippée à son bras comme une moule à son rocher. Il n’avait rien demandé, et il estimait dégager suffisamment d’ondes négatives pour que toute personne fuit sa compagnie ou au moins comprenne que c’était une mauvaise idée de l’asticoter. Ou de se coller à lui. Surtout de se coller à lui. Dieu qu’il pouvait détester ça.
Bref, Liam était de bonne humeur, et ses instincts félins n’arrangeaient rien, prenant le pas sur la raison et la conscience humaine, lui soufflant de bondir sur l’inconnu aux cheveux argenté et de griffer la jeune femme pendue à sa manche. Sans même tenir compte des propos d’Eelis, qui, comme à l’accoutumée, n’arrangeait rien, et surtout pas son humeur. Fort heureusement, deux des trois sources d’agacement décidèrent de sortir. Ensemble. Voilà la première bonne nouvelle de la journée.
Malheureusement, Eelis était toujours sur son épaule. Et Liam avait du mal à savoir si c’était une bonne ou mauvaise chose. Les deux. Toujours les deux. C’était toujours compliqué, et cela ressemblait toujours à un foutage de gueule. Leurs rencontres. Leur relation. Ses sentiments. Liam planta ses griffes dans sa propre peau et ferma les yeux, soufflant avec agacement par le nez. Il avait besoin de se calmer. Quelques minutes. Juste quelques minutes.
Son esprit se déconnecta, décidant d’ignorer royalement les probables vannes ou paroles sans intérêts que prononcerait Eelis pendant les prochaines minutes. Liam dû souffler plusieurs fois, et faire appel à tout son self-control, mais lorsqu’il rouvrit les yeux, il n’avait plus envie de crever les globes oculaires du prochain passant. C’était une amélioration. Par contre, l’envie d’aller dans la Plaine était toujours aussi forte. Et même si ce foutu instinct tronqué ne l’y poussait pas, son désir de sortir ne pouvait que le jeter droit dans la gueule du loup. Car oui, c’était probablement un énième piège. Mais c’était aussi la seule façon de savoir.
Alors Liam se mit en route.
(En agrippant férocement un certain volatile pour lui éviter d’aller voir le premier truc brillant qui passerait. Sur, oh, au moins, un kilomètre ou deux.)
Bien qu’il nierait absolument tout ceci si la moindre voix tentait de le lui faire remarquer. Son esprit ou un autre. Liam était une tête de mule hautement désagréable, même avec une partie de sa propre psyché. Loué soit le fait que l’Esquisse n’ait pas encore eu l’idée de le dédoubler. Un seul homme-chat déguisé en magical-girl suffisait amplement pour le bien de tous.
Et il y avait aussi cette foutue jeune femme agrippée à son bras comme une moule à son rocher. Il n’avait rien demandé, et il estimait dégager suffisamment d’ondes négatives pour que toute personne fuit sa compagnie ou au moins comprenne que c’était une mauvaise idée de l’asticoter. Ou de se coller à lui. Surtout de se coller à lui. Dieu qu’il pouvait détester ça.
Bref, Liam était de bonne humeur, et ses instincts félins n’arrangeaient rien, prenant le pas sur la raison et la conscience humaine, lui soufflant de bondir sur l’inconnu aux cheveux argenté et de griffer la jeune femme pendue à sa manche. Sans même tenir compte des propos d’Eelis, qui, comme à l’accoutumée, n’arrangeait rien, et surtout pas son humeur. Fort heureusement, deux des trois sources d’agacement décidèrent de sortir. Ensemble. Voilà la première bonne nouvelle de la journée.
Malheureusement, Eelis était toujours sur son épaule. Et Liam avait du mal à savoir si c’était une bonne ou mauvaise chose. Les deux. Toujours les deux. C’était toujours compliqué, et cela ressemblait toujours à un foutage de gueule. Leurs rencontres. Leur relation. Ses sentiments. Liam planta ses griffes dans sa propre peau et ferma les yeux, soufflant avec agacement par le nez. Il avait besoin de se calmer. Quelques minutes. Juste quelques minutes.
Son esprit se déconnecta, décidant d’ignorer royalement les probables vannes ou paroles sans intérêts que prononcerait Eelis pendant les prochaines minutes. Liam dû souffler plusieurs fois, et faire appel à tout son self-control, mais lorsqu’il rouvrit les yeux, il n’avait plus envie de crever les globes oculaires du prochain passant. C’était une amélioration. Par contre, l’envie d’aller dans la Plaine était toujours aussi forte. Et même si ce foutu instinct tronqué ne l’y poussait pas, son désir de sortir ne pouvait que le jeter droit dans la gueule du loup. Car oui, c’était probablement un énième piège. Mais c’était aussi la seule façon de savoir.
Alors Liam se mit en route.
(En agrippant férocement un certain volatile pour lui éviter d’aller voir le premier truc brillant qui passerait. Sur, oh, au moins, un kilomètre ou deux.)
- Spoiler:
- Liam subit les choses en silence, à deux doigts d’étriper ses « interlocuteurs », puis reste sur place quand Anya et Marshall quittent les lieux, avant de partir à son tour, direction la Plaine.
Contenu sponsorisé
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum