Alexis Jones Finie

Jones est un jeune homme blasé de tout, rien ne semble l’égayer, rien ne semble le satisfaire. Non absolument rien en ce monde. Il manquait toujours quelque chose. Le regard qu’il porte au monde est toujours insipide, déçu de chaque chose qui se sont présentés à lui. Il n’y était pas à sa place, il était étranger à toutes ses règles, et un homme en colère contre le monde qui se fiche bien des lois régies pars les sociétés finit inéluctablement en prison. C’est en tout cas ce qui s’est passé pour lui. Imaginez-vous ne rien apprécier ? Imaginez-vous que rien ici ne vous prête à sourire ? Ne seriez-vous pas triste même morose ? Son visage est impassible, il est tel un robot dénué d’émotions, il n’apprécie guère que l’on vienne à lui. Il peut se montrer rustre, mais au fond il est juste diffèrent. Un être solitaire sombrant dans une mélancolie éternelle n’est pas ce qu’il y a de plus sociable, et pourtant pour un être qui n’a pas sa place en ce monde il prête un grand intérêt à toutes les histoires ! Peut-être que cela pourrait le mener à la compréhension et à l’intégration ? Mais sachez qu’il ne vous fera aucunement part de cette passion honteuse car elle est sa faiblesse, sa faille et qu’elle vous permettrez de percevoir une part de son humanité !

Puis l’Esquisse, l’Esquisse est apparu, l’a happé et d’un monde exclu il est projeté dans une folie où jamais il ne sera ancré ! Comment le pouvait-il ? Choses loufoques qui ne semblent point avoir de commencement ? Comment pouvait-il tenter de comprendre sans savoir le pourquoi du comment ? L’histoire cette chose immuable qui permet d’éclairer les faits les plus sombres, cette chose qui a le pouvoir de vous amener à trouver une esquive, une échappatoire. Mais l’histoire naît de récits, d’écrits de ceux qui étaient présent ! De spectateurs des faits il allait en être l’acteur ! Jones allait écrire l’histoire de l’Esquisse ! Jones allait tout notifier, tout analyser, tout, tout, absolument tout ! A force, il en a cumulé de la connaissance néanmoins c’est devenu plus qu’un besoin c’est une nécessité obsessionnel, il ne peut s’empêcher de prendre note. Ecrire est comme respirer : vital !