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Al' des Câbles V2 (cette fois c'est court)

Eelis
Qu'est-ce qui est jaune et qui traverse les murs ?
Personnages : Al, Sydonia, Even, Dylan et Al'
Messages : 3246
Date d'inscription : 10/06/2012
Eelis
Sam 2 Nov - 23:56
Cette fiche est la V2 de la fiche qui se trouve ici. Pourquoi une V2 ? Parce que j'avais pas le courage de me replonger dans un écrit dont je suis qu'en partie satisfaite et que si je commençais à la modifier je serais partie pour plusieurs semaines d'écriture... N'ayant que 3 jours pour mettre à jour ma fiche, j'ai préféré tout raser et recommencer. Par ailleurs, cette fiche est beaucoup plus courte, pour ceux qui auraient la flemme de se taper la version longue (même si vous pouvez encore la lire en considérant que tout est pas 100% canon même si le cœur de l'histoire est le même).


Al’



APPELLATION Son prénom est Aldébaran. Lui-même se surnomme plutôt Al’, et a tendance à se faire appeler comme ça par les autres depuis son enfance (sauf par Pearl qui a le droit de l’appeler Aldé’). Il a théoriquement un nom de famille, mais comme il est particulièrement à  rallonge (grâce à sa mère qui a décidé de reprendre tous les noms de famille connus de ses parents, grands-parents et parfois au-delà, ou du moins ceux qu’elle trouvait jolis, pour se donner quelque style), il n’est guère utilisé que dans ce qui lui fait office d’acte de naissance.  Sa famille proche est donc la seule à savoir que son nom complet est Aldébaran Enajst-Elva-Akara.

ÂGE 29 ans. Même s’il a de grosses cernes et parle parfois comme s’il avait tout vu et tout vécu et qu’il allait de toute façon mourir bientôt, ça reste un blanc bec.

ORIGINE ESQUISSÉENNE  Né dans l’Esquisse, à l’intérieur de la Ville. Ses parents lui ont parfois parlé des origines terriennes de certains des membres de sa famille (appuyées par des tests génétiques à la fiabilité douteuse), mais il n’a pas retenu grand chose de ce gloubiboulga culturel, à part que ça explique en partie ses traits plutôt caucasiens.

GOÛTS
Son travail est à la fois ce qu’Al’ hait le plus et déteste le moins. Et puisqu’il occupe une grande partie de son temps, c’est aussi son principal centre d’intérêt, le pivot autour duquel gravitent une grande partie de ses préoccupations et de ses activités.
Al’ a deux grands moyens de décompresser qui sont, là aussi, autant des refuges que des poisons. Le premier est la malbouffe : il aime les burgers bien gras, les pizzas, les chips, les bonbons et particulièrement les donuts. C’est simple, c’est bon, ça réchauffe ou ça donne un petit pic d’énergie. Il lui arrive souvent de ne manger que ça de la semaine.
Le second est l’alcool. Plus il en boit, plus son corps s’y habitue, alors plus il en boit. Il essaie d’éviter d’être ivre en service, car il a déjà fini en cellule de dégrisement et vu à quel point ça le rendait misérable et surtout dangereux pour autrui. À la place, il profite souvent de ses jours de repos pour s’enfiler les verres, seul ou à plusieurs.
La seule chose qui paraît à peu près saine, et pas directement liée à son travail (même si elle l’est indubitablement), c’est sa collection de lunettes.

À part ça, il déteste la technologie, que ce soit les prothèses qui ont tôt fait de compliquer les interventions, la SX qui est trop compliquée pour lui, les réseaux sociaux qui ont été un peu trop présents dans son enfance…

PROFESSION Flic dans la police urbaine.



Faction



Al’ est lieutenant dans la police urbaine, affecté depuis quelques temps au commissariat du D5, réputé comme étant particulièrement difficile à tenir. Un bel endroit si on veut pouvoir se faire canarder à chaque patrouille et négocier avec des gangs pour un tout et pour un rien.

Comme il s’entend plutôt bien avec son chef, qu’il a un peu de bouteille et qu’il est relativement polyvalent (bien que bon en combat, il est aussi capable de saisir les enjeux d’une situation et de faire preuve de diplomatie), Al’ jouit d’une certaine autonomie, sinon d’une confiance avérée. Il n’est pas rare qu’on lui confie quelques opérations musclées ou quelques affaires sous le manteau, ou que ses collègues d’autres services — incluant la DANGER dont il connaît bien certains membres — lui demandent un coup de main. Y compris pour des histoires qui ne regardent en rien son district, d’ailleurs.

Pour autant, il ne faut pas croire que cela fait partie de son quotidien, ni qu’il aimerait que ça le soit. Al’ est ce genre de personne qui se plaint tout le temps de la paperasse et qui va en reculant faire les tâches les plus ingrates du quotidien, mais qui aime bien, quand même, retrouver son petit bureau tous les matins et boire son café dans la même tasse à la même heure. Il préfère les opérations bien préparées, une organisation claire à la hiérarchie définie et des missions qui aident vraiment à rendre son quartier plus apaisé.

De même, contrairement à certains de ses collègues qui jouent tout le temps les cow-boys ou les loups solitaires, Al’ préfère largement le travail d’équipe. Déjà parce qu’il faut avoir quelqu’un pour couvrir ses arrières dans tous les sens du terme (sauf celui de mettre des vêtements car il peut le faire lui-même), mais aussi parce que ça fait moins de responsabilité sur les épaules d’une seule personne et qu’il y aura bien quelqu’un pour rattraper ses gaffes.

Ce qu’Al’ a en commun avec les cow-boys, par contre, c’est que sa vision de la loi prend parfois quelques libertés. Il tient à la procédure, mais n’aura pas forcément de mal à la jeter par la fenêtre si le bon sens lui suggère une meilleure option…

Caractéristiques



PHYSIQUE


CONSTITUTION : 4. Né avec une constitution déjà très bonne à la base, Al' a aussi passé les dernières années à l'entretenir et à la développer, de sorte que tous les aspects de sa force, de son endurance et de sa résistance sont très développés, même pour les standards de la police. Combiné à ses compétences en combat, un être humain normal aura du mal à lui échapper lors d’une course poursuite…. Un altéré ou un augmenté, par contre, c’est plus compliqué, et c’est bien là tout le problème.

AGILITÉ : 3. Bien que plutôt ordinaire à la base, Al' s'est entraîné à courir vite, tant sur le terrain qu'en salle, et s'en sort également bien lorsqu'il s'agit de grimper, de sauter ou d'avoir des réflexes. Ce n'est pas sa plus grande force mais ce n'est plus ce qui va le ralentir.

HABILETÉ : 2. Tout à fait normal de ce côté-là. À part peut-être pour bidouiller son arme, il ne faut pas lui demander d’être délicat, même s’il n’est pas notoirement empoté.

AUGMENTATION : 0. Al' n'a aucune prothèse... Du moins pour l'instant.

SOINS



PSYCHOLOGIE : 1. Sans parler des délires de sa mère et des formations douteuses du travail, Al’ fait quand même un métier qui demande une certaine dose de relationnel et de lecture à froid, que ce soit pour annoncer à quelqu’un la mort d’un proche, gérer les victimes d’un accident, se mettre à la place d’un criminel ou percevoir les bobards dans leurs discours. Il lui arrive aussi de donner des conseils pas trop mauvais.

INGÉNIERIE


BRICOLAGE : 1. À force de travailler en permanence avec de vieux équipements qui auraient dû être renouvelés il y a 10 ans, Al’ sait utiliser quelques outils de base.

ARMEMENT : 1 (gratuit via Tir léger). Al’ sait entretenir son arme, vérifier que tout fonctionne bien ou changer une pièce courante s’il le faut.

VÉHICULES : 1. Il sait faire quelques réparations basiques, du moins sur les modèles les plus courants des commissariats et sur sa propre moto.

ARTS MARTIAUX


MAÎTRISE DU COMBAT : 3.  La police lui a donné les bases et plus d'une occasion de se battre, sur différents terrains (quoi que essentiellement urbains) et dans des situations assez variés, tant pour arrêter des gens à base d'armes non létales que pour leur tirer dessus sans trop d'espoir qu'ils en réchappent, en équipe comme seul. Aidé par sa constitution et le sang-froid qu'il a développé au fil du temps, il est globalement reconnu comme un bon combattant, qui pourrait prétendre à intégrer la DANGER avec quelques efforts.

MÊLÉE : 2. À force de se faire avoir par les détenteurs de prothèses et les altérés de tout poil, et à défaut d’avoir autre chose que de bêtes bras d’humain, Al’ s’est entraîné spécifiquement aux interactions au corps-à-corps, avec ses propres poings ou des outils courants comme la matraque et le couteau. Comme son intérêt pour les arts martiaux est assez pragmatique, il n’est pas l’adepte d’un art en particulier, et pioche dans plusieurs disciplines pour avoir plus de cordes à son arc. S’il n’est pas encore un maître en la matière, il est quand même rudement efficace.

TIR LÉGER : 3. Si Al’ est connu comme un bon combattant, c’est certes en partie pour son physique, mais au moins autant pour ses compétences en tir. Si avoir une très bonne vue l’a beaucoup aidé au départ, il doit surtout cette compétence à des années d’entraînement et de pratique.  

TIR LOURD : 1. Il a été formé à la plupart des armes de tir lourd usuelles, et a quelques fois dû utiliser un fusil de précision, mais ce n’est pas sa spécialité, en grande partie parce qu’il n’a pas l’occasion de pratiquer régulièrement.

Pour préciser un peu, il manie principalement ('fin imaginez leur équivalent Esquisse cyberpunk) :

— les armes de police sublétales type matraque, tonfa, taser, LBD, grenade de désencerclement, flashbang.

— les armes létales classique : fusil d'assaut, fusil à pompe, grenade
d'attaque et de défense et les armes de poing classiques (le
pistolet quoi).

— en tir lourd, comme dit, il sait plus ou moins utiliser un fusil de précision, et a dû toucher 1-2 fois le reste en entraînement.

SCIENCES


[SCIENCE] : 0

[CYANCE] : 0

Une certaine personne a déjà essayé de lui expliquer des trucs de maths, et sa mère des trucs en physique, mais... euh... hm... Non.

SURVIE


INFILTRATION : 2. Au naturel, Al’ est certes un éléphant dans un magasin de porcelaine, mais le boulot lui a fait prendre de bons réflexes lorsqu’il s’agit de se faufiler quelque part ou de suivre quelque dans la rue. À ce titre, avoir un physique complètement banal est assez pratique…

PERCEPTION : 3. On ne loue certes pas souvent ses talents de détective, mais Al’ est plus que décent lorsqu’il s’agit de saisir rapidement ce qui lui importe : voir si quelqu’un est armé, repérer le troisième bras qu'il va falloir menotter en plus des deux autres, capter qu’une embuscade l’attend au fond de cette rue trop calme…  Là aussi, les sens aiguisés l’ont quelque peu aidé, mais c’est surtout l’entraînement et la peur de commettre une imprudence fatale qui l’ont amené jusque là.

GESTION


ORGANISATION : 2. Al' a l'équivalent d'une L1 en administration/gestion, une expérience avec la paperasse policière (et non policière) et au fil du temps une bonne idée de comment se gère un commissariat. Il est aussi très fréquemment obligé de supporter la surcharge de travail, tenir le compte des magouilles en parallèle et, évidemment, travailler en équipe, y compris avec des gens qu'il ne connaît pas. Sans dire qu'il y excelle, il se démerde bien et on n'a pas grand chose à lui reprocher la plupart du temps. Il ne se sentirait cependant pas des plus à l’aise si ses responsabilités devaient brutalement monter.

COMMANDEMENT : 2. Si c’est plus récent dans sa carrière, Al’ a déjà eu l’occasion de gérer un petit groupe sur des interventions dangereuses et musclées, d’encadrer des nouveaux dans son service et de se voir confier des dossiers sensibles. Maîtrisant tant l’art indispensable de faire semblant de gérer une situation qui nous dépasse que celui de rapidement se faire une idée de qui fera bien quel boulot, il s’est montré jusque là parfois encore un peu hésitant, mais plutôt compétent à la tâche. Avoir une mère qui possède plusieurs entreprises et qui sait dispenser quelques conseils utiles de temps en temps l’aura aussi pas mal aidé…

ÉCONOMIE : 1 (gratuit via Organisation). À force de se faire dire que le commissariat n’avait pas d’argent, Al’ a vaguement cherché à comprendre pourquoi. Ses cours d’économie en licence et les conseils de maman auront aussi un peu aidé… Cela étant, investir n’est pas vraiment son truc et l’argent ne l’intéresse pas plus que ça.

POLITIQUE : 2. Al’ a eu plus d’une occasion d’apprendre que tout est politique et que bien des problèmes se règlent en ayant le bon contact ou en cirant la bonne chaussure. Il comprend très bien toutes les guéguerres à l’intérieur de la police, sait comment et avec qui on peut magouiller. Il connaît également très bien son quartier, avec les principaux gangs, vendeurs d’armes et dealers en tout genre qui l’habitent. Il a aussi des connaissances, voire des amis, dans d’autres commissariats qu’il a fréquenté par le passé, et saurait qui contacter pour avoir des informations sur la situation d’un district qu’il connaît mal. Il n’est cela dit pas un manipulateur hors pair et est loin de comprendre aussi finement tous les milieux.

SX


0 partout. Al’ sait se connecter à la SX avec un corps qui lui ressemble parfaitement (enfin, plutôt à lui il y a dix ans, car il a eu la flemme de payer pour le mettre à jour) et suivre un plan basique. Il a déjà fait un ou deux combat dans la SX pour des entraînements, mais les “effets spéciaux” le surprennent à chaque fois.

CONDUITE


TERRESTRES MOTORISÉS : 3. À force, Al’ connaît assez bien les vieilles voitures du commissariat pour leur avoir donné à chacune un petit nom et savoir jusqu’à quel point il peut les pousser avant qu’elles lui explosent entre les doigts, et il en va de même pour sa moto. Il aurait plus de mal à la Frontière ou dans les parties de la Ville extra-muros qu’il n’a presque jamais visitées, mais il est très difficile à distancer sur son propre territoire… tant que la voiture ne cale pas.  

AÉRIENS MOTORISÉS : 2. Même si c’est moins courant, Al’ a aussi gagné quelques course-poursuites en voiture volante. Il a aussi appris à conduire un hélicoptère de transport, pas tant par passion pour ces engins que parce que son ancienne chef aujourd’hui amie tenait absolument à ce qu’il apprenne… pour lui servir de taxi.

WINGSUIT : 1. Depuis un certain pique-nique au sommet de la tour Ngwenya, le monde semble avoir décidé qu’Al’ devait vivre une grande histoire avec la wingsuit. Au-delà de son premier vol si synchronisé qu’il n’aurait pas semblé réaliste dans un film, il a à peine eu le temps de raconter l’histoire à son chef que celui-ci s’est empressé de l’inscrire à une formation pour laquelle il fallait au moins une personne de plus pour ne pas tout annuler (à croire que c’était le vrai but de l’opération). Puis, même pas le lendemain, deux types de la DANGER sont venus l’attraper dans la salle de pause pour l’inviter de force à un dîner de c… à une soirée conviviale de vol en wingsuit, dans laquelle ils se sont certes bien foutu de lui, mais lui ont aussi donné quelques conseils utiles. C’est encore une compétence nouvelle pour lui, mais qui sait quel destin l’attend ?

Avatar numérique :



Al’ est tout pareil dans la SX. On lui a déjà fait enfiler d’autres avatars, mais c’est assez occasionnel, et il ne modifie pas ses stats puisque ça lui ferait bizarre.

Possessions et patrimoine :



Inventaire :

■ Appartement : Al’ habite pas très loin de son commissariat, dans le district 5. Même si ses parents possèdent une grande villa et qu’ils pourraient probablement lui acheter n’importe quel appartement de son quartier, il préfère autant se débrouiller seul, d’autant qu’il ne rentre que pour dormir et s’occuper de sa collection de lunettes…

■ Véhicule : Al’ a le permis et possède une moto qu’il a euh… Disons qu’il trouve la sécurité trop rigide et a trop de mal avec l’informatique pour la contourner intelligemment, donc il a fait désactiver plein de trucs en payant une connaissance. Ça rend la moto plus maniable pour lui, mais vraiment pas difficile à pirater.

■ Armes : En dehors des armes qu’il manipule dans le cadre professionnel (et qui restent bien verrouillées dans un casier du commissariat), Al’ dispose pour lui-même d’un pistolet sans fioriture. C’est l’équivalent cyberpunk d’un Glock 17, le genre qu’on peut croiser un peu partout et qui est réputé pour son efficacité plus que pour son style. Il n’aurait cela dit pas trop de mal à se procurer autre chose. Il arrive également qu’il ait un couteau sur lui ou quelques outils de bricolage.

■ Sa collection de lunettes : Une collection qu’il a commencé à cause d’une certaine personne. La qualité des lunettes varie entre la paire décorative achetée dans un vieux bac de supermarché et le modèle haut de gamme avec écran, écouteurs et toutes sortes de fonctionnalités intégrées, qu’il achète avant tout pour style, car il voit très bien sans. Beaucoup de ces lunettes sont des lunettes de soleil (ou du moins, réglables en mode soleil), car il pense que ça le rend plus sympathique et qu’il est — sans l’avouer — rapidement sensible à la lumière (pas autant qu’un albinos terrien), c’est pourquoi il en porte la plupart du temps. Même en pleine nuit parfois. A part quand elles sont purement décoratives, les lunettes lui font généralement office de téléphone. Il a toujours des paires de rechange dans son casier ou dans le coffre de sa moto.

■ Des astrettes : toutes simples, qui servent assez peu.

Prothèses cybernétiques : Aucune (pour l’instant).

Richesse : Si les parents d’Al’ sont pétés de thunes (en particulier Violette) et que cette dernière possède plusieurs entreprises, Al’ lui-même ne gagne et ne possède pas grand chose. Avec son salaire, il arrive parfois à mettre de côté quand il ne se fait pas blesser dans une opération clandestine pour laquelle son boulot ne paie que dalle. Et quand il ne claque pas tout pour une soirée alcool.

Popularité : Al’ n’est pas du tout connu du grand public (sauf pour les quelques vieux fans de Violette), mais il est plutôt connu au sein de son commissariat, de son district (du moins, ceux qui ont affaire à la police) et dans une moindre mesure au sein de la police urbaine en général. Il est souvent perçu, quand ce n’est pas juste basé sur la première impression, comme un jeune encore un peu naïf (idéaliste quand ils le perçoivent comme une qualité), fiable et un moins corrompu que la moyenne, qui se bat très bien et pourra régler une situation compliquée sans trop mettre les pieds dans le plat. Tout le monde ne l’apprécie pas, en particulier les collègues les plus ripoux, les ennemis de ses chefs et ceux qui préfèrent avoir autant sous leurs ordres des gens qui ne réfléchissent pas trop à l’implication de ceux qui le font, mais c’est plutôt une bonne réputation. De plus, comme la plupart des gens qui ont son niveau de compétence finissent par se tirer dans le privé ou par rejoindre une unité spécialisée comme la DANGER, Al’ a plutôt la voie ouverte pour monter en grade rapidement, surtout tant qu’il ne compte pas ses heures.



Description



Bon.

Il paraît que j’ai 2000 mots et deux jours pour résumer toute ma vie avant le lancement de la mission 2, le tout pas raconté de la même façon pour éviter de gaver les trois fous qui auraient lu, retenu ou envie de lire la V1 ?
Et cinq secondes pour réparer le quatrième mur. D’accord.


Alors. Hm. Mon enfance, si je devais résumer…

Quand je disais le jour de la rentrée que j’étais le fils d’une estubeuse ultra-connue et d’une grande cybernéticienne, il y avait ceux qui trouvaient ça génial et posaient plein de questions, ceux qui s’en contrefichaient parce qu’ils avaient des parents plus riches ou plus cools (j’allais pas exactement dans une école publique des Crachats de l’Évasion), et enfin ceux qui allaient voir les vidéos puis revenaient se foutre de ma gueule. Ou de celle de Violette.

Si je dois être honnête et avoir du recul, y’avait largement de quoi se moquer. Mais con comme j’étais, je la défendais. Ça finissait jamais super bien, donc j’ai fini par arrêter de le crier sur tous les toits, en espérant tenir jusqu’à la fin de l’année.

C’est là que je me suis rendu compte qu’à part ça, finalement, j’avais pas grand chose à dire. J’avais beau être né dans une éprouvette, avoir un génome qui avait coûté un paquet de thune à mes parents, avoir été choisi aux dépends d’autres embryons parce que ma gueule plaisait un peu plus à mes parents, j’étais, et je suis encore, ce qui se fait de plus ordinaire dans l’Esquisse. Et cet ordinaire, je n’en faisais rien. J’avais le visage qui avait en partie permis à ma mère de percer, mais pas le charisme ni l’extravagance qui allait avec, et avec ça les meilleures notes en sport mais pas l’assiduité qui aurait pu faire de moi un athlète. Puis à côté, j’avais accès à tous les loisirs du monde, je les commençais, je les consommais et je les arrêtais sans rien en tirer.  

— De bons problèmes de riche.
— N’est-ce-pas ?

Si vous vous demandez qui vient de parler, c’est… Pas très important. Disons juste que j’ai dû boucher le quatrième mur avec un décor, et que ce décor se trouve être le deux-pièces d’un collègue chez lequel je ne devrais pas aller aussi souvent que je le fais.

Donc, en effet, j’avais absolument tout, mais je n’en ai rien fait de particulier. Sur la même période, je voyais aussi mes parents se désintéresser de moi. Avec le recul, c’était pas spécialement contre moi, ou plutôt c’était moins lié à ce que j’étais devenu que le simple fait que j’étais juste un divertissement qui avait fait son temps… Mais puisque je le prenais comme un échec, ça m’a fait pas mal de temps tourner en rond dans ma chambre, à imaginer des “Et si…” et à me lancer des projets cons comme, simple exemple, lancer son propre Estube en espérant percer.

J’ai été sauvé de tout ça à la fin de l’adolescence par, et même maintenant je déconne presque pas entièrement, la plus belle chose qui existe en ce monde : l’amour. C’était une fille de la fac, un peu réservée, avec qui j’ai vécu une amourette digne d’ados maladroits de mauvais film, qui semblerait ridicule à n’importe qui mais pour moi était le point culminant de la vie. Avec elle, je sentais qu’on m’aimait et qu’on voulait que j’aime, qu’on s’intéressait à moi et qu’on voulait que je m’intéresse, qu’on prenait le temps et qu’on voulait que j’en donne, qu’on avait une intimité et qu’on voulait l’explorer chacun à notre rythme.

Et puis, en même temps qu’il n’y avait que nous au monde, c’était le monde, que je découvrais à travers elle. Un monde avec ses rues bien moins clinquantes que les belles avenues qui m’amenaient l’école et ses appartements qui faisaient la taille d’une salle de bain. Un monde dur, froid, hostile et infiniment plus triste que tous mes déboires identitaires, même si je ne faisais encore que le regarder de loin en pensant qu’il me suffirait d’entraîner celle que j’aimais hors de tout ça pour qu’il disparaisse.

Ce monde, pourtant, il nous a rattrapé très vite. Un bête défaut électrique que personne ne se souciait de corriger dans de vieux bâtiments qui allaient bientôt être détruits, un immeuble qui brûle, et notre histoire se terminait alors qu’elle venait à peine de commencer. Et contrairement aux films de vengeance, j’avais personne en particulier à blâmer pour ça. Ou bien, j’avais tout le monde à blâmer, y compris moi-même, si on veut voir les choses comme ça.

C’est dans ce contexte que j’ai rencontré un vieux type qui n’avait rien d’autre à faire que de prendre un gamin au cœur brisé sous son aile. Ou bien c’est le vieux type, qui a rencontré un gamin qui n’avait rien d’autre à faire que de supporter son cynisme dégoulinant de flic au placard.

Au départ, c’était simplement des discussions. C’était le seul qui connaissait l’affaire. À sa façon, il compatissait même un peu. Puis de fil en aiguille, j’ai fini par embrasser la même voie que lui.

Vous vous demandez peut-être comment ce mec qui détestait son métier et m’en a dit tout le mal qu’il en pensait a bien pu me convaincre de faire de même. Je me pose moi-même souvent la question, moi aussi. Surtout quand je vois combien je suis payé par rapport au cousin qui a repris une boîte de Violette.

Mais si y’a bien un truc que j’ai appris, à force de faire n’importe quoi en intervention, c’est que beaucoup de décisions n’ont de sens qu’au moment précis où on les prend. Il y a eu cette seconde, dans ma vie, où je trouvais les choses injustes mais pensais qu’on pouvait les changer, où je me voyais pas retourner à la fac et où j’avais aucune idée de quoi faire de ma vie, où j’avais plus envie de de brutalité et d’ordre que du laisser-faire dans lequel je n’avais fait que me vautrer, où je connaissais pas assez le métier pour savoir vraiment à quoi m’attendre mais où on m’en avait assez parlé pour que je sois convaincu du contraire. Dans cette seconde, j’aurais probablement pu faire n’importe quoi, pour peu que ce soit vaguement nouveau ou improbable et que ça donne à mon cœur en miettes l’impression d’aller de l’avant.

Quelques semaines plus tard, je passais donc les concours de l’école de police, j’annonçais vite fait la nouvelle à mes parents et j’allais m’asseoir sur les bancs d’une nouvelle formation pour apprendre à faire régner l’ordre et la justice avec une arme à feu et une matraque.

Tout cynique et désespérant que cela sonne, et tout décalé que je sois dans un milieu qui n’était pas supposé être le mien, j’ai aussi eu des moments où, paradoxalement, je me suis senti plus à ma place que jamais. J’ai par exemple pu sentir à quel point ça peut être grisant de se sentir devenir fort, surtout quand on sait le reste du temps à quel point on est impuissant. Couplé au fait que je me débrouillais très bien tant le niveau des cours était bas, c’était comme si je découvrais un métier pour lequel j’étais fait. Je me rêvais parfois même en flic super-héros, qui allait réparer le système avec ses gros bras.

Quand je suis devenu plus réaliste, deux semaines après ma prise de fonction, j’ai commencé à me dire que j’allais faire ce que je pouvais et que ce serait toujours mieux que de ne rien faire. Mais même ça, c’était infiniment plus dur que ça en avait l’air. Faire les choses bien est, après tout, un luxe qui demande du temps, une préparation adéquate, du pognon et le soutien des autres. Enlevez un seul ingrédient, et vous bâclez, vous êtes envahis par le feu de l’action, vous êtes en permanence en système D et vous avez personne pour rattraper vos erreurs.

Pour avoir ce luxe le plus souvent possible, j’ai arrêté de compter les heures sup, je me suis défoncé aux entraînements jusqu’à ce que mes balles partent là où je le voulais, j’ai ignoré la peur jusqu’à pouvoir l’écraser du pied, j’ai appris l’art de chiner son matériel dans les pièces à conviction et de soudoyer les collègues de la DANGER, et surtout j’ai arrêté de croire que j’allais faire ça tout seul, dans mon coin, sans impliquer personne dans mes conneries. Mais tout ça, ça a souvent pas suffi. Alors j’ai dû rendre des services dont je me serais bien passé, serrer des mains que j’aurais dû menotter et fermer les yeux quand j’aurais dû les garder ouverts. À défaut de garder les mains propres et d’être irréprochable sur les principes, j’essayais de trouver les compromis les moins pires.

Huit ans plus tard, j’y suis toujours. J’ai fait trois commissariats, tous les grades jusqu’à lieutenant et assez de bavures pour plus les compter. J’ai derrière moi un nombre indécent d’heures de paperasse inutile et de patrouilles vides, mais entre deux, quelques grosses affaires qui m’ont taillé une réputation. Bon, plutôt une réputation de brute épaisse que de grand détective ou d’allié du peuple, si je dois être honnête, mais au moins j’ai pas celle de sadique, de taré ou de gros connard (les trois qualificatifs les plus courants pour qualifier un collègue d’après une enquête personnelle), ni celle de petit naïf mou du genou qui me collait aux basques la première année. Et puis, parfois j’ai aussi droit à quelques qualificatifs sympas, comme “étrangement fiable” ou “fort pour un flic de la PU”.

Est-ce que j’ai accompli ce que j’étais venu faire ? Est-ce que je m’en suis détourné pour une cause plus importante encore ? Je passerais pas l’essentiel de mon temps libre à me bourrer la gueule si c’était le cas.

Mais j’ai réfléchi à ce que je pourrais faire d’autre. En fait, j’ai même écrit plusieurs fois ma lettre de démission en me disant que j’attendrais le bon moment pour la poser. Jamais trouvé ni le bon moment, ni l’alternative. Pourquoi pas ? En fait, je pense qu’il y a des trucs que j’ai vu et que je pourrai plus cesser de voir. Des réflexes que j’ai pris qui partiront jamais, ou pas sans passer quinze bonnes années en thérapie. Des fantômes qui m’étoufferont de culpabilité si je cesse de les regarder droit dans les yeux.

Et puis, y’a les gens. Mon amie qui m’a promis de m’offrir son hélico si un jour je deviens commissaire (vu le temps que j’ai passé à le conduire pour elle c’est le minimum). Mon chef, qui fait semblant d’être carré et droit dans ses bottes mais qui fait tout sous le manteau. Pearl la geek, la preuve vivante qu’entre un très bon agent et un très bon criminel il n’y a qu’une signature sur un contrat de travail. Le nouveau qui tremble tellement dès qu’on lui parle que je me demande comment il a eu son diplôme. Viktova et ses plans de dernière minute pour me faire tuer ou perdre mon taf.

— Hé, t’oublies pas quelqu’un ?

Bon. Si. Même ce con d’Ervé qui est si peu capable de s’occuper de son chat et de lui-même que je dois passer leur apporter des croquettes, ça ferait bizarre de plus venir prendre l’apéro chez lui en parlant pendant quatre heures des problèmes d’argent du commissariat. Pareil pour Jeanne de la compta qui nous dit qu’on a rien compris quand on lui donne nos conclusions le lendemain. Ou pour son père qu’on met en garde à vue toutes les semaines et qui se prend chaque fois pour une personnalité politique différente.

Bref, quand je disais que l’amour était la plus belle chose qui existe, c’était un peu là que je voulais en venir. Vous avez beau vous détester et détester le monde, il y a des gens qui vous disent bonjour le matin en étant content quand vous avez bonne mine, d’autres qui vous apportent un café pile comme vous l’aimez pour vous soudoyer des potins, un autre qui vient nerveusement vous demander un coup de main et vous remercient cinq fois, et même des gens qui vous engueulent quand vous vous foutez en l’air.

Pour eux, je supporterai un peu plus longtemps cet enfer. Enfin, au moins le temps que Saikawa arrête de me faire peur pour sa vie quand il tient une arme et qu’Ervé apprenne à nourrir Moustache tout seul. Et puis pourquoi pas jusqu’à avoir mon hélico. Je parie ma collection de lunettes qu’il sera mystérieusement cassé le jour où elle voudra me le filer, mais je le ferai réparer par le gang qui arrête pas de nous défoncer nos bagnoles. Puis je demanderai au petit geek de la salle d’arcade de mettre des gadgets dernier cri. Ça me coûtera mes économies et tant pis, ça ira tant qu’il m’en reste assez pour une belle paire de lunettes, que je ferai amener par ma livreuse de bombes préférée.

Quand tout sera prêt, je m’envolerai tout seul avec quatre donuts sur le siège passager, puis j’irai le plus haut possible. Et de là, quand j’aurai une super vue sur la Ville entière et sur tout ce qui se trouve au-delà, je verrai bien où je vais ensuite.




(Merci à Ara' pour la super signature ♥)

Stilgar
Petit pimousse au rapport !
Personnages : Crevette, Rosalina Ngwenya, Amundsen, Agate Withcroft-Molina, Langouste, Crevette des Câbles
Messages : 1099
Date d'inscription : 07/01/2019
Stilgar
Dim 3 Nov - 11:54
__–Sans doutes aucun, je valide tout.


Al' des Câbles V2 (cette fois c'est court) I-Id7-FZf-Quxzvt-A9wco

Félicitations !



__–Le seul personnage a avoir été validé deux fois, comme quoi… Une très bonne évolution et légère réinterprétation du personnage ! Est-ce que ses nouveaux dons en wingsuit vont lui servir…?


Ce personnage est officiellement en V2.



Al' des Câbles V2 (cette fois c'est court) 1zod
Al' des Câbles V2 (cette fois c'est court) ULT8Krs
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