[Event 1] C'était pas ma guerre
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Folie d'Esquisse
Mar 11 Juil - 19:16
Puis voilà qu’Ekithée l’interrompt soudainement, la faisant ralentir d’un coup à quelques rues à peine de leur destination. L’Ourse jette un regard sur la scène, plisse les yeux puis, emportée par l’entrain de la Frite et de l’Oiselle, se met sur le côté, freine et, après avoir marmonné un «
«
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Serindë
Mar 11 Juil - 20:00
La casserole continuait de tenter de refermer son couvercle violemment sur l'avant-bras de la cuisinière, cette dernière hurlait et brandissait une louche, prête à assommer l'ustensile qui lui tenait tête. Serindë ne comprenait pas tout, mais il semblait être question d'un ragoût. En approchant de la marmite, Serindë put effectivement y voir un plat qui, secoué comme il était, commençait à ne plus ressembler à rien. La moitié était tombée au sol et ce qui restait semblait bouillir à gros feu dans la bouche de la casserole.
La femme-oiseau s'approcha un peu plus de la casserole et pencha la tête sur le côté. Elle tendit la main vers le couvercle et le caressa doucement. Elle laisserait Ekithée gérer la femme qui continuait de hurler, car actuellement l'odeur nauséabonde de brûler et s'échappait entre deux ronrons affectueux de la cocotte. Il ne fallait pas tenter de lui prendre ce qu'elle avait dans le creux de l'estomac, c'était bien simple. Et Serindë n'avait aucune envie de prendre quoi que ce soit... Elle avait même plutôt envie de donner.. Entre l'odeur de brûler et leur tupperware rempli de nourriture à demi-pourrie, Serindë se demanda s'il n'y avait pas un coup supplémentaire à jouer avec la petite marmite... Elle ne portait aucun label, il serait donc assez aisé de la faire entrer dans une cuisine...
Enfin seulement si la cuisinière voulait bien lâcher sa casserole et son foutu ragoût brûlé. La casserole dans les bras, Serindë lui caressait le couvercle comme on caresse la tête d'un chien et attendit de voir si sa compagne de fécule arrivait à calmer l'énergumène qui se disait cuisinière, mais ne semblait pas être capable d'écouter son propre plat communiquer.
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Shynagi
Mer 12 Juil - 16:41
Ekithée remercia Galina l’œil souriant et fit une roulade improvisée pour débarquer sur la scène du crime, pas encore commis mais qui ne tarderait pas à l’être. Ekithée accompagna son entrée fracassante d’un « Nous venons en paix, nous ne sommes pas des magendarmes soyez rassurée ! ». Redressée de sa roulade avant que la cuisinière n’ait le temps de dire mot, Ekithée poursuivit son entrée « Inspectrice Théki de la Brigade d’Élimination des Crasses. Je flaire en vous grâce à mon détecteur intégrée à ma tenue de professionnelle de l’inspection que vous êtes une cuisinière de talent. Mais savez-vous ce que mon capteur relève aussi ? Un danger sanitaire de catégorie 3. Ce que contient cette casserole, c’est un trouble à l’ordre culinaire, pas un geste ! »
Ekithée avança à petits pas vers la cuisinière, telle une démineuse, « Nous devons emporter ce fugitif en détention. Une telle résistance à l’oxydation, des fibres débordantes, bien trop peu de calories face à de biens nombreux nutriments ... ça me dégoûte, certainement un coup du groupe terroriste des CROCS et de leur projet Gombo pour soi-disant assainir l’alimentation locale. Heureusement on vous a trouvé en remontant les pistes ... Enfin bref, le plus important, comment allez-vous ? Rien de cassé ? ». En attendant la réponse de la cuisinière, Ekithée fit un signe de la tête à Serindë, voyant au premier coup d’œil que celle-ci était prête à adopter Gombo.
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Serindë
Sam 26 Aoû - 12:28
La cuisinière avait été enroulée dans un torchon humide, ficelée comme un saucisson et séchée comme une prune que l'on transforme en pruneau. Ekithée avait présenté, ou plutôt déblatéré, une série d'informations que même la femme-oiseau aurait pu croire si elle n'avait pas été au courant de leur mission. À moins bien sûr que Galina n'ait confié une mission secondaire à la fécule. En soi elle n'en sait rien, elle n'a pas vraiment écouter leur conversation quand elles farfouillaient la maison ensemble, cela lui aurait demandé trop d'énergie d'un coup, une énergie qu'elle ne pouvait se permettre de dépenser bêtement si elle devait y faire appel pour tirer les cartes à nouveau.
La casserole dans ses bras, Serindë tapotait le couvercle de ce pauvre ustensile maltraité à qui on voulait voler son plat, l'essence même de son âme actuelle. Alors oui, peut-être qu'après un temps, le plat sentirait le brûlé ou la pourriture, mais la cassserole s'en séparerait peut-être avant et lui voler son libre arbitre avec si peu de considération n'était pas normal selon la devineresse. Elle prit le temps de rassurer la cocotte en lui caressant le couvercle et avant que les choses ne s'enveniment, elle décida de s'éloigner de la cuisinière avec la ferme intention de conserver la cocotte avec elle.
Elle n'avait pas de moyen de communiquer vraiment avec sa partenaire, mais il était certain que cette casserole de Gombo pourrait les aider en cas de problème, Serindë n'en doutait pas une seule seconde. Elle s'avança finalement jusqu'à la cuisinière, continuant de caresser le couvercle de l'ustensile et posa une main compatissante sur le bras de la cuisinière avant de se retourner pour partir. Elle tapota ce qui aurait dû servir d'épaule à son amie fécule et espéra que cette dernière comprendrait qu'il fallait qu'elles quittent le terrain rapidement. La suite de leur mission les attendait.
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Folie d'Esquisse
Sam 2 Sep - 14:52
«
Elle tourne vaguement la tête vers la casserole, dont elle flaire l’odeur à distance, avant d'avoir un petit recul.
«
Et ce faisant, elle remonte dans sa voiture. Quand les deux Dessinatrices sont prêtes, elle leur répète le plan au cas où il se serait perdu en cours de route : les déposer à deux rues du bar [espace] et les laisser provoquer un scandale sanitaire « ou un truc du genre » avec un coupable bien identifié, de telle sorte que personne ne puisse reprocher au Syndicat et à ses alliés d’avoir choisi pour la fête un traiteur qui fait la pire bouffe de la Ville, et accessoirement limiter le nombre de victimes du fameux Z du chef. Point bonus s’il y a moyen de faire accuser les Hussards de quelque complot.
«
Autour du petit trio, la rue est calme, relativement peu fréquentée sinon par un homme-oryx étendant son linge au quatrième étage d’un petit immeuble, quelques enfants courant après un félirenard à quelques mètres d’elles et une nuée de papillotes en train de butiner les quelques fleurs qui poussent à même les murs de certaines bâtisses.
La ruelle se jette dans une petite avenue, qui elle-même dessert, en partant vers la gauche, le fameux restaurant. Déjà relativement animé en temps normal pour une raison qui échappe à tous les critiques, l’endroit fourmille de calèches qui vont et viennent des cuisines en surchauffe. Outre quelques clients, dont certains consomment tranquillement leur T en terrasse, on peut entendre quelques cuisiniers — pour le plupart recrutés à la va-vite par le chef Azerty pour combler les effectifs — beugler des ordres ici et là, et quelques serveurs reconvertis en livreurs ou responsables logistiques.
Il semble cependant y avoir un autre petit groupe, assignable à aucune de ces populations, qui vient de s’avancer sur scène. Deux hommes et une femme vêtus de bleu, accompagnés par un chien dont le collier est plutôt une cravate.
Après avoir harponné une commise qui passait par là, celle-ci va en avertir plusieurs autres, qui sortent de leur ruche pour les écouter parler. L’un des deux hommes, qui ressemble à un jeune comptable, remonte ses lunettes carrées et se présente :
« Nous sommes le Bataillon d’Inspection Agréé des Irrégularités Sanitaires ! Notre organisme indépendant et réputé a ouï dire que cette cuisine servait des plats impropres à la consommation, aussi sommes-nous venus procéder à quelques vérifications, pour le bien de la Ville ! »
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Shynagi
Dim 3 Sep - 14:51
Un succès retentissant, mais un travail d’équipe rondement mené avant tout. Ekithée même ne savait pas où tout ça le conduirait mais tout se passa comme sur des roulettes. Elle ne tarda pas à remercier Galina de l’attente et Serindë de sa manœuvre habile. Que faire du plat récupéré ? Aucune idée, elle ne le mangerait certainement pas, trop diététique pour elle.
Enfin arrivées à bon port après moult tribulations, Ekithée se roula hors du véhicule (tant par commodité anatomique que pour reproduire les films d'action, à la différence près que le véhicule était à l'arrêt), apprêtée de sa tenue très professionnelle, et demanda à Serindë si un tirage les attendait, incluant notamment le plat subtilisé. Entendant en biais l’équipe entrée dans le bar, Ekithée suggéra doucement à Serindë de se la jouer clientes incognito pour l’instant et juste passer commande. Pourquoi s’embêter si le travail peut être fait par autrui ?
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Serindë
Jeu 7 Sep - 14:25
La petite casserole était restée avec elles et Seinrdë l'avait rassurée tout le long du trajet, lui caressant le couvercle et l'installant près d'elle. Probablement que la casserole ressentait qu'on allait pas lui prendre son contenu. Quand elles arrivèrent sur place, la casserole était si bien dissimulée dans un coin que Serindë l'y laissa, elle la récupèrerait plus tard. Aucun tirage ne devrait être nécessaire, aussi hocha-t-elle la tête à la proposition d'être une cliente comme une autre.
Elle entra et fit un signe laconique au serveur. Elle indiqua qu'elle était seule et se laissa conduire à une table avant de voir au loin, dans les cuisines, des casseroles extrêmement semblables à celle qu'elle venait de sauver des griffes de cette horrible cuisinière criarde. Une idée de génie lui traversa l'esprit, mais comment faire comprendre à Ekithée qu'il fallait faire passer leur amie casserole pour une de celle présentes dans la cuisine et ainsi imputer le plat immonde qu'elle gardait jalousement à ce restaurant ? Et surtout, la casserole, aussi douce et gentille soit-elle, se laisserait-elle faire ?
Réfléchissant à toutes les possibilités, Serindë se demanda si la casserole ne pouvait pas être servie à quelqu'un qui serait terriblement dégoûté et ainsi déclencher le fameux drame attendu par Galina. Elle chercha Ekithée des yeux, lui fit un signe discret pour lui montrer les casseroles et songea que, peut-être, il y avait moyen de jouer là dessus et de créer une diversion particulière avec leur casserole pour qu'elle puisse placer le plat spécial en cuisine... Ce ne serait pas facile, mais il fallait tenter le tout pour le tout.
La devineresse regarda autour d'elle pour repérer son amie casserole en espérant qu'elle pourrait se la faire servir et feindre le dégoût le plus profond, attirer l'attention... Et peut-être que la fécule pourrait accomplir l'autre partie de la mission... le tout était maintenant de tenter de faire comprendre ça, sans mot, sans écriture, sans cartes de tarot pour ne pas attirer l'attention des gens...
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Folie d'Esquisse
Lun 11 Sep - 19:34
À dessein ou non, il ne vous est pas difficile de suivre la scène depuis votre position de clientes infiltrées.
« Hmhmm.. Je vois que vous travaillez sans gant, note le membre du Bataillon avec sa petite voix nasillarde. Et vous servez la nourriture avec vos doigts crasseux ? Intéressant…
— C’est que, euh, moi je fais juste la plonge alors je…
— Assez d’excuses ! Notez-moi cette infraction dans le rapport ! »
Derrière lui, l’autre homme, qui ressemble plus à un geek timide et maladroit de 35 ans, tripote nerveusement ses lunettes rondes en prenant des notes sur un petit carnet.
De leur côté, le canidé et celle qui semble être sa maîtresse semblent avoir pris dans leurs filets un cuisinier en train de monter un délicieux Z.
« C’est donc ça, le plat dont le Syndicat nous a tant fait les louanges, constate le chien en se redressant gracieusement sur ses deux pattes et en sortant un calepin, tandis que sa collègue aux lunettes triangulaires renifle silencieusement l’assiette. Dès le début des festivités, cinq personnes se sont évanouies, alors nous devons tout particulièrement inspecter cette préparation.
— C’est un secret de fabrication ! Le chef ne dévoilera pas sa recette à une bande de rigolos sortis de nulle-part ! »
Alors qu’il tente d’attraper l’assiette pour continuer à travailler tranquillement, la muette du Bataillon se jette sur lui et lui mord la main.
« Délit de fuite.
— Mais vous êtes complètement tarés !
— Et en plus, je vois que vous mettez du sang humain dans vos préparations. Non content d’être un établissement qui enfreint toutes les règles de l’hygiène, il semblerait que le bar [espace] soit aussi un bar sataniste.
— C’est votre collègue qui m’a— »
Le pauvre commis n’a pas le temps de finir sa phrase qu’il se prend une deuxième morsure dans le bras, qui colore le sol de quelques gouttes carmin. Le chien sort alors un polaroïd pour commencer à récolter ses preuves.
« Une affaire rondement menée. » déclare-t-il fièrement.
Ça, pour faire l’inspection à votre place, il semblerait que vos concurrents ne manquent pas d’inspiration et d’efficacité. Cependant, c’est bien le Syndicat qu’ils comptent accuser, soit ceux pour qui vous travaillez, ce qui n’arrange pas vos affaires. Sans parler du fait que vous pourriez avoir quelque chose à redire sur les méthodes employées…
« Hmhmm.. Je vois que vous travaillez sans gant, note le membre du Bataillon avec sa petite voix nasillarde. Et vous servez la nourriture avec vos doigts crasseux ? Intéressant…
— C’est que, euh, moi je fais juste la plonge alors je…
— Assez d’excuses ! Notez-moi cette infraction dans le rapport ! »
Derrière lui, l’autre homme, qui ressemble plus à un geek timide et maladroit de 35 ans, tripote nerveusement ses lunettes rondes en prenant des notes sur un petit carnet.
De leur côté, le canidé et celle qui semble être sa maîtresse semblent avoir pris dans leurs filets un cuisinier en train de monter un délicieux Z.
« C’est donc ça, le plat dont le Syndicat nous a tant fait les louanges, constate le chien en se redressant gracieusement sur ses deux pattes et en sortant un calepin, tandis que sa collègue aux lunettes triangulaires renifle silencieusement l’assiette. Dès le début des festivités, cinq personnes se sont évanouies, alors nous devons tout particulièrement inspecter cette préparation.
— C’est un secret de fabrication ! Le chef ne dévoilera pas sa recette à une bande de rigolos sortis de nulle-part ! »
Alors qu’il tente d’attraper l’assiette pour continuer à travailler tranquillement, la muette du Bataillon se jette sur lui et lui mord la main.
« Délit de fuite.
— Mais vous êtes complètement tarés !
— Et en plus, je vois que vous mettez du sang humain dans vos préparations. Non content d’être un établissement qui enfreint toutes les règles de l’hygiène, il semblerait que le bar [espace] soit aussi un bar sataniste.
— C’est votre collègue qui m’a— »
Le pauvre commis n’a pas le temps de finir sa phrase qu’il se prend une deuxième morsure dans le bras, qui colore le sol de quelques gouttes carmin. Le chien sort alors un polaroïd pour commencer à récolter ses preuves.
« Une affaire rondement menée. » déclare-t-il fièrement.
Ça, pour faire l’inspection à votre place, il semblerait que vos concurrents ne manquent pas d’inspiration et d’efficacité. Cependant, c’est bien le Syndicat qu’ils comptent accuser, soit ceux pour qui vous travaillez, ce qui n’arrange pas vos affaires. Sans parler du fait que vous pourriez avoir quelque chose à redire sur les méthodes employées…
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Shynagi
Dim 17 Sep - 13:53
Installée confortablement, Ekithée se satisfaisait de la tournure des choses, tout en voyant du coin de l’œil l’insistance de Serindë pour pointer la casserole. Serindë avait bien raison, ce n’était pas très poli de laisser une casserole étrangère dans l’enceinte de l’établissement, mais bon, qu’elle n’ait pas déjà été remarquée et exclue par le personnel en dit bien long sur le sérieux de ce piètre bar.
Car rien ne pouvait être si simple, il paraissait évident pour Ekithée que les inspecteurs improvisés allaient laisser une embuche, viser le Syndicat. Dans le plus grand des calmes, Ekithée sautilla pour avertir un serveur, ou quelque personnel du coin qui la remarquerait. À son arrivée, la contre-offensive du BEC se préparait. « Garçon, je suis l’inspectrice Théki de la Brigade d’Élimination des Crasses. Pas de craintes, vous savez pourquoi je suis ici ? Car je vois des crasses dans votre établissement. Oui, trois crasses bien tenaces qui ternissent la noble réputation de votre bar. Faute d’acide à notre disposition, j’ai une proposition à vous faire.
J’ai tout vu. Alors ce sera très simple. Servez un plat affecté par les coups bas de ces imposteurs, genre à la femme oiseau là-bas. La qualité gustative du repas fera plaisir à cette cliente en quête de nouveaux goûts, tandis que le sang du iench va très certainement la dégoûter et la mettre en danger. Ce qui constitue un délit du BIAIS que je me ferai l’honneur de relever.
Si on vous interroge à mon sujet, rappelez bien que ma Brigade est reconnue pour son indépendance, ce qui n’est pas le cas du BIAIS, et que le BEC a reçu plusieurs habilitations officielles à contrôler les bataillons d’inspection agréés ainsi que tout organisme d’inspection, y compris la BEC elle-même. »
Ekithée fit des mouvements de tête à la manière d’une cliente dont la commande aurait été entendue et noter, sa gestuelle de frite faisait comprendre au serveur que son accord était de facto acquis (à voir si le serveur en pensera de même). Elle-même ne l'avait jamais fait, mais elle était mi-amusée mi-dégoûtée dans son ancienne vie de voir ces couples de vieux riches traiter avec autant de suffisance les serveurs de bar. Prête à observer le déroulé de son plan improvisé, elle prit ses aises et accorda un regard discret de validation à Serindë.
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Serindë
Sam 30 Déc - 22:54
Serindë n'avait pas tout compris au plan d'Ekithée, qu'elle n'avait que vaguement entendu, mais elle semblait avoir compris qu'elle allait devoir goûter un plat et indiquer qu'il était succulent. D'autre part, la petite casserole semblait savoir ce que Serindë attendait d'elle et elle avait filé droit vers la cuisine, s'arrêtant près des faux inspecteurs qui en mettait plein le dos du syndicat.
Serindë vit un plat arrivé et être déposé sous son nez. Enfin son bec. Elle eut un frisson, détestant la nourriture plus que tout, mais elle savait en effectuant son tirage qu'elle aurait des épreuves à surmonter. Elle pensait l'avoir fait en laissant cette foutue médaille brillante et si jolie derrière elle. Elle prit une énorme bouchée et becta l'assiette avant de claquer du bec bruyamment pour montrer sa satisfaction. Elle tendit une fourchette à sa voisine de table qui goûta également et s'exclama bruyamment.
La petite casserole se tenait près des faux inspecteurs et elle sautilla pour se glisser dans le sac de l'un d'eux. Serindë se leva avec son assiette pour faire goûter plusieurs personnes et montra discrètement la casserole à Ekithée, maintenant elle aurait besoin de la verve de cette dernière...
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Dim 31 Déc - 17:34
Ekithée se prépara à bondir de son siège, elle avait vu assez d’épisodes d’Inspecteur Gadget et de Scooby-Doo pour s’imaginer une manière d’agir tout à fait adaptée à la situation. « Halte-là ! Brigade d’Élimination des Crasses au rapport. En tant qu’inspectrice de cette brigade très reconnue, indépendante et habilitée à contrôler les organismes de contrôle y compris elle-même, je vois sous mes yeux d’impardonables délits. Je suis sous le choc ... Alors que ce respectable établissement ravit les papilles de ces clientes tout à fait honorables et de passage, je ne peux fermer les yeux sur la stupeur que je lis en elles. Oui messieurs dames, oui, de la stupeur. Pourquoi ? N’étant d’évidence pas dans un restaurant classifié hémogastronomique, le service de sang y est formellement interdit. Et ce sang, oui ce sang, il n’est pas de la faute du personnel compétent que j’ai sous mes yeux. Non non non. Le coupable de ce délit n’est autre que vous ! ».
Un ample geste de frite déguisée et de mouvement de compas en l’air pointait le BIAIS, rebaissant sa jambe, Ekithée poursuivit en se plaçant vers l’ouverture de la porte, pour que des passants entendent bien sa tirade. « C’est ... élémentaire très chers. Ces témoins et moi-même avons assisté à ce délit. Mais vous n’avez pas commis qu’un seul délit, en plus de porter atteinte au projet de santé publique bien difficile à porter en cette Ville, votre chien a été contraint de blesser un personnel de l’établissement. Quelle infamie, vous me dégoûtez sincèrement ... Mais pourquoi avoir fait cela ? Le mobile est clair comme le sang du cuisinier. La jalousie. Aucune lettre ne vient après le Z car il est l’alpha et l’omega de la gastronomie locale. Alors plutôt qu’explorer de nouveaux horizons culinaires, vous avez voulu silencier ce Picasso de la cuisine. C’est petit, très petit, minable même. Mais votre indignité n’a pas de frontière, car non fiers de vous en prendre à nos petits artisans de chez nous, vous vous en prenez aussi à ceux qui reconnaissent la valeur de cet art. En faisant accuser une organisation de goût comme le Syndicat, de bonnes âmes œuvrant à réguler la Ville, vous êtes de véritables terroristes. Facile de s’autoproclamer meilleur cuisinier lorsqu’on fait fermer les meilleurs restaurants et lorsqu’on discrédite les juges. ».
Ekithée laissa planer un léger silence, observant les quelques personnes attroupées vers le restaurant. « Tels sont les biais et contradictions qui traversent votre plan diabolique, rendez-vous tout de suite vils gastrobandits ! Au nom de la loi, la brigade de contrôle des brigades de contrôle et d'elle-même, le BEC, vous arrête ! Ou au moins, partez s'il-vous-plaît. ». Il restait encore la carte de la casserole dans la main (métaphorique) d’Ekithée, mais elle préféra la garder de côté pour l’instant. Elle espérait également que son petit élan théâtral ne lui vaudrait pas d’être, littéralement, démasquée. Elle inclina ultimement son regard vers Serindë et les clientes du bar, en espérant recueillir leur accord et créer un mouvement de foule ou, au moins, mettre mal à l’aise le BIAIS.
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Sam 20 Avr - 21:33
Lorsqu’Ekithée se présente comme faisant partie d’une deuxième brigade d’hygiène à l’un des rares membres du personnel qui ne se fait pas embêter par le BIAIS, il ne manque pas de faire une grimace… qui se transforme en perplexité quand la frite déroule son plan. Travailler au contact de la population de la Ville impliquait d’entendre un nombre non-négligeable de combines foireuses chaque jour, aussi a-t-on, à force, une réponse toute trouvée :
« Si vous voulez, mais n’oubliez pas de régler votre consommation à la fin… »
Avec l’espoir de recevoir un petit pourboire pour sa collaboration à… allez savoir quoi, notre bougre entreprend donc se diriger vers le fameux plat tâché de sang. Hélas, il est sous bonne garde de la femme mordantes aux lunettes triangulaires et du geek maladroit à la monture ronde, la première faisant de son mieux pour ne pas dévorer une nourriture qui semble bien tentante et le second écrivant quelque commentaire d’inspection. Dans un soupir, il regarde un autre Z en préparation, puis avise son collègue mordu dont il est toujours possible d’extraire quelques gouttelettes. Ainsi, quelques chuchotements inaudibles plus tard, c’est un plat quasi-identique à celui qui est retenu en otage qui est servi à Serindë.
C’est après avoir fait un clin d’oeil à Ekithée et tenté de s’éclipser discrètement de la scène que le garçon assiste à la scène digne d’un dessin animé de détective. Un remue-ménage qui attire évidemment l’attention du BIAIS, à l’exception de la femme salivante. C’est le chien à cravate qui s’interpose :
« Je vois que le bar [espace] a beaucoup d’imagination pour sauver sa réputation… À moins que ce soit le Syndicat qui vous envoie, car je ne vois pas qui d’autre défendrait cet établissement miteux ! »
Derrière Scooby-Doo, le comptable nasillard et son collègue ricanent tels les deux acolytes du méchant.
« Chère Frite, c’est peut-être votre goût altéré — et la boîte crânienne de cette convive à côté de vous — qui vous empêche de percevoir l’évidence, mais enfin, demandez à n’importe qui en Ville qui est l’apha, l’oméga ou même juste un représentant locale de la gastronomie locale, personne ne mentionnera le Z. (Il s’approche d’Ekithée tout en continuant de parler fort pour que tout le monde entende) C’est un vrai miracle que qui que ce soit ait pu en faire le plat officiel de cette fête de Clocher… Mais les miracles existent-ils vraiment ? Ou bien est-ce un coup monté ? (Définitivement à fond dans le jeu, il marque un court silence et se retourne d’un coup vers les clients du bar) C’est ce que nous avons cherché à élucider, en toute objectivité scientifique, car telle est la mission du Bataillon ! »
Ses deux complices hochent la tête. Le public, lui, a des réactions plus mitigées, entre reprendre une consommation au bar pour profiter du spectacle, s’indigner avec Ekithée ou prendre le partie du BIAIS.
« Nous sommes arrivés sans préjugé dans ce bar, continue le chien, pour tenter d’en comprendre les tenants, les aboutissants et les règles d’hygiène… Quelle n’a pas été notre surprise de voir alors qu’il n’y en avait aucune et que des rituels sanglants étaient pratiqués à l’insu des clients ! N’étant pas du genre à accuser les gens à la volée, nous avons des preuves rigoureuses de tous ces méfaits, mais vous, chère Frite, qui nous accusez de les avoir fabriquées, qu’avez-vous ? Vous faites partie d’une brigade de contrôle, vous dites ? C’est amusant, car personne n’a jamais entendu parler de vous. »
Voulant absolument en caser une, le comptable rajoute : « Le Bataillon, en revanche, est un organisme tout à fait reconnu et indépendant ! Preuve en est, je parie que nombre de clients de cet établissement — un échantillon tout à fait représentatif de la population de la Ville, vous en conviendrez — savent déjà qui nous sommes ! »
L’autre complice, plus timide, ajoute à son tour :
« Le… levez la main… si vous… si vous aviez déjà entendu parler du Bataillon… »
Dans la rue, quatre mains se lèvent. Dans le bar, c’est une tablée de cinq, qui exprime son soutien. Le chien hoche la truffe. Tout ça vous apparaît comme s’ils gardaient cette carte au cas où. À y regarder d’un peu plus près, vous constatez que les trois dehors sont étrangement assortis par leurs vêtement bleus et que la tablée de l’intérieur semble avoir reçu un petit pourboire en plus de son repas…
Si vous ne voulez pas être pris pour les imposteurs, il va vous falloir faire basculer l’opinion publique qui commence lentement à douter de vous. Peut-être pourrez-vous compter sur le soutien du personnel du bar, ou bien sur une certaine casserole que personne ne semble avoir encore remarqué…
« Si vous voulez, mais n’oubliez pas de régler votre consommation à la fin… »
Avec l’espoir de recevoir un petit pourboire pour sa collaboration à… allez savoir quoi, notre bougre entreprend donc se diriger vers le fameux plat tâché de sang. Hélas, il est sous bonne garde de la femme mordantes aux lunettes triangulaires et du geek maladroit à la monture ronde, la première faisant de son mieux pour ne pas dévorer une nourriture qui semble bien tentante et le second écrivant quelque commentaire d’inspection. Dans un soupir, il regarde un autre Z en préparation, puis avise son collègue mordu dont il est toujours possible d’extraire quelques gouttelettes. Ainsi, quelques chuchotements inaudibles plus tard, c’est un plat quasi-identique à celui qui est retenu en otage qui est servi à Serindë.
C’est après avoir fait un clin d’oeil à Ekithée et tenté de s’éclipser discrètement de la scène que le garçon assiste à la scène digne d’un dessin animé de détective. Un remue-ménage qui attire évidemment l’attention du BIAIS, à l’exception de la femme salivante. C’est le chien à cravate qui s’interpose :
« Je vois que le bar [espace] a beaucoup d’imagination pour sauver sa réputation… À moins que ce soit le Syndicat qui vous envoie, car je ne vois pas qui d’autre défendrait cet établissement miteux ! »
Derrière Scooby-Doo, le comptable nasillard et son collègue ricanent tels les deux acolytes du méchant.
« Chère Frite, c’est peut-être votre goût altéré — et la boîte crânienne de cette convive à côté de vous — qui vous empêche de percevoir l’évidence, mais enfin, demandez à n’importe qui en Ville qui est l’apha, l’oméga ou même juste un représentant locale de la gastronomie locale, personne ne mentionnera le Z. (Il s’approche d’Ekithée tout en continuant de parler fort pour que tout le monde entende) C’est un vrai miracle que qui que ce soit ait pu en faire le plat officiel de cette fête de Clocher… Mais les miracles existent-ils vraiment ? Ou bien est-ce un coup monté ? (Définitivement à fond dans le jeu, il marque un court silence et se retourne d’un coup vers les clients du bar) C’est ce que nous avons cherché à élucider, en toute objectivité scientifique, car telle est la mission du Bataillon ! »
Ses deux complices hochent la tête. Le public, lui, a des réactions plus mitigées, entre reprendre une consommation au bar pour profiter du spectacle, s’indigner avec Ekithée ou prendre le partie du BIAIS.
« Nous sommes arrivés sans préjugé dans ce bar, continue le chien, pour tenter d’en comprendre les tenants, les aboutissants et les règles d’hygiène… Quelle n’a pas été notre surprise de voir alors qu’il n’y en avait aucune et que des rituels sanglants étaient pratiqués à l’insu des clients ! N’étant pas du genre à accuser les gens à la volée, nous avons des preuves rigoureuses de tous ces méfaits, mais vous, chère Frite, qui nous accusez de les avoir fabriquées, qu’avez-vous ? Vous faites partie d’une brigade de contrôle, vous dites ? C’est amusant, car personne n’a jamais entendu parler de vous. »
Voulant absolument en caser une, le comptable rajoute : « Le Bataillon, en revanche, est un organisme tout à fait reconnu et indépendant ! Preuve en est, je parie que nombre de clients de cet établissement — un échantillon tout à fait représentatif de la population de la Ville, vous en conviendrez — savent déjà qui nous sommes ! »
L’autre complice, plus timide, ajoute à son tour :
« Le… levez la main… si vous… si vous aviez déjà entendu parler du Bataillon… »
Dans la rue, quatre mains se lèvent. Dans le bar, c’est une tablée de cinq, qui exprime son soutien. Le chien hoche la truffe. Tout ça vous apparaît comme s’ils gardaient cette carte au cas où. À y regarder d’un peu plus près, vous constatez que les trois dehors sont étrangement assortis par leurs vêtement bleus et que la tablée de l’intérieur semble avoir reçu un petit pourboire en plus de son repas…
Si vous ne voulez pas être pris pour les imposteurs, il va vous falloir faire basculer l’opinion publique qui commence lentement à douter de vous. Peut-être pourrez-vous compter sur le soutien du personnel du bar, ou bien sur une certaine casserole que personne ne semble avoir encore remarqué…
(Merci à Ara' pour la super signature ♥)
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