Salle des collections

Messages : 1044 Date d'inscription : 24/06/2012

Salle des collections

Le volume de cette pièce semble identique à celui de la salle d'étude des modifications physiques adjacente. Son contenu, en revanche, est quelque peu différent. Les étagères, les cartons (parfois fermés) et les bacs s'entremêlent dans ce qui ressemble davantage à une réserve qu'une pièce à vivre. Vous trouverez donc ici fioles, roches et autres objets en tout genre qui pourraient être utiles pour les activités de tout l'étage. La présence d'un petit chariot métallique en trois étages - qui peut être déplacé d'une pièce à l'autre - est d'ailleurs là pour appuyer cet objectif.

Contrairement à ce que pourrait laisser supposer une pièce qui sert principalement à entreposer des collections diverses et variées, cet endroit vous semble du premier coup d’œil avoir été précautionneusement rangé ; les armoires sont étiquetées, et les objets semblent tous bien à leur place. De quoi, sans doute, faciliter les recherches… pour peu de pouvoir supporter le froid qui vous agresse sitôt entrés. Probablement pour préserver la qualité de certains échantillons. Ou parce que quelqu'un a oublié de réparer le chauffage.

Etat de la fouille : Entamée.
Objets découverts : Planche graduée.

Notes : Utilisez le dé "Collections" pour fouiner.

Précédemment... :

Médor se rendit enfin compte que l'ambiance entre eux s'était franchement rafraîchi. Tout comme la pièce dont elle venait de pousser la porte.

Néanmoins, pourvu d'une fourrure abondante, il percut la chute des Celsius surtout par son museau qui se mit à picorer. Instinctivement, le phénomène le fit éternuer bruyamment, puis, faute de mains pour frotter cet appendice soudain plein de sensations mystérieuses, il n'y vienne tenter de le tâter et le soulager d'un bon coup de langue.

J'ai dit quelque chose qu'il ne fallait pas...?

Tenta-t-il plutôt timidement.

Je rigolais, je ne compte pas réellement manger de Cyantifiques. Ou qui que ce soit.

Adeline, d'habitude si enjouée et presque agaçante, restait distante pour de bon. C'était même de pire en pire depuis...

Le Dessinateur se recroquevilla vivement sur lui-même sous le choc, ne devenant plus qu'une grosse chenille poilue au sol.

Il l'avait mordu. Méchamment. Même si elle avait sûrement surestimé la letalité de la plaie. Et il lui avait mainte fois promis de la démembrer si elle persistait à être agaçante.

Mais c'étaient des menaces de personne énervée, au penchant peut-être un peu misanthrope et accablée de nouvelles sensations et fonctions dures à prédire et définir.

Il se releva doucement et vint se placer devant Adeline, la fixant du mieux possible dans les yeux.

Je n'ai jamais réellement pensé à te manger, Adeline. Tu es..
inconsciente, stupide et beaucoup trop fragile, mais tu es aussi capable d'écouter et tu ne poses pas plein de questions. Je t'aime bien ma belle, sinon ça fait longtemps que je t'aurais fait dégager.

Et pas en te bouffant, en te disant juste de dégager.

Ces explications données, le Dessinateur partit faire le tour de la pièce.

De son point de vue, cela ressemblait surtout à une armée d'étagère et de rangements.

Il plongea le museau dans l'une de celles-ci et se prit bientôt une grosse barre jaune. Il entreprit aussitôt de sortir l'objet pour l'examiner de plus près.

C'était une grosse planche graduée dans tous les sens.

Hé regarde Lulu, je fais plus de 3,5 de la tête jusqu'aux pattes arrières ! Et là je fais 8 si je m'etire un peu.

Résumé:

Le sort en est jeté ! Messages : 569 Date d'inscription : 21/01/2018

Le membre 'LicornePouèt' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Collections' : 1

Un instant déboussolée, je finis par cogner mon poing dans le mur, sentant la température de mon visage monter.

Mais bordel, comment il peut être aussi flippant et aussi mignon à la fois ?

jpp, il me casse la tête et le cœur.

Et du coup, c'est quoi le soucis, je me prends trop la tête ? Pourtant, mon bras il est effectivement bandé là, et teinté d'un rouge bien sale.

Rah, ça m'énerve ! J'ai l'impression de ne pas avoir avancé, je sais toujours pas quoi penser de lui, il m'a bouffé, mais il a été plutôt gentil, puis il s'est mis à être fllippant, et quand il se fout en rogne tu veux pas être là. Et là il est cute. Mais wtf.

Je me frotte les joues avant de me retourner, avec l'autre qui joue toujours avec sa planche à mesurer. Je viens jusqu'à lui avant de m'accroupir, le fixant, en forçant tant bien que mal un air sérieux sur mon visage :
"Faut qu'on parle."
...j'espère que j'ai l'air convaincante, et qu'il prendra pas la mouche. Sinon bye bye ce monde… oh, mais c'est peut-être la porte de sortie pour rentrer chez moi après t-... oublions ça.

Résumé:

Adeline vint s'accroupir à côté de lui. Intrigué, il se tourna vers elle et s'assit sagement.

" Faut qu'on parle."

Pris de cours, Médor sentit ses oreilles s'aplatir de surprise.

Co... Comment ça ?

Cette mine si sérieuse. Il ne comprenait pas. C'était par rapport à tout à l'heure ? Par rapport à la petite morsure qu'il lui avait infligé ? Son comportement face aux Cyantifiques ?

Tu veux que je parte ?

Les oreilles et la queue basse, il se sentait moitié déçu moitié vexé. Il se serait cru aux prémices d'une demande de divorce.

Résumé :

Oh merde, ça marche même trop bien.
"N-non, non non, c'est pas du tout ça !"
Rah, et cette tête, là, cette BOUILLE.
"Et c'est quoi c'te tronche, façon chien battu ? Je croyais que t'étais un prédateur..."
Je m'assieds carrément par terre, en tailleur.
"C'est que... tu fais vachement peur, tu sais ? J'arrive pas à savoir si tu déconnes ou pas, si je vais finir dans ton bide à un moment ou un autre."
Puis, baissant les yeux : "C'est horrible, de n'avoir jamais vécu le danger, et tout à coup se retrouver à sentir un danger de mort. J'ai l'impression d'agir n'importe comment, d'être stupide, mon cerveau me hurle à la fois de te fuir et de te coller. Il me dit que tu veux me bouffer, mais que tu me protèges."
Après un petit blanc : "Je ne comprends rien. Et j'ai peur."

Je finis par le regarder à nouveau... et lui tendre doucement ma main : "Dis... t'es quoi au juste ? T'as toujours été un loup comme ça ?"

Résumé:

Apparemment, elle préférait plaisanter sur son statut canin. Médor comprenait de moins en moins ou elle voulait en venir.

Elle s'assit en tailleur.

Elle flippait vraiment de finir dévorer donc. Et malgré les explications fort claires du Dessinateur sur la situation. Il hésitait à lui hurler dessus à nouveau que NON, il ne la mangerait pas ! Mais la sachant encore fébrile sur ce point, et ayant des bases de politesse, il la laissa continuer.

Pour le coup, elle était touchante de sincérité. Et d'incompétence. En d'autre moment, Médor l'aurait sans doute taquiné très vivement là-dessus, mais en cet instant il hésitait entre être navré et juste soupirer longuement.

Finalement, elle lui tendit la main, continuant sur son élan typé film du dimanche après-midi.

Fixant sa main avec résignation, il lui répondit lassement :

Un animal sauvage. Je suis un animal sauvage.

Puis, réfléchissant qu'elle aurait besoin de plus d'explicitations, il ajouta tout aussi blasé :

Tu vois les abrutis qui font copain avec un tigre ? Tu sais, ce truc qui peut t'arracher la tête d'un coup de patte.
Quand il en a envie. Et ils lui font des câlins, lui gratouillent le ventre... C' est toi. On fait copain, on s'amuse bien. Mais t'es jamais à l'abri que j'ai un coup de sang et que je t'arrache un doigt.

Si elle voulait une réponse rassurante, c'était pas gagné. Mais Médor préférait être honnête.

Et non, je n'ai pas toujours été un loup. J'en sais pas tellement plus, mais ma connaissance poussée de la condition humaine ainsi que d'un langage très structuré laisse clairement à penser cette hypothèse. Je n'ai de loup que le corps, les réflexes et les instincts.

Voilà, elle était contente ?

Résumé :

"Tant que c'est qu'un doigt..."
Et me revoilà à dire des conneries.
M'enfin, vu la situation, le mieux reste probablement d'arrêter de se prendre la tête. De toute façon, de ce que je comprends, ça ira mal quand ça ira mal... et il n'est pas question de fuir. Où irais-je ? C'est pas les autres guignols qui me protégeraient d'un "superprédateur".
Je switch mon cerveau sur "off" et vais enfin lui caresser la tête.
"C'est moi qui ai faim, finalement. Comment on se fait à manger dans le coin ?"

Résumé:

Médor la regarda, toujours autant blasé, ne pouvant que difficilement faire plus.

Néanmoins, la question se posait réellement.

Tu vas rire... Je crois que personne n'y a réfléchi. En tous cas, moi pas.

Non vraiment, ils étaient censé manger quoi ? Des Objets en matière comestible ? En les chassant ?

Dans tous les cas, Médor pressentait que cela allait encore lui causer pas mal d'aventures.

Résumé :

"...comment ça personne n'y a réfléchi ? Vous avez mangé comment ces derniers jours ?"

Ça devient de plus en plus perché cette histoire (enfin, ça l'était déjà complètement, mais là j'ai faim, et j'espère que le jeûne n'est pas une norme en Norvège).

Résumé:

Concrètement j'ai juste mangé trois biscuits il y a plusieurs jours et un bout d'ananas bleu très caoutchouteux le premier jour, mais c'est tout.

En plus ce n'était pas bon.

C'est vrai que la faim n'était pas une amie proche ici.

On devrait peut-être aller demander aux Cyantifiques.

Résumé:

Le visage transpirant la consternation :
"... je te suis."

Résumé:

Le Dessinateur ressortit de la pièce, encore une fois bien avant d'avoir fini de retourner la salle pour en dénicher les trésors.

Résumé :

suite dans le Couloir du 1er étage.