Laboratoire n°3

Messages : 1044 Date d'inscription : 24/06/2012

Laboratoire 3

Sitôt entrés dans cette pièce à la surface relativement élevée, il ne vous faut pas plus de quelques secondes pour comprendre qu'il s'agit d'une salle digne de figurer dans un laboratoire.

L'entrée débouche sur un petit sas vitré doté d'une armoire pour y déposer ses affaires et se préparer. Dépassant maladroitement du meuble, des blouses à l'allure générique semblent être en libre-service. Au-delà des fenêtres en verre et de la porte coulissante - qui permet de s'introduire dans la pièce en tant que telle - se dessine un laboratoire "classique" avec six paillasses plus ou moins ordonnées, occupant la moitié de la pièce. L'autre partie contient une sorte de grand aquarium dans lequel est enfermé un objet inerte que vous ne parvenez pas à identifier de si loin, probablement pour les observations in vivo.

En tout cas, il semble y avoir beaucoup de choses à récupérer, en plus de ce que vous pouvez observer directement. Un endroit parfait pour fouiller... si telles sont vos intentions.

État de la fouille : entamée.
Objets découverts : Microscope, Spray inconnu, Bouée gonflable, Liste de matériel, Pile de cahiers.

Previously:

Je plisse les yeux en entrant dans la pièce, un peu plus lumineuse que le couloir. Une porte vitrée me coupe encore du reste de la salle.

La pièce ressemble à une salle de TP de physique-chimie... ou peut-être à un authentique labo, mais bon, c'est pas comme si j'en avais visité avant.

Quelques blouses sont pendues dans une armoire. C'est trop marrant ça les blouses. Il suffit d'en porter une et les gens te voient sous un oeil complètement différent, genre un scientifique de film et tout. Mêmes les profs de chimie de collège dégageaient leur quota de scientifisme juste en les portant. Et puis, dans cette salle, on va ptet trouver des trucs dangereux non ? Genre des produits qui tâchent. Ou qui font fondre ta peau. Vaut mieux mettre une blouse, pas vrai ? Ouais, c'est trop bien les blouses. Enfin, c'est nécessaire, je veux dire. Question de sécurité.

J'en enfile une prestement, et me retourne vers Rex. Il a toujours l'air aussi fin avec ses Ray Ban. Et si…

J'attrape une blouse de plus, la plus petite qui me soit présentée, et m'approche doucement de la bête.

Résumé:

Médor pénétra dans la pièce. Elle était plutôt bien éclairée et spacieuse, scindée en deux par de grands cadres d'aspect métalliques. Vers l'entrée trônaient des blouses, dont Adeline se saisit, tandis que les Lunettes Magiques de Médor reprenaient leur place sur son museau.

Je te vois venir tu sais, Lulu.

Lui glissa-T-il, tandis qu'elle tentait désespérément de le contourner pour l'affubler d'une des blouses.

Mais allons-y, total look !

Et Médor se retrouva avec la blouse sur l'échine, avançant d'un pas assuré vers le reste de la salle.

Et se prit un mur invisible.

D'autres auraient appelé ça une vitre, mais Médor n'avait pas encore réappréhendé ce concept depuis sa renaissance.

Résumé:

Yes. Notre swag est optimal, et mes bras sont toujours attachés au reste de mon corps. Il devait être à cran hier, il est pas si méchant finalement.

… ou bien il est peut-être juste ramolli du ciboulot. Je lui ouvre la porte coulissante qu'il vient de se payer, et pénètre la salle de TP à ses côtés.

Un coup d'oeil à l'immense aquarium me provoque un frisson désagréable. Avec le sourire forcé le plus convaincant du monde ~~(même moi j'y crois pas)~~ :
"Tu veux pas aller y jeter un oeil ?"
Pendant ce temps, je vais faire joujou du côté des paillasses. C'est bien les paillasses, y a certainement moins de trucs vivants dessus que dans la cage de verre.
Yes, y a un microscope ! Bon, ça servira probablement à rien, je doute que ce soit ce que Rex et Blondin cherchent. Mais en attendant, continuons à nous sentir maligne et zyeutons dans l'objectif.

Résumé:

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'Laboratoire 3' : 2

Médor avait mal. Très mal. À moitié hébété, il n'arrivait plus à réfléchir à quoi que soit d'autre que la douleur. Il s'allongea sur le sol frais, espérant que les élancements sur son crâne cesseraient vite.

Mais quel était ce nouveau sévice dont cette pièce était dotée ? Et pourquoi Adeline ne semblait pas en ressentir les effets ?

Extrêmement frustré, le Dessinateur décida de la suivre sur quelques pas, puis, n'en pouvant plus, de s'ebrouer pour laisser tomber ce foutu bout de tissu qui l'encombrait.

La blouse résista. Un peu. Médor se secoua de plus belle, et enfin la tenue se décrocha dans un glissement discret. Le loup l'observa avec dédain, cadavre blafard étalé au sol.

Mais, pris d'une soudaine envie, il commença à la secouer dans tous les sens rageusement avec force grognements, laissant échapper son énervement. Les manches volaient dans tous les sens comme des feuilles en pleine bourrasque. Puis Médor sentit peu à peu la vacuité de sa démarche, et il lâcha enfin le vêtement.

Humide de bave, un peu déchiquetée, la blouse faisait peine à voir aux pattes de Médor, encore un peu essoufflé de son soudain exercice.

Et alors il se tourna vers Adeline, se rapellant soudainement qu'elle était là, juste à côté.

QUOI?! J'avais chaud, OK ?

Putain, il faisait bien ce qu'il voulait non ? Pourquoi il devrait se justifier d'ailleurs !

Scrutant le moindre de ses pas au cas où un nouveau mur invisible se dresserait, il fit rapidement le tour d'une des paillasses.

Bon, on a quoi ici ?

De son point de vue, c'était surtout des îlots placés en rang d'oignon. Néanmoins, il s'approcha quand meme du gros pavé transparent qui constituait une bonne partie de la salle.

Résumé :

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En vous approchant plus près de la grande cage de verre qui se situe dans la seconde partie de la pièce, vous apercevez, à l'intérieur, un Objet qui vous semble parfaitement inanimé. Une sorte de grille-pain. Mais dans ce cas, quel était l'intérêt de l'enfermer à l'intérieur ?

Quoi qu'il en soit, il semble possible de l'ouvrir, de le fermer et de le verrouiller.

Le bordel que fout Rex me fait sursauter avant que je puisse poursuivre quoi que ce soit.
Un coup d'oeil à la blouse déchiquetée me fait dire que mon bras s'en sort pas si mal finalement…

Je le laisse faire ses affaires, et je replonge à l'observation de ce microscope.
Rien. C'est tout noir.
Ah oui merde, faut allumer la lumière. J'appuie sur un interrupteur, et le plateau émet une lumière blanche. Je regarde à nouveau dedans… et ne vois toujours rien. Ben oui, y a rien sur ledit plateau, abrutie.

Frustrée, je pars fouiller une autre paillasse, espérant y trouver un peu plus de fun.

Il n'y a pas grand chose à vrai dire, c'est pourquoi l'unique bouteille attire mon attention. C'est un spray… sans étiquette… Le genre de truc rassurant. Mais bon, dans le doute, ça pourrait servir de spray au poivre du pauvre. Je le mets dans mes poches, prête à asperger quiconque se montre menaçant.

Résumé:

Le sort en est jeté ! Messages : 569 Date d'inscription : 21/01/2018

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'Laboratoire 3' : 2

Le large bocal rectangulaire était visiblement habité par un objet. Ou un Objet.

De forme tout autant rectangulaire, il évoquait à Médor une odeur de pain au four, un goût de beurre fondu et le rappel confus de quelques lois sur les frictions élémentaires qui provoquent un échauffement, sans pour autant que LE Dessinateur puisse poser une énième fois un mot dessus.

Cela devenait passablement récurrent, ce qui fit se crisper le pauvre esprit bien trop conscient de son état.

Se hissant sur ses pattes arrières contre la paroi, il décida de scruter un peu plus l'étrange ustensile, peu inquiet sur la capacité d'agression de son sujet d'étude. Celui-ci semblait pour l'instant inerte et sans nom précis.

résumé:

Je continue mon farfouillage, mais les paillasses sont assez vides. Je regarde sous l'une d'entre elles, pour voir si elles ont des casiers.
C'est le cas mais... pourquoi y a-t-il un genre de... truc en plastique...
Je sors ce truc de là, et découvre dans mes mains une bouée à moitié dégonflée.
Mais qu'est-ce que ça fout là...

Résumé:

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'Laboratoire 3' : 1

Se retournant vers Adeline, il lui lança

T'as vu le truc dans la boîte transparente ? Il bouge pas, tu penses qu'il a un intérêt ?

Secrètement, il espérait que sa chère compagne glisse maladroitement le nom de l'objet en le scrutant.
Mais la-dite compagne était toute occupée à fouiner de-ce de-là, exhumant un genre de donut tout raplapla.

Un peu vexé, le loup décida d'abandonner l'observation de l'ennuyeux spécimen contenu dans le vivarium et commença à son tour à remuer dans les placards, du moins les quelques entrouverts facile à ouvrir d'un coup habile de museau.

Lui tomba bientôt dessus un odieux objet compilant à la première lecture, toute une foule de fourniture manuscrites et agencées en liste et petits onglets.

Résumé:

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'Laboratoire 3' : 2

Rex m'appelle, mais je réagis un peu tard. Je laisse la bouée où elle est pour m'approcher du... vivarium (?) avec un peu d'hésitation.
Je plisse un peu les yeux... de loin, on dirait... enfin, ça a la même tronche, mais qu'est-ce que ça ferait là ?
Ah bah, de près aussi ça en a la tronche.
"C'est... un grille-pain ?"
Je jette un regard interdit à un Médor faisant... de la lecture.

Résumé:

Médor tentait bien de faire sortir une quelconque vérité universelle des pages griffonnées du classeur, mais la lecture même lui prenait un peu trop de neurones pour être parfaite. Il mit donc quelques longues secondes à comprendre les propos de sa coéquipière, et surtout ce qu'il pouvait en tirer.

Un... ?

murmura-t-il tout en levant la tête. Adeline le regardait, attendant clairement une réaction de sa part.

Grille-pain.

Oui, c'est un... Grille-pain !

lança-t-il presque un peu trop enjoué.

Grille-pain !

Ca expliquait ces souvenirs de mie toute chaude et dorée, surtout que le nom était équivoque. Par contre, cela ne lui expliquait pas pourquoi des gens, dont lui vraisemblablement, s'amuseraient à faire chauffer des bouts de pain dans cet engin.

Malheureusement, en cet état de leur relation, le Dessinateur se voyait encore mal demander tout penaud l'utilité complète d'un "grille-pain" à Adeline.

Mais il y a une chance non oubliable que ce grille-pain fasse tout autre chose que servir à griller du pain. Cela peut aller de nous griller les doigts jusqu'à , qui sait, s'ouvrir en deux pour nous dévorer avec appétit.

Médor avait le souvenir tenace que les "grilles-pain" pouvaient se révéler dangereux pour les doigts, et supposa rapidement que cela lui était déjà arrivé. Se faire presque dévorer par un Objet s'ouvrant en deux aussi, ceci dit.

Se rappelant par cette pensée qu'il parlait à une jeune femme facilement impressionnable, il modula son propos :

Mais peut-être aussi dessert-il une noble cause et va nous aider dans notre survie. Il pourrait bien faire de la lumière ou soigner des hémorragies avec sa dégaine.

Il savait pertinemment l'idée qui allait suivre, mais quelque chose le bloquait à l'énoncer. Néanmoins, il savait maintenant qu'un excès de prudence pouvait surtout faire perdre du temps ; et puis, ils ne leur était rien arrivé depuis l'arrivée au Laboratoire.

Il n'y a qu'un moyen de le savoir...

Résumé:

Le verrou fait un "shlonk" incisif.

"... et nous nous en passerons."

J'ai déjà assez d'un clebs qui me grignote, c'est pas pour que les grille-pains se mettent à faire pareil.

Résumé:

Médor resta silencieux quelques instants, fixant la jeune femme. Elle... l'avait écouté et avait pris en compte les risques possibles ? Et elle en avait conclu qu'il fallait arrêter la casse ?

Le Dessinateur eut tour à tour envie de pousser un long "ooooooh" d'admiration, de la serrer fort dans ses bras, voire même de lui pincer les joues avec un niais "Ca c'est ma coéquipière ! ". Mais le lieu ne s'y prêtait pas, surtout quand celui-ci vous affublait de quatre membres locomoteurs et aucun préhensile.

Au lieu de ça, il hocha vaguement la tête, même si sa face affichait un contentement certain.

Ca me va.

Et il retourna flâner dans les placards, marchant à moitié sur le classeur ouvert. Il ne lui fallut pas longtemps pour tomber sur de petits livres sagement empilés les uns sur les autres.

Ils aiment la paperasse ici...

Résumé:

Le sort en est jeté ! Messages : 569 Date d'inscription : 21/01/2018

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'Laboratoire 3' : 1

La menace évitée — à moins que ce soit un grille-pain-bélier du turfu qui pète des vitres —, je rejoins mon collègue à quatre pattes dans sa fouille.

Des cahiers ! Yes ! J'aurai de quoi dess-... mes affaires...

J'ai oublié mon feutre et mon carnet. Je les ai laissés où ? Dans la pièce toute sombre ? Dans l'infirmerie ? Avant ça ? Merde !

"Dis, tu sais ce que j'ai fait de mes affaires ?"

Résumé:

Ses affaires ?

Parlerait-elle de ce carnet et de ce feutre qu'elle trimbalait à un moment ?

Le feutre et le carnet ?

Devant son air désemparé, Médor tacha de se rappeler.

Tu les avais pris quand on a refourgué le seau ?

Résumé:

Après un bon moment de panique interne et de réflexion intense :

"LA DODO ROOM"

Voilà, c'était là-bas je crois. J'ai dû laisser mes trucs par terre pour faire la sieste.

"On y repassera hein ?"

Ça m'embêterait de perdre mon seul moyen de dessiner a priori. Mais il me faudrait vraiment un sac pour porter tout ça. Je ramasse un des cahiers qui traînent et vérifie... yes, il est vierge ! Enfin, y a des numéros en bas mais on s'en fout. J'en ramasse trois, ils sont juste assez larges pour rentrer dans les grandes poches de ma blouse.

Résumé:

La "Dodo Room"?

Parlait-elle de la salle sombre où ils avaient fait la sieste ?

Autant y aller maintenant, histoire que tu les perdes encore bientôt.

Et sur ces mots, Médor retraversa le Laboratoire pour se poster devant la porte d'entrée.

Résumé :

"Ah ?" Je check mes poches... il devrait y avoir une dernière place pour mon carnet et mon feutre. "Ok, allons-y alors."

(La suite dans les couloirs du 1er étage)

Résumé: