Salle d'étude

Messages : 1044 Date d'inscription : 24/06/2012

(la pièce a été découverte J23 mais je la recrée ici aussi du coup)

De loin, la pièce semble présenter la même structure que l'infirmerie. Vous y trouverez, notamment, une sorte de table d'opération flanquée contre un mur, ainsi qu'un alignement d'armoires bazardées duquel semblent déborder moult croquis et livres. Heureusement, aucun mannequin n'est là pour vous accueillir, et le fond de la salle se trouvera simplement décoré d'inscriptions en tout genre et d'affiches, lesquelles surplombent un trio de table et de chaises.

Quelque part, cette salle semble être une version plus douce et plus agréable de l'infirmerie, avec une ambiance empruntant plus au désordre des cyantifiques brouillons qui ont pu s'y succéder qu'à l'effroi qui émane des aspects les plus sombres de l'Esquisse. Pour autant… à quoi peut bien servir cette pièce ?

Il ne vous faudra pas longtemps pour le remarquer, son thème principal n'a rien de joyeux ni de rassurant. Lisez les inscriptions, et vous les verrez, ces récits d'individus à la peau de lézard, ces Capitaine Crochet et ces monstres en tout genre qui existent ou ont existé dans l'Esquisse. Ce que l'infirmerie cherche parfois à sauver, cette pièce tente de le percer à jour, de l'étudier, de le provoquer… Plutôt ironique au vu de ses abords tranquille, n'est-ce pas ?

Etat de la fouille : Entamée.
Objets découverts : Manuels de biologie.

La porte passée :
"Je vois, El Predatorrr ~" laché-je à mon compagnon, en prenant soin de bien faire rouler ce dernier 'r'.

Elle est faible, mais au moins il y a de la lumière ici. Je fais de mon mieux pour ignorer les détails qui tuent, comme la table d'opération à la verticale, puis m'intéresse au bordel environnant.

Pas de sac en vue a priori, mais une bonne chiée de bouquins en tout cas. Je parcours quelque rangée d'une étagère pour y trouver les 348 tomes de l'Encyclopedia Biologica... c'est raccord avec la tenue, mais un esprit cornu me chante à l'oreille que l'habit ne fait pas le moine. Je repose les livres ayant été sortis et mes yeux passent leur chemin.

J'assimile quand même vite fait leur existence. Au moins la paperasse n'est pas carnassière ici. Il serait pas complètement parano mon toutou ?

Résumé:

Le sort en est jeté ! Messages : 569 Date d'inscription : 21/01/2018

Le membre 'Titan' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Salle etude' : 1

La pièce ressemblait pas mal à l'infirmerie, à ceci près qu'elle ne respirait pas les désinfectants et le sang mais la poussière et la sueur. Les armoires débordantes de paperasse ainsi que les étagères pourvues de livres semblaient aller dans le sens de la déduction de Médor : un bureau de réflexion sur la bizarrerie. Ce qui atterrissait d'utile et de saugrenu allait en bas, et de moins utile, ou plus docile, ici pour dissection, étude précise et croquis anatomique. Peut-être même certains cas allaient du bas vers le haut au cours du séjour.

Le Dessinateur frissonna violemment, et son poil se bouffa hystériquement le long de son échine : en d'autres temps, qui même peut-être n'étaient pas si lointain ou étaient à venir, ce serait lui qui goûterait à la fraîcheur du métal de la singulière table dans le coin.

Je...

Il se tourna vers Adeline, indécis. La jeune femme était à l'aise, quoique fronçant le nez devant une belle série d'ouvrages. Elle n'avait rien à reprocher à cette pièce.

Je...

Il cherchait ses mots, essayant de calmer les réflexes naturels de son corps. Il ne voulait pas passer pour un pleutre, ni pour un emmerdeur.

Cette pièce...

Il fit un tour rapide du lieu, tentant toujours de refréner ce qui lui venait en tête. Tour à tour, son esprit lui rappelait que le lieu appartenait aux Cyantifiques, qui sous couvert de sembler de beaux enquiquineurs, n'en étaient pas moins responsables de ce qu'il s'était et pourrait se passer dans cette pièce ou une autre, qu'il était un loup qui parle, ce qui est totalement incohérent au niveau anatomique, et qu'il avait démontré une nature fortement agressive, donc à même d'être classé parmi les Objets, ces choses dont personne n'a la moindre pitié.

Bientôt, en étant déjà à son troisième tour dans ces quatre murs restreints, il laissa échapper un long et rauque grognement auquel il ne faisait pas attention, trop concentré sur l'aversion que lui procurait l'idée de ce lieu.

La démarche de plus en plus raidie de sa silhouette s'aplatissant aux oreilles couchées et aux babines vaguement découvertes, le poil gonflé et la queue basse, il ne devait pas faire bonne image tandis qu'il continuait machinalement à tourner en rond entre la table d'opération, les armoires en vrac et la terrible cyance que portait ce lieu.

Résumé:

Un son long, sourd pour me provoquer un long frisson couplé de sueur froides, un coup d’œil pour me tétaniser :

"R-Rex...?"

La douleur dans mon bras me reprend, pour me rappeler ce dont il est capable je crois. Et sans même avoir cette humeur là.

Ma voix se brise dès la première syllabe :

"Tu me fais peur..."

Résumé:

La voix tremblante de quelqu'un résonna.

Le Loup s'arrêta de marcher, se tournant vers la source du son.

C'était une jeune femme.

Adeline.

Il cessa de grogner et se détendit un peu à sa vue.

Elle ne semblait pas à l'aise et le fixait anxieusement.

Intrigué par la situation, il la fixait, dressant à moitié ses oreilles vers elle.

Résumé :

"Tu... m'entends, hein ?"

Je veux attendre une réponse mais laisser le silence planer ne fait que m'achever avant l'heure.

Un sanglot douloureux, coincé au fond de la gorge, mâche mes premiers mots :
"... pas me t-..", je n'arrive pas non plus à finir cette phrase, comme si on cherchait à retirer cette pensée de ma conscience.

Petit à petit, la peur pertinente que le loup devrait m'inspirer reprend le dessus, de manière malsaine, jouant avec les dernières images de notre minuscule aventure.

Et, toujours étouffé :
"Pourquoi, tout à coup ?"
Je suis terrorisée, l'air me paraît si tendu qu'il en devient palpable.

Résumé:

L'anxiété s'écoulait par tous les pores de sa peau tel un torrent silencieux, de plus en plus fougueux.
Elle sentait la Peur, ce qui inquiétait à nouveau le Dessinateur.

Laissant un grand frisson parcourir sa fourrure, il articula difficilement :

Toi aussi cette pièce te rend inquiète ?

Plaquant de toute la force possible ses oreilles, il ajouta :

Quand je pense ce qu'ils pourraient me faire si...

Il faisait son possible pour ne pas se prostrer dans un coin de 'à salle.

Partons s' il te plaît...

Résumé :

Les morceaux se recollent vite. Plus vite que ma panique se calme, cela-dit.

J'ai eu peur, j'ai toujours peur, et plus j'y pense plus je me rends compte que je ne me pose pas assez de question sur le côtoiement ordinaire d'un loup.

Je voudrais dire quelque chose, essayer d'en savoir plus, faire la distinction entre une bête sauvage et ce que je voyais comme n'importe que être conscient, "humain" en fait. Mais les mots ne viennent pas.

Je déglutis péniblement, et, en silence, je quitte la pièce. Il faut vraiment que je me calme, quoi qu'il en soit.

Résumé:

Presque d'un bond, le Dessinateur sortit de la pièce et alla s'asseoir dans l'intersection du couloir.

Peu à peu, il se rendait compte qu'il avait peut-être encore laissé aller ses sensations purement animales, et qu'il s'était mis dans des états pas possibles pour pas grand-chose.

Malheureusement, il n'avait pas encore l'habitude de gérer ces émotions fortes et primaires qui naissaient de réflexions poussées d'un être intelligent.

Résumé :

(Suite dans le couloir)