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Juliette Orion - " Tu ne peux pas te torcher avec la Vérité et tirer la chasse ensuite"

Anonymous
Invité
Invité
Lun 11 Jan - 15:44


JULIETTE ORION

Identité



Appellation : Juliette la plupart du temps aucun ne se risque à la nommer par un diminutif. Certains la nomme "Prof" pour se moquer gentiment d'elle avec un fond de respect. Les plus têtes brûlées l'appellent "La Vieille".  
Anniversaire/Âge : 30 années au compteur
Nationalité : Française
Arrivée dans l'Esquisse :  Avant la première grande tempête
Goûts : Les mauvaises langues diront que Juliette n'aime que la philosophie, ses clopes et les gros mots. D'autres vous diront qu'elle aime débattre, partager son savoir et les oursons à la banane. Il est difficile de savoir ce que cette trentenaire n'aime ou n'aime pas puisque cela change de jour en jour. L'être humain étant fondamentalement changeant et la doctoresse ayant accepté sa condition d'homme, elle n'aime pas se limiter. De plus n'ayant toujours pas percer la Vérité philosophique derrière la question "Qu'est ce que le goût" elle préfère rester prudente et dire que pour l'instant elle apprécie ou pas certaines choses. Demain elle n'aimera peut être plus les oursons à la banane.


Description




Introduction

A quoi sert la philosophie ? Cette question fondamentale a divisé longtemps les philosophes eux-même entre deux guerres de doctrine. Certains voyait la philosophie comme un moyen d'éclaircir des idées déjà bien ancrés, d'autres comme une science permettant de découvrir des concepts et des vérités par des schémas de pensées logiques.

Juliette appartiens bien évidemment à la seconde catégorie.

Et franchement, elle aurait parfois préféré se ranger dans la catégorie de ces philosophes oisifs. Eux, ils peuvent rester dans leurs bureaux à s'astiquer le cerveau. La philosophie de terrain, comme elle l'appelle est tellement épuisante mais si gratifiante. C'était d'ailleurs l'intitulé de sa thèse. En plus chiant évidemment « De l’intérêt d'une philosophie par l'expérimentation et la déduction, d'Aristote à Camus »

C'était une jeune femme de terrain la brunette. La Francaise avait bourlingué à travers l'europe de bureaux en bureaux mais surtout d'un lieu à un autre. Elle avait rédigé plusieurs articles scientifiques et collaboré avec des grands noms. Elle était même parvenu à se rendre au moyen-orient. Une philosophe au milieu du conflit israelo-palestinien. C'était pour un devoir sur la guerre. Autant faire les choses jusqu'au bout. Puis elle voulait prouver que la philosophie de terrain pouvait réellement apporter au monde. Que la philosophie était belle et bien vivante. Elle s'était fait passé pour une journaliste d'une agence de presse et avait embarqué dans un camion de Medecin sans Frontière. Un grand moment. A vrai dire, un conflit c'est pas comme dans les films. Pas de musique dramatique en fond sonore quand on tombe. Elle est resté six jours là-bas. Une balle perdue et pouf vous voilà malvoyante. Ironie. La voilà cloué dans un bureau. Pas totalement dans le noir ni totalement dans l'obscurité, elle distinguait les formes et vaguement les couleurs. Mais ce monde qu'elle voulait tant éclaircir, le voilà trouble. Une vaste blague. Son langage devint plus fleuri, déjà forte tête, elle jugea qu'elle n'avait plus rien à perdre. Il était le seul à rester à ses côtés. Toujours aussi sérieuse et brillante elle devint imbuvable, elle préférait la solitude à la pitié qu'elle devinait dans le timbre de leurs voix. Sa thèse fut autant saluée que critiquée, elle était comme ça Juliette elle inspirait la contradiction. A tel point qu'elle en était devenu une elle même. Ses gouts et ses opinions étaient changeante, elles évoluaient sans cesse, toujours en quête de la Vérité.  Ce n'est qu'en élaborant 1000 thèses logiques que l'on peut espérer trouver la véritable. Remise en cause perpétuelle de toutes idées et autorité. Jusqu'a l'absurdité. Puis lorsqu'elle atteignait la thèse de l'absurde, c'est qu'elle avait fait le tour, il ne lui restait plus qu'à trouver la bonne par élimination. Au sein de ce monde rationnel le point absurde était la garantie que toutes les options étaient épuisées. Elle continuait de chercher les réponses de ce monde devenue sans contours. Et elle s'en sortait plutôt bien.

Mais l'ironie n'avait pas finit de poursuivre la Française.
Première partie  : La philosophie donne t-elle du sens à notre vie ou est elle un moyen de découvrir le sens de la vie ?

Elle ouvrit les yeux. Et la lumière fut. Profonde, agressive, ses pupilles se dilataient, peu habitués à temps de clarté. Elle voyait. Son coeur palpitait, il battait à tout rompre. La philosophie de terrain allait pouvoir reprendre ! Couplé de sa théorie de l'absurde elle allait pouvoir faire des découvertes incroyables. Mais voilà. Comment trouver la thèse de l'absurde qui permet de trouver la Vérité dans un monde ou la rationalité n'existe pas ?  

On lui avait rendu la vue mais pris toutes ses certitudes.
L'espace d'un instant elle cru à une blague, ce monde n'était pas le sien. Elle était peut être dans le coma ? Mais ces visages qu'elle croisait dans les rues de la ville lui étaient tous inconnu. Elle cherchait un faciès familier. Elle le cherchait dans la foule. Mais jamais elle ne croisa ces fossettes rieuses. Elle commençait à se faire une raison, les mois passant, elle ne sortirait pas d'ici. Tel un inspecteur elle avait cherché à trouver l'issue de secours. Peu à peu, son image s’effaçait, il devenait un lointain souvenir, un écho. Cet univers était ce qu'il était, un peu trop rose,  l'Esquisse comme les autres l’appelaient, mais il lui avait rendu la vue.  Après avoir philosophé et écrit un bon nombre de papiers sur ce monde fabuleux. Elle retourna la question initiale de "Comment partir ?" à "Quel est l'origine de ce monde ?". L'esquisse ne laissera personne fuir ce monde mais elle laissera peut être découvrir sa genèse. Et une fois qu'on connait la porte d'entrée, on peut toujours en sortir n'est ce pas ? Il suffit d'un bon pied de biche.

Beaucoup pensait que la philosophe avait abandonné mais il n'en était rien. Sa détermination avait juste pris une autre forme bien plus résistante. Ce n'était pas une guerre éclair mais une guerre d'usure. Et Juliette était très patiente. Elle n'était pas particulièrement intégré à la communauté, sans être exclue pour autant. Elle était simplement à côté. Respectée pour ses théorie et son courage mais on n'avait pas envie de l'embêter avec des choses trop terre à terre. Elle se révéla d'une grande aide parfois auprès des autres dessinateurs mais aucune amitié ne s'étaient crée. Ils étaient là c'est tout.  Parfois elle allait se reposer dans un champs ou l'herbe étaient semblable à du cristal cotonneux et fixait ce ciel. Elle était persuadée qu'il était une réponse au mystère. Les hommes n'ont ils pas toujours chercher à explorer l'immensité ? Cette aventure dans l'esquisse était presque géniale parfois. Toutes ces questions qui tournaient sans cesse, elle adorait ça. Mais elle savait qu'une aventure doit avoir une fin, qu'il ne fallait pas perdre cela de vue, la folie guettait. Ce n'est pas notre monde répétait elle aux dessinateurs se confortant trop dans cette vie. Alors elle partageait et faisait des ateliers dans ce champs. Souvent, dans ce ciel, des questions qu'elle écrivait dans ses carnets apparaissaient comme un écho. La thésarde avait observé un phénomène pour le moins intéressant et plutôt redoutable. Des micros tempêtes se produisaient loin de la Ville et de tous dessinateurs. Ces derniers tachaient de les éviter le plus possible. Mais ces concentrés d'absurdités la fascinait. Puis un jour, la réalité se fendit une seconde fois.

Comme si celle qu'elle étudiait ne suffisait plus.

Deuxième partie :
La frontière entre courage et folie n'est elle qu'une question d'interprétation ?

La Grande Tempête. Elle était là, elle l'avait presque sentie venir. Si bien qu'elle était parvenue, presque instinctivement, à se mettre à l'abri. Juste à la frontière du carnage. Nombre de dessinateurs étaient piégés dans celle-ci. Un nombre infime se tenait quelques mètres plus loin, courant pour échapper à ce cyclone.  Heureux chanceux. Mais que se passait il à l'intérieur de la tempête ?  Y'aurait il des survivants pour lui raconter ? Les questions fusaient dans son esprit. A vrai dire ce n'est pas que par pur intérêt intellectuel que la jeune femme prit cette décision.

"Juliette ! Vient !"'

La brunette se tourna vers l'homme qui l'interpellait. C'était son choix. Et elle fit un pas dans la tempête. Elle venait de s'engouffrer volontairement dans l'enfer. Juliette s'était toujours dit libre. Elle se targuait d'avoir atteins ce que bon nombre d'être recherchaient. A ce moment précis, ce pas était l'incarnation de son identité. Si elle avait fait le choix de fuir la Tempête, celle-ci l'aurait surement rattrapée et aurait annihilé ses options. Comme le fait toujours l'Esquisse. Faire ce pas, c'était prendre la liberté d'aller à l'encontre de l'Esquisse, prendre le contrôle de sa vie et plus largement de son univers, son univers étant l'esquisse, elle prenait le contrôle de l'Esquisse. Intellectuellement parlant bien sûr. Elle n'était plus un pion dans ce monde de folie. Un sourire se dessinait sur son visage tandis qu'elle avançait. Elle avait clairement l'impression de défier une entité.  Sur le coup c'est ce qu'elle ressentait. Elle avait l'impression d'avoir percé le mystère de tout. D'être invincible. D'ailleurs, elle l'était. Tandis que les corps sans vie tombaient autour d'elle, rien ne semblait l'atteindre. Elle était devenu dieu. Elle avait vaincu ce monde.

CE NE SONT PAS TES PENSÉES. JULIETTE, DES GENS MEURT.

Ce hurlement dans sa tête n'était pas sa voix, mais la sienne. A l'instant ou il avait pris la parole, une branche aussi coupante qu'un rasoir, portée par le vent, vint ouvrir la joue de la jeune femme.  Alors qu'une multitude d'objets se dirigeait vers elle, son raisonnement repris.  Des gens mourrait parce qu'elle l'avait décidé. Ses réflexions philosophiques avaient portés leur fruit. Elle détruisait cet univers. Et il ne pourrait rien lui arriver puisqu'elle était Dieu. Les objets ne la frappèrent pas en effet. Après la philosophie par la déduction, la philosophie par l'expérimentation, voici toutes mes preuves.

JULIETTE. L'AUTRE VOIX TE PROTÈGE.

Et comme précédemment, un ballon vint la percuter, la renversant. Tais-toi minable. Ne vient pas perturber l'alpha et l'oméga. Elle se releva tranquillement, une jeune fille toujours à terre la suppliait de l'aider dans des râles d'agonies. Implore ton dieu. Et elle l'a laissa ainsi comme pour tout les autres. Elle traversait la Première Grande Tempête en marchant sur des cadavres.  

Mais qu'est ce que je fous bordel ? Tout ces gens, mon dieu, je dois les aider pensa t-elle.  Le vent venait de retomber. La Tempête avait pris fin.  Et elle n'avait qu'une seule pauvre égratignure. Elle se mit alors au travail et aida autant de monde que possible, les blessés, les rescapés et les nouveaux arrivants. Elle mis toute son énergie6 dans la Base pour aider son prochain le premier jour. Comme presque tout le monde. Mais elle n'était pas poussé par un élan d'altruisme. Mais bien de culpabilité.

Que s'était il passé dans la Tempête pour qu'elle débloque ainsi ? Etait ce la voix de la folie qui avait pris possession d'elle ? Cette voix l'avait elle protégée ? Ou était ce un heureux coup de chance ?  Elle se souvenait du moindre détail de cet épisode et de chacune de ses pensées. Arrivée à la base, elle croisa son reflet dans un miroir.

Ses yeux.

Ses yeux étaient devenus l'exacte réplique de ceux du Ciel d'Esquisse. Comme une blague. Un pied de nez. Une punition divine. Alors que certains s'en étaient sortie avec des choses plus absurdes et douloureuses,  elle pouvait s'estimer heureuse. Mais voilà, elle avait l'impression que l'on se foutait de sa gueule. A toujours avoir cherché la vérité dans le ciel, on l'avait mis dans ses yeux.  Un stratagème pour la rendre folle ? La punir de cette défiance ?

Les théories tournaient à plein régime. Juliette n'est pas une fille émotive. L'esquisse ne lui a jamais tiré de larme. Mais là, c'était trop. Alors que le temps tournaient, ses prunelles aussi, et la pluie s’abattit dehors et sur ses joues.

Ce n'était qu'une poussière dans l'oeil

Troisième partie
Le salut de son âme inclue t'elle une idée de déité ?

Juliette resta en retrait par là suite, rongée par la culpabilité. Les yeux de la femme  et la rumeur sur ses agissements durant la première grande tempête construisaient une aura de mystère autour d'elle. Elle ne s'aventura pas dans l'oeuf avec les autres. C'est alors qu'elle se rapprocha des ciantyfiques. Elle devint un bon élément et lorsqu'elle apprit pour la seconde tempête et les dessinateurs coincés dans le Volesphëra elle travailla d'arrache pied pour aider à la construction de la Montgolfière. Toujours dans un but expiatoire. Elle se souvient du contact de la main de ce dessinateur qu'elle tirait hors des flammes. Sauver une vie. L'effleurement de ces peaux provoquèrent en elle une décharge électrique.

Je dois tous les sauver.

Juliette l'égoiste compris que pour se sauver elle devrait aider les autres. Elle resta auprès des cyantifiques quelques temps. Mais plus jamais elle ne se rendit dans la ville. Elle partait en exploration dans tout nouveau lieu qui apparaissait avec d'autres Cyantifiques.  Mais un soir une violente dispute éclata. La cyance n'admettait pas la rationalité, ce n'était que du zèle, du vent. Ils n'aideraient personne ainsi. Ils allaient tout droit au naufrage :

"Allez vous faire sodomiser bande de tâcherons. Vos cerveaux soit disant brillant ne font même pas un centième de ma matière grise. Vous vous cachez derrière des sophismes parce que vous êtes des pleutres. Vous ne cherchez pas le savoir mais la gloire d'un savoir apparent. Lorsque l'on souffle sur vos visages, il n'y qu'un putain de vide derrière. Vous êtes prétentieux mais de vos bouches ne sort que des matières fécales. De la bonne grosse merde. Vous me dites orgueilleuse mais moi, j'ai des raisons de l'être. Je n'ai jamais plié face à l'Esquisse et eu de certitudes vis à vis d'elle. La Voix de la Folie me laisse de marbre. Je suis forte ET intelligente et cela vous rend fous de jalousie Vous êtes écœurants."

Son ton était froid et méprisant et c'est ainsi que se termina l'aventure entre la "Cyance" et Juliette. Cette dernière préféra retourner à la solitude et montrait occasionnellement ses théories aux autres dessinateurs. Même si elle ne montrait rien, elle  s'attachait un peu à certains d'entres eux. De loin juste. Il ne fallait pas que cela nuise à son travail. La vie à la base se passait "tranquillement". Une fois ou deux la voix de la folie vint frapper à la porte de son esprit. A chaque fois elle la repoussa de toutes ses forces mais... jusqu'à quand ? Elle avait l'impression qu'une conscience se cachait derrière l'Esquisse. Une conscience omnisciente et celle-ci semblait s'amuser avec Juliette. Sa résistance l'amusait ? Ou délirait t'elle et ce monde n'était il qu'une suite d'absurdité incohérente sans lien ? Elle commençait à songer à tester sa théorie de la conscience omnisciente. Il fallait qu'elle le prouve.  Et pour cela, elle pris la décision de devenir l'ennemi numéro 1 de l'esquisse. Même si c'est ce qu'elle avait toujours un peu fait auparavant. Lors de l'attaque de la base, elle aida à monter des plans d'attaques et de riposte, de Philosophe à stratège. La matière grise est souple heureusement. Puis elle saisit une énorme agrafeuse et partie au front. La dernière fois qu'elle avait vu un champs de guerre, c'était sur sa Terre.
Et peu importe les dimensions, elle détestait toujours autant cela.  La Brune était courageuse mais loin d'être une montagne de muscle. Cette bravoure l'a sauvé autant que mis en danger. Alors qu'elle était rompu sous les assauts des objets une main agrippa son col et la traîna hors des coups.

"T'es pas mon putain de chevalier blanc"
 
Ambiance... Les jours suivants Juliette multiplia les allers et venues entre l’extérieur et la base. Sans jamais remettre les pieds dans la Ville. En retrait par rapport aux autres elle ne prenait la parole que lorsque cela était réellement utile. Autant dire pas souvent. Elle exposait parfois ses théories. Mais plus rarement qu'Avant. Juliette était rangée dans la catégorie vétérans et personne n'osait lui demander ce qu'elle avait vu. Elle se demandait parfois si d'autres anciens l'avait vu dans la Première Grande Tempête. Cette idée lui glaçait le sang. C'était un jour comme un autre, elle était assise pas loin d'un groupe de dessinateurs lorsqu'elle l'entendit. Encore une fois.  La voix de la Folie frappait à la porte de son esprit. Elle tambourinait, et soudain elle sentie que celle-ci voulait lui montrer quelque chose. Et le film de sa nouvelle vie ici se rembobina... Depuis le début. Elle réalisa en une fraction de seconde ce qu'il allait falloir endurer à nouveau et hurla

"NON !"

NON NON NON NON NON. Elle ne revivrait pas tout cela, ou elle perdrait raison. Elle ouvrit les yeux. NON Et la lumière fut. Profonde, agressive, ses pupilles se dilataient, peu habitués à temps de clarté. Elle voyait. Son cœur palpitait, il battait à tout rompre. NON NON NON.  Elle rejeta si fort la voix de la Folie qu'elle en tomba de sa chaise. Sans prêter attention aux autres dessinateurs elle couru. Loin. Loin de tout. Elle se réfugia dans une sorte de placard à balai.  Mais l'on ne peut jamais fuir l'Esquisse.

Laissez moi partir...
Conclusion

Le monde se mit à trembler. Juliette sortie de son état léthargique et se précipita à la fenêtre évitant de justesse une armoire qui chutait. La Base fonçait vers la ville. Hors de question. Elle n'y foutrait pas un pied. Toujours à pas vif elle se rendit vers la porte d'entrée et l'ouvrit. A cette vitesse, si elle sautait, elle se tuait. Alors qu'elle empruntait l'escalier à la recherche de quelque chose faisant office de parachute elle heurta un cyantifique. Elle le connaissait de vue. Elle lui hurla dessus. Celui-ci réussi à la convaincre d'abandonner son plan en lui promettant des explications.

"Si jamais tes explications ne me satisfissent pas, je m'arrange pour t'éclater le bide jusqu'au prolapsus."

La Base termina finalement sa course folle près de la Ville. Elle descendit en compagnie du Cyantifique Rebelle jusqu'au lieu du rassemblement. Certains furent surpris de la voir là. Elle se contenta de croiser les bras au fond de la salle et de toiser les rebelles.
Ramassis de conneries. Ils semblaient vouloir abandonner toutes idées de sortie de l'Esquisse. Une aura noire émanait d'elle. Elle désapprouvait tout. Sortir de l'esquisse était la priorité absolue tout comme trouver son origine. Survivre dedans n'était qu'un moyen d'aboutir à ce résultat. Mais elle prendrait part à leur mascarade. Néanmoins elle refusera toute autorité venant d'eux. Leur discours risquait de convaincre les dessinateurs d'abandonner et de se conforter dans cette vie.  Pour le moment, elle n'avait pas les moyens de les convaincre, de les rallier à sa cause. On l'a connaissait tous de vue mais elle n'avait la confiance de presque personne. Elle participerait et retournerait les choses en sa faveur. Sa liste d'ennemis venait encore de s'allonger, Les cyantifiques, les cyantifiques rebelles et l'Esquisse. Allez savoir comment éradiquer ce beau monde à coup de doctrines philosophique maintenant.

Mais elle ne perdrait pas espoir. Jamais.  


Spoiler:

Qui tient le pinceau ?



Je suis alumnium, j'ai découvert le forum via un obscure groupe facebook. J'aime un tas de trucs, le second degrès et les suhis. Je suis venu au bout de cette fiche et j'en suis très heureuse. Je traine souvent à la taverne alors que je n'ai pas été validée encore. Et heu, sinon, globalement, j'aime bien les situations épiques et/ou drôle en rp. Je ship tout ce qui bouge aussi.


Code:

<!--- Code nécessaire au registre des avatars, ne pas enlever la balise code et remplir impérativement sous peine de finir carabiné ♥ -->
<div class="registre1">
<div class="pseudoreg">JULIETTE ORION</div>
<div class="featreg"> Touko Aozaki de The Garden of Sinners</div>
<div class="descreg"><p>31 ans- Philosophe, franche, casse-cou - Juliette c'est le genre de nana à qui on a pas vraiment envie de se frotter verbalement. Elle a de la répartie et des théories philosophiques à revendre. Elle a une liste d'ennemis long comme le bras. Elle n'hésite pas à employer la force et à une éthique géométriquement variable. </p></div>
<div class="fichereg"><a href="http://www.esquisse-rp.com/t1812-juliette-orion-tu-ne-peux-pas-te-torcher-avec-la-verite-et-tirer-la-chasse-ensuite" target="_blank">Fiche</a></div>
<div class="avareg"><img src="http://r25.imgfast.net/users/2516/34/21/12/avatars/276-74.jpg"/></div></div>


Dernière édition par Juliette Orion le Dim 17 Jan - 23:42, édité 8 fois
Alev
Allez râlez pas, racontez-moi plutôt vos complexes !
Personnages : Alev
Messages : 326
Date d'inscription : 22/01/2015
Alev
Lun 11 Jan - 22:47
Bienvenue Juliette !

Vu qu'Alev est du genre psychanalyste, je sens qu'elles feront la paire si elles se rencontrent un jour !
En passant, j'aime bien la petite phrase du titre ! 8D


Alev cherche vos complexes en #b590db.
Canvas désire vous tuer en #8dbe6b.
Latrodectus tisse sa toile en #e04fc9.
Code:
<transformation perso="Alev" />

Code:
<transformation perso="Canvas" />

Code:
<transformation perso ="Latrodectus">

Juliette Orion - " Tu ne peux pas te torcher avec la Vérité et tirer la chasse ensuite"  YKv3JDh
Juliette Orion - " Tu ne peux pas te torcher avec la Vérité et tirer la chasse ensuite"  FzHBreoJuliette Orion - " Tu ne peux pas te torcher avec la Vérité et tirer la chasse ensuite"  XF028IwJuliette Orion - " Tu ne peux pas te torcher avec la Vérité et tirer la chasse ensuite"  Tartyf13
Anonymous
Invité
Invité
Mer 13 Jan - 21:52
Bienvenue officiellement sur le forum !

Cela aurait été très drôle de poster sous Thalès, au vu du lien entre Pythagore et cette chère Juliette, mais sache malgré tout qu'Al apprécie déjà cette brave femme à l'esprit logique. Bon, par contre, elle est philosophe. Et française. Faut pas pousser le bouchon trop loin non plus Bref. Je devais poster un petit message avant l'heure histoire de peupler cette fiche comme elle le mérite totalement !

Je commence par citer ce passage "C'était d'ailleurs l'intitulé de sa thèse. En plus chiant évidemment « De l’intérêt d'une philosophie par l'expérimentation et la déduction, d'Aristote à Camus » " parce que j'en meurs encore à la relecture. C'est tellement ça. Ensuite, c'est très cruel d'arrêter ta fiche (même si elle n'est pas terminée) au milieu d'une phrase, ça me rappelle tellement le livre "Nos étoiles contraires" et toutes les larmes qu'il m'a tiré. Herm. Sinon ma foi, c'est intéressant de voir comme tu développes vraiment le personnage en allant au-delà de sa fiche, du coup j'ai hâte d'en savoir plus et surtout de découvrir comment est la demoiselle aujourd'hui ! Je t'envoie mes bonnes ondes pour finir, courage et même si tu connais l'adresse de la taverne je ne puis m'empêcher de t'inciter à nous harceler pour le moindre doute (et notamment Anna pour les trucs relatifs à Juliette, c'est une ninja mais elle répond toujours au moment où l'on s'y attend le moins)

Question, enfin, quel est le goût des oursons à la banane ?
(Vous avez 4h)
Anonymous
Invité
Invité
Sam 16 Jan - 13:42
Merci à tout les deux et aux autres croisés sur la CB pour l'accueil. J'ai bien continué la fiche et peur de m'être un peu laissé emporté... J'espère que ca n'est pas hors contexte. Enfin ! On verra bien. J'ai cherché à expliquer sa résistance à la voix de la folie et ses yeux dans cette partie.

J'ai bon espoir pour la suite et terminer dans pas trop longtemps.
Anna
Messages : 1026
Date d'inscription : 18/06/2012
Anna
Lun 18 Jan - 1:31

Philosophiquement validée !





Félicitations ! Ça n'a pas dû être de la tarte de prendre en compte toutes les intrigues passées du forum, mais tu t'en es bien sortie ! C'est un sans-faute o/
Sinon j'ai beaucoup aimé ton interprétation de Juliette, surtout son côté un peu bourru, pourquoi pas ! Et je me demande bien qui est cette personne, ce "il" dont elle parle... Mystère êê. Sinon, comme je te l'ai dit sur la taverne, j'ai adoré l'idée de faire de son regard le reflet du ciel d'Esquisse... C'est très poétique, et puis ça pourrait être le commencement de sa fusion avec le monde à force de vouloir le connaître... Mais je m'égare !
Oh, et je vois que tu as connu le forum via Facebook ! Je m'occupe de la propagande sur les réseaux sociaux donc je suis contente que ça porte ses fruits 8D

Tu entres donc dans le merveilleux groupe des dessinateurs, en attendant de choisir une faction plus précise. Tu peux déjà poster dans le Jour 14, soit en t'infiltrant avec subtilité dans un RP, soit en en ouvrant un autre ! Au passage, l'opportunité n°4 pourrait s'avérer intéressante ! Pour pimenter un peu tes RPs, tu peux regarder l'avant-scène : là se trouvent les quêtes à prendre ou en cours, les lancers de dés et les journaux de bord (facultatifs !). Enfin, si tu veux t'affranchir des règles de l'Esquisse, la rubrique Le temps est vôtre est faite pour ça : les songes te permettent de RP dans un univers parallèle ou un futur alternatif (ou autre chose), tandis que les souvenirs t'invitent à nous en dire plus sur le passé de Juliette !

Côté HRP, tu peux retrouver le traditionnel flood et ses amis dans l'entracte. D'ailleurs, les teeories devraient t'intéresser tout particulièrement, je te laisse voir ce qu'il en est krkr. Pour les sujets un peu plus personnels (non-lisibles par les invités), passe par l'antre des acteurs !

Et voilà ! Pour toute question, les Connexions ou la boîte à MP du staff te sont ouvertes. Bon jeu parmi nous ♥




#B0CC99 ou #667f53

Fansong Striky x Anna par Striky herself **





Anonymous
Invité
Invité
Mar 19 Jan - 1:26
Je suis joie. Merci vraiment à tous ceux de la chatbox de m'avoir fait un aussi bel accueil. Merci aussi à Eelis d'avoir répondu à toutes mes innombrables questions avec patience. Merci à Pythagore, Albin de m'avoir déjà proposé des liens. Merci à ma maman qui m'a --- Bon, c'pas une remise d'oscar. Okay.

Mais je suis très contente d'avoir rejoins les rangs et que mon interprétation vous convienne. Des bisous et TARTINE comme on dit.
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