[Base - Jardin intérieur] Ramasser les pots cassés..
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Dim 28 Juin - 0:31
Description du Jardin a écrit:
"Une sorte d'immense serre, un toit de verre laissant la lumière du ciel rose (brr, atroce cette couleur) sur les pétales de fleurs et de plantes que je n'avais jamais croisé auparavant. D'autres me paraissaient familières... Ah. Ce mélange de parfums me donnait mal au crâne." - Kim
"Des fleurs multicolores et des buissons ou arbustes étonnants. " - Ziza
Bref, des fleurs partout, des plantes étranges, mais aussi une cabane "au fond" avec plein d'outils dispersés en vrac depuis peu.
- HRP pour Rashid:
Dans ce RP qui suit, et au vu de ton absence indéterminée, j'ai considéré que ton personnage était "tombé dans les pommes" quelque part pendant l'ellipse du déplacement de la Base, j'ai pas précisé pour te laisser libre de trouver une excuse après.. Et désolée, il fallait vraiment que je me relance avec tous mes personnages, même si ce RP était vraiment trop chou et trop bien parti ;A; Il faut qu'on reprenne ça. J'exige.
- HRP pour les autres + Résumé:
Histoire de clarifier la situation ! Ambros est tout seul avec Rashid qui s'est "évanoui" avec l'absence de la joueuse, TB (son troisième bras dans le dos, qui est assimilable à un objet de l'esquisse mais greffé, comme la main de Cydna en plus chiant) s'est pris un mur dans le bras (logique..) et est donc K.O. pour un petit moment aussi.
Résumé : Après les secousses de la Base, au cours desquelles il a grosso modo flippé et s'est rapproché de Rashid en surveillant qu'aucun objet ne vienne trucider l'homme inconscient (parce que de lui, il s'en fiche un peu plus), Ambros réfléchit un peu et décide finalement d' « aider » Rashid en le transportant dans une brouette jusqu'à quelqu'un de plus utile que lui, mais galère dans la pratique…
Naturellement, vous êtes les bienvenus, vu que personne ne s'est spécialement proposé pour venir, et si on y arrive on pourra se promener avec le cadav--- corps endormi de Rashid ailleurs, tant qu'on ne lui coup pas une jambe ça devrait aller.
- Transition entre mon précédent RP et celui-ci:
Il était tout simplement tombé en arrière. Le dos à moitié récupéré par le mur de la minuscule cabane du Jardin, amorti par ce brave TB qui aurait certainement hurlé de douleur si cela lui avait été possible. Tombé, légèrement recroquevillé au sol, au moment où la Base s'était mise en mouvement. Plantes et fleurs vacillèrent alors de droite en gauche dans un silencieux orchestre que vinrent perturber les quelques objets de la cabane apparemment trop mal rangés pour ne pas s'entrechoquer. Ce n'était pas seulement Artémis qui faisait du rangement. Ni sa propre tête qui tournait dans tous les sens.
Ambros crit que même si l'homme qu'il côtoyait depuis quelques temps le voulait bien, il le pourrait pas l'aider. Parce que tout allait s'effondrer sur eux. Et qu'ils allaient peut-être mourir tous les deux. Ou bien, lui, seulement, et celui dont il ignorait encore le nom vivrait.. Un sursaut de panique le fit fermer les yeux, deux mains sur la tête. C'était comme cette nuit… Son oreille qui ne serait jamais recoller… Et s'il perdait l'autre ? Et si ça recommençait ? Qu'il était d'autant plus contradictoire de vouloir renoncer à la vie mais de craindre la souffrance comme une phobie ! Qu'il abandonnait vite, alors que l'occasion rêvée de laisser Rashid pour mettre fin à cette pitoyable et inutile existence se présentait ! Même son indifférent bras était trop assommé pour l'en empêcher, et pourtant..
Sans même considérer sa situation actuelle et tout le désespoir qu'il pouvait ressentir, il s'était abandonné à la peur. Ne dit-on pas que même les gaulois craignent que le ciel leur tombe sur la tête ? Dans ce cas précis, il ne savait pas quoi faire, ni quoi dire à l'homme qu'il ne savait pas se nommer Rashid. Lui crier qu'il fallait fuir ? Mais où ? Il n'y avait encore aucun objet ici, donc c'était peut-être mieux… ou peut-être pas… S'il lui indiquait une direction, ce serait de toute façon la mauvaise, n'est-ce pas ? Puisque l'erreur était un fait évident et inéluctable, Ambros ne faisait plus rien, sans savoir si c'était mieux ainsi. Sans aller jusqu'à penser que l'inaction était certainement la pire erreur qu'il pouvait faire.
Les minutes passèrent.
Il n'y avait rien qui entrait. Ni personne. Et il voyait que même l'homme était tombé par terre sans rien dire, comme s'il dormait - mais il y avait fort à spéculer que cela tenait plus de l'évanouissement que de la petite sieste improvisée. Encore moins rassuré par la solitude, le jeune homme s'approcha du plus vieil homme, jusqu'à être à côté de lui. Et s'il s'était trompé en arrosant les plantes, la veille ? Il tenta quelques suppositions mais, tandis que la Base gigotait toujours, aucune ne venait vraiment lui donner bonne mine.
Cependant, s'il savait déjà bien qu'il ferait lui-même mieux de disparaître, Ambros savait que ce n'était pas pareil pour l'inconnu. C'était quelqu'un de bien. Il était utile. Et tout le monde l'aimerait bien. Alors il devait se réveiller et faire plein de choses utiles aussi, jusqu'à ce qu'il ne lui parle plus.
De nouveau, le temps s'écoula. Dans l'angoisse de ne pas savoir ce qu'il se passait dans tout ce mouvement. Toujours dans la peur, Ambros continuait à surveiller autour de lui, ce n'était pas comme si le métier de poteau lui était inconnu, à ceci prêt que le poteau restait assis et n'avait plus tout à fait l'expression neutre. Il balançait. Comme les fleurs de droite à gauche, mais dans sa tête. L'inaction, la mauvaise action, l'essai, l'échec, se retournant quelque fois pour être sûr que rien n'allait attaquer.
C'était comme si attendre que quelque chose vienne avait finalement suffi pour écarter tout danger.
Au final, le bâtiment se stabilisa plus ou moins, provoquant un léger soupir chez l'idiot national. Il avait tout juste eu le temps de trouver ce qu'il allait faire. Ou plutôt, ce qui s'imposait, parce qu'il s'en était convaincu en fixant pendant longtemps la belle chemise avec des carreaux de Rashid.
Il allait l'aider. D'une façon ou d'une autre. Ne serait-ce que pour le remercier de lui avoir adressé la parole. Il allait l'aider en l'amenant vers quelqu'un qui pourrait l'aider, comme ça il ne lui arriverait plus rien et il parlerait avec les autres gens utiles.
Un peu titubant, mais pourtant décidé, il se releva au beau milieu d'un Jardin qui n'avait pas tout à fait apprécié le trajet. En effet, ces pauvres outils de jardinage s'étaient répandus un peu partout entre les fleurs, les rendant pour certains peu aisés à retrouver. Fort heureusement, Ambros n'avait pas besoin de chercher beaucoup pour trouver son jouet préféré, avec lequel il avait certainement dépensé de nombreuses heures en divertissement futile ; la brouette à trois roues trônait majestueusement retournée à une dizaine de mètres de sa position. Pour les aveugles, sa forte odeur de grillé aurait certainement suffi à la retrouver sans même distinguer son imposante forme carrée.
Après avoir prestement exécuté un aller retour pour récupérer l'engin, Ambros se retrouva confronté à un nouveau problème. S'il était heureux d'avoir trouvé le brancard idéal, faire rentrer le bonhomme là-dedans sans lui casser malencontreusement une côte allait être plus délicat. Devait-il aller chercher Striky ? Mais il se perdrait peut-être en route et n'arriverait plus à revenir, comme il se connaissait.
Pas le choix. Les mains aussi peu assurées et réticentes que s'il allait attraper un plat brûlant, il se saisit du bras gauche de l'homme inconscient à terre, le tourna dans trois sens différents, renversa la brouette sur le côté, se tordit deux trois fois les doigts en cherchant une solution. Et puis finalement tirer à la corde tel un bourrin en espérant aboutir à un résultat satisfaisant.
N'importe qui passant dans le coin aurait pu le surprendre ou le photographier pour prouver qu'il cherchait à cacher un cadavre.. sans qu'il s'en aperçoive vraiment. L'attention disparaissait toujours au mauvais moment.
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