[Jardin intérieur] Savez-vous planter des choux à la mode de chez nous ? ♫
Invité
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Lun 13 Avr - 20:09
La vérité, dont à vrai dire tout le monde se fichait totalement, était qu'Ambros aurait adoré devenir jardinier. Avoir un champ rempli de pommes de terres et de carottes qu'il passerait sa journée à arroser et à dorloter comme un retraité, n'était-ce pas là un projet professionnel ambitieux ? Sans qu'il le sache jamais, son rêve aurait fini aussi écrasé que son esprit et son oreille ; or, la Tempête lui aura au moins permis de passer dix belles journées à jouer avec les plantes dont, pour la plupart, il ignorait jusqu'au nom. En y repensant bien, avant, il n'avait jamais vu de fraisier où les fraises étaient gigantesques et bleutées, sûr et certain.
En y repensant également, Ambros avait déjà trouvé une pièce du premier coup auparavant, c'est pourquoi sa prestation en temps que guide fut cette fois particulièrement prévisible. Deux mauvaises salles, un blanc en cours de route avant de bafouiller que c'était sûrement dans le coin, un coup de poing sur sa propre tête pour relancer la machine en mode sans échec. Après tout cela, seulement, ils y entrèrent enfin, dans ce foutu jardin. Avec son plafond toujours vitré pour éclairer les plantations, sa cabane toute seule dans un coin et ses étendues végétales pas toujours vertes ni normales.
Les deux mains sur les hanches pendant que TB cueillait un trèfle à six feuilles qu'il aurait bien voulu enfoncer dans le nez de Rashid à l'occasion, Ambros regardait ce paysage connu comme un gamin qui visitait son premier parc d'attraction. Juste avant de se souvenir que, éh, oh, non c'était pas fini. Pas encore. Il avait oublié le plus important. Regardant ses pieds pour ne pas écraser les plantes qu'il aimait bien par inadvertance, il avança prudemment jusqu'à la fameuse cabane qui, malgré sa taille ridicule, contenait tous les objets utiles de la pièce. Pelle, râteau, arrosoir, ciseaux géants, tracteur miniature, bâche, sac à main débordant de petites graines. Etc. Une mine d'or qu'il était certainement incapable d'exploiter. Mais qui peut-être aiderait Rashid.
« C'est.. là. »
Ouvrant grand la porte pour qu'on puisse circuler, Ambros considéra qu'il avait très certainement fait tout ce qui était en pouvoir, c'est-à-dire bien peu de choses. Le rôle de la chaussure, toujours, sauf que c'était lui qui se faisait écraser - par rien d'autre que lui-même. Il se recula, ses yeux bifurquant légèrement sur un coquelicot non loin de lui. Ne sachant pas s'il devait faire le poteau ou se porter volontaire pour. Autre chose.
Pire qu'une plante verte.
Après s'être planté (lol...) plusieurs fois sur le trajet, Ambros guide Rashid sain et sauf jusqu'au jardin. Après l'avoir un instant contemplé, il se dirige avec précaution jusqu'à la cabane qu'il ouvre pour que Rashid fasse ses affaires. (En fait on dirait vraiment un PNJ qui parle de temps en temps et bouge mais reste immobile pendant que tu combats un ennemi dangereux ou quoi. Sauf que le scénariste était flemmard)
En y repensant également, Ambros avait déjà trouvé une pièce du premier coup auparavant, c'est pourquoi sa prestation en temps que guide fut cette fois particulièrement prévisible. Deux mauvaises salles, un blanc en cours de route avant de bafouiller que c'était sûrement dans le coin, un coup de poing sur sa propre tête pour relancer la machine en mode sans échec. Après tout cela, seulement, ils y entrèrent enfin, dans ce foutu jardin. Avec son plafond toujours vitré pour éclairer les plantations, sa cabane toute seule dans un coin et ses étendues végétales pas toujours vertes ni normales.
Les deux mains sur les hanches pendant que TB cueillait un trèfle à six feuilles qu'il aurait bien voulu enfoncer dans le nez de Rashid à l'occasion, Ambros regardait ce paysage connu comme un gamin qui visitait son premier parc d'attraction. Juste avant de se souvenir que, éh, oh, non c'était pas fini. Pas encore. Il avait oublié le plus important. Regardant ses pieds pour ne pas écraser les plantes qu'il aimait bien par inadvertance, il avança prudemment jusqu'à la fameuse cabane qui, malgré sa taille ridicule, contenait tous les objets utiles de la pièce. Pelle, râteau, arrosoir, ciseaux géants, tracteur miniature, bâche, sac à main débordant de petites graines. Etc. Une mine d'or qu'il était certainement incapable d'exploiter. Mais qui peut-être aiderait Rashid.
« C'est.. là. »
Ouvrant grand la porte pour qu'on puisse circuler, Ambros considéra qu'il avait très certainement fait tout ce qui était en pouvoir, c'est-à-dire bien peu de choses. Le rôle de la chaussure, toujours, sauf que c'était lui qui se faisait écraser - par rien d'autre que lui-même. Il se recula, ses yeux bifurquant légèrement sur un coquelicot non loin de lui. Ne sachant pas s'il devait faire le poteau ou se porter volontaire pour. Autre chose.
Pire qu'une plante verte.
Après s'être planté (lol...) plusieurs fois sur le trajet, Ambros guide Rashid sain et sauf jusqu'au jardin. Après l'avoir un instant contemplé, il se dirige avec précaution jusqu'à la cabane qu'il ouvre pour que Rashid fasse ses affaires. (En fait on dirait vraiment un PNJ qui parle de temps en temps et bouge mais reste immobile pendant que tu combats un ennemi dangereux ou quoi. Sauf que le scénariste était flemmard)
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