[Manoir - Chambre lambda] Il y a de quoi s'étaler.
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Sam 15 Nov - 18:46
Suite directe des aventures d'Iris et Dolly dans la cuisine. Le premier paragraphe est la description du lieu !
Aussitôt entrée, elle renverse un verre d'eau sur une bougie qui instantanément s'illumine. La flamme bleutée s'élève à plusieurs mètres et va en serpentins toucher le plafond, permettant d'apercevoir largement tout l'espace de la pièce. Il n'y a pour fenêtre qu'une vitre au sol qui donne sur un bassin que, malgré les recherches, Iris n'a pas réussi à trouver. Comme s'il n'existait pas dans le manoir. C'est un minuscule plan d'eau où nagent toutes sortes de têtards lumineux à la traînée colorée semblable à de la peinture. En dehors de cela, la pièce est constituée d'un jacuzzi au creux tapissé d'un matelas plutôt doux, et dont la forme semble s'agrandir à chaque fois que l'on quitte la pièce. Sans parler de vie ou surtout de volonté propre, la baignoire de coton parait prompte à s'étaler jusqu'à pousser sur son chemin tous les autres meubles - c'est pourquoi il n'y en a pas d'autre - ou personnes. Ainsi, au fond, un mur fissuré parait sur le point d'éclater en morceaux sous la pression d'une paroi de jacuzzi. Ce qui pour une personne lambda semblerait étrange voire dangereux à souhait.
Mais pas pour Iris. À vrai dire, ce qui lui importe le plus est de trouver un endroit où Dolly pourrait dormir. Entre ça et le sac à dos gigantesque qui lui sert à elle de sac de couchage, elle a choisi ce qui parait le plus confortable.
« Si tu veux dormir ici, personne ne viendra te déranger. » précise-t-elle. Elle n'avance guère plus loin que l'entrebâillement de la porte, laissant le soin à son ami de faire les premiers pas ou de refuser s'il est mal à l'aise. Elle ne peut lui offrir ni cocon ni chambre normale.
Résumé : Iris accompagne Dolly jusqu'à une chambre à priori inoccupée et l'invite à dormir.
Aussitôt entrée, elle renverse un verre d'eau sur une bougie qui instantanément s'illumine. La flamme bleutée s'élève à plusieurs mètres et va en serpentins toucher le plafond, permettant d'apercevoir largement tout l'espace de la pièce. Il n'y a pour fenêtre qu'une vitre au sol qui donne sur un bassin que, malgré les recherches, Iris n'a pas réussi à trouver. Comme s'il n'existait pas dans le manoir. C'est un minuscule plan d'eau où nagent toutes sortes de têtards lumineux à la traînée colorée semblable à de la peinture. En dehors de cela, la pièce est constituée d'un jacuzzi au creux tapissé d'un matelas plutôt doux, et dont la forme semble s'agrandir à chaque fois que l'on quitte la pièce. Sans parler de vie ou surtout de volonté propre, la baignoire de coton parait prompte à s'étaler jusqu'à pousser sur son chemin tous les autres meubles - c'est pourquoi il n'y en a pas d'autre - ou personnes. Ainsi, au fond, un mur fissuré parait sur le point d'éclater en morceaux sous la pression d'une paroi de jacuzzi. Ce qui pour une personne lambda semblerait étrange voire dangereux à souhait.
Mais pas pour Iris. À vrai dire, ce qui lui importe le plus est de trouver un endroit où Dolly pourrait dormir. Entre ça et le sac à dos gigantesque qui lui sert à elle de sac de couchage, elle a choisi ce qui parait le plus confortable.
« Si tu veux dormir ici, personne ne viendra te déranger. » précise-t-elle. Elle n'avance guère plus loin que l'entrebâillement de la porte, laissant le soin à son ami de faire les premiers pas ou de refuser s'il est mal à l'aise. Elle ne peut lui offrir ni cocon ni chambre normale.
Résumé : Iris accompagne Dolly jusqu'à une chambre à priori inoccupée et l'invite à dormir.
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Dim 16 Nov - 16:07
Clignement de paupières. Bref hochement de tête lorsque la fleur lui tend la main. Comme pour approuver quelque chose que Dolly serait le seul à comprendre. Il donne néanmoins sa main sans trop tarder et la suit, docile, les yeux déjà mi-clos, comme s’il était déjà dans le lit et que son corps commençait à glisser vers le sommeil. Dolly n’accorde pas vraiment d’importance ni au chemin emprunté ni au décor traversé, il garde son regard bleu fixé sur cette petite paire de mains. Ou plutôt la main d’Iris. Ses doigts. Ses fines veines. Sa vie.
Probable que mal interprété, cela ferait un peu psychopathe. Et en un sens oui, Dolly est fasciné. Mais il n’y a aucune méchanceté. Aucun sentiment mal, là-dedans. Juste… de la curiosité ? De l’admiration. Comme un être d’ailleurs qui découvrirait la race des êtres humains et qui n’ayant croisé que des plantes, s’en émerveillerait, contemplant leur différence avec son propre corps. Lorsqu’ils arrivent dans la pièce et qu’Iris s’éloigne un peu, Dolly ne bouge pas, continue de la suivre du regard, telle une caméra de surveillance un peu flippante. Et malgré tous ses efforts, il lui faut un peu de temps, pour comprendre et dodeliner de la tête en réponse. Lentement, timidement ? Dolly s’approche et se niche dans le lit improvisé avec des gestes maladroits, un tel un oisillon égaré que l’on remettrait dans son nid.
Une fois plus ou moins installé (il a du mal, n’est pas sûr si ce qu’il fait est bien), il lève de nouveau la tête et contemple Iris. Des petits mots au bout des lèvres, qui n’osent pas sortir. Un début de sentiment, qui tourbillonne.
Iris est gentille.
Le constat perce enfin et Dolly secoue imperceptiblement la tête. Il se roule finalement en boule et enfouit avec détermination sa tête entre ses bras. Il ne. Doit pas. Garder Iris. Il doit la laisser palpiter de vie avec les autres. Il doit la laisser aller. Alors il ne la regarde plus et il ferme les yeux, résolu à chercher le sommeil et… oublier ?
Probable que mal interprété, cela ferait un peu psychopathe. Et en un sens oui, Dolly est fasciné. Mais il n’y a aucune méchanceté. Aucun sentiment mal, là-dedans. Juste… de la curiosité ? De l’admiration. Comme un être d’ailleurs qui découvrirait la race des êtres humains et qui n’ayant croisé que des plantes, s’en émerveillerait, contemplant leur différence avec son propre corps. Lorsqu’ils arrivent dans la pièce et qu’Iris s’éloigne un peu, Dolly ne bouge pas, continue de la suivre du regard, telle une caméra de surveillance un peu flippante. Et malgré tous ses efforts, il lui faut un peu de temps, pour comprendre et dodeliner de la tête en réponse. Lentement, timidement ? Dolly s’approche et se niche dans le lit improvisé avec des gestes maladroits, un tel un oisillon égaré que l’on remettrait dans son nid.
Une fois plus ou moins installé (il a du mal, n’est pas sûr si ce qu’il fait est bien), il lève de nouveau la tête et contemple Iris. Des petits mots au bout des lèvres, qui n’osent pas sortir. Un début de sentiment, qui tourbillonne.
Iris est gentille.
Le constat perce enfin et Dolly secoue imperceptiblement la tête. Il se roule finalement en boule et enfouit avec détermination sa tête entre ses bras. Il ne. Doit pas. Garder Iris. Il doit la laisser palpiter de vie avec les autres. Il doit la laisser aller. Alors il ne la regarde plus et il ferme les yeux, résolu à chercher le sommeil et… oublier ?
- Spoiler:
- Dolly suit Iris et sans la quitter du regard l’observe pendant qu’elle lui montre les lieux. Il se dirige finalement vers le « lit » et s’installe maladroitement dedans avant de fermer les yeux pour dormir après une petite hésitation (où il aurait bien demandé à Iris de rester avec lui).
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Dim 16 Nov - 17:07
Il s'allonge et lui jette un dernier regard avant de briser le contact. Il est temps qu'elle le laisse dormir.
« Bonne nuit ! Si tu as besoin de quelque chose, je.. je ne serai pas loin. »
Elle souffle sur la flamme de la bougie, qui s'évapore, et ferme la porte sans la claquer. Elle s'arrête un instant, pour se demander comme d'habitude si tout ira bien, et puis fait quelques pas dans le couloir. Non, elle ne sera pas loin. Elle se met une claque sur la tête. Elle va rester ici et veiller comme elle le peut sur tout le monde. Même si cet endroit l'appelle, même si elle revoit sa famille et ses proches qui ont disparu depuis qu'elle est ici. Dolly au moins ne se souvient pas de ce qu'il a perdu… il a peut-être plus de chance qu'elle. Il ne peut pas comparer la dureté de la situation à ce qui s'appelait la Terre. Il peut juste apprendre et vivre normalement. Comme d'habitude, elle a juste à l'aider sans se soucier du reste, faire mine qu'elle n'a pas besoin de savoir pourquoi.
Résumé : Iris regarde dolly s'endormir et part quelque part dans le manoir...
« Bonne nuit ! Si tu as besoin de quelque chose, je.. je ne serai pas loin. »
Elle souffle sur la flamme de la bougie, qui s'évapore, et ferme la porte sans la claquer. Elle s'arrête un instant, pour se demander comme d'habitude si tout ira bien, et puis fait quelques pas dans le couloir. Non, elle ne sera pas loin. Elle se met une claque sur la tête. Elle va rester ici et veiller comme elle le peut sur tout le monde. Même si cet endroit l'appelle, même si elle revoit sa famille et ses proches qui ont disparu depuis qu'elle est ici. Dolly au moins ne se souvient pas de ce qu'il a perdu… il a peut-être plus de chance qu'elle. Il ne peut pas comparer la dureté de la situation à ce qui s'appelait la Terre. Il peut juste apprendre et vivre normalement. Comme d'habitude, elle a juste à l'aider sans se soucier du reste, faire mine qu'elle n'a pas besoin de savoir pourquoi.
Résumé : Iris regarde dolly s'endormir et part quelque part dans le manoir...
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Lun 22 Déc - 8:22
Dolly se réveille et rien n’a vraiment changé. Il est toujours là, il est toujours lui, et il est toujours vide. Et il souhaite toujours voir… voir… Dolly rampe à quatre pattes hors du jacuzzi, doucement. Son chapeau tombe quelque part sur le moelleux matelas sans qu’il ne lui accorde un regard. La nouvelle âme se redresse et contemple la pièce dans un long silence. Voir… voir… Son regard se pose sur un pan de mur et sa tête dodeline. Puis sans que rien ne le présage, il sort.
D’un bon pas, d’un pas presque trop rapide pour quelqu’un qui l’aurait observé depuis son réveil. Et il traverse le manoir. Visite les pièces. Explore ? Explore. Il visite. Non. Ne visite pas. Cherche. Quelque chose. Essaye. Fait des tests. Lentement, quand la notion vient enfin, quand il comprend. À l’abri des regards, Dolly fait une centaine de petites choses complètement incroyables. Pour n’importe quelle personne qui serait au courant de son état. De son esprit flottant dans sa grande soupe de néant et de vide.
Puis il revient dans la pièce. Un peu sale. Ses mèches bleues dans une amicale anarchie. Les bras chargés. Il marche lentement jusqu’au mur qu’il regardait si fort, et s’agenouille. Dépose son chargement par terre. Pose avec précaution chaque pot à sa place. Avec douceur, ses doigts font glisser l’étoffe du nœud ornant son col, pour nouer ensemble les quelques mèches un peu trop longues. Geste assuré qui ne demande aucun regard, fantôme d’une habitude bien enfouie. Dolly plisse les yeux et pose l’une de ses mains sur le mur. Gestes sûrs. Gestes déjà faits, tellement de fois. Et pourtant il ne se rend pas compte. Une seule pensée l’obsède. Voir… voir…
Sans se soucier de l’apparence étrange du matériel, de « la peinture » qui est en réalité de la poudre colorée, et qui possède des nuances impossibles – comme le pot arc-en-ciel. Dolly se met à peindre. Dessiner. De grands traits de couleur sans but ni sens. Puis il s’arrête, les lèvres entrouvertes, et fouille dans l’une de ses poches. Poche qu’il a déjà fouillée. Ses doigts sortent un marqueur, un bête marqueur, noir. Qui n’a rien à faire là. Qui ne vient pas d’ici. Qui vient de loin. Mais Dolly ne s’en soucie pas. Il en a besoin. Pour être plus… précis. Le marqueur trace des traits assurés sur le mur. L’âme qui devrait être vide démontre des aptitudes qu’elle ne devrait pas avoir. Qu’elle n’a pas consciemment, en réalité. Son esprit n’est tourné que vers une seule pensée.
Voir.
Voir quelque chose.
Voir quelqu’un.
Au milieu d’un grand décor flou se dessine une Fleur. Puis une autre. Plein d’autres. Sur une robe. Sur une fille. Une jeune fille à la crinière de Voie Lactée.
Dolly pose sa main sur le dessin, de la poudre plein les cheveux et le visage, du marqueur bavant sur une bonne partie du bras droit, et il hoche la tête.
Quelqu’un.
Une Fleur.
Iris.
Sur le mur, seul dans sa pièce et flottant dans son océan de néant, Dolly a dessiné Iris. Parce qu’il ne veut pas oublier.
D’un bon pas, d’un pas presque trop rapide pour quelqu’un qui l’aurait observé depuis son réveil. Et il traverse le manoir. Visite les pièces. Explore ? Explore. Il visite. Non. Ne visite pas. Cherche. Quelque chose. Essaye. Fait des tests. Lentement, quand la notion vient enfin, quand il comprend. À l’abri des regards, Dolly fait une centaine de petites choses complètement incroyables. Pour n’importe quelle personne qui serait au courant de son état. De son esprit flottant dans sa grande soupe de néant et de vide.
Puis il revient dans la pièce. Un peu sale. Ses mèches bleues dans une amicale anarchie. Les bras chargés. Il marche lentement jusqu’au mur qu’il regardait si fort, et s’agenouille. Dépose son chargement par terre. Pose avec précaution chaque pot à sa place. Avec douceur, ses doigts font glisser l’étoffe du nœud ornant son col, pour nouer ensemble les quelques mèches un peu trop longues. Geste assuré qui ne demande aucun regard, fantôme d’une habitude bien enfouie. Dolly plisse les yeux et pose l’une de ses mains sur le mur. Gestes sûrs. Gestes déjà faits, tellement de fois. Et pourtant il ne se rend pas compte. Une seule pensée l’obsède. Voir… voir…
Sans se soucier de l’apparence étrange du matériel, de « la peinture » qui est en réalité de la poudre colorée, et qui possède des nuances impossibles – comme le pot arc-en-ciel. Dolly se met à peindre. Dessiner. De grands traits de couleur sans but ni sens. Puis il s’arrête, les lèvres entrouvertes, et fouille dans l’une de ses poches. Poche qu’il a déjà fouillée. Ses doigts sortent un marqueur, un bête marqueur, noir. Qui n’a rien à faire là. Qui ne vient pas d’ici. Qui vient de loin. Mais Dolly ne s’en soucie pas. Il en a besoin. Pour être plus… précis. Le marqueur trace des traits assurés sur le mur. L’âme qui devrait être vide démontre des aptitudes qu’elle ne devrait pas avoir. Qu’elle n’a pas consciemment, en réalité. Son esprit n’est tourné que vers une seule pensée.
Voir.
Voir quelque chose.
Voir quelqu’un.
Au milieu d’un grand décor flou se dessine une Fleur. Puis une autre. Plein d’autres. Sur une robe. Sur une fille. Une jeune fille à la crinière de Voie Lactée.
Dolly pose sa main sur le dessin, de la poudre plein les cheveux et le visage, du marqueur bavant sur une bonne partie du bras droit, et il hoche la tête.
Quelqu’un.
Une Fleur.
Iris.
Sur le mur, seul dans sa pièce et flottant dans son océan de néant, Dolly a dessiné Iris. Parce qu’il ne veut pas oublier.
- Spoiler:
- Dolly se réveille puis vadrouille dans le manoir pour récupérer du matériel, puis dessine ensuite sur le mur de sa chambre… Iris (un peu fantasmagorique mais Iris quand même, même si elle a comme des étoiles dans les cheveux).
Et ce RP est profondément inutile mais Dolly se tortillait et insistait pardon, faîtes pas attention blblbl.
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Jeu 8 Jan - 22:36
D'une démarche silencieuse et discrète, Iris retourne mécaniquement à la porte derrière laquelle est censé reposer l'oiseau si fragile qu'est Dolly. Elle n'entend pas de bruit, il doit être plongé dans un doux et agréable sommeil. Du moins l'espère-t-elle sincèrement pour lui. Même s'il est techniquement en sécurité, ici, rien ne prédit qu'il en sera de même dans les minutes à venir. Son désir le plus profond ne lui permettait pas de promettre. Simplement d'espérer. Croire que les choses ne sont pas faites pour s'arrêter. Pour elle. Pour eux tous. Pour ceux qui sont loin et qui restent dans son coeur.
Pourtant la fleur s'effrite. Elle sursaute. Elle a cru entendre un bruissement. Elle s'inquiète. Sa main se précipite sur la poignée, la porte s'ouvre sans délicatesse. Il y a des moments où elle n'arrive plus tout à fait à croire. Où elle n'est pas sûre d'avoir la force qui les rassurera tous, le soleil qui les fera aimer le jour. Elle entre à moitié, fait rebondir son regard effrayé sur tous les murs.
Et se calme instantanément. Il est là. Réveillé, affairé, serein. Elle arbore son sourire permanent et le rejoint sans un mot. Il a réuni autour de lui des objets qui ne devraient pas se trouver là. Cela veut dire qu'il a pris son envol une fois. Elle ne commente toujours pas, attirée telle une luciole par la représentation qui s'esquisse sous ses yeux.
« C'est beau… Vraiment, très beau.. » glisse-t-elle ainsi qu'on déposerait une enveloppe sous une porte. C'est ça. Une maigre tentative pour entrer dans le monde inconnu du jeune homme qui a des cheveux bleus. Et au milieu de ce monde poudré qui recouvre peu à peu le mur, il y a elle. Mais il pourrait aussi y avoir…
« Je me permets de t'en emprunter juste un peu.. »
Iris plonge deux doigts de la poudre et, par un geste moins habile que celui de Dolly, colore une zone encore vierge. Du bleu. Puis un morceau de cercle blanc. Deux touches bleues.
Mais il pourrait aussi y avoir, et il y a désormais, eux. Eux au milieu des fleurs, eux aux traits abstraits, eux dans le présent et dans l'avenir. Et bientôt, aussi, peut-être, en plus d'eux, il pourrait y en avoir d'autres, souriant entre les fleurs. Robyn, Derpina, Ervin, Anya, Amélia, Kenny et tous ces amis qu'elle n'a pas encore rencontré. Toutes les étoiles qui transforment le vide en voie lactée. Ces étoiles qui la font briller alors qu'elle ne contenait rien.
S'écartant du dessin principal, assez loin pour ne pas détruire l'oeuvre, elle continue ses tracés, emportée soudainement par l'envie de créer. Peindre dans ce monde, c'est poser son empreinte sur ce paysage qui a perdu du sens, c'était tenter de lui en donner un nouveau. Iris a déjà bien choisir le sens qu'elle veut montrer à Dolly. Un par un, eux devient de plus en plus grand. Mais pas un grand qui essaie de noyer, un grand qu'elle présente petit à petit, un grand que Dolly doit venir agrandir encore plus.
À moins qu'il n'y soit déjà, pour ou contre son gré.
Résumé : Iris remonte discrètement (en pinaillant un peu parce qu'elle s'est fait mal mais elle le cache bien) et se glisse jusqu'à la chambre lambda. Après un court moment derrière la porte, elle est prise d'un élan de panique et ouvre. Rassurée par la présence de Dolly, elle devient souriante et s'approche de lui. Puis le dessine dans un coin du dessin, hésite, enchaîne sur les autres personnes qu'elle connaît et qu'elle lui présente un à un.
Pourtant la fleur s'effrite. Elle sursaute. Elle a cru entendre un bruissement. Elle s'inquiète. Sa main se précipite sur la poignée, la porte s'ouvre sans délicatesse. Il y a des moments où elle n'arrive plus tout à fait à croire. Où elle n'est pas sûre d'avoir la force qui les rassurera tous, le soleil qui les fera aimer le jour. Elle entre à moitié, fait rebondir son regard effrayé sur tous les murs.
Et se calme instantanément. Il est là. Réveillé, affairé, serein. Elle arbore son sourire permanent et le rejoint sans un mot. Il a réuni autour de lui des objets qui ne devraient pas se trouver là. Cela veut dire qu'il a pris son envol une fois. Elle ne commente toujours pas, attirée telle une luciole par la représentation qui s'esquisse sous ses yeux.
« C'est beau… Vraiment, très beau.. » glisse-t-elle ainsi qu'on déposerait une enveloppe sous une porte. C'est ça. Une maigre tentative pour entrer dans le monde inconnu du jeune homme qui a des cheveux bleus. Et au milieu de ce monde poudré qui recouvre peu à peu le mur, il y a elle. Mais il pourrait aussi y avoir…
« Je me permets de t'en emprunter juste un peu.. »
Iris plonge deux doigts de la poudre et, par un geste moins habile que celui de Dolly, colore une zone encore vierge. Du bleu. Puis un morceau de cercle blanc. Deux touches bleues.
Mais il pourrait aussi y avoir, et il y a désormais, eux. Eux au milieu des fleurs, eux aux traits abstraits, eux dans le présent et dans l'avenir. Et bientôt, aussi, peut-être, en plus d'eux, il pourrait y en avoir d'autres, souriant entre les fleurs. Robyn, Derpina, Ervin, Anya, Amélia, Kenny et tous ces amis qu'elle n'a pas encore rencontré. Toutes les étoiles qui transforment le vide en voie lactée. Ces étoiles qui la font briller alors qu'elle ne contenait rien.
S'écartant du dessin principal, assez loin pour ne pas détruire l'oeuvre, elle continue ses tracés, emportée soudainement par l'envie de créer. Peindre dans ce monde, c'est poser son empreinte sur ce paysage qui a perdu du sens, c'était tenter de lui en donner un nouveau. Iris a déjà bien choisir le sens qu'elle veut montrer à Dolly. Un par un, eux devient de plus en plus grand. Mais pas un grand qui essaie de noyer, un grand qu'elle présente petit à petit, un grand que Dolly doit venir agrandir encore plus.
À moins qu'il n'y soit déjà, pour ou contre son gré.
Résumé : Iris remonte discrètement (en pinaillant un peu parce qu'elle s'est fait mal mais elle le cache bien) et se glisse jusqu'à la chambre lambda. Après un court moment derrière la porte, elle est prise d'un élan de panique et ouvre. Rassurée par la présence de Dolly, elle devient souriante et s'approche de lui. Puis le dessine dans un coin du dessin, hésite, enchaîne sur les autres personnes qu'elle connaît et qu'elle lui présente un à un.
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Lun 12 Jan - 18:23
La fleur a montré ses pétales depuis bien longtemps, lorsque Dolly réagit enfin. Il la regarde. Et cligne des yeux. Il a déjà oublié. Oublié qu’il voulait à ce point la voir, à ce point ne pas l’oublier. Elle est là, maintenant. Présente et vivante devant ses yeux, et c’est tout ce qui compte. Tout dans Iris, toute Iris, occupe déjà bien trop l’esprit du jeune homme pour qu’autre chose s’y glisse. Bien sûr, il ne l’empêche pas de se joindre à lui, ni de mettre ses mains sur la peinture si chèrement rassemblée. Précieuses poudres. Il la regarde. Regarde ses mains en fait. Sa poitrine qui respire. Les plis de ses vêtements. Ses cheveux noirs qui glissent le long de son visage.
Elle est si. Vivante. Iris est vivante. Tangible. Il peut la toucher du bout des doigts. Mais il ne le fait pas. Il regarde. Il s’abreuve. Il est si vide. Alors il essaye peut-être de se remplir un peu. Comme en oubliant ses propres gestes, il regarde ceux de la jeune fille, et tente d’apprendre, de mimer, de comprendre. Mais il ne bouge pas. Il reste là, à genoux.
Même quand la fleur s’éloigne un peu plus à chaque battement de cils, pour poursuivre son œuvre, étaler un peu plus sa vie le long du mur. Et ses souvenirs. Sont-ils ses souvenirs à lui aussi ? Dolly ne sait pas. Dolly regarde. Dolly regarde les personnes, et essaye d’y mettre des mots. Il ne peut faire que ça, y mettre des mots. Les nom sont déjà noyés par le néant blanc. Quelques mots flottent devant ses yeux, avec la force d’une bougie vacillante, puis explosent en poudre colorée. Dolly vient d’éternuer. Et soudainement il cherche à… vivre un peu. Dire quelque chose.
▬ C’est beau, Iris.
Simple reflet de ses propres mots, comme une espèce de perroquet métaphysique, ou réelle pensée, difficile à dire. Même Dolly ne le sait probablement pas. Il le pense. Peut-être. Et il contemple Iris.
Toujours.
Elle est si. Vivante. Iris est vivante. Tangible. Il peut la toucher du bout des doigts. Mais il ne le fait pas. Il regarde. Il s’abreuve. Il est si vide. Alors il essaye peut-être de se remplir un peu. Comme en oubliant ses propres gestes, il regarde ceux de la jeune fille, et tente d’apprendre, de mimer, de comprendre. Mais il ne bouge pas. Il reste là, à genoux.
Même quand la fleur s’éloigne un peu plus à chaque battement de cils, pour poursuivre son œuvre, étaler un peu plus sa vie le long du mur. Et ses souvenirs. Sont-ils ses souvenirs à lui aussi ? Dolly ne sait pas. Dolly regarde. Dolly regarde les personnes, et essaye d’y mettre des mots. Il ne peut faire que ça, y mettre des mots. Les nom sont déjà noyés par le néant blanc. Quelques mots flottent devant ses yeux, avec la force d’une bougie vacillante, puis explosent en poudre colorée. Dolly vient d’éternuer. Et soudainement il cherche à… vivre un peu. Dire quelque chose.
▬ C’est beau, Iris.
Simple reflet de ses propres mots, comme une espèce de perroquet métaphysique, ou réelle pensée, difficile à dire. Même Dolly ne le sait probablement pas. Il le pense. Peut-être. Et il contemple Iris.
Toujours.
- Spoiler:
- Dolly reste à genoux et observe Iris pendant qu’elle dessine, en ne faisant pas grand-chose (et de fait, il s’est arrêté de peindre) puis il éternue et dit que c’est beau et… continue de la regarder.
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Lun 9 Fév - 19:49
Il éternue. Elle sourit, pas tout à fait certaine qu'il ait retenu tout ce qu'elle a dit, malgré la lenteur qu'elle a tenté de donner à sa voix lors des explications.
« C’est beau, Iris.
- Merci, Dolly. »
Cela n'est pas très important. Il rencontrera toutes ces personnes lorsqu'il sera reposé, il leur parlera comme ils discutent actuellement, et les formalités telles que le nom rentreront toutes seules. Dolly en saura même bien plus, il n'y a rien de tel que la rencontre avec d'autres êtres humains pour être empli de chaleur et de souvenirs, n'est-ce pas ? Surtout par ici. Surtout depuis que cela est devenu essentiel. Une seconde, un nouveau regard d'inquiétude, un grand sourire pour tout effacer.
Alors qu'elle s'apprête à lui raconter une nouvelle chose, un bruit tonitruant vient ébranler le manoir. Iris tourne la tête, ferme les yeux comme si le monde allait s'écrouler, les mains sur la tête. Ils sont là. Juste dehors. Ils vont.. Du calme. Elle reprend ses esprits pour tourner la tête vers Dolly. Le plus judicieux serait certainement de ne pas l'impliquer, mais elle. Ne peut. Pas encore y aller seule. Elle s'agrippe à son bras, cherche quelques mots..
« Il vaudrait mieux qu'on aille voir, c'est peut-être quelqu'un qui a besoin d'aide.. »
Quelques mots qui ne servent pas plus à rassurer Dolly qu'à la convaincre elle-même. Dans l'idée que les autres sont peut-être occupés, elle ne peut pas laisser une personne toute seule dehors. Sans vraiment lui demander son avis, elle l'emporte à sa suite, dans les couloirs du grand Manoir.
Résumé : Iris remercie Dolly, puis elle entend du bruit (à cause d'ervin qui matraque la porte) et décide d'emmener Dolly avec elle pour vérifier.
SUITE ici
« C’est beau, Iris.
- Merci, Dolly. »
Cela n'est pas très important. Il rencontrera toutes ces personnes lorsqu'il sera reposé, il leur parlera comme ils discutent actuellement, et les formalités telles que le nom rentreront toutes seules. Dolly en saura même bien plus, il n'y a rien de tel que la rencontre avec d'autres êtres humains pour être empli de chaleur et de souvenirs, n'est-ce pas ? Surtout par ici. Surtout depuis que cela est devenu essentiel. Une seconde, un nouveau regard d'inquiétude, un grand sourire pour tout effacer.
Alors qu'elle s'apprête à lui raconter une nouvelle chose, un bruit tonitruant vient ébranler le manoir. Iris tourne la tête, ferme les yeux comme si le monde allait s'écrouler, les mains sur la tête. Ils sont là. Juste dehors. Ils vont.. Du calme. Elle reprend ses esprits pour tourner la tête vers Dolly. Le plus judicieux serait certainement de ne pas l'impliquer, mais elle. Ne peut. Pas encore y aller seule. Elle s'agrippe à son bras, cherche quelques mots..
« Il vaudrait mieux qu'on aille voir, c'est peut-être quelqu'un qui a besoin d'aide.. »
Quelques mots qui ne servent pas plus à rassurer Dolly qu'à la convaincre elle-même. Dans l'idée que les autres sont peut-être occupés, elle ne peut pas laisser une personne toute seule dehors. Sans vraiment lui demander son avis, elle l'emporte à sa suite, dans les couloirs du grand Manoir.
Résumé : Iris remercie Dolly, puis elle entend du bruit (à cause d'ervin qui matraque la porte) et décide d'emmener Dolly avec elle pour vérifier.
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