[Entrée] La discrétion, toujours la discrétion.
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Ven 2 Jan - 0:25
Hoy. Hooooooooy. T’es en vie ? T’es morte ? T’es tombée dans les pommes ? Tu contemples les flammes hypnotisée ? Tu te fais un flashback ? T’as fumé un truc avant de sauter ? Tu t’es droguée ? Tu te fais un trip ? Tu pars un peu loin si tu veux mon avis.
Oh oui, trop loin, laisse ces souvenirs de ce vaisseau tranquille, c’est pas le même feu, fait pas d’amalgame. Laisse encore plus ces souvenir de cet incendie chez toi, je t’assure, tu vas te faire du mal pour rien. Oui, c’était aussi de ta faute mais que veux-tu, tu as des instincts de pyromane ! Je conçois que c’était cruel d’espérer que ta famille meurt dans cet incident, mais hey, tu ne peux pas regretter ce que tu as espéré pour être pardonnée ma fille, j’en ai bien peur.
Une toute petite main te sortis quelques instants de ta torpeur. Tes yeux vides se dirigèrent vers la lilliputienne. Elle souriait. Oh que je hais ce genre de sourire faux ! Toi-même tu le vois, qu’il est totalement faux ! Comment ça pas totalement ? Rah tu chipotes. Si la naine est là, le roux inutile aussi. Bingo, il est juste à côté.
Oh le pauvre choupinou, il a eu peur. T’as vu, t’as fait peur à ton pote, t’es fière ? J’espère bien, parce qu’il est flippé le gamin, je sais pas s’il a pleuré, mais en tout cas, il est en nage ! Et voilà la tirade niaise digne des mangas que tu lisais. Enfin. A la sauce du gamin. Donc moins romantique. Mais ça l’est quand même.
« Ne me refais plus ça, Cydna. Il y a trop peu de personnes raisonnables à la Base. Franchement, la dernière que j'ai vu se précipiter comme ça n'en est pas revenue, et… je ne sais pas s'il existe un calcul... capable de prédire ce que je ferais si ça revenait… J'insiste donc fortement à ce sujet. »
Il s’était relevé. Il est mignon. Tu lui a foutu la frousse de sa vie. Il en vient à douter des maths, tu te rends compte ? Enfin douter. Tout est relatif j’imagine. Mais soit fière très chère. Je sais que cela faisait partis de tes désirs aussi. Mais si, voyons, avoir le rouquin pour toi ! Quoi ? Nah me fait pas croire que c’est pas le cas. L’avoir pour toi est un peu fort ? Certes. Je le concède. Après tout tu n’as jamais rien voulu d’autre que la destruction. De ta famille. Et de ces gens à l’entrée.
« Ça ira, pour marcher ? Il ne faudrait pas que les nouveaux nous oublient. Et il vaut mieux que l'on reste en vie pour voir la vérité, au vu de ce qu'elle nous coûte. »
Tu l’as dis mon p’tit ! En plus ta nana est en train de partir dans un trip, je t’explique même pas. Enfin. Tu m’entends pas donc c’est pas drôle.
Tu hochas la tête difficilement pour faire comprendre que oui, t’as mal partout, mais que oui, tu veux savoir ce pourquoi tu es venue te suicider ici, et que oui, tu marches quand même. Difficilement et l’aide du rouquin est la bienvenue. Tu entends vaguement qu’il confie ta trompette aux inconnus. Au vus des circonstances, tu comprends mais franchement, tu aurais préféré qu’il la garde. Ouais enfin vu ton état, je doute que ce soit une bonne idée, même moi je pourrais mieux m’en servir.
Tu ne fais pas plus attention aux deux autres hurluberlus, tu ne te concentres que sur ce que tu dois faire : marcher, sans trop ralentir ton chevalier servant. Vous vous rapprochez du feu.
Aah ton ami le feu. Il te poursuit hein. D’ailleurs c’était plutôt ironique, que ta fidèle trompette crache du feu. Tu es vraiment fascinée par ça hein ? Après tout, il peut tout effacer. Tout réduire en néant. L’existence d’une personne, toute entière. Comme ces deux personnes dans le vaisseau. Tout cela te fascine, tu en veux plus. Tu veux récupérer ton arme.
Mais tu ne peux pas, très chère. Tu es aussi inutile que la naine. Voire pire. Parce que la naine est un poids plume. Qu’elle tient debout. Toi, non. Tu t’es bien fais mal au dos avec cet héroïsme. Alors quoi ? Tu t’es sentie importante ? Vivante ? Comme ce jour-là, juste avant de voir que tes proches sont sortis ?
« Ta… Faute… »
Oulà mais tu parles ! Enfin pas fort. Même le rouquin n’a pas du l’entendre. C’est dommage hein que je sois la seule à l’avoir entendu ? Hmm ? Tu me parlais à moi ?
A moi ? Tu m’entends ? Ma petite Cydna… C’est maintenant le moment pour moi de m’amuser… Parce que tu ne peux pas vraiment me répondre, ou ton prince te prendra pour une folle et te laissera tomber~♥
Oh oui, trop loin, laisse ces souvenirs de ce vaisseau tranquille, c’est pas le même feu, fait pas d’amalgame. Laisse encore plus ces souvenir de cet incendie chez toi, je t’assure, tu vas te faire du mal pour rien. Oui, c’était aussi de ta faute mais que veux-tu, tu as des instincts de pyromane ! Je conçois que c’était cruel d’espérer que ta famille meurt dans cet incident, mais hey, tu ne peux pas regretter ce que tu as espéré pour être pardonnée ma fille, j’en ai bien peur.
Une toute petite main te sortis quelques instants de ta torpeur. Tes yeux vides se dirigèrent vers la lilliputienne. Elle souriait. Oh que je hais ce genre de sourire faux ! Toi-même tu le vois, qu’il est totalement faux ! Comment ça pas totalement ? Rah tu chipotes. Si la naine est là, le roux inutile aussi. Bingo, il est juste à côté.
Oh le pauvre choupinou, il a eu peur. T’as vu, t’as fait peur à ton pote, t’es fière ? J’espère bien, parce qu’il est flippé le gamin, je sais pas s’il a pleuré, mais en tout cas, il est en nage ! Et voilà la tirade niaise digne des mangas que tu lisais. Enfin. A la sauce du gamin. Donc moins romantique. Mais ça l’est quand même.
« Ne me refais plus ça, Cydna. Il y a trop peu de personnes raisonnables à la Base. Franchement, la dernière que j'ai vu se précipiter comme ça n'en est pas revenue, et… je ne sais pas s'il existe un calcul... capable de prédire ce que je ferais si ça revenait… J'insiste donc fortement à ce sujet. »
Il s’était relevé. Il est mignon. Tu lui a foutu la frousse de sa vie. Il en vient à douter des maths, tu te rends compte ? Enfin douter. Tout est relatif j’imagine. Mais soit fière très chère. Je sais que cela faisait partis de tes désirs aussi. Mais si, voyons, avoir le rouquin pour toi ! Quoi ? Nah me fait pas croire que c’est pas le cas. L’avoir pour toi est un peu fort ? Certes. Je le concède. Après tout tu n’as jamais rien voulu d’autre que la destruction. De ta famille. Et de ces gens à l’entrée.
« Ça ira, pour marcher ? Il ne faudrait pas que les nouveaux nous oublient. Et il vaut mieux que l'on reste en vie pour voir la vérité, au vu de ce qu'elle nous coûte. »
Tu l’as dis mon p’tit ! En plus ta nana est en train de partir dans un trip, je t’explique même pas. Enfin. Tu m’entends pas donc c’est pas drôle.
Tu hochas la tête difficilement pour faire comprendre que oui, t’as mal partout, mais que oui, tu veux savoir ce pourquoi tu es venue te suicider ici, et que oui, tu marches quand même. Difficilement et l’aide du rouquin est la bienvenue. Tu entends vaguement qu’il confie ta trompette aux inconnus. Au vus des circonstances, tu comprends mais franchement, tu aurais préféré qu’il la garde. Ouais enfin vu ton état, je doute que ce soit une bonne idée, même moi je pourrais mieux m’en servir.
Tu ne fais pas plus attention aux deux autres hurluberlus, tu ne te concentres que sur ce que tu dois faire : marcher, sans trop ralentir ton chevalier servant. Vous vous rapprochez du feu.
Aah ton ami le feu. Il te poursuit hein. D’ailleurs c’était plutôt ironique, que ta fidèle trompette crache du feu. Tu es vraiment fascinée par ça hein ? Après tout, il peut tout effacer. Tout réduire en néant. L’existence d’une personne, toute entière. Comme ces deux personnes dans le vaisseau. Tout cela te fascine, tu en veux plus. Tu veux récupérer ton arme.
Mais tu ne peux pas, très chère. Tu es aussi inutile que la naine. Voire pire. Parce que la naine est un poids plume. Qu’elle tient debout. Toi, non. Tu t’es bien fais mal au dos avec cet héroïsme. Alors quoi ? Tu t’es sentie importante ? Vivante ? Comme ce jour-là, juste avant de voir que tes proches sont sortis ?
« Ta… Faute… »
Oulà mais tu parles ! Enfin pas fort. Même le rouquin n’a pas du l’entendre. C’est dommage hein que je sois la seule à l’avoir entendu ? Hmm ? Tu me parlais à moi ?
A moi ? Tu m’entends ? Ma petite Cydna… C’est maintenant le moment pour moi de m’amuser… Parce que tu ne peux pas vraiment me répondre, ou ton prince te prendra pour une folle et te laissera tomber~♥
- Résumé :
- Cydna est KO, réagit à peine à ses amis, se laisse faire et se met à entendre les insanités de sa main.
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Ven 2 Jan - 17:51
Il faut bien reconnaître, Anya, que tu n'as pas vraiment brillée, ces derniers temps. Le pauvre homme. Je suppose que tu t'en moques, hm ? Tout ce que tu veux, c'est une petite vie tranquille, sans rien pour te déranger... sans médecins ? Tu sais, ils ne sont pas tous effrayants. Et puis, peut-être qu'il ne s'occupe pas de ce genre de cas ? Ou alors, il s'y intéresse exclusivement, et tu fais bien de t'en aller. Est-ce que tu sais où tu te rends, au moins ? Tu cherches à t'éloigner de lui ? Tu sais qu'il te suit, pourtant. Tu peux toujours marcher, il sera toujours derrière toi. Enfin...
Ça faisait longtemps que tu n'avais pas pensé autant. C'est peut-être l'endroit qui veut ça ? Très calme. Si tu veux, tu peux retourner au calme. Plus de monologue. Enfin, si tu penses ça, ça risque d'être encore plus long. C'est le principe, tu le sais. Même si c'est malheureux, il faut bien l'accorder.
C'est quand même aimable à toi de ralentir comme ça pour l'attendre. C'est amusant, aussi. Rassure-moi, tu ne chercherais pas quand même à le garder avec toi ? Je croyais que tu ne l'appréciais pas, si ? Enfin, apprécier... je pensais que tu le craignais. Non, faire semblant de ne pas entendre ne te fera pas taire. Même si au moins, le sujet de conversation change. Le point est pour toi, ici. Tu peux savourer ta petite victoire, tu sais. De toute manière, tu reviendras toujours à ta première préoccupation, je me trompe ? La preuve, tiens. Tu viens d'y penser.
Et voilà... Marshall par ci, Marshall par là. Il est gentil, il est effrayant, il est méchant... Il faudrait tout de même se fixer quelque part, un jour. Et puis, regarde les choses en face. Il n'a jamais été "méchant". Il t'a même dit merci. C'est rare, que l'on te dise merci, tu sais ? C'est un bon signe. Dans les images qu'on t'avais montré à la Grande Maison, les méchants ne disaient jamais merci. C'est toujours un début. Donc, il n'est pas méchant.
Mais il est docteur, c'est cela, le vrai problème, mh ?
Ecoute, tu n'es pas très intelligente. Tu le sais, ça. Et lui, il l'est. C'est un avantage. Tu as besoin de quelqu'un. N'importe qui. Et lui, il est là. Il t'est utile. Profites-en. C'est pour cela que tu passes ton temps à l'attendre, ne fais pas semblant. Tu ne peux rien cacher. Comme un livre d'images. De grandes images bien nettes. De grandes images bien nettes qui disent tout.
Ne te mets donc pas les mains sur les oreilles, tu sais que c'est inutile. Et fermer les yeux ne t'avancera qu'à ne pas savoir où tu mets les pieds. Et tu lui fais peur, en plus. Tu penses qu'il se rendra compte que tu es folle ? Peut-être qu'il s'en est déjà aperçu ? Tu penses qu'il agira comme tous les autres, quand il le saura ? Ce n'est pas facile tous les jours, hein ? Concentre toi un peu sur ta marche, il y a des racines, par terre. Ce serait bête de tomber.
D'ailleurs, en parlant de marche... tu es arrivée. Joli phare. Le ciel, un peu moins. Oh, ne te mets pas à avoir peur de ça. Ce n'est que le ciel, même si il n'est pas... Tu vas encore pleurer bêtement, c'est ça ? ... Et voilà. Ne t'inquiètes pas, il n'était pas loin derrière. Il sera utile.
C'est certain.
Ça faisait longtemps que tu n'avais pas pensé autant. C'est peut-être l'endroit qui veut ça ? Très calme. Si tu veux, tu peux retourner au calme. Plus de monologue. Enfin, si tu penses ça, ça risque d'être encore plus long. C'est le principe, tu le sais. Même si c'est malheureux, il faut bien l'accorder.
C'est quand même aimable à toi de ralentir comme ça pour l'attendre. C'est amusant, aussi. Rassure-moi, tu ne chercherais pas quand même à le garder avec toi ? Je croyais que tu ne l'appréciais pas, si ? Enfin, apprécier... je pensais que tu le craignais. Non, faire semblant de ne pas entendre ne te fera pas taire. Même si au moins, le sujet de conversation change. Le point est pour toi, ici. Tu peux savourer ta petite victoire, tu sais. De toute manière, tu reviendras toujours à ta première préoccupation, je me trompe ? La preuve, tiens. Tu viens d'y penser.
Et voilà... Marshall par ci, Marshall par là. Il est gentil, il est effrayant, il est méchant... Il faudrait tout de même se fixer quelque part, un jour. Et puis, regarde les choses en face. Il n'a jamais été "méchant". Il t'a même dit merci. C'est rare, que l'on te dise merci, tu sais ? C'est un bon signe. Dans les images qu'on t'avais montré à la Grande Maison, les méchants ne disaient jamais merci. C'est toujours un début. Donc, il n'est pas méchant.
Mais il est docteur, c'est cela, le vrai problème, mh ?
Ecoute, tu n'es pas très intelligente. Tu le sais, ça. Et lui, il l'est. C'est un avantage. Tu as besoin de quelqu'un. N'importe qui. Et lui, il est là. Il t'est utile. Profites-en. C'est pour cela que tu passes ton temps à l'attendre, ne fais pas semblant. Tu ne peux rien cacher. Comme un livre d'images. De grandes images bien nettes. De grandes images bien nettes qui disent tout.
Ne te mets donc pas les mains sur les oreilles, tu sais que c'est inutile. Et fermer les yeux ne t'avancera qu'à ne pas savoir où tu mets les pieds. Et tu lui fais peur, en plus. Tu penses qu'il se rendra compte que tu es folle ? Peut-être qu'il s'en est déjà aperçu ? Tu penses qu'il agira comme tous les autres, quand il le saura ? Ce n'est pas facile tous les jours, hein ? Concentre toi un peu sur ta marche, il y a des racines, par terre. Ce serait bête de tomber.
D'ailleurs, en parlant de marche... tu es arrivée. Joli phare. Le ciel, un peu moins. Oh, ne te mets pas à avoir peur de ça. Ce n'est que le ciel, même si il n'est pas... Tu vas encore pleurer bêtement, c'est ça ? ... Et voilà. Ne t'inquiètes pas, il n'était pas loin derrière. Il sera utile.
C'est certain.
- Résumé:
- Anya débarque de la plaine en marchant tout droit en se faisant harceler par elle même. Elle voit le phare, se met à pleurer parce qu'elle a peur du vilain ciel pas normal, et attend Marshall de pied ferme.
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Lun 12 Jan - 13:05
Ses pas sont à la fois lents et rapides. Liam est étrange. Mais Liam va étrangement bien. Les pieds en sang, mais comme très loin de tout ça, il avance d’un bon pas, Eelis planté sur l’épaule, qui babille comme à l’accoutumée, juste accompagné un léger sourire de son compagnon. Car oui, le nouveau blond sourit. Comme s’il trouvait les dires de son ami à plumes amusants. C’est le cas, en fait.
Mais de nouveau, ça ne va pas. C’est faussé. Ça crisse et ça dérange. Mais personne n’est là pour s’en rendre compte. Comparer les deux reflets, et comprendre à quel point celui-ci ne va pas. Ou trois ? Au point où on est. Liam n’est plus Liam, mais il n’est pas non plus cette peau qui est maintenant sienne. Autrefois si lumineuse, maintenant juste… trouble. Guidé par cette sensation dérangeante, qui rampe entre ses entrailles, l’ex-rebelle arrive bientôt au phare.
Et ses pas ensanglantés l’amènent tout près d’Anya. Mais ce n’est pas vers elle que son regard se pose en premier, mais bien le ciel.
▬ Oh, que voilà un horizon bien sinistre.
Mais ça ne semble pas véritablement te déranger hein, Liam ? Ce n’est plus très équilibré, là-dedans. Et au contraire, cette vision te réjouit. Amusante, elle l’est peut-être, mais surtout, c’est un signe. Signe que le but n’est si loin. Ou plus proche. Plus le monde s’écroule, plus on s’approche de la vérité, après tout. Ou d’une des vérités. Sinon, ce ciel même ne chercherait pas à être aussi hostile, à donner envie de fuir à toutes jambes… ou de pleurer. Liam se penche vers la jeune femme esseulée.
▬ Il ne faut pas pleurer, Milady, dit-il d’une voix douce, empruntant encore des accents qui ne sont pas les siens.
Et quelque chose dans le doux sourire qu’il lui lance souffle que tout va s’arranger. Comme pour l’appuyer, son doigt vient flatter le cou d’Eelis qu’il caresse doucement, juste en dessous du bec.
▬ Est-ce que vous comptez entrer ? reprend-il ensuite, avant de lancer un coup d’œil au phare plus loin.
Et lorsque son regard perçoit un certain détail, un sourcil blond se hausse.
Serait-ce un bus encastré là-bas ?
Mais de nouveau, ça ne va pas. C’est faussé. Ça crisse et ça dérange. Mais personne n’est là pour s’en rendre compte. Comparer les deux reflets, et comprendre à quel point celui-ci ne va pas. Ou trois ? Au point où on est. Liam n’est plus Liam, mais il n’est pas non plus cette peau qui est maintenant sienne. Autrefois si lumineuse, maintenant juste… trouble. Guidé par cette sensation dérangeante, qui rampe entre ses entrailles, l’ex-rebelle arrive bientôt au phare.
Et ses pas ensanglantés l’amènent tout près d’Anya. Mais ce n’est pas vers elle que son regard se pose en premier, mais bien le ciel.
▬ Oh, que voilà un horizon bien sinistre.
Mais ça ne semble pas véritablement te déranger hein, Liam ? Ce n’est plus très équilibré, là-dedans. Et au contraire, cette vision te réjouit. Amusante, elle l’est peut-être, mais surtout, c’est un signe. Signe que le but n’est si loin. Ou plus proche. Plus le monde s’écroule, plus on s’approche de la vérité, après tout. Ou d’une des vérités. Sinon, ce ciel même ne chercherait pas à être aussi hostile, à donner envie de fuir à toutes jambes… ou de pleurer. Liam se penche vers la jeune femme esseulée.
▬ Il ne faut pas pleurer, Milady, dit-il d’une voix douce, empruntant encore des accents qui ne sont pas les siens.
Et quelque chose dans le doux sourire qu’il lui lance souffle que tout va s’arranger. Comme pour l’appuyer, son doigt vient flatter le cou d’Eelis qu’il caresse doucement, juste en dessous du bec.
▬ Est-ce que vous comptez entrer ? reprend-il ensuite, avant de lancer un coup d’œil au phare plus loin.
Et lorsque son regard perçoit un certain détail, un sourcil blond se hausse.
Serait-ce un bus encastré là-bas ?
- Spoiler:
- Liam arrive au phare (Eelis l'accompagne, of course) avec des pieds nus et ensanglantés (forcément, sans chaussures) mais ne semble pas s’en préoccuper et s’approche d’Anya avant de faire un commentaire sur le ciel et de lui demander si elle compte entrer.
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Mar 13 Jan - 19:29
A mesure que les pas de Marshall le rapprochait de sa destination - il ne savait s'il s'agissait de celle d'origine ou tout simplement de là où s'arrêtera Anya -, son sentiment d'inquiétude, auparavant simple parcelle dans ses pensées, devenait plus pesant. Toujours à bonne distance de la jeune femme, assez loin pour ne pas l'effrayer et assez près pour ne pas la perdre de vue, il voyait le ciel s'assombrir et les images qui le couvraient devenir de plus en plus floues et désorganisées. Comme s'il y avait une sorte de "bug". Cela ne présageait rien de bon.
Enfin, Anya s'arrêta devant un grand bâtiment cylindrique. Un phare, tout ce qu'il y avait de plus normal, dressé au beau milieu de cette vallée dont on ne voyait pas la fin. A ceci près qu'un bus était encastré dedans, le moteur encore fumant. Était-ce un accident ? Fallait-il forcer l'entrée ?
Un homme blond arriva avant lui, un oiseau sur l'épaule. Le volatile ressemblait curieusement à Eelis, mais son propriétaire n'était pas le même... En s'approchant davantage, Marshall remarqua les épaules d'Anya, secouées par des sanglots. Elle... pleurait ? En regardant le ciel, oh ce ciel, si sombre, si délabré, saignant comme un animal blessé. C'était là une bien terrible vision, sans doute trop pour quelqu'un d'aussi sensible - du moins, Marshall pensait qu'elle était sensible.
Le médecin arracha un morceau d'un pan de sa chemise déjà à moitié déchiré par les feuilles de papier, puis le tendit à Anya, les yeux baissés, n'osant pas la regarder, espérant qu'elle acceptera son modeste présent. Les mots doux de l'inconnu n'allaient rien arranger. Les mots, pour être frappants, devaient être accompagnés par des actes. C'était ce que Marshall pensait, après l'avoir appris - trop tard.
Il dévisagea un instant l'inconnu. Bizarre... Il semblait étrangement calme et doucereux malgré la gravité de la situation. Son oiseau ressemblait vraiment à Eelis, mais était-ce lui ? Il ne semblait même pas se soucier de ses pieds ensanglantés. Le médecin le lui fit immédiatement remarquer :
« Vous n'avez rien pour vous soigner ou pour vous protéger ? Vous n'allez pas pouvoir marcher très longtemps, avec les pieds dans cet état... »
Mais l'autre s'en souciait-il vraiment ? Il avait l'air si serein, si étrange... Comme un élément de décor dans cette folie exacerbée. Marshall reprit, les yeux rivés vers le phare :
« Je pense qu'il faut entrer. Mais comment... Les gardes n'ont pas l'air très commodes, en tout cas. Enfin, j'imagine que ce sont des gardes... »
Il désigna du menton les drôles de bonshommes en blouse blanche qui se pressaient autour du bus, visiblement très énervés, tandis que d'autres, postés à l'entrée du phare, les regardaient d'un œil méfiant. Marshall déglutit. Ça n'allait pas être facile, mais une petite voix dans sa tête lui disait qu'il fallait entrer. Et il espérait que ses compagnons d'infortune avaient la même impression.
Enfin, Anya s'arrêta devant un grand bâtiment cylindrique. Un phare, tout ce qu'il y avait de plus normal, dressé au beau milieu de cette vallée dont on ne voyait pas la fin. A ceci près qu'un bus était encastré dedans, le moteur encore fumant. Était-ce un accident ? Fallait-il forcer l'entrée ?
Un homme blond arriva avant lui, un oiseau sur l'épaule. Le volatile ressemblait curieusement à Eelis, mais son propriétaire n'était pas le même... En s'approchant davantage, Marshall remarqua les épaules d'Anya, secouées par des sanglots. Elle... pleurait ? En regardant le ciel, oh ce ciel, si sombre, si délabré, saignant comme un animal blessé. C'était là une bien terrible vision, sans doute trop pour quelqu'un d'aussi sensible - du moins, Marshall pensait qu'elle était sensible.
Le médecin arracha un morceau d'un pan de sa chemise déjà à moitié déchiré par les feuilles de papier, puis le tendit à Anya, les yeux baissés, n'osant pas la regarder, espérant qu'elle acceptera son modeste présent. Les mots doux de l'inconnu n'allaient rien arranger. Les mots, pour être frappants, devaient être accompagnés par des actes. C'était ce que Marshall pensait, après l'avoir appris - trop tard.
Il dévisagea un instant l'inconnu. Bizarre... Il semblait étrangement calme et doucereux malgré la gravité de la situation. Son oiseau ressemblait vraiment à Eelis, mais était-ce lui ? Il ne semblait même pas se soucier de ses pieds ensanglantés. Le médecin le lui fit immédiatement remarquer :
« Vous n'avez rien pour vous soigner ou pour vous protéger ? Vous n'allez pas pouvoir marcher très longtemps, avec les pieds dans cet état... »
Mais l'autre s'en souciait-il vraiment ? Il avait l'air si serein, si étrange... Comme un élément de décor dans cette folie exacerbée. Marshall reprit, les yeux rivés vers le phare :
« Je pense qu'il faut entrer. Mais comment... Les gardes n'ont pas l'air très commodes, en tout cas. Enfin, j'imagine que ce sont des gardes... »
Il désigna du menton les drôles de bonshommes en blouse blanche qui se pressaient autour du bus, visiblement très énervés, tandis que d'autres, postés à l'entrée du phare, les regardaient d'un œil méfiant. Marshall déglutit. Ça n'allait pas être facile, mais une petite voix dans sa tête lui disait qu'il fallait entrer. Et il espérait que ses compagnons d'infortune avaient la même impression.
- Résumé:
- Marshall arrive à côté d'Anya, arrache un pan de sa chemise et le lui tend en guise de mouchoir de fortune. Puis il demande à Liam s'il compte soigner ses pieds blessés et, observant la situation, dit qu'il pense qu'il faut entrer en se demandant comment.
Qu'est-ce qui est jaune et qui traverse les murs ?
Personnages : Al, Sydonia, Even, Dylan et Al'
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Eelis
Mer 14 Jan - 8:58
Le paysage change, mais pas le sens des priorités. Après une nouvelle rasade de répliques lancées dans les abîmes de l'humour (retour à la case départ, en soi), voilà que tu deviens aigle et repères en même temps que ton camarade blond une jeune femme. Ou plutôt, la jeune femme de tout à l'heure, celle qui était partie à vive allure. Vas'y, Liam, fonce !
Il faut croire que vous partagez désormais une moitié de cerveau puisque celui-ci part aussitôt taper le social. Là, il y a de quoi être fier. C'est ça, parle-lui du ciel pour amener la conversation, c'est une amorce classique qui a fait ses preuves. Par respect pour cette "tentative", tu en oublies même d'ouvrir la bouche - un homme ne doit jamais en interrompre un autre à la chasse. Un grand principe de l'honneur, sans doute. D'autant plus que ce sacré Bisoux est bien parti, il a mis le paquet sur les surnoms et le vouvoiement. Tant de leçons qui portent enfin leurs fruits ! Tant d'efforts ! Tu en retiens quelques piaillements d'émotion.
Mais soudainement se dresse celui que l'on pourrait stratégiquement qualifier de rival. Le mec sympa de tout à l'heure, avec lequel la demoiselle a filé. Si tu l'as un jour connu, tu as déjà oublié le nom - cela n'importe pas. Toutes ses paroles te passent clairement au-dessus de la tête, puisqu'elles évoquent un sujet sérieux. Tu as depuis longtemps cessé de vivre dans la réalité.
Et pourtant, on pourrait presque croire le contraire. Dans le creux de l'oreille de Liam, ton bec remue :
« Bisouuuuux, faiscuiii- attention. »
Fais attention, les plans à plusieurs, c'est foireux, bien sûr. Qui se soucie d'entrer dans le phare ?
Résumé : Eelis est ému des paroles de Liam. Quand Marshall arrive, il lui suggère de faire attention... à son coup. Et non, il ne sert à rien d'autre.
Il faut croire que vous partagez désormais une moitié de cerveau puisque celui-ci part aussitôt taper le social. Là, il y a de quoi être fier. C'est ça, parle-lui du ciel pour amener la conversation, c'est une amorce classique qui a fait ses preuves. Par respect pour cette "tentative", tu en oublies même d'ouvrir la bouche - un homme ne doit jamais en interrompre un autre à la chasse. Un grand principe de l'honneur, sans doute. D'autant plus que ce sacré Bisoux est bien parti, il a mis le paquet sur les surnoms et le vouvoiement. Tant de leçons qui portent enfin leurs fruits ! Tant d'efforts ! Tu en retiens quelques piaillements d'émotion.
Mais soudainement se dresse celui que l'on pourrait stratégiquement qualifier de rival. Le mec sympa de tout à l'heure, avec lequel la demoiselle a filé. Si tu l'as un jour connu, tu as déjà oublié le nom - cela n'importe pas. Toutes ses paroles te passent clairement au-dessus de la tête, puisqu'elles évoquent un sujet sérieux. Tu as depuis longtemps cessé de vivre dans la réalité.
Et pourtant, on pourrait presque croire le contraire. Dans le creux de l'oreille de Liam, ton bec remue :
« Bisouuuuux, faiscuiii- attention. »
Fais attention, les plans à plusieurs, c'est foireux, bien sûr. Qui se soucie d'entrer dans le phare ?
Résumé : Eelis est ému des paroles de Liam. Quand Marshall arrive, il lui suggère de faire attention... à son coup. Et non, il ne sert à rien d'autre.
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Mar 20 Jan - 23:34
Tu sais, Anya, il y a trois personnes sur terre. Il y a celui qui est intelligent. Et celui qui ne l'est pas. Celui qui est intelligent se trouve derrière toi. Il est grand, il est fort. Il sait. Il peut aider. Et toi... tu es de la deuxième catégorie, Anya. Tu le sais. Il n'y a qu'une imbécile pour pleurer en levant les yeux. Il n'y a qu'une imbécile pour... Tu n'es qu'une idiote, Anya.
Tu n'es qu'une idiote...
Il n'y a pas de troisième catégorie. Tourner en rond ne fait pas avancer. Tu ne peux pas penser en rond, ou alors ton corps va rester sur place pendant que ton esprit ira voir si l'herbe est plus verte ailleurs. Du moins, ce qu'il en reste... De ton esprit, ou bien de l'herbe.
Des deux.
Tu sais qu'il approche. Si tu voulais lui échapper, tu serais déjà ailleurs. Et tu le sais, cela aussi. Lorsqu'on s'y penche un peu, tu sais beaucoup de choses, Anya. Et tu sais que ce n'est pas lui...
Empêcheur de tourner en rond.
Mais qui est-ce, si ce n'est pas lui ? C'est peut-être un ami ? C'est peut-être un ennemi. Ce n'est sans doute pas un ami. As-tu vraiment croisé un ami, ici ? Lui. Non, pas lui. Pas lui... Il est dangereux. Qui est dangereux ? Lui, ou bien l'autre ?
Les deux.
L'horizon ? Qu'est-ce que c'est ? Passe, Anya, passe. La suite sera sans doute plus belle. Il faudrait lever les yeux, si tu veux voir qui c'est. Mais non. Tu ne lèveras pas les yeux. Jamais. Jusqu'à ce que quelqu'un te calme.
Jusqu'à la fin.
Il ne faut pas pleurer ? Il ne faut pas pleurer. Et qu'est-ce qu'il en sait ? Il faut pleurer, c'est capital. Sinon... rien ne viendra. Et tu resteras seule.
Et il est arrivé.
Tu lèves les yeux, maintenant ? Regarde-le, juste un instant... il n'est pas dangereux. Il a même l'air gentil. Il est à moitié mort. Et il s'occupe toujours de toi... le gentil médecin... Prends son mouchoir, tu l'as mérité. Pourquoi ce mérite ? Peu importe, après tout. Tu l'as mérité.
Le reste importe peu. Le reste n'importe jamais.
Il n'est pas encore arrivé.
Tu n'es qu'une idiote...
Il n'y a pas de troisième catégorie. Tourner en rond ne fait pas avancer. Tu ne peux pas penser en rond, ou alors ton corps va rester sur place pendant que ton esprit ira voir si l'herbe est plus verte ailleurs. Du moins, ce qu'il en reste... De ton esprit, ou bien de l'herbe.
Des deux.
Tu sais qu'il approche. Si tu voulais lui échapper, tu serais déjà ailleurs. Et tu le sais, cela aussi. Lorsqu'on s'y penche un peu, tu sais beaucoup de choses, Anya. Et tu sais que ce n'est pas lui...
Empêcheur de tourner en rond.
Mais qui est-ce, si ce n'est pas lui ? C'est peut-être un ami ? C'est peut-être un ennemi. Ce n'est sans doute pas un ami. As-tu vraiment croisé un ami, ici ? Lui. Non, pas lui. Pas lui... Il est dangereux. Qui est dangereux ? Lui, ou bien l'autre ?
Les deux.
L'horizon ? Qu'est-ce que c'est ? Passe, Anya, passe. La suite sera sans doute plus belle. Il faudrait lever les yeux, si tu veux voir qui c'est. Mais non. Tu ne lèveras pas les yeux. Jamais. Jusqu'à ce que quelqu'un te calme.
Jusqu'à la fin.
Il ne faut pas pleurer ? Il ne faut pas pleurer. Et qu'est-ce qu'il en sait ? Il faut pleurer, c'est capital. Sinon... rien ne viendra. Et tu resteras seule.
Et il est arrivé.
Tu lèves les yeux, maintenant ? Regarde-le, juste un instant... il n'est pas dangereux. Il a même l'air gentil. Il est à moitié mort. Et il s'occupe toujours de toi... le gentil médecin... Prends son mouchoir, tu l'as mérité. Pourquoi ce mérite ? Peu importe, après tout. Tu l'as mérité.
Le reste importe peu. Le reste n'importe jamais.
Il n'est pas encore arrivé.
- Résumé:
- Anya reste par terre à pleurer et prend le mouchoir/chemise/tissu-plein-de-sang de Marshall. Et comme elle le dit, le reste importe peu.
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Jeu 29 Jan - 15:10
Les nouveaux yeux bleus accrochent une chevelure argentée. Reconnaissance. Mais constat qui ne tire plus gère plus qu’un battement de cils à Liam. Sur son épaule, le volatile babille, et la jeune femme continue de pleurer sans lui accorder la moindre attention. L’homme sent poindre l’ennui, avant d’attraper au vol l’une des remarques du dernier venu. Son regard se pose sur ses orteils nus. Avec une certaine adresse, il prend équilibre sur un pied et regarde l’autre.
▬ En effet.
Constat trainant. Tout juste légèrement ennuyé. L’état de son propre corps lui est complètement égal, mais si ce dernier l’empêche d’avancer… avec un fin soupir, Liam arrache une partie de sa propre chemise blanche et se pose par terre pour bander sommairement chaque pied. Avant de ressauter sur les dits pieds, pas plus perturbé. Cela n’allait probablement rien donner de joli. Mais en avait-il quelque chose à faire ?
Il pose de nouveau son regard trainant sur l’homme aux cheveux d’argent.
▬ Certainement.
Des gardes, oui. Sinon, ils ne resteraient pas plantés là par plaisir, et oui, entrer était impératif. Eux non plus ne restaient pas plantés là par plaisir. Enfin. Tous les goûts sont dans la nature. Liam se tourne de nouveau vers le phare et ne tarde pas à pointer légèrement du doigt le bus et les hommes gravitant autour, comme des mouches autour d’un pot de miel.
▬ Là. Notre ticket d’entrée.
Notre. Le sien. Peu importe. Liam se remet déjà en mouvement, et emporte Eelis dans son sillage. Libre aux deux autres de suivre. Ils pouvaient être des moyens d’atteindre son but, mais ils n’étaient pas forcément une nécessité non plus…
Note :: Vraiment pardon du retard et pour compenser Liam tente donc une première approche... aura-t-il de la chance ?
▬ En effet.
Constat trainant. Tout juste légèrement ennuyé. L’état de son propre corps lui est complètement égal, mais si ce dernier l’empêche d’avancer… avec un fin soupir, Liam arrache une partie de sa propre chemise blanche et se pose par terre pour bander sommairement chaque pied. Avant de ressauter sur les dits pieds, pas plus perturbé. Cela n’allait probablement rien donner de joli. Mais en avait-il quelque chose à faire ?
Il pose de nouveau son regard trainant sur l’homme aux cheveux d’argent.
▬ Certainement.
Des gardes, oui. Sinon, ils ne resteraient pas plantés là par plaisir, et oui, entrer était impératif. Eux non plus ne restaient pas plantés là par plaisir. Enfin. Tous les goûts sont dans la nature. Liam se tourne de nouveau vers le phare et ne tarde pas à pointer légèrement du doigt le bus et les hommes gravitant autour, comme des mouches autour d’un pot de miel.
▬ Là. Notre ticket d’entrée.
Notre. Le sien. Peu importe. Liam se remet déjà en mouvement, et emporte Eelis dans son sillage. Libre aux deux autres de suivre. Ils pouvaient être des moyens d’atteindre son but, mais ils n’étaient pas forcément une nécessité non plus…
- Spoiler:
- Liam discute avec Marshall et bande sommairement ses pieds avec sa propre chemise avant de pointer le bus du doigt et de tenter de se faufiler à l’intérieur du phare en profitant de l’inattention des « gardes ».
Note :: Vraiment pardon du retard et pour compenser Liam tente donc une première approche... aura-t-il de la chance ?
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Folie d'Esquisse
Jeu 29 Jan - 15:10
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Cyantifiques
Jeu 29 Jan - 21:17
Ayant davantage à l'esprit quelques méditations savantes sur les mystères de la cyance, nous ne vîmes pas les premiers impertinents arriver et trouer par les flammes notre digne Phare. Aussitôt, nous dûmes perdre un temps conséquent à recueillir des échantillons sur quelques uns de nos confrères décédés dans le cas où leur réincarnation en gelée n'aurait pas lieu. Nous souhaitions aussi faire cesser cet incendie et dissiper la poussière.
Ampère, l'un des nôtres qui opérait en périphérie de ces événements, en tant que garde dirons-nous, eut la rapidité d'esprit de constater la présence de nouveaux intrus. Un petit groupe. Il prévint Watt (toujours branchés ensemble, ces deux-là) et tous deux allèrent brandir, respectivement, une trompette et une hallebarde pailletée devant ceux qui ne devaient point entrer.
« Salutations. Soyez certains que vous n'avez aucun intérêt à poursuivre votre chemin, ou nous pourrions bien faire de vous quelques charmants cobayes..
- Vous ne paraissez pas être des lumières, mais nous ne sommes pas difficiles, n'est-ce pas ?
- Parfaitement. »
Vous pouvez choisir de les combattre, de fuir en courant et de retenter par ailleurs (si ça a l'air d'une vraie fuite ils ne vous traqueront pas trop) ou de discuter avec ces messieurs ♥
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Lun 2 Fév - 15:20
Interdit, Marshall regarda l’homme blond nouer un morceau de chemise autour de ses pieds blessés. Il avait l’air si… détaché. Si peu soucieux de lui-même – et des autres aussi. Comme si on l’avait plongé tant de fois dans la douleur qu’il ne la ressentait même plus. Insensible. Peut-être devenait-on ainsi, quand on restait trop longtemps dans ce monde. Détaché. Figé. Passif. Le médecin ne put s’empêcher de le regarder d’un air désolé, avant de se dire qu’il devait avoir l’air encore plus pitoyable, avec ses vêtements salis par la sueur et le sang et ses blessures qui lui donnaient l’air d’un voyou. Mais soit. Il fallait bien s’y faire, n’est-ce pas ?
Quoi qu’il en soit, il était heureux qu’Anya ait accepté son modeste présent. Ce n’était pas grand-chose – voire rien du tout – juste un bout de chemise ensanglanté, mais c’était déjà ça. Au moins, elle l’avait accepté. Ça voulait peut-être dire qu’elle lui avait pardonné, en quelque sorte. C’était naïf, sans doute. Insouciant. Il ne savait pas si c’était la meilleure attitude à avoir, mais il se disait que s’il n’avait plus d’espoir, il n’avait plus rien du tout.
Le blond (l’oiseau l’avait appelé « Bisou », il lui semblait qu’il avait déjà entendu ce nom-là en ville mais il n’en était plus si sûr) se dirigea vers les gardes du phare, affairés autour du bus, puis tenta de se faufiler pour entrer. Pas très intelligent, se dit Marshall. Et ils durent tous en assumer les conséquences. Le médecin fit un brusque pas en arrière lorsque les gardes en blouse blanche les visèrent avec une trompette et une hallebarde – très kitsch mais pas moins menaçante – d’un air furieux. Marshall déglutit et leva les mains en l’air. C’était la première fois qu’on pointait une arme sur lui. La première fois, aussi, qu’une sonnette d’alarme retentissait dans son cerveau et lui vrillait les tympans. Alerte, alerte ! Ça ressemblait à tout ce qu’il avait entendu, à Londres, le jour des attentats dans le métro. En plus terrifiant, puisqu’il ne les avait pas vécus.
Le cerveau du médecin tournait à toute vitesse, tandis qu’un frisson lui parcourait l’échine. Que faire, que faire ? Fuir ? Non, impossible. La trompette avait tout l’air d’une arme à feu (du moins, le garde la tenait comme s’il s’agissait d’un fusil, et il n’avait pas l’air de plaisanter) et ils n’avaient rien pour se protéger. Les attaquer ? Trop dangereux, ils étaient armés et plus nombreux, d’autant plus qu’à trois – et un oiseau – et dans ces conditions, ils ne pouvaient pas élaborer de stratégie. Restait la diplomatie. Les négociations. Risqué, aussi – moins que les deux autres solutions cela dit. Mais il fallait tenter le tout pour le tout.
Toujours les mains levées, Marshall s’avança vers les gardes en blouse. Leurs déclarations l’interpellèrent. « Cobayes » ? Il était vrai qu’ils avaient tous une dégaine de scientifiques, avec leurs blouses et leurs grosses lunettes. Ils avaient l’air très organisés… et bien armés. Vraiment étranges. Le médecin avala de nouveau sa salive, puis parla d’une voix blanche :
« Nous ne voulions absolument pas vous déranger… L’approche de mon… heu… camarade fut assez rude, en effet… Mais, nous voulions en fait mesurer l’étendue de votre génie scientifique – vous en êtes, n’est-ce pas ? Votre établissement a l’air vraiment... solide par rapport à tout ce qu’il y a ici, c’est très beau. Ainsi donc… (il se racla la gorge) Nous aimerions voir comment vous avez fait, par simple curiosité scientifique. Nous pourrions coopérer, non ? »
L’homme inspira un grand coup, espérant que son petit stratagème allait fonctionner. Il avait hésité, au début. Et puis, le mensonge était parti tout seul. C’était si facile de mentir. Trop facile. A voir si cela allait être efficace.
Quoi qu’il en soit, il était heureux qu’Anya ait accepté son modeste présent. Ce n’était pas grand-chose – voire rien du tout – juste un bout de chemise ensanglanté, mais c’était déjà ça. Au moins, elle l’avait accepté. Ça voulait peut-être dire qu’elle lui avait pardonné, en quelque sorte. C’était naïf, sans doute. Insouciant. Il ne savait pas si c’était la meilleure attitude à avoir, mais il se disait que s’il n’avait plus d’espoir, il n’avait plus rien du tout.
Le blond (l’oiseau l’avait appelé « Bisou », il lui semblait qu’il avait déjà entendu ce nom-là en ville mais il n’en était plus si sûr) se dirigea vers les gardes du phare, affairés autour du bus, puis tenta de se faufiler pour entrer. Pas très intelligent, se dit Marshall. Et ils durent tous en assumer les conséquences. Le médecin fit un brusque pas en arrière lorsque les gardes en blouse blanche les visèrent avec une trompette et une hallebarde – très kitsch mais pas moins menaçante – d’un air furieux. Marshall déglutit et leva les mains en l’air. C’était la première fois qu’on pointait une arme sur lui. La première fois, aussi, qu’une sonnette d’alarme retentissait dans son cerveau et lui vrillait les tympans. Alerte, alerte ! Ça ressemblait à tout ce qu’il avait entendu, à Londres, le jour des attentats dans le métro. En plus terrifiant, puisqu’il ne les avait pas vécus.
Le cerveau du médecin tournait à toute vitesse, tandis qu’un frisson lui parcourait l’échine. Que faire, que faire ? Fuir ? Non, impossible. La trompette avait tout l’air d’une arme à feu (du moins, le garde la tenait comme s’il s’agissait d’un fusil, et il n’avait pas l’air de plaisanter) et ils n’avaient rien pour se protéger. Les attaquer ? Trop dangereux, ils étaient armés et plus nombreux, d’autant plus qu’à trois – et un oiseau – et dans ces conditions, ils ne pouvaient pas élaborer de stratégie. Restait la diplomatie. Les négociations. Risqué, aussi – moins que les deux autres solutions cela dit. Mais il fallait tenter le tout pour le tout.
Toujours les mains levées, Marshall s’avança vers les gardes en blouse. Leurs déclarations l’interpellèrent. « Cobayes » ? Il était vrai qu’ils avaient tous une dégaine de scientifiques, avec leurs blouses et leurs grosses lunettes. Ils avaient l’air très organisés… et bien armés. Vraiment étranges. Le médecin avala de nouveau sa salive, puis parla d’une voix blanche :
« Nous ne voulions absolument pas vous déranger… L’approche de mon… heu… camarade fut assez rude, en effet… Mais, nous voulions en fait mesurer l’étendue de votre génie scientifique – vous en êtes, n’est-ce pas ? Votre établissement a l’air vraiment... solide par rapport à tout ce qu’il y a ici, c’est très beau. Ainsi donc… (il se racla la gorge) Nous aimerions voir comment vous avez fait, par simple curiosité scientifique. Nous pourrions coopérer, non ? »
L’homme inspira un grand coup, espérant que son petit stratagème allait fonctionner. Il avait hésité, au début. Et puis, le mensonge était parti tout seul. C’était si facile de mentir. Trop facile. A voir si cela allait être efficace.
- Résumé:
- Marshall s'avance vers les cyantifiques, les mains en l'air, puis tente de négocier avec eux, prétextant de la simple curiosité scientifique.
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Folie d'Esquisse
Lun 2 Fév - 15:20
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Cyantifiques
Lun 2 Fév - 23:28
Nous fûmes au moins satisfaits de constater la réaction ordinaire de celui qui nous paraissait être l'aîné de leur troupe. Enfin, ordinaire, n'est-ce pas là justement ce qui fait notre ennui ? Nos esprits n'auraient-ils pas après tout jubilé de découvrir une résistance intéressante, un défi que nos esprits désireraient relever ? Que de flatteries, que d'égards envers nos égos - que de vérités au final.
Mais, soudainement, alors qu'Ampère s'apprêtait à témoigner de notre perplexité, Einstein défia les lois de la relativité restreinte et interpella les deux hommes. Nous discutâmes de ce cher compère Darwin, qui dès lors avait cessé de témoigner sur l'évolution de la situation à l'intérieur. Que faisait-il ? Pensait-il au moins à l'Obturateur à fission ?
Nous remarquâmes rapidement que les impertinents avaient pris la fuite. Qu'à cela ne tienne.
Watt et sa hallebarde étaient également en chemin.
Invité
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Mer 4 Fév - 18:42
L’atmosphère est tellement sombre et pesante que même les bavardages de Jim sont devenu plus rare. Son regard reste dans dans le ciel devenu d'un mauve cramoisie et digne d'un cauchemar. Les différentes visions poussèrent Jim a attraper la main de Tim rien que pour se donner de l'assurance. Et aussi de peur que soudainement ses deux amis disparaissent avec tout ce monde et son nouveau corps. Que tout ça n'était qu'un rêve qui devient cauchemar comme pour prévenir de sa fin.
Il soupire un instant et rit un peu pour oublier le silence, pourquoi pensé a tout ça ? Il n'est plus comme avant, a présent il peut vivre sans se poser de question donc il vas juste rire encore un peu et ne plus se poser de question. Soudain un éclair de lumière traverse le ciel et Jim peut apercevoir un phare.
Un phare au milieu de nulle part, Esquisse est un gigantesque nulle part mais ce bâtiment issus de leur monde -le premier que Jim voit d'Esquisse-. Elle se dresse au milieu de la plaine avec une telle logique que Jim ne s'en étonna même pas. Un phare ? Pourquoi pas ? Il songea que la vue de la haut doit être fantastique.
Vraiment.........Fantastique.
" On doit monter la haut. " Déclara t-il comme si il était le chef de leur petit groupe.
Il accéléra le pas en entraînant Tim-pasTim avec elle sans oublier de lancer un sourire a Leoran pour avoir l'approbation de tous sans la demander. Oui, il s'imagine que cela suffira juste un sourire et tout le monde le suivra avec entrain. Après tout ils ont battu un énorme soutien-gorge ensemble ! Quoi de mieux pour rapprocher des personnes ? Jim s'en sort avec un bleu sur la joue a cause du cookies et la lèvre entaillé a cause d'une bretelle sauvage du sous-vêtements qui d'ailleurs traînait avec lui quelque vêtements dont un bas pour Tim.
Après une longue marche conduisit les trois compagnons jusqu'au pied du phare et Jim poussa ses deux compagnons dérriére un buisson a pomme. Oui a pomme il en attrapa une et se prit un coup de branche en pleine face et la pomme retomba par terre et fut ravaler par le buisson. Bon. Il reporta son attention sur le phare et aperçut les cyantifiques.
" Vous avez une idée ? "
Oui maintenant qu'on y est il attend des autres un plans.
Il soupire un instant et rit un peu pour oublier le silence, pourquoi pensé a tout ça ? Il n'est plus comme avant, a présent il peut vivre sans se poser de question donc il vas juste rire encore un peu et ne plus se poser de question. Soudain un éclair de lumière traverse le ciel et Jim peut apercevoir un phare.
Un phare au milieu de nulle part, Esquisse est un gigantesque nulle part mais ce bâtiment issus de leur monde -le premier que Jim voit d'Esquisse-. Elle se dresse au milieu de la plaine avec une telle logique que Jim ne s'en étonna même pas. Un phare ? Pourquoi pas ? Il songea que la vue de la haut doit être fantastique.
Vraiment.........Fantastique.
" On doit monter la haut. " Déclara t-il comme si il était le chef de leur petit groupe.
Il accéléra le pas en entraînant Tim-pasTim avec elle sans oublier de lancer un sourire a Leoran pour avoir l'approbation de tous sans la demander. Oui, il s'imagine que cela suffira juste un sourire et tout le monde le suivra avec entrain. Après tout ils ont battu un énorme soutien-gorge ensemble ! Quoi de mieux pour rapprocher des personnes ? Jim s'en sort avec un bleu sur la joue a cause du cookies et la lèvre entaillé a cause d'une bretelle sauvage du sous-vêtements qui d'ailleurs traînait avec lui quelque vêtements dont un bas pour Tim.
Après une longue marche conduisit les trois compagnons jusqu'au pied du phare et Jim poussa ses deux compagnons dérriére un buisson a pomme. Oui a pomme il en attrapa une et se prit un coup de branche en pleine face et la pomme retomba par terre et fut ravaler par le buisson. Bon. Il reporta son attention sur le phare et aperçut les cyantifiques.
" Vous avez une idée ? "
Oui maintenant qu'on y est il attend des autres un plans.
- Spoiler:
Jim aperçoit le phare et décide de vouloir monter tout en haut pour voir le paysage d'Esquisse et voilà c'est vraiment bof excusez moi D :
Allez râlez pas, racontez-moi plutôt vos complexes !
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Alev
Lun 9 Fév - 22:26
La discrétion, toujours la discrétion.
Featuring
xxx
© A-LiceFeaturing
xxx
Cet endroit était vraiment des plus étranges. Elle n'arrivait pas à trouver d'explication à ces phénomènes pour le moins insolites, comme le fait que des objets soient épris d'une certaine... Conscience. Elle ne savait pas exactement si leur conscience était primitive ou proche de l'humain, mais elle avait au moins pris soin de noter ça dans un coin de son carnet de note, seul objet qu'elle avait venant de son monde.
C'était même bizarre de dire "son monde"...
Alev avait ensuite instinctivement, ou du moins, une espèce d'envie de prendre une certaine direction, plutôt qu'une autre. Elle ne savait pas exactement d'où lui était venue l'idée de faire demi tour pour aller vers cet endroit, mais tout ce qu'elle savait, c'était qu'elle en avait eut envie. Même si tout était coloré, les lieux étaient vides de joies, et... d'êtres humains. A croire que les objets régnaient en maître... La jeune femme avait eut peur d'être la seule représentante de la race humaine dans cet endroit bizarre, et bien de fois elle avait du piquer des sprints dignes d'Usain Bolt pour échapper à des objets en furie contre elle. Un aspirateur en peau d'ours, par exemple... Il avait eut la soudaine envie de l'aspirer, tandis qu'elle s'était arrêtée quelques instants pour l'observer.
Elle avait déjà énumérée un listing des objets irréels qu'elle avait croisé, après en avoir échapper... Elle avait maintenant le genoux écorché, les bras recouverts de terre, une entaille sur le front, du à plusieurs chutes, mais... Son saint carnet était resté intact ! Youpi ! Elle avait ensuite continué à marcher, jusqu'à être arrivée près d'un phare. Elle écarquilla les yeux d'excitation, le paysage faisait moins dépaysé tout à coup ! Ca lui rappelait presque la civilisation ! Oh, et, en parlant de civilisation... Alev plissa les yeux, reconnaissant comme des formes humaines, au loin, devant elle. Elle fit quelques pas de plus, puis hocha la tête toute seule, pour se rassurée. Oui, c'était bien des êtres humains ! Elle qui avait été complètement désespérée, elle n'en croyait pas ses yeux.
Alors, sans réfléchir, elle courut dans leur direction, même si sa blessure au genoux la faisait un peu boitiller.
Des êtres humains. Elle voyait le phare devenir de plus en plus grand, les gens aussi qui commençaient à se faire de moins en moins petits et flous. Alev accéléra un peu le pas en chassant une mèche de cheveux qui masqua quelque peu sa vue.
Des êtres humains ! Elle s'approcha d'eux, munis de son sourire de psychologue sympa.
-Coucou ! Quelqu'un pourrait m'expliquer ce qui se passe ici ? Ce phare est le seul truc que je trouve sympa !
Elle ne savait pas exactement si elle était la bienvenue dans ce joyeux trio, mais elle les suivit sans trop se poser de questions sur eux pour le moment, c'était encore trop tôt pour les interroger, et puis, elle était un peu secouée par ce réveil, fallait l'avouer. Enfin, le plus important, c'était qu'elle avait trouvé des humains !
C'était même bizarre de dire "son monde"...
Alev avait ensuite instinctivement, ou du moins, une espèce d'envie de prendre une certaine direction, plutôt qu'une autre. Elle ne savait pas exactement d'où lui était venue l'idée de faire demi tour pour aller vers cet endroit, mais tout ce qu'elle savait, c'était qu'elle en avait eut envie. Même si tout était coloré, les lieux étaient vides de joies, et... d'êtres humains. A croire que les objets régnaient en maître... La jeune femme avait eut peur d'être la seule représentante de la race humaine dans cet endroit bizarre, et bien de fois elle avait du piquer des sprints dignes d'Usain Bolt pour échapper à des objets en furie contre elle. Un aspirateur en peau d'ours, par exemple... Il avait eut la soudaine envie de l'aspirer, tandis qu'elle s'était arrêtée quelques instants pour l'observer.
Elle avait déjà énumérée un listing des objets irréels qu'elle avait croisé, après en avoir échapper... Elle avait maintenant le genoux écorché, les bras recouverts de terre, une entaille sur le front, du à plusieurs chutes, mais... Son saint carnet était resté intact ! Youpi ! Elle avait ensuite continué à marcher, jusqu'à être arrivée près d'un phare. Elle écarquilla les yeux d'excitation, le paysage faisait moins dépaysé tout à coup ! Ca lui rappelait presque la civilisation ! Oh, et, en parlant de civilisation... Alev plissa les yeux, reconnaissant comme des formes humaines, au loin, devant elle. Elle fit quelques pas de plus, puis hocha la tête toute seule, pour se rassurée. Oui, c'était bien des êtres humains ! Elle qui avait été complètement désespérée, elle n'en croyait pas ses yeux.
Alors, sans réfléchir, elle courut dans leur direction, même si sa blessure au genoux la faisait un peu boitiller.
Des êtres humains. Elle voyait le phare devenir de plus en plus grand, les gens aussi qui commençaient à se faire de moins en moins petits et flous. Alev accéléra un peu le pas en chassant une mèche de cheveux qui masqua quelque peu sa vue.
Des êtres humains ! Elle s'approcha d'eux, munis de son sourire de psychologue sympa.
-Coucou ! Quelqu'un pourrait m'expliquer ce qui se passe ici ? Ce phare est le seul truc que je trouve sympa !
Elle ne savait pas exactement si elle était la bienvenue dans ce joyeux trio, mais elle les suivit sans trop se poser de questions sur eux pour le moment, c'était encore trop tôt pour les interroger, et puis, elle était un peu secouée par ce réveil, fallait l'avouer. Enfin, le plus important, c'était qu'elle avait trouvé des humains !
- Spoiler:
- Résumé : Alev débarque près du phare, croise le groupe de Jim, Leoran et Tim, et décide de s'incruster sans demander leur avis, trop heureuse d'avoir des humains avec elle.
[HRP : Mon message est bof ! N'hésitez pas à dire si vous voulez que je modifie un truc ! :/ ]
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Jeu 12 Fév - 22:04
Se soigner. Voilà l’ultimatum. Bien sûr avant, Sacha avait voulu faire mal à Pikachu en lui serrant très fort la tête. Pourquoi tant de haine ? Pourquoi tant de méchanceté ? Le blondinet n’arrivait pas à le savoir. Mais une chose était sure, il lui avait montré son trou dans son costume et son bras dans lequel trônait toujours les pics des hérissons pour lui montrer que lui aussi avait besoin de soins. Puis, il l’avait entraîné dans les rues, les ruelles, les places jusqu’à trouver quelques choses pour le soigner. Quelqu’un aussi. Un homme avec un pot, un onguent. Une crème. Où avait-il eu ça ? Était-ce vraiment efficace ? Peu probable. Cela puait le piège. Au début, Pikachu avait voulu partir parce que ça n’était jamais bon signe ici les gens avec des soins. Mais, finalement, après quelques soins pour Sacha et aussi pour lui, tout s’était bien passé. Une bonne chose, l’homo-poké était tout à fait rassuré. Une bonne surprise de ce monde. Improbable mais visiblement pas impossible.
Une petite pause avait été nécessaire pour le repos. Mais très vite la mauvaise humeur de Sacha avait repris le dessus et il avait tenté de fausser compagnie à l’enfant. Heureusement, le sixième sens de Pikachu lui avait permis d’ouvrir l’œil et de le rejoindre. Peur de l’abandon ? Peur de la solitude ? Peur de devoir à nouveau passer du temps à le chercher ? Un ensemble de tout ça alors il avait ouvert les yeux au bon moment pour pouvoir le rejoindre juste à temps. Il l’avait échappé belle, au final. Et depuis, il était collé à son dresseur. Même si cela ne l’enchantait pas, Pikachu était insensible à sa mauvaise humeur. Les mots, les grognements, les insultes glissaient sur lui comme sur de l’eau, sans l’atteindre, sans le toucher. Et lui était toujours d’aussi bonne humeur. Il avait décidé de relativiser : après tout, ce monde n’était pas génial, c’était probablement à cause de ça que Sacha était mécontent. C’était sa façon de lui dire qu’il l’aimait. Pikachu n’en doutait plus à présent. Et puis c’était plus facile de croire ça que d’accepter que Sacha pouvait ne pas avoir envie de rester avec lui. Un peu d’amour que diable !
Bref, ce fut donc dans cet état d’esprit qu’ils engagèrent la traversée de la plaine. Une traversée dangereuse. Peuplée de troupeaux de tronçonneuses furieuses, qu’ils avaient réussis à semer grâce à deux arbres qui leurs avaient offert asiles avant de les chasser à coup de petites épines propulsées à pleine vitesse. Une chance pour eux, elles n’étaient pas empoisonnées ! Pikachu avait eu sacrément peur quand même alors il avait repris le bras de Sacha. Quelques petites piqures d’aiguilles d’arbres restaient visibles sur eux, mais fort heureusement ils s’en étaient bien sortis. Jusqu’à ce qu’ils se retrouvent face à une tournée de sandwichs sauvages qui leurs avaient craché des tomates en tentant de les étouffer. Quelques esquives plus loin, ils purent faire une brève pause pour ne pas trop se fatiguer. Cette fois, Pikachu ne se laissa pas avoir. Et puis, il s’était quand même montré utile depuis le début de cette fastidieuse aventure. Il avait su contourner deux motocyclettes sauvages et réussit à ne pas énerver une harde de pies roses fluo, ce qui était très étonnant vu la quantité d’énergie incroyable qui se dégageait de lui en permanence ! Bref, un périple fatiguant mais génial selon Pikachu qui n’avait pas vu sa bonne humeur descendre. Mais à mesure qu’ils s’approchaient du phare, la voix dans sa tête ne cessait de lui souffler que c’était un piège, que c’était dangereux. Pourtant, à ce stade de leur avancée, il était impossible de faire demi-tour.
Et enfin, il était là. Il trônait fier devant eux. Le phare. Un bus était encastré dans la façade ce qui venait confirmer toutes les peurs qu’il avait. Il semblait s’être passé des choses horribles ici. Il agrippa le bras de son dresseur pour le secouer et dire :
« On devrait s’en aller, ça a l’air pas sympa ici… » Il couina un peu, inquiet. Très inquiet. Puis finalement il regarda autour de lui pour voir si d’autres étaient là. Il y avait des gens qui gardaient l’entrée de toute évidence. Et il y avait d’autres gens aussi. Des dessinateurs comme eux. Alors il souffla l’idée : « L’union fait la force ? » Un vrai principe pokémon !
Une petite pause avait été nécessaire pour le repos. Mais très vite la mauvaise humeur de Sacha avait repris le dessus et il avait tenté de fausser compagnie à l’enfant. Heureusement, le sixième sens de Pikachu lui avait permis d’ouvrir l’œil et de le rejoindre. Peur de l’abandon ? Peur de la solitude ? Peur de devoir à nouveau passer du temps à le chercher ? Un ensemble de tout ça alors il avait ouvert les yeux au bon moment pour pouvoir le rejoindre juste à temps. Il l’avait échappé belle, au final. Et depuis, il était collé à son dresseur. Même si cela ne l’enchantait pas, Pikachu était insensible à sa mauvaise humeur. Les mots, les grognements, les insultes glissaient sur lui comme sur de l’eau, sans l’atteindre, sans le toucher. Et lui était toujours d’aussi bonne humeur. Il avait décidé de relativiser : après tout, ce monde n’était pas génial, c’était probablement à cause de ça que Sacha était mécontent. C’était sa façon de lui dire qu’il l’aimait. Pikachu n’en doutait plus à présent. Et puis c’était plus facile de croire ça que d’accepter que Sacha pouvait ne pas avoir envie de rester avec lui. Un peu d’amour que diable !
Bref, ce fut donc dans cet état d’esprit qu’ils engagèrent la traversée de la plaine. Une traversée dangereuse. Peuplée de troupeaux de tronçonneuses furieuses, qu’ils avaient réussis à semer grâce à deux arbres qui leurs avaient offert asiles avant de les chasser à coup de petites épines propulsées à pleine vitesse. Une chance pour eux, elles n’étaient pas empoisonnées ! Pikachu avait eu sacrément peur quand même alors il avait repris le bras de Sacha. Quelques petites piqures d’aiguilles d’arbres restaient visibles sur eux, mais fort heureusement ils s’en étaient bien sortis. Jusqu’à ce qu’ils se retrouvent face à une tournée de sandwichs sauvages qui leurs avaient craché des tomates en tentant de les étouffer. Quelques esquives plus loin, ils purent faire une brève pause pour ne pas trop se fatiguer. Cette fois, Pikachu ne se laissa pas avoir. Et puis, il s’était quand même montré utile depuis le début de cette fastidieuse aventure. Il avait su contourner deux motocyclettes sauvages et réussit à ne pas énerver une harde de pies roses fluo, ce qui était très étonnant vu la quantité d’énergie incroyable qui se dégageait de lui en permanence ! Bref, un périple fatiguant mais génial selon Pikachu qui n’avait pas vu sa bonne humeur descendre. Mais à mesure qu’ils s’approchaient du phare, la voix dans sa tête ne cessait de lui souffler que c’était un piège, que c’était dangereux. Pourtant, à ce stade de leur avancée, il était impossible de faire demi-tour.
Et enfin, il était là. Il trônait fier devant eux. Le phare. Un bus était encastré dans la façade ce qui venait confirmer toutes les peurs qu’il avait. Il semblait s’être passé des choses horribles ici. Il agrippa le bras de son dresseur pour le secouer et dire :
« On devrait s’en aller, ça a l’air pas sympa ici… » Il couina un peu, inquiet. Très inquiet. Puis finalement il regarda autour de lui pour voir si d’autres étaient là. Il y avait des gens qui gardaient l’entrée de toute évidence. Et il y avait d’autres gens aussi. Des dessinateurs comme eux. Alors il souffla l’idée : « L’union fait la force ? » Un vrai principe pokémon !
- Spoiler:
- Résumé : Comme je suis un vrai escargot en ce moment, le passage de la plaine a été très résumé. Donc c'est pour ça que c'est un peu long ><
Bref en gros: Sacha et Pika se soignent, traversent la plaine et arrivent au phare !
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Sam 14 Fév - 18:08
Si les changements de ciel n’avaient jamais été de bon augure, les images sanglantes et les textes morbides flottant en l’air ne semblaient pas non annoncer plus de bonnes nouvelles aux quelques dessinateurs guidés par la voix. Pythagore contemplait le ciel fissuré au-dessus de lui, les yeux vagues. Il se sentait las, fatigué de ce monde. Encore plus fatigué qu’il ne l’avait été lors du départ de Thalès, encore plus fatigué que durant la Grande Tempête. Il marchait les mains dans les poches, le visage fermé et le dos légèrement courbé. Ironiquement, il n’avait plus rencontré d’objets depuis... John. Le cœur du jeune homme se serra au souvenir de son meilleur ami. Un bonhomme de papier bien trop fragile. Quels imbéciles ils avaient été de vouloir traverser la plaine ! Il n’avait tout simplement rien pu faire, une fois encore. La douleur d’avoir perdu un proche était trop difficile à supporter et les regrets l’envahissaient.
La lumière au loin tranchait clairement avec l’atmosphère sombre des lieux. Un phare, pour quoi faire ? C’était pourtant là qu’il sentait qu’il devait aller, vers cette longue construction rouge et blanche. C’était probablement un piège, mais cela importait peu. Ils finiraient tous par mourir dans l’Esquisse. Il savait que son heure viendrait tôt ou tard, alors pourquoi pas maintenant ?
Alors qu’il approchait, Pythagore écarquilla les yeux à la vue des blouses blanches. Des cyantifiques. Il grimaça. C’était à cause de ces fous que son frère... Le seul fait de penser à Thalès tira Pythagore de son état de torpeur. Est-ce qu’il était ici lui aussi ? Il devait se renseigner pour pouvoir le sortir d’ici ! Mais engager la discussion avec ces prétendus savants n’étaient pas une solution envisageable. Il devait se faire discret et trouver son jumeau par lui-même. Pour une fois, c’était à lui d’agir pour l’aider. Depuis le temps qu’il voulait le ramener à ses côtés, il avait enfin sa chance !
Le jeune homme en pleine réflexion distingua les silhouettes d’autres dessinateurs ayant survécu. Il décida de les aborder pour obtenir quelques renseignements sur la situation. Même s’il était hautement probable qu’ils n’en sachent pas plus que lui, quelques présences humaines ne lui ferait pas de mal.
- Euh... Excusez-moi ? bredouilla-t-il l'air peu assuré.
HRP : Je le refile au groupe qui en voudra bien.
La lumière au loin tranchait clairement avec l’atmosphère sombre des lieux. Un phare, pour quoi faire ? C’était pourtant là qu’il sentait qu’il devait aller, vers cette longue construction rouge et blanche. C’était probablement un piège, mais cela importait peu. Ils finiraient tous par mourir dans l’Esquisse. Il savait que son heure viendrait tôt ou tard, alors pourquoi pas maintenant ?
Alors qu’il approchait, Pythagore écarquilla les yeux à la vue des blouses blanches. Des cyantifiques. Il grimaça. C’était à cause de ces fous que son frère... Le seul fait de penser à Thalès tira Pythagore de son état de torpeur. Est-ce qu’il était ici lui aussi ? Il devait se renseigner pour pouvoir le sortir d’ici ! Mais engager la discussion avec ces prétendus savants n’étaient pas une solution envisageable. Il devait se faire discret et trouver son jumeau par lui-même. Pour une fois, c’était à lui d’agir pour l’aider. Depuis le temps qu’il voulait le ramener à ses côtés, il avait enfin sa chance !
Le jeune homme en pleine réflexion distingua les silhouettes d’autres dessinateurs ayant survécu. Il décida de les aborder pour obtenir quelques renseignements sur la situation. Même s’il était hautement probable qu’ils n’en sachent pas plus que lui, quelques présences humaines ne lui ferait pas de mal.
- Euh... Excusez-moi ? bredouilla-t-il l'air peu assuré.
- Résumé:
- Pythagore est très affecté par la disparition de John. Lorsqu'il aperçoit les cyantifiques au phare, il décide de retrouver Thalès. Il s'approche d'un groupe de dessinateur au hasard pour obtenir des informations.
HRP : Je le refile au groupe qui en voudra bien.
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Jeu 26 Fév - 13:03
Ce type était louche avec son pot de il ne sait pas trop quoi… Sérieusement, s'il avait un autre choix, il se serait barré sans même prendre en considération le fait que cela pouvait potentiellement soigner. Ce qui aurait été bien dommage puisqu'effectivement, ça allait beaucoup mieux.
Une pause. Oui, oui il ne partira pas sans Pikachu, bien sûr. Il avait dit ça pour que le truc se repose tranquillement, et lorsqu'il baissera sa garde, Sacha partirait comme une balle. Loin de ce blond à la noix. Loin, très loin sans lui. Mais c'était sans conter sur son radar ou il ne sait quoi. Il s'est réveillé, l'a engueulé parce qu'il lui faussait compagnie. Et merde. Sérieusement il est collant ce nain. Même un coup de poing ou de pied ne l'a pas arrêté dans sa poursuite, les insultes, lui dire qu'il est inutile ou chiant, rien n'y faisait, il le collait. Il. Hait. Ce. Gosse.
Mais. Il était vachement pratique en tant que bouclier humain. Ou en tant qu'alarme alertant les choses dangereuses. Comme le troupeau de tronçonneuse. Honnêtement, il a eu peur pour sa vie à un moment. Heureusement qu'il y avait ces arbres… Qui ne tardèrent pas à les attaquer, c'est à ce moment là qu'il a choppé Pikachu pour le mettre entre lui et les épines. Crevard ? Oui. Enchanté. Mais ça ne l'a pas empêché d'en avoir tout de même. Même en tant que bouclier, il est inutile. Et pourquoi ces sandwichs doivent-ils cracher des tomates ?! Accalmie, petit pause pour retrouver son souffle. Sacha allait encore cracher sur Pikachu, sauf qu'il y eu ces motocyclettes, encore repérée par le jaune. Puis un autre troupeau de pies roses fluo. Et enfin, le lieu de destination.
Les mains sur les genoux, encore essoufflé, Sacha avait voulu frapper Pikachu qui était malgré tout resté de très bonne humeur. Une très bonne humeur irritante.
« On devrait s’en aller, ça a l’air pas sympa ici…
- Va-t-en tout seul.
- L'union fait la force ?
- Mon cul. »
Dieu qu'il y avait trop de monde. Mais il voulait réellement botter les fesses de ce type.
« Euh... Excusez-moi ? »
Encore un boulet ?! Sacha se retourna franchement pas de bonne humeur. Enfin. Pire.
« Ah non hein, va voir les boulets devant, j'suis pas là pour faire dans l'social tête de carotte. Alors dégage ! »
Oui, politesse tout ça… Enfin, il dit ça mais s'approche doucement du petit groupe, il avait remarqué les vigiles devant, et même s'il a envie de tous les tabasser, ce sera pas pour maintenant, pendant qu'eux feront diversion, il passera. Voilà. Bon plan. Que les autres soient un peu utile, merde !
Une pause. Oui, oui il ne partira pas sans Pikachu, bien sûr. Il avait dit ça pour que le truc se repose tranquillement, et lorsqu'il baissera sa garde, Sacha partirait comme une balle. Loin de ce blond à la noix. Loin, très loin sans lui. Mais c'était sans conter sur son radar ou il ne sait quoi. Il s'est réveillé, l'a engueulé parce qu'il lui faussait compagnie. Et merde. Sérieusement il est collant ce nain. Même un coup de poing ou de pied ne l'a pas arrêté dans sa poursuite, les insultes, lui dire qu'il est inutile ou chiant, rien n'y faisait, il le collait. Il. Hait. Ce. Gosse.
Mais. Il était vachement pratique en tant que bouclier humain. Ou en tant qu'alarme alertant les choses dangereuses. Comme le troupeau de tronçonneuse. Honnêtement, il a eu peur pour sa vie à un moment. Heureusement qu'il y avait ces arbres… Qui ne tardèrent pas à les attaquer, c'est à ce moment là qu'il a choppé Pikachu pour le mettre entre lui et les épines. Crevard ? Oui. Enchanté. Mais ça ne l'a pas empêché d'en avoir tout de même. Même en tant que bouclier, il est inutile. Et pourquoi ces sandwichs doivent-ils cracher des tomates ?! Accalmie, petit pause pour retrouver son souffle. Sacha allait encore cracher sur Pikachu, sauf qu'il y eu ces motocyclettes, encore repérée par le jaune. Puis un autre troupeau de pies roses fluo. Et enfin, le lieu de destination.
Les mains sur les genoux, encore essoufflé, Sacha avait voulu frapper Pikachu qui était malgré tout resté de très bonne humeur. Une très bonne humeur irritante.
« On devrait s’en aller, ça a l’air pas sympa ici…
- Va-t-en tout seul.
- L'union fait la force ?
- Mon cul. »
Dieu qu'il y avait trop de monde. Mais il voulait réellement botter les fesses de ce type.
« Euh... Excusez-moi ? »
Encore un boulet ?! Sacha se retourna franchement pas de bonne humeur. Enfin. Pire.
« Ah non hein, va voir les boulets devant, j'suis pas là pour faire dans l'social tête de carotte. Alors dégage ! »
Oui, politesse tout ça… Enfin, il dit ça mais s'approche doucement du petit groupe, il avait remarqué les vigiles devant, et même s'il a envie de tous les tabasser, ce sera pas pour maintenant, pendant qu'eux feront diversion, il passera. Voilà. Bon plan. Que les autres soient un peu utile, merde !
- Résumé :
- Après les péripéties de la plaine, Sacha arrive donc avec Pikachu à l'entrée du phare. Il contredit Pikachu, insulte Pythagore pour finalement s'approcher du groupe pour s'en servir comme diversion.
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