[E5][Pas trop loin de la ville non plus mais loin de kah et diablo on va dire] Titre à rallonge.
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Mar 28 Oct - 22:27
Résumé : Ceci est un vil C/C de ma fiche vu que j'avais écrit dedans mon premier RP. Donc, Trenca est avec Titus aux abords de la ville où ils ont passé ces 2 derniers jours, mais ils partent chacun armés d'un bâton. Elle lit le ciel à haute voix puis se décide à partir.
« Ficelez les morceaux de viande pour qu'ils se maintiennent en forme pendant la cuisson. S'il y en a, coupez la queue de chat en... tronçons. Épluchez les carottes, les... danseuses et la branche de céleri, puis lavez-les. Ajoutez-y les…. arrosoirs, les bananes, les poireaux (liés dans une botte), le rappeur branché, l’ail et le bouquet garni. Ajoutez 12 grains de poivre et... »
Les yeux rivés vers le ciel, elle confirme qu'il existe encore quelqu'un pour tenter d'en déchiffrer le contenu. Elle n'a pas pu coiffer ses cheveux au noir ébène qui fait tâche dans le paysage, ni raviver l'éclat de ces yeux intensément vides. Ses jambes sont à peine dévoilées par un jean bien trop court pour elle, dont les sabots jurent toujours avec… ah. Ce à quoi elle ressemble n'a pas tant d'importance. Elle est banale et cherche à le rester, bien que trouver quelque chose de décent ne soit pas évident par ici. D'autant plus quand on ne sait pas ce qui est décent.
« Et.. enfin, ça dit… "Faites passer le tout par une fenêtre haute de 33 cm." Si cette recette existe, je l'ai oubliée.. Et toi, Titus, tu aimes ce genre de cuisine ? »
Elle se retourne et jette un regard intéressé - à moitié blagueur, à vrai dire - à son compagnon d'infortune, qui la suivra aujourd'hui pour une nouvelle aventure dont ils ignorent tout de l'issue. Ils viennent de franchir la ligne de départ. Un jour auparavant, Titus était aussi paumé qu'elle ; seuls au milieu de nulle part, ils n'ont pas vraiment eu d'autre choix que celui de rassembler leurs forces. Une nécessité qui les retient et les protège encore aujourd'hui. Ils ne sont pas rentrés dans la ville qui se tient pourtant si près ; ils ne s'en sont pas non plus éloignés pour aller fouiller les plaines.
« Plus à gauche, il est écrit : "Il y a trois façons de manger une soupe de tomate. Avec ses orteils. Avec une lampe de chevet verte et.. avec.. la chanson "Ne me quitte pas" de Jacques Brel." J'aime beaucoup cette musique, mais ça.. m'énerve atrocement de la voir dans cette liste. Les chansons françaises méritent beaucoup plus de prestige, n'est-ce pas ? Je suis... révoltée face à tous ces ingrats qui osent… Je n'arrive pas à avoir la suite. »
Tant de conviction. Elle est presque sûr d'avoir dit ça, ou du moins, quelqu'un l'a dit… - elle ne fait que laisser parler une voix lointaine, celle d'un meuble qui comptait beaucoup pour l'ours qui le possédait au point d'avoir gardé une trâce.
« "Ceux qui pleurent sont ceux qui n'ont pas vu les camions se remplir de figurines".... Ça, ça dépend des figurines. Ça ne sert à rien de les acheter si on peut arnaquer des pigeons... » ajoute-t-elle avant de mettre un terme à sa tentative de décryptage céleste. Chaque chose qu'elle voit lui évoque décidément quelque chose d'autre avec une tonalité, une ampleur, un sentiment. Un instant qu'elle n'a pas vécu et qui soudainement ressurgit, un meuble qui tombe sur le tas et roule jusqu'au bout avant de s'enfoncer dans la masse et de disparaître. Oh oui, Trenca a l'esprit tordu et la parole si difficile à suivre. Mais elle n'est pas encore totalement folle au point d'ignorer qu'elle a d'autres choses à faire.
Les mains encombrées par un sceptre lumineux tout droit sorti d'un roman de fantasy, elle tente de donner du crédit à son arme de fortune. En l'agitant. Quelques gestes qui, bien qu'ils lui évoquent une vague inspiration, lui confirment qu'elle n'a pas les réflexes d'une épéiste. Il est bien naïf de croire que la lumière suffira à les guider sur le chemin qui les attend, de surcroît, mais la chose parait assez lourde pour assommer quelqu'un, si tant est qu'on la lève assez haut. Et puis franchement, elle adore les sceptres, alors elle a voulu garder celui-là pour pouvoir le contempler béatement toutes les deux minutes. Et tenter de comprendre pourquoi elle le contemple.
« À vue de nez, on est bon pour marcher indéfiniment. »
Ils étaient restés à l'écart de tout long voyage jusqu'à ce que quelque chose vienne les éveiller. Une voix, des images, certes, mais surtout ce chemin qui se trace devant elle. Devant eux. Trenca ne sait pas pourquoi elle a envie d'y aller, dans cet horizon qui semble beaucoup trop dangereux pour les brefs extraits qu'elle en a vu. Peu importe. Elle doit savoir ce qui se trouve au bout, tout comme Titus a pour ambition de découvrir le monde.
Un jour, ils finiront par se séparer. Peut-être, lorsque l'élargissement procuré par cette découverte leur montrera de nouveaux chemins. Mais aujourd'hui, ils prennent la route ensemble, sans carte et sans repère. Lui qui se fissure et elle qui s'écrit. Franchement, entre quelques aléas identitaires et troubles de mémoire, ils ne s'entendent pas si mal. Tant qu'il supportera qu'elle s'arrête pour parler de tout et n'importe quoi ou ramasser ce qui croisera leur chemin…
« … je t’avais dit que je voudrais être aviateur, un jour ? Voyager dans des bananes géantes, ça doit être fun, tu ne trouves pas ?
- Pas vraiment mon trip, je préfère les voitures de sport. Ou, peut-être, les vieilles Clio.. »
Mais en attentant, c'est lui qui la rattrape. Et qui réussit même à lui poser une colle.
« Ficelez les morceaux de viande pour qu'ils se maintiennent en forme pendant la cuisson. S'il y en a, coupez la queue de chat en... tronçons. Épluchez les carottes, les... danseuses et la branche de céleri, puis lavez-les. Ajoutez-y les…. arrosoirs, les bananes, les poireaux (liés dans une botte), le rappeur branché, l’ail et le bouquet garni. Ajoutez 12 grains de poivre et... »
Les yeux rivés vers le ciel, elle confirme qu'il existe encore quelqu'un pour tenter d'en déchiffrer le contenu. Elle n'a pas pu coiffer ses cheveux au noir ébène qui fait tâche dans le paysage, ni raviver l'éclat de ces yeux intensément vides. Ses jambes sont à peine dévoilées par un jean bien trop court pour elle, dont les sabots jurent toujours avec… ah. Ce à quoi elle ressemble n'a pas tant d'importance. Elle est banale et cherche à le rester, bien que trouver quelque chose de décent ne soit pas évident par ici. D'autant plus quand on ne sait pas ce qui est décent.
« Et.. enfin, ça dit… "Faites passer le tout par une fenêtre haute de 33 cm." Si cette recette existe, je l'ai oubliée.. Et toi, Titus, tu aimes ce genre de cuisine ? »
Elle se retourne et jette un regard intéressé - à moitié blagueur, à vrai dire - à son compagnon d'infortune, qui la suivra aujourd'hui pour une nouvelle aventure dont ils ignorent tout de l'issue. Ils viennent de franchir la ligne de départ. Un jour auparavant, Titus était aussi paumé qu'elle ; seuls au milieu de nulle part, ils n'ont pas vraiment eu d'autre choix que celui de rassembler leurs forces. Une nécessité qui les retient et les protège encore aujourd'hui. Ils ne sont pas rentrés dans la ville qui se tient pourtant si près ; ils ne s'en sont pas non plus éloignés pour aller fouiller les plaines.
« Plus à gauche, il est écrit : "Il y a trois façons de manger une soupe de tomate. Avec ses orteils. Avec une lampe de chevet verte et.. avec.. la chanson "Ne me quitte pas" de Jacques Brel." J'aime beaucoup cette musique, mais ça.. m'énerve atrocement de la voir dans cette liste. Les chansons françaises méritent beaucoup plus de prestige, n'est-ce pas ? Je suis... révoltée face à tous ces ingrats qui osent… Je n'arrive pas à avoir la suite. »
Tant de conviction. Elle est presque sûr d'avoir dit ça, ou du moins, quelqu'un l'a dit… - elle ne fait que laisser parler une voix lointaine, celle d'un meuble qui comptait beaucoup pour l'ours qui le possédait au point d'avoir gardé une trâce.
« "Ceux qui pleurent sont ceux qui n'ont pas vu les camions se remplir de figurines".... Ça, ça dépend des figurines. Ça ne sert à rien de les acheter si on peut arnaquer des pigeons... » ajoute-t-elle avant de mettre un terme à sa tentative de décryptage céleste. Chaque chose qu'elle voit lui évoque décidément quelque chose d'autre avec une tonalité, une ampleur, un sentiment. Un instant qu'elle n'a pas vécu et qui soudainement ressurgit, un meuble qui tombe sur le tas et roule jusqu'au bout avant de s'enfoncer dans la masse et de disparaître. Oh oui, Trenca a l'esprit tordu et la parole si difficile à suivre. Mais elle n'est pas encore totalement folle au point d'ignorer qu'elle a d'autres choses à faire.
Les mains encombrées par un sceptre lumineux tout droit sorti d'un roman de fantasy, elle tente de donner du crédit à son arme de fortune. En l'agitant. Quelques gestes qui, bien qu'ils lui évoquent une vague inspiration, lui confirment qu'elle n'a pas les réflexes d'une épéiste. Il est bien naïf de croire que la lumière suffira à les guider sur le chemin qui les attend, de surcroît, mais la chose parait assez lourde pour assommer quelqu'un, si tant est qu'on la lève assez haut. Et puis franchement, elle adore les sceptres, alors elle a voulu garder celui-là pour pouvoir le contempler béatement toutes les deux minutes. Et tenter de comprendre pourquoi elle le contemple.
« À vue de nez, on est bon pour marcher indéfiniment. »
Ils étaient restés à l'écart de tout long voyage jusqu'à ce que quelque chose vienne les éveiller. Une voix, des images, certes, mais surtout ce chemin qui se trace devant elle. Devant eux. Trenca ne sait pas pourquoi elle a envie d'y aller, dans cet horizon qui semble beaucoup trop dangereux pour les brefs extraits qu'elle en a vu. Peu importe. Elle doit savoir ce qui se trouve au bout, tout comme Titus a pour ambition de découvrir le monde.
Un jour, ils finiront par se séparer. Peut-être, lorsque l'élargissement procuré par cette découverte leur montrera de nouveaux chemins. Mais aujourd'hui, ils prennent la route ensemble, sans carte et sans repère. Lui qui se fissure et elle qui s'écrit. Franchement, entre quelques aléas identitaires et troubles de mémoire, ils ne s'entendent pas si mal. Tant qu'il supportera qu'elle s'arrête pour parler de tout et n'importe quoi ou ramasser ce qui croisera leur chemin…
« … je t’avais dit que je voudrais être aviateur, un jour ? Voyager dans des bananes géantes, ça doit être fun, tu ne trouves pas ?
- Pas vraiment mon trip, je préfère les voitures de sport. Ou, peut-être, les vieilles Clio.. »
Mais en attentant, c'est lui qui la rattrape. Et qui réussit même à lui poser une colle.
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Mar 28 Oct - 22:33
Tu la suivait depuis un moment, déjà. Vous aviez tous les deux eu cette vision et vous vous étiez mit en route. Tu sautillais, tu tentais de vivre parmi ces ruines. Pourtant, tu te fondais assez bien dans le paysage. Après tout, tu étais une ruine, toi aussi. Cric, crac.
❝ Ce genre de cuisine doit avoir ses qualités, je pense. Mais elle ne me dit rien, cette recette.
❝ La musique française, je ne l’aime pas trop, moi. Je préfère de loin les musiques anglaises. Après, j’en écoutais pas trop de musique, donc bon.
❝ Je suis sûr que j’avais beaucoup de figurines, à l’époque où on était encore sur Terre !
Tu écoutais Trenca lire le ciel et tu essayais de lui répondre. Elle avait la tête levée vers le plafond de la scène. Le vide, partout, sur les côtés, en haut, en bas. Cette femme, elle avait les cheveux blancs, rouges, roses ou jaunes. Tu t’y étais habitué, à tous ces changements. Le ciel restait dans des couleurs ternes et le monde, lui, était coloré. Toujours, toujours, une impression d’apocalypse. On aurait dit que toutes ces lumières allaient cesser de briller avant de reprendre, toujours différentes. Tu avais l’impression que les dieux souhaitaient se venger de toi : ils faisaient bouger ce monde fou comme ils te permettaient te vivre, toujours quelques instants de plus. Ton épaule affichait déjà quelques lignes, tracés maladroitement, qui oscillaient entre la gauche et la droite, et de ces lignes sortaient des petits points gris. Ton corps avait l’air normal, ses couleurs ne changeaient pas.
Comme si la ruine que tu étais n’étais qu’un atome sain parmi un organisme malade.
Et tu te demandais, au fond de toi, si c’était une punition que d’être différent. Les dieux, comme tu te l’étais déjà dit, faisaient bouger le monde et tu pouvais encore vivre. On avait dû t’en donner la permission. Mais bon, tu essayais de t’imaginer pour quelle raison tu étais ainsi. Est-ce que tu avais fait manger les restes de personnes à leurs êtres chers ? Avait-tu tué un être cher, à toi ou à quelqu’un d’autre ?
Mais au fait, qui es-tu ?
Cric, crac, cric, crac. Le monde avançait, tu t’arrêtais. Une main devant l’oeil gauche, tu observais. Trenca était encore assez près de toi, tu la voyais. Elle continuait à parler, tu l’entendais de façon très lointaine. Tout était lointain. La vie, la mort. La mort était peut-être un peu plus proche.
Comme une convulsion, une nouvelle ligne fut tracée. Les petits points continuaient de s’élever. Et toi, tu restais là.
Soudain, une autre convulsion. La ligne s’était divisée en deux et continuait d’avancer. Tu souriait, courant un peu pour rattraper ton amie. Mieux vaut ne pas s’arrêter, continuer de marcher. La vie, ce monde, ils ne s’arrêtent pas, eux. Pourquoi le faire ?
❝ Hé, Trenca, je t’avais dit que je voudrais être aviateur, un jour ? Voyager dans des bananes géantes, ça doit être fun, tu ne trouves pas ?
❝ Pas vraiment mon trip, je préfère les voitures de sport. Ou, peut-être, les vieilles Clio ...
Tu étais à ses côtés, pas loin, tout près. Tu étais toujours souriant. De façade, certes, mais aussi car tu appréciais sa compagnie. Dans le ciel, la recette avait l’air de ne plus être là. Les lettres étaient peut-être dans un ordre que celui qu’à pu voir Trenca. Du sang s‘échappait des doigts de ta main. Oh, génial. La première fois que tu en voyais. Tantôt il coulait à flot, rose, tantôt il disparaissait avant même d’avoir touché le sol, vert. Et puis il s’arrêtait. Tu ne sentais rien, de toute façon.
Tu portais un bâton et le faisait jouer dans ta main droite. Tu rigolais. C’est drôle d’avoir une occupation dans un monde vide, non ? Ce monde, tu as envie de l’explorer.
❝ Il n’y a rien, droit devant, je me demande si on va pouvoir y arriver assez vite.
Cric, crac. Une ligne de plus s’invita sur ton pied, nu.
Résumé : Vil c/c aussi, Titus suit tranquillement Trenca en réagissant à ce qu'elle dit et en parlant de tout et de rien.
❝ Ce genre de cuisine doit avoir ses qualités, je pense. Mais elle ne me dit rien, cette recette.
❝ La musique française, je ne l’aime pas trop, moi. Je préfère de loin les musiques anglaises. Après, j’en écoutais pas trop de musique, donc bon.
❝ Je suis sûr que j’avais beaucoup de figurines, à l’époque où on était encore sur Terre !
Tu écoutais Trenca lire le ciel et tu essayais de lui répondre. Elle avait la tête levée vers le plafond de la scène. Le vide, partout, sur les côtés, en haut, en bas. Cette femme, elle avait les cheveux blancs, rouges, roses ou jaunes. Tu t’y étais habitué, à tous ces changements. Le ciel restait dans des couleurs ternes et le monde, lui, était coloré. Toujours, toujours, une impression d’apocalypse. On aurait dit que toutes ces lumières allaient cesser de briller avant de reprendre, toujours différentes. Tu avais l’impression que les dieux souhaitaient se venger de toi : ils faisaient bouger ce monde fou comme ils te permettaient te vivre, toujours quelques instants de plus. Ton épaule affichait déjà quelques lignes, tracés maladroitement, qui oscillaient entre la gauche et la droite, et de ces lignes sortaient des petits points gris. Ton corps avait l’air normal, ses couleurs ne changeaient pas.
Comme si la ruine que tu étais n’étais qu’un atome sain parmi un organisme malade.
Et tu te demandais, au fond de toi, si c’était une punition que d’être différent. Les dieux, comme tu te l’étais déjà dit, faisaient bouger le monde et tu pouvais encore vivre. On avait dû t’en donner la permission. Mais bon, tu essayais de t’imaginer pour quelle raison tu étais ainsi. Est-ce que tu avais fait manger les restes de personnes à leurs êtres chers ? Avait-tu tué un être cher, à toi ou à quelqu’un d’autre ?
Mais au fait, qui es-tu ?
Cric, crac, cric, crac. Le monde avançait, tu t’arrêtais. Une main devant l’oeil gauche, tu observais. Trenca était encore assez près de toi, tu la voyais. Elle continuait à parler, tu l’entendais de façon très lointaine. Tout était lointain. La vie, la mort. La mort était peut-être un peu plus proche.
Comme une convulsion, une nouvelle ligne fut tracée. Les petits points continuaient de s’élever. Et toi, tu restais là.
Soudain, une autre convulsion. La ligne s’était divisée en deux et continuait d’avancer. Tu souriait, courant un peu pour rattraper ton amie. Mieux vaut ne pas s’arrêter, continuer de marcher. La vie, ce monde, ils ne s’arrêtent pas, eux. Pourquoi le faire ?
❝ Hé, Trenca, je t’avais dit que je voudrais être aviateur, un jour ? Voyager dans des bananes géantes, ça doit être fun, tu ne trouves pas ?
❝ Pas vraiment mon trip, je préfère les voitures de sport. Ou, peut-être, les vieilles Clio ...
Tu étais à ses côtés, pas loin, tout près. Tu étais toujours souriant. De façade, certes, mais aussi car tu appréciais sa compagnie. Dans le ciel, la recette avait l’air de ne plus être là. Les lettres étaient peut-être dans un ordre que celui qu’à pu voir Trenca. Du sang s‘échappait des doigts de ta main. Oh, génial. La première fois que tu en voyais. Tantôt il coulait à flot, rose, tantôt il disparaissait avant même d’avoir touché le sol, vert. Et puis il s’arrêtait. Tu ne sentais rien, de toute façon.
Tu portais un bâton et le faisait jouer dans ta main droite. Tu rigolais. C’est drôle d’avoir une occupation dans un monde vide, non ? Ce monde, tu as envie de l’explorer.
❝ Il n’y a rien, droit devant, je me demande si on va pouvoir y arriver assez vite.
Cric, crac. Une ligne de plus s’invita sur ton pied, nu.
Résumé : Vil c/c aussi, Titus suit tranquillement Trenca en réagissant à ce qu'elle dit et en parlant de tout et de rien.
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Mar 28 Oct - 22:33
Le membre 'Titus' a effectué l'action suivante : Lancer de dés !
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Folie d'Esquisse
Mer 29 Oct - 23:41
Un volant faisant votre taille reste là, planté devant vous. Orné de leviers de vitesse en pain d'épice, de compteurs en réveils et pédales en forme de bombonne de laque. Au milieu, un cookie rouge sang servait de marque.
(Merci à Ara' pour la super signature ♥)
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Jeu 30 Oct - 2:55
« Il n’y a rien, droit devant, je me demande si on va pouvoir y arriver assez vite.
- Le tout, c'est d'arriver au final, non ? »
Elle ne se retourne pas. Elle ne voit pas les lignes qui petit à petit se dessinent sur son camarade, les fissures desquels s'extirpent de fines gouttes pourpres. L'enveloppe qui se déchire sans un bruit. Pour Trenca, le temps ne presse pas encore, ils peuvent marcher un pas devant l'autre sans craindre qu'un jour de plus ou de moins change la donne. À trop se concentrer sur son propre puzzle, elle en oublie parfois que chaque être humain est à lui seul un rubix cube, dont pour Titus les fragments se déboîtent bien plus vite qu'il ne le devrait.
D'un pas assuré, Trenca fait route encore quelques minutes dans un silence à peine égratigné par les bruits de pas. D'humeur taciturne, peut-être ? C'est que le paysage est encore si impressionnant, de part ses couleurs étrangères ; sans même contempler le ciel, on peut voir les nuances d'un sol dont elle n'est pas réellement sûre de pouvoir déterminer la matière. Petit à petit apparaissent les herbes, les flaques sombres, les débris. Si elle se retournait, sans doute verrait-elle la ville s'effacer à mesure qu'ils progressent - que représente après tout ce tas de ruine vu de loin face à la grandeur du monde ? Quelles que soient les pièces en sa position, Trenca ne voit rien qui ressemble à cette étendue fantastique. Il n'y a rien de semblable à ce mélange de merveilles et d'horreur.
Au milieu des plantes qui paraissent gigoter lorsqu'elle use de son sceptre pour les écarter se trouve un objet stupéfiant. Un gigantesque volant dont l'ornement excentrique jure avec les alentours. Prudemment, elle effleure le guidon avec une main, regarde par derrière et enfin par devant.
« C'est planté dans le sol, il y a peut-être un véhicule enterré sous nos pieds. » constate-t-elle sans véritable émotion.
Ce n'est pas tant le véhicule qui l'intéresse que les nombreux leviers en pain d'épice qui décorent l'objet. Elle se souvient de… Non, quelqu'un qui n'est pas elle en a un jour contemplé et avalé un plein paquet. L'emballage comprenait un ruban, un plastique des plus ordinaires et diverses illustrations peu marquantes. Le goût, en revanche, ne fait pas partie du souvenir. Machinalement, Trenca approche sa main du morceau qui lui manque. Elle devrait faire attention, tout n'est pas ce qu'elle croit être en ce monde, mais la nourriture prélevée lui frôle déjà les lèvres.
« Titus. C'est vraiment ça, le pain d'épice ? »
À vrai dire, elle est plutôt déçue. Elle qui s'attendait à quelque chose de doux, voilà qu'elle a senti que chaque miette souhaitait lui arracher la langue avant de recracher prestement. C'est uniquement en lui adressant la parole qu'elle revoit enfin le visage de son acolyte. Le pain d'épice n'est pas tant leur priorité...
Résumé : Trenca répond à Titus et puis continue à marcher silencieusement jusqu'à tomber sur le volant. Elle goûte un morceau de pain d'épice par pulsion, tout ça dégueu et.. voilà.
- Le tout, c'est d'arriver au final, non ? »
Elle ne se retourne pas. Elle ne voit pas les lignes qui petit à petit se dessinent sur son camarade, les fissures desquels s'extirpent de fines gouttes pourpres. L'enveloppe qui se déchire sans un bruit. Pour Trenca, le temps ne presse pas encore, ils peuvent marcher un pas devant l'autre sans craindre qu'un jour de plus ou de moins change la donne. À trop se concentrer sur son propre puzzle, elle en oublie parfois que chaque être humain est à lui seul un rubix cube, dont pour Titus les fragments se déboîtent bien plus vite qu'il ne le devrait.
D'un pas assuré, Trenca fait route encore quelques minutes dans un silence à peine égratigné par les bruits de pas. D'humeur taciturne, peut-être ? C'est que le paysage est encore si impressionnant, de part ses couleurs étrangères ; sans même contempler le ciel, on peut voir les nuances d'un sol dont elle n'est pas réellement sûre de pouvoir déterminer la matière. Petit à petit apparaissent les herbes, les flaques sombres, les débris. Si elle se retournait, sans doute verrait-elle la ville s'effacer à mesure qu'ils progressent - que représente après tout ce tas de ruine vu de loin face à la grandeur du monde ? Quelles que soient les pièces en sa position, Trenca ne voit rien qui ressemble à cette étendue fantastique. Il n'y a rien de semblable à ce mélange de merveilles et d'horreur.
Au milieu des plantes qui paraissent gigoter lorsqu'elle use de son sceptre pour les écarter se trouve un objet stupéfiant. Un gigantesque volant dont l'ornement excentrique jure avec les alentours. Prudemment, elle effleure le guidon avec une main, regarde par derrière et enfin par devant.
« C'est planté dans le sol, il y a peut-être un véhicule enterré sous nos pieds. » constate-t-elle sans véritable émotion.
Ce n'est pas tant le véhicule qui l'intéresse que les nombreux leviers en pain d'épice qui décorent l'objet. Elle se souvient de… Non, quelqu'un qui n'est pas elle en a un jour contemplé et avalé un plein paquet. L'emballage comprenait un ruban, un plastique des plus ordinaires et diverses illustrations peu marquantes. Le goût, en revanche, ne fait pas partie du souvenir. Machinalement, Trenca approche sa main du morceau qui lui manque. Elle devrait faire attention, tout n'est pas ce qu'elle croit être en ce monde, mais la nourriture prélevée lui frôle déjà les lèvres.
« Titus. C'est vraiment ça, le pain d'épice ? »
À vrai dire, elle est plutôt déçue. Elle qui s'attendait à quelque chose de doux, voilà qu'elle a senti que chaque miette souhaitait lui arracher la langue avant de recracher prestement. C'est uniquement en lui adressant la parole qu'elle revoit enfin le visage de son acolyte. Le pain d'épice n'est pas tant leur priorité...
Résumé : Trenca répond à Titus et puis continue à marcher silencieusement jusqu'à tomber sur le volant. Elle goûte un morceau de pain d'épice par pulsion, tout ça dégueu et.. voilà.
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Jeu 30 Oct - 12:13
❝ Le tout, c'est d'arriver au final, non ?
❝ Ouais, c'est pas faux.
Toi, de toute façon, tu étais déjà bien content d'être encore capable de marcher. Lorsque tu étais arrivé, tu avais vu les lignes venir très rapidement sur ton bras gauche, mais le flot de tracés s'est calmé depuis. Toutefois, les petits points continuaient à s'élever dans le ciel. Ils symbolisaient ton existence même, qui disparaissait lentement. Cette existence se dégradait doucement, puis partait pour ne plus jamais revenir. Au fond, tu redoutait ce moment où il allait devoir quitter ce monde à cause d'un corps qui ne pourrait pas supporter plus longtemps le poids de la dégradation.
Tout ça, c'est la faute de l'Esquisse.
Tu avais envie de l'explorer, ce monde. Encore faut-il que tu en ait les capacités. Cette plaine avait l'air de s'étendre à l'infini, malheureusement. Vous pouviez encore marcher sans problème, là n'était pas le problème. Mais tu avais cru comprendre que ce lieu était hostile, habité par d'étranges créatures. Justement, voilà une chose étrange. Un volant faisant à peu près ta taille. Il changeait toujours de couleur et de forme, mais ça restait de près ou de loin un volant. Trenca s'était déjà avancée, tu fis un pas avant de sentir qu'une autre ligne s'était invitée sur ton corps déjà frêle.
❝ C'est planté dans le sol, il y a peut-être un véhicule enterré sous nos pieds.
Tu restais silencieux. Ce monde devenait de plus en plus louche. Mais tu voulais tout de même vivre, vivre pour voir ce qu'il en est, pour voir tout ce que ce monde pouvait te réserver. L'adrénaline monta. Tu te rapprochais de Trenca avant de t'arrêter, puis reprendre. Les petits points semblaient toujours être là. Ta tête tournait, fort, mais tu tenais bon. Tu dois tenir tête à ce monde, Titus, si tu veux survivre assez longtemps.
❝ Titus. C'est vraiment ça, le pain d'épice ?
Les lamentations de Trenca te ramenèrent à la réalité. Vivre. Vivre. Ne pas réfléchir, foncer. Le vent se lève, il faut tenter de vivre, après tout. Et oui, Titus, tu te dois de ne pas te morfondre. Tu était arrivé près de Trenca. Tu savais qu'elle était là, à côté de toi, mais tu ne la regardais pas. Tu savais qu'elle avait vu les lignes se dessiner sur ton corps.
❝ Ne t'inquiètes pas, ça va.
Tu pris un bout de ce qui semblait être un bâton en pain d'épice. Cette chose n'avait pas de goût. Enfin, presque. Tu sentais comme un arrière-goût de vanille, dedans.
❝ Oh ! C'est plutôt bon, j'aime bien le goût de vanille.
Soudain, tu te souvenais de quand tu étais plus petit. Tes parents avaient ramené du pain d'épice à la maison et vous l'aviez mangé tous ensemble. Ce n'était pas très bon d'ailleurs. L'ambiance était chaleureuse, il faisait bon, tout était rires, bonheur et joie. Ce devait être un souvenir que tu chérissais, peut-être la dernière fois que tu avais pu apprécier un repas de famille, ou même rire. Ou ce n'était qu'un évènement anodin parmi tant d'autres. Comme on dit, les souvenirs anodins sont les meilleurs. Les meilleurs, enfin plutôt ceux dont tu te souviens des fois et qui te réchauffent le cœur. Des moments qu'il ne faudrait jamais oublier ...
Mais tout tourna alors au rouge et tu revins à la réalité. Les petits points continuaient de tourner autour de toi. Le souvenir s'était désagrégé dans l'Esquisse, était parti pour ne plus jamais revenir. Tu l'avais déjà oublié de toute façon.
❝ Bref, on en fait quoi ?
Titus, tu doit garder le sourire pour que cette aventure ne disparaisse pas comme ce grain de souvenir.
Résumé : Titus arrive, goûte le pain d'épice. Il le trouve bon et un souvenir vient à lui avant de disparaître. Il demande à Trenca ce qu'ils doivent faire de ça.
❝ Ouais, c'est pas faux.
Toi, de toute façon, tu étais déjà bien content d'être encore capable de marcher. Lorsque tu étais arrivé, tu avais vu les lignes venir très rapidement sur ton bras gauche, mais le flot de tracés s'est calmé depuis. Toutefois, les petits points continuaient à s'élever dans le ciel. Ils symbolisaient ton existence même, qui disparaissait lentement. Cette existence se dégradait doucement, puis partait pour ne plus jamais revenir. Au fond, tu redoutait ce moment où il allait devoir quitter ce monde à cause d'un corps qui ne pourrait pas supporter plus longtemps le poids de la dégradation.
Tout ça, c'est la faute de l'Esquisse.
Tu avais envie de l'explorer, ce monde. Encore faut-il que tu en ait les capacités. Cette plaine avait l'air de s'étendre à l'infini, malheureusement. Vous pouviez encore marcher sans problème, là n'était pas le problème. Mais tu avais cru comprendre que ce lieu était hostile, habité par d'étranges créatures. Justement, voilà une chose étrange. Un volant faisant à peu près ta taille. Il changeait toujours de couleur et de forme, mais ça restait de près ou de loin un volant. Trenca s'était déjà avancée, tu fis un pas avant de sentir qu'une autre ligne s'était invitée sur ton corps déjà frêle.
❝ C'est planté dans le sol, il y a peut-être un véhicule enterré sous nos pieds.
Tu restais silencieux. Ce monde devenait de plus en plus louche. Mais tu voulais tout de même vivre, vivre pour voir ce qu'il en est, pour voir tout ce que ce monde pouvait te réserver. L'adrénaline monta. Tu te rapprochais de Trenca avant de t'arrêter, puis reprendre. Les petits points semblaient toujours être là. Ta tête tournait, fort, mais tu tenais bon. Tu dois tenir tête à ce monde, Titus, si tu veux survivre assez longtemps.
❝ Titus. C'est vraiment ça, le pain d'épice ?
Les lamentations de Trenca te ramenèrent à la réalité. Vivre. Vivre. Ne pas réfléchir, foncer. Le vent se lève, il faut tenter de vivre, après tout. Et oui, Titus, tu te dois de ne pas te morfondre. Tu était arrivé près de Trenca. Tu savais qu'elle était là, à côté de toi, mais tu ne la regardais pas. Tu savais qu'elle avait vu les lignes se dessiner sur ton corps.
❝ Ne t'inquiètes pas, ça va.
Tu pris un bout de ce qui semblait être un bâton en pain d'épice. Cette chose n'avait pas de goût. Enfin, presque. Tu sentais comme un arrière-goût de vanille, dedans.
❝ Oh ! C'est plutôt bon, j'aime bien le goût de vanille.
Soudain, tu te souvenais de quand tu étais plus petit. Tes parents avaient ramené du pain d'épice à la maison et vous l'aviez mangé tous ensemble. Ce n'était pas très bon d'ailleurs. L'ambiance était chaleureuse, il faisait bon, tout était rires, bonheur et joie. Ce devait être un souvenir que tu chérissais, peut-être la dernière fois que tu avais pu apprécier un repas de famille, ou même rire. Ou ce n'était qu'un évènement anodin parmi tant d'autres. Comme on dit, les souvenirs anodins sont les meilleurs. Les meilleurs, enfin plutôt ceux dont tu te souviens des fois et qui te réchauffent le cœur. Des moments qu'il ne faudrait jamais oublier ...
Mais tout tourna alors au rouge et tu revins à la réalité. Les petits points continuaient de tourner autour de toi. Le souvenir s'était désagrégé dans l'Esquisse, était parti pour ne plus jamais revenir. Tu l'avais déjà oublié de toute façon.
❝ Bref, on en fait quoi ?
Titus, tu doit garder le sourire pour que cette aventure ne disparaisse pas comme ce grain de souvenir.
Résumé : Titus arrive, goûte le pain d'épice. Il le trouve bon et un souvenir vient à lui avant de disparaître. Il demande à Trenca ce qu'ils doivent faire de ça.
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Jeu 30 Oct - 23:16
« Ne t'inquiètes pas, ça va. »
Est-ce que ça va vraiment ? Ces mains n'étaient pas comme ça, hier. Ces pieds fissurés, on aurait sans doute pu les imaginer courir un marathon il y a peu. Ce n'est pas seulement un effet de la fatigue ou du court temps qui est passé. Enfin, elle lui fait confiance et espère qu'il ne feint pas d'être en forme.
« Si ça s'aggrave, reste pas sans prévenir.. » glisse-t-elle à demi-mot, juste après une remarque de Titus sur le pain d'épice.
Trenca se retourne sans prêter plus amplement attention à son camarade et à son état de décomposition. Elle ne se sait particulièrement altruiste ou à l'écoute des autres. Rien ne lui suggère qu'elle ait un jour tout donné pour sauver quelqu'un, mais peut-être est-ce simplement qu'aucun souvenir de ce genre ne lui est encore tombé dessus ? Elle ne sait jamais si elle agit en accord avec ce qu'elle a pu être avant - si elle a un jour été autre chose qu'un verre trop plein - ou même avec toutes ces personnes dont les histoires s'entremêlent dans sa tête. Le fil est encore trop compliqué à démêler. Le retour à la réalité est préférable.
« Bref, on en fait quoi ?
- On continue. »
À nouveau, elle prend les devants reprend des deux mains son sceptre, dont elle se sert pour écarter les plantes un peu trop envahissantes. Elle n'a pas besoin de souvenirs pour comprendre que et endroit et dangereux et qu'ils doivent y limiter leur présence. Peut-être auraient-ils pu emporter un peu de pain d'épice, puisque Titus aime ça ? Au fond, cela n'est pas important. Plus vite ils marcheront, plus vite ils comprendront ce qui les appelle de l'autre côté...
Résumé : Trenca choisit de ne pas s'attarder sur toutes les questions et d'avancer.
Je lance pas le dé mais libre à toi de le faire dans ton prochain post si tu veux, c'est pas comme si on était en retard... ;;
Est-ce que ça va vraiment ? Ces mains n'étaient pas comme ça, hier. Ces pieds fissurés, on aurait sans doute pu les imaginer courir un marathon il y a peu. Ce n'est pas seulement un effet de la fatigue ou du court temps qui est passé. Enfin, elle lui fait confiance et espère qu'il ne feint pas d'être en forme.
« Si ça s'aggrave, reste pas sans prévenir.. » glisse-t-elle à demi-mot, juste après une remarque de Titus sur le pain d'épice.
Trenca se retourne sans prêter plus amplement attention à son camarade et à son état de décomposition. Elle ne se sait particulièrement altruiste ou à l'écoute des autres. Rien ne lui suggère qu'elle ait un jour tout donné pour sauver quelqu'un, mais peut-être est-ce simplement qu'aucun souvenir de ce genre ne lui est encore tombé dessus ? Elle ne sait jamais si elle agit en accord avec ce qu'elle a pu être avant - si elle a un jour été autre chose qu'un verre trop plein - ou même avec toutes ces personnes dont les histoires s'entremêlent dans sa tête. Le fil est encore trop compliqué à démêler. Le retour à la réalité est préférable.
« Bref, on en fait quoi ?
- On continue. »
À nouveau, elle prend les devants reprend des deux mains son sceptre, dont elle se sert pour écarter les plantes un peu trop envahissantes. Elle n'a pas besoin de souvenirs pour comprendre que et endroit et dangereux et qu'ils doivent y limiter leur présence. Peut-être auraient-ils pu emporter un peu de pain d'épice, puisque Titus aime ça ? Au fond, cela n'est pas important. Plus vite ils marcheront, plus vite ils comprendront ce qui les appelle de l'autre côté...
Résumé : Trenca choisit de ne pas s'attarder sur toutes les questions et d'avancer.
Je lance pas le dé mais libre à toi de le faire dans ton prochain post si tu veux, c'est pas comme si on était en retard... ;;
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Ven 31 Oct - 20:25
❝ Si ça s'aggrave, reste pas sans prévenir ...
"Ne t'inquiète pas, Trenca." sont les mots qui se répètent dans ta tête, tel un flot incessant de gouttes d'eau qui n'atteindront jamais le sol. Ces paroles, certes rassurantes, n'atteindront jamais les oreilles de Trenca. Tu regardais à droite, baissant les yeux, tentant d'ignorer son regard. Tu ne voulais pas qu'elle voit. Tu ne voulais pas qu'elle s'inquiète pour toi. Tu n'en valais pas la peine, du moins de ton propre jugement. "Ce ne sont que des choses futiles". Peut-être, mais pas pour toi. Ta vie est en jeu, et tu penses que ce n'est pas important. Titus, relève-toi et parle. C'est important. Si tu ne parles pas avant de tomber, que va-t-il se passer ? Est-ce que Trenca sera la même ? Est-ce que c'est juste, de parfois se taire ? Tout dire, est-ce que c'est sûr ? Tu ne savais pas. Ces milliards de questions formaient un courant, une pluie incessante, un orage incomparable. Les questions et réflexions se brouillaient dans ta tête. Le temps était compté pour toi, tu devais parler des choses importantes, vivre le plus d'aventures, tenter de vivre car une vie gâchée ne vaut pas le coup. Si tu gâches ta vie, que se passera-t-il après ? Peut-être rien. Mais s'il n'y a rien après la mort, pourquoi la vie existe ? Cette esquisse, ce brouillon inachevé qui fait ton existence ratée, elle doit vivre aussi longtemps que possible. Le flot se calma subitement.
Allez. Pas de temps à perdre.
❝ On continue.
❝ D'accord. murmurais-tu.
Tu continuais à fuir, fuir pour ne pas croiser le regard de Trenca. Tu avais peur de son regard. Peur qu'elle ne soit trop inquiétée. Le flot recommençait. Craaaaaaaac. Tout se calmait, tout s'arrêtait, tout s'évaporait. Un bruit perçant, tandis que Trenca avançait déjà. Mais elle n'avait pas l'air d'avoir entendu. Heureusement. Tu jetas des regards inquiets vers ton corps, cherchant l'origine de ce bruit. Tout ne pouvait pas s'arrêter là, comme ça.
Une énorme balafre. D'où s'échappaient des milliers de petits points. Qui s'étalait sur tout ton bras gauche. Il retombait, mou, et le bouger devint soudain difficile. Plus qu'un bras. Au moins, ce bras était encore là. Mais ça voulait dire qu'en un jour, un sixième de ton corps commençait à s'évaporer.
Tu avais des manches longues. Parfait. Elles étaient retroussées. Enfin, plus maintenant. Tout faire pour cacher cette chose, n'est-ce pas ?
Ploc ! Une goutte cérébrale apporta soudain une onde de choc. Plein d'adrénaline, tu te sentais revivre, du moins intérieurement. Il fallait vivre, voilà ! Peu importe tous les problèmes du monde, il fallait vivre ! Allez, Titus, revit ! Répands la joie, sauve le monde, détruit toute trace de tristesse ! Tu décidais qu'il fallait rattraper Trenca. Au pas de course, allez !
Résumé : Titus est démotivé intérieurement. Une énorme balafre apparaît sur son bras qui ne peut déjà plus vraiment bouger. Il est soudain revigoré par une onde de choc et rattrape Trenca.
"Ne t'inquiète pas, Trenca." sont les mots qui se répètent dans ta tête, tel un flot incessant de gouttes d'eau qui n'atteindront jamais le sol. Ces paroles, certes rassurantes, n'atteindront jamais les oreilles de Trenca. Tu regardais à droite, baissant les yeux, tentant d'ignorer son regard. Tu ne voulais pas qu'elle voit. Tu ne voulais pas qu'elle s'inquiète pour toi. Tu n'en valais pas la peine, du moins de ton propre jugement. "Ce ne sont que des choses futiles". Peut-être, mais pas pour toi. Ta vie est en jeu, et tu penses que ce n'est pas important. Titus, relève-toi et parle. C'est important. Si tu ne parles pas avant de tomber, que va-t-il se passer ? Est-ce que Trenca sera la même ? Est-ce que c'est juste, de parfois se taire ? Tout dire, est-ce que c'est sûr ? Tu ne savais pas. Ces milliards de questions formaient un courant, une pluie incessante, un orage incomparable. Les questions et réflexions se brouillaient dans ta tête. Le temps était compté pour toi, tu devais parler des choses importantes, vivre le plus d'aventures, tenter de vivre car une vie gâchée ne vaut pas le coup. Si tu gâches ta vie, que se passera-t-il après ? Peut-être rien. Mais s'il n'y a rien après la mort, pourquoi la vie existe ? Cette esquisse, ce brouillon inachevé qui fait ton existence ratée, elle doit vivre aussi longtemps que possible. Le flot se calma subitement.
Allez. Pas de temps à perdre.
❝ On continue.
❝ D'accord. murmurais-tu.
Tu continuais à fuir, fuir pour ne pas croiser le regard de Trenca. Tu avais peur de son regard. Peur qu'elle ne soit trop inquiétée. Le flot recommençait. Craaaaaaaac. Tout se calmait, tout s'arrêtait, tout s'évaporait. Un bruit perçant, tandis que Trenca avançait déjà. Mais elle n'avait pas l'air d'avoir entendu. Heureusement. Tu jetas des regards inquiets vers ton corps, cherchant l'origine de ce bruit. Tout ne pouvait pas s'arrêter là, comme ça.
Une énorme balafre. D'où s'échappaient des milliers de petits points. Qui s'étalait sur tout ton bras gauche. Il retombait, mou, et le bouger devint soudain difficile. Plus qu'un bras. Au moins, ce bras était encore là. Mais ça voulait dire qu'en un jour, un sixième de ton corps commençait à s'évaporer.
Tu avais des manches longues. Parfait. Elles étaient retroussées. Enfin, plus maintenant. Tout faire pour cacher cette chose, n'est-ce pas ?
Ploc ! Une goutte cérébrale apporta soudain une onde de choc. Plein d'adrénaline, tu te sentais revivre, du moins intérieurement. Il fallait vivre, voilà ! Peu importe tous les problèmes du monde, il fallait vivre ! Allez, Titus, revit ! Répands la joie, sauve le monde, détruit toute trace de tristesse ! Tu décidais qu'il fallait rattraper Trenca. Au pas de course, allez !
Résumé : Titus est démotivé intérieurement. Une énorme balafre apparaît sur son bras qui ne peut déjà plus vraiment bouger. Il est soudain revigoré par une onde de choc et rattrape Trenca.
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Folie d'Esquisse
Ven 31 Oct - 20:25
Le membre 'Puma' a effectué l'action suivante : Lancer de dés !
'EV-5' :
'EV-5' :
(Merci à Ara' pour la super signature ♥)
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Folie d'Esquisse
Ven 31 Oct - 23:35
Un tronc d'environ un mètre cinquante de hauteur, pourvu d'une énorme gueule dont la gencive est plantée de trois rangées de dents tranchantes, fond soudain sur vous. Quatre tentacules grisâtre sortent de la partie inférieure du tronc et lui permettent de se déplacer à vitesse modérée.
(Merci à Ara' pour la super signature ♥)
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Sam 1 Nov - 12:56
Alors qu'il avait jusqu'ici plutôt traîné le pas, le jeune homme la rattrapa un peu plus loin. Sans doute aurait-elle remarqué quelque chose, si elle avait pris le risque de vérifier par elle-même, d'inspecter une nouvelle fois. Mais avait-elle vraiment besoin de lui poser toutes ces questions ? Titus était le seul être qu'elle connaissait de chair et d'os depuis qu'elle était là, elle lui faisait confiance quoi qu'il puisse tenter de lui dissimuler sur sa condition. Une confiance presque naïve et dérisoire face à la cruauté du monde…
Un monde qui, d'ailleurs, venait de leur faire signe. Un tronc, comme surgit du sol ou apparu d'un coup, avançait en leur direction avec ses tentacules et ses gigantesques dents. Malgré l'adrénaline qui montait, Trenca ne put s'empêcher de faire une petite remarque.
« On dirait un monstre de jeu vidéo d'horreur.. Je suis presque sûre d'en avoir vu des comme ça et de m'être bien amusée à les tuer. »
Mais cette fois, ils n'avaient pas de pistolet laser ni d'épée, comme c'était le cas dans le bref souvenir qui était remonté subitement. Au vu de la vitesse de l'objet, il ne serait pas insensé de simplement dévier sur le côté puis courir jusqu'à le semer. Sauf que pour Titus, ce serait sans doute une course vers la mort ; pour lui, ils devaient marcher le plus lentement possible. Et dans ce cas, la seule possibilité devenait de faire face à l'arbre.
« Tu veux rester sur le côté ? demanda-t-elle à Titus juste avant que la créature n'arrive. On doit lui sectionner les tentacules et le faire tomber sur le côté, il serait plus facile de le faire à deux mais si tu ne peux pas, sois honnête. »
De son côté, elle prépara son sceptre. Une arme bien maigre, qui lui permettrait cependant d'occuper la gueule tout en s'acharnant sur les membres inférieurs.
Résumé : Voyant le monstre, elle réfléchit et demande à Titus s'il compte participer au combat.
Un monde qui, d'ailleurs, venait de leur faire signe. Un tronc, comme surgit du sol ou apparu d'un coup, avançait en leur direction avec ses tentacules et ses gigantesques dents. Malgré l'adrénaline qui montait, Trenca ne put s'empêcher de faire une petite remarque.
« On dirait un monstre de jeu vidéo d'horreur.. Je suis presque sûre d'en avoir vu des comme ça et de m'être bien amusée à les tuer. »
Mais cette fois, ils n'avaient pas de pistolet laser ni d'épée, comme c'était le cas dans le bref souvenir qui était remonté subitement. Au vu de la vitesse de l'objet, il ne serait pas insensé de simplement dévier sur le côté puis courir jusqu'à le semer. Sauf que pour Titus, ce serait sans doute une course vers la mort ; pour lui, ils devaient marcher le plus lentement possible. Et dans ce cas, la seule possibilité devenait de faire face à l'arbre.
« Tu veux rester sur le côté ? demanda-t-elle à Titus juste avant que la créature n'arrive. On doit lui sectionner les tentacules et le faire tomber sur le côté, il serait plus facile de le faire à deux mais si tu ne peux pas, sois honnête. »
De son côté, elle prépara son sceptre. Une arme bien maigre, qui lui permettrait cependant d'occuper la gueule tout en s'acharnant sur les membres inférieurs.
Résumé : Voyant le monstre, elle réfléchit et demande à Titus s'il compte participer au combat.
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Dim 2 Nov - 12:30
Soudain, une sorte de tronc bizarre fonçait sur vous. Tu étais étonné de voir un monstre là, alors que le calme régnait encore quelques secondes auparavant. Tu reculas un instant, écoutant ce que Trenca disait et lui répondant.
❝ On dirait un monstre de jeu vidéo d'horreur.. Je suis presque sûre d'en avoir vu des comme ça et de m'être bien amusée à les tuer.
❝ Haha, tu as raison ! J'adorais ce genre de jeux avant. Je suis sûr que j'étais le meilleur parmi ma bande d'amis, particulièrement pour défoncer des zombies et tout. Mais bref.
❝ Tu veux rester sur le côté ? On doit lui sectionner les tentacules et le faire tomber sur le côté, il serait plus facile de le faire à deux mais si tu ne peux pas, sois honnête.
Tu regardais ton bras. Tu avais très envie de lui faire mordre la poussière, à cette chose, mais en même temps tu avais peur que ton cas s'aggrave. Tu ne voulais pas inquiéter Trenca. Non. Mieux valait ne pas se battre. Mais tu avais une idée.
❝ Je ne sais pas si je suis en état de me battre ... Peut-être que. Tu réfléchissais. Jepourrais aller chercher le volant et lui lancer dessus ? Mais en tout cas, prends mon bâton, ça t'aidera à te battre. J'aimais bien regarder des anime, il y en avait un avec un type à deux épées super fort et tout.
Soudain, tu te rappelais de ces moments où tu regardait pleins de séries. Tu rigolais, pleurais, t'énervais. C'était les beaux jours, non ? Mais ce souvenir s'effaçait lentement. Tu te voyais courir à travers cette vision lumineuse qui s'effaçait, s'éloignait dans ton monde de ténèbres. "Non, non, non !" Tu ne voulais pas que tes souvenirs se cassent, disparaissent les uns après les autres. Pour une fois, tu arrivais à te souvenir que tu t'étais souvenu de quelque chose, mais tu ne savais plus ce qu'était ce quelque chose.
Mais en attendant, le tronc se rapprochait de plus en plus. Tu pris les mains de Trenca, lui posais le bâton dessus et partais chercher le volant sans attendre sa réponse. Tu revins tout de suite avec, mais la fatigue se faisait sentir. Tu pris un des leviers et le jeta dans la bouche du tronc - il devait aimer ! -, te préparant déjà à en prendre un deuxième.
Résumé : Titus réponds à Trenca, se souvient d'une chose, mais oublie ce qu'était cette chose et part chercher le volant. Il revient avec et lance un des leviers dans la bouche du tronc.
❝ On dirait un monstre de jeu vidéo d'horreur.. Je suis presque sûre d'en avoir vu des comme ça et de m'être bien amusée à les tuer.
❝ Haha, tu as raison ! J'adorais ce genre de jeux avant. Je suis sûr que j'étais le meilleur parmi ma bande d'amis, particulièrement pour défoncer des zombies et tout. Mais bref.
❝ Tu veux rester sur le côté ? On doit lui sectionner les tentacules et le faire tomber sur le côté, il serait plus facile de le faire à deux mais si tu ne peux pas, sois honnête.
Tu regardais ton bras. Tu avais très envie de lui faire mordre la poussière, à cette chose, mais en même temps tu avais peur que ton cas s'aggrave. Tu ne voulais pas inquiéter Trenca. Non. Mieux valait ne pas se battre. Mais tu avais une idée.
❝ Je ne sais pas si je suis en état de me battre ... Peut-être que. Tu réfléchissais. Jepourrais aller chercher le volant et lui lancer dessus ? Mais en tout cas, prends mon bâton, ça t'aidera à te battre. J'aimais bien regarder des anime, il y en avait un avec un type à deux épées super fort et tout.
Soudain, tu te rappelais de ces moments où tu regardait pleins de séries. Tu rigolais, pleurais, t'énervais. C'était les beaux jours, non ? Mais ce souvenir s'effaçait lentement. Tu te voyais courir à travers cette vision lumineuse qui s'effaçait, s'éloignait dans ton monde de ténèbres. "Non, non, non !" Tu ne voulais pas que tes souvenirs se cassent, disparaissent les uns après les autres. Pour une fois, tu arrivais à te souvenir que tu t'étais souvenu de quelque chose, mais tu ne savais plus ce qu'était ce quelque chose.
Mais en attendant, le tronc se rapprochait de plus en plus. Tu pris les mains de Trenca, lui posais le bâton dessus et partais chercher le volant sans attendre sa réponse. Tu revins tout de suite avec, mais la fatigue se faisait sentir. Tu pris un des leviers et le jeta dans la bouche du tronc - il devait aimer ! -, te préparant déjà à en prendre un deuxième.
Résumé : Titus réponds à Trenca, se souvient d'une chose, mais oublie ce qu'était cette chose et part chercher le volant. Il revient avec et lance un des leviers dans la bouche du tronc.
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Lun 3 Nov - 6:53
Par contre, elle ne croyait pas se souvenir que son camarade aimait les jeux vidéos d'horreur. Enfin, ils discutaient beaucoup, et ce n'était pas franchement le moment de chercher la petite bête. D'autant plus que Titus avait proposé quelque chose de plutôt inattendu ; aller chercher le volant pour le lancer. Sous réserve qu'on parvenait à le déterrer, et surtout à le porter, ce n'était pas totalement stupide et pouvait facilement occuper l'arbre à tentacules un petit moment.
Plus soucieuse de l'ennemi qui approchait que des étrangetés qui pouvaient arriver, elle s'approcha d'un pas vif et planta le bâton de Titus dans la gueule de l'arbre. Elle mit toute sa force dans la poussée et parvint à encastrer l'arme à l'intérieur, ce qui laissa assez de tracas à l'arbre pour qu'elle puisse user de la pointe de son sceptre. Qu'elle planta dans l'extrémité d'un tentacule avant se libérer une main pour tirer de toutes ses forces sur le membre immobilisé. Il lui fallut bien poser un pied sur l'arbre - et supporter les gémissement de celui-ci qui se débattait avec l'autre bâton - avant de parvenir à…
Décrocher l'un des tentacules aussi facilement qu'un scratch. Elle tomba en arrière avec et s'empressa de le balancer au loin, au cas où l'ancien greffon aurait le désir de bouger. L'arbre était parvenu de son côté à cracher le bâton sur le sol, avec un épais filet de bave bleu tout autour. Elle se releva et jeta à oeil à son camarade qui avait réussi à s'emparer du volant et avait même entamé un lancer de leviers sur leur ennemi. Aussitôt, elle alla lui prêter assistance.
« Maintenant, on peut lui rouler dessus. Quand t'es prêt. »
Elle repositionna le volant pour en diriger le côté vers l'arbre.
Résumé : Trenca lutte farouchement (ahahaha) contre l'arbre et, quand elle réussit à arracher un tentacule à l'arbre, vient aider Titus.
Pardon pour ce recueil magnifique d'actions aléatoires et dénuées d'intérêt, je sais jamais quoi faire xD j'aurais pu faire avancer le RP un peu plus mais je te laisser l'honneur de faire rouler le volant!
Invité
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Lun 3 Nov - 20:57
Tu avais lancé deux ou trois leviers - ça va quand même, il y en avait au moins dix avant que tu ne t'y mettes farouchement - pendant que Trenca s'occupait de lui arracher les tentacules et d'enfoncer ton bâton dans sa gueule. Oh, qu'est-ce que c'était beau à voir ! Tu te disais que sa bave était bleue, rouge, jaune, verte parce qu'il avait mal digéré ces fameux leviers en pain d'épice. Trenca vint alors à toi et prit le volant en main.
❝ Maintenant, on peut lui rouler dessus. Quand t'es prêt.
❝ C'est parti, alors !
Tu appuyas sur un des leviers, faisant fumer l'appareil. Au bout de quelques secondes durant lesquels une fumée très colorée s'échappait de l'engin, celui-ci se jeta à la vitesse de l'éclair sur le pauvre tronc pas très beau et le percuta de plein fouet.
❝ Prrrshshstgrrrmblbl ! fit le volant, en train d'attaquer l'arbre.
❝ Grrrrrrrblblblrrrrkrkr ! fit l'arbre, sentant ses dernières secondes venir.
❝ Grrrblblprrrshshfffft ! fit le volant, expirant en lâchant ses dernières forces et aussi de la fumée.
❝ Grrrkrkr ... fit l'arbre, s'arrêtant de vivre.
Tu regardais les deux monstres mourir devant toi. Ils n'avaient pas vraiment combattu, puisque le volant avait carrément écrasé les parties vitales du tronc, ce qui le fit mourir. L'arbre, lui, eut le temps d'asséner un coup à la machine qui déjà perdait trop d'énergie à cause de ce surplus. En fait, l'arbre était parti chercher son ami le volant car il l'aimait, mais avait préféré vous attaquer. Le volant, lui, aimait aussi l'arbre. Quel dommage qu'ils aient dû s'entre-tuer !
❝ Génial ! On as détruit l'arbre !
Tu étais content de toi, savourant la victoire, ignorant la pauvre tragédie qui s'était jouée sous vos yeux. Enfin, là n'était pas le plus important. Vous aviez un voyage à continuer ! Et cette fois, au moins, aucune ligne ne s'était ajoutée sur ton corps !
... Sauf la minuscule qui venait d'apparaître sur ta main.
❝ On y va ?
Résumé : Titus détruit l'arbre grâce au volant et propose que les deux explorateurs continuent leur voyage.
❝ Maintenant, on peut lui rouler dessus. Quand t'es prêt.
❝ C'est parti, alors !
Tu appuyas sur un des leviers, faisant fumer l'appareil. Au bout de quelques secondes durant lesquels une fumée très colorée s'échappait de l'engin, celui-ci se jeta à la vitesse de l'éclair sur le pauvre tronc pas très beau et le percuta de plein fouet.
❝ Prrrshshstgrrrmblbl ! fit le volant, en train d'attaquer l'arbre.
❝ Grrrrrrrblblblrrrrkrkr ! fit l'arbre, sentant ses dernières secondes venir.
❝ Grrrblblprrrshshfffft ! fit le volant, expirant en lâchant ses dernières forces et aussi de la fumée.
❝ Grrrkrkr ... fit l'arbre, s'arrêtant de vivre.
Tu regardais les deux monstres mourir devant toi. Ils n'avaient pas vraiment combattu, puisque le volant avait carrément écrasé les parties vitales du tronc, ce qui le fit mourir. L'arbre, lui, eut le temps d'asséner un coup à la machine qui déjà perdait trop d'énergie à cause de ce surplus. En fait, l'arbre était parti chercher son ami le volant car il l'aimait, mais avait préféré vous attaquer. Le volant, lui, aimait aussi l'arbre. Quel dommage qu'ils aient dû s'entre-tuer !
❝ Génial ! On as détruit l'arbre !
Tu étais content de toi, savourant la victoire, ignorant la pauvre tragédie qui s'était jouée sous vos yeux. Enfin, là n'était pas le plus important. Vous aviez un voyage à continuer ! Et cette fois, au moins, aucune ligne ne s'était ajoutée sur ton corps !
... Sauf la minuscule qui venait d'apparaître sur ta main.
❝ On y va ?
Résumé : Titus détruit l'arbre grâce au volant et propose que les deux explorateurs continuent leur voyage.
Invité
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Mar 4 Nov - 20:31
Et à partir de là, avec l'aide de Titus, tout était allé très vite.
« Génial ! On a détruit l'arbre ! »
Oui, ils avaient détruit l'arbre. Trenca ne comprenait pas vraiment ce qui s'était passé, le comment du pourquoi de leur victoire. Comme s'ils avaient tout mélangé dans une salade et avaient goûté le résultat après. Elle se remit un instant de ses esprits avant de répondre à la dernière parole de Titus.
« On y va ?
- A-t-on bien le choix ? »
Elle récupéra son propre sceptre, jeta un coup d'oeil au volant et à l'arbre pour voir si tout était réellement fini - cet endroit merveilleux poussait à la paranoïa - et reprit la route. Une route qui paraissait sans fin, mais qui était loin d'être ennuyeuse pour autant. Sans même être attaquée par un objet, elle sentait ce sol si mouvant sous ces pieds ; cette endroit grouillait d'un quelque chose qu'elle ne parvenait à identifier. Tout autour d'elle grouillait. Encore plus que tout ce qui se trouvait dans sa tête. Oh, s'il existait une bonne comparaison, ce serait sans doute celle d'une foule dont chaque membre chante quelque chose de différent, contre une simple musique désorganisée. Elle en prenait conscience, petit à petit, il était impossible d'isoler une voix dans l'immensité. Impossible de comprendre le message que voulait faire passer cet endroit, tant il y en avait qui se chevauchaient.
Loin d'elle pourtant de sombrer dans un macabre adoration de cet endroit. Au contraire, à mesure qu'elle découvrait ces choses qui étaient si différentes de ses meubles à elle, une point de tristesse la prenait. Un larme perlait, quelque part, mais c'était la larme de quelqu'un d'autre. Quelqu'un qui savait qu'il avait perdu une chose très importante.
Cette chose, c'était le présent. Le sol fisselé que foulait Trenca, les paysages qui s'infiltraient dans son regard. Tout cela n'était que la preuve que tous ces souvenirs étaient d'une époque révolue. Ils venaient d'un monde qu'elle ne connaissait pas, ils lui transmettaient ainsi tout leur regret, toute leur peine. C'était le ciment qui liait les pièces du puzzle. Un ciment essentiel pour l'existence de Trenca.
« Accrochons-nous... » murmura-t-elle comme si elle avait tenté de parler au vent. Sans doute que Titus avait entendu, peut-être cela était-il voulu. Elle l'ignorait comme elle ignorait tout.
« Titus, dit-elle cette fois-ci en prononçant clairement son nom. À quel point regrettes-tu l'avant ? »
C'était une méthode comme une autre pour se sentir moins seule. Au fond d'elle, de nombreuses images jaillissaient. Toutes disaient « Regarde, ce jour-là, il était heureux » ou encore « J'aimerais revoir ces personnes et ce décor ». Un puissant désir de vivre qui montait par toutes les strates de sa conscience.
« Je ne suis pas certaine d'y avoir vécu, mais il me manque énormément. Paradoxal, non ? »
Elle pleurait.
Résumé : Après la victoire, Trenca avance (encore) tout en se faisant plein de réflexions. Elle questionne Titus à ce sujet.
« Génial ! On a détruit l'arbre ! »
Oui, ils avaient détruit l'arbre. Trenca ne comprenait pas vraiment ce qui s'était passé, le comment du pourquoi de leur victoire. Comme s'ils avaient tout mélangé dans une salade et avaient goûté le résultat après. Elle se remit un instant de ses esprits avant de répondre à la dernière parole de Titus.
« On y va ?
- A-t-on bien le choix ? »
Elle récupéra son propre sceptre, jeta un coup d'oeil au volant et à l'arbre pour voir si tout était réellement fini - cet endroit merveilleux poussait à la paranoïa - et reprit la route. Une route qui paraissait sans fin, mais qui était loin d'être ennuyeuse pour autant. Sans même être attaquée par un objet, elle sentait ce sol si mouvant sous ces pieds ; cette endroit grouillait d'un quelque chose qu'elle ne parvenait à identifier. Tout autour d'elle grouillait. Encore plus que tout ce qui se trouvait dans sa tête. Oh, s'il existait une bonne comparaison, ce serait sans doute celle d'une foule dont chaque membre chante quelque chose de différent, contre une simple musique désorganisée. Elle en prenait conscience, petit à petit, il était impossible d'isoler une voix dans l'immensité. Impossible de comprendre le message que voulait faire passer cet endroit, tant il y en avait qui se chevauchaient.
Loin d'elle pourtant de sombrer dans un macabre adoration de cet endroit. Au contraire, à mesure qu'elle découvrait ces choses qui étaient si différentes de ses meubles à elle, une point de tristesse la prenait. Un larme perlait, quelque part, mais c'était la larme de quelqu'un d'autre. Quelqu'un qui savait qu'il avait perdu une chose très importante.
Cette chose, c'était le présent. Le sol fisselé que foulait Trenca, les paysages qui s'infiltraient dans son regard. Tout cela n'était que la preuve que tous ces souvenirs étaient d'une époque révolue. Ils venaient d'un monde qu'elle ne connaissait pas, ils lui transmettaient ainsi tout leur regret, toute leur peine. C'était le ciment qui liait les pièces du puzzle. Un ciment essentiel pour l'existence de Trenca.
« Accrochons-nous... » murmura-t-elle comme si elle avait tenté de parler au vent. Sans doute que Titus avait entendu, peut-être cela était-il voulu. Elle l'ignorait comme elle ignorait tout.
« Titus, dit-elle cette fois-ci en prononçant clairement son nom. À quel point regrettes-tu l'avant ? »
C'était une méthode comme une autre pour se sentir moins seule. Au fond d'elle, de nombreuses images jaillissaient. Toutes disaient « Regarde, ce jour-là, il était heureux » ou encore « J'aimerais revoir ces personnes et ce décor ». Un puissant désir de vivre qui montait par toutes les strates de sa conscience.
« Je ne suis pas certaine d'y avoir vécu, mais il me manque énormément. Paradoxal, non ? »
Elle pleurait.
Résumé : Après la victoire, Trenca avance (encore) tout en se faisant plein de réflexions. Elle questionne Titus à ce sujet.
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Mar 4 Nov - 21:03
❝ On y va ?
❝ A-t-on bien le choix ?
Vous étiez tous les deux repartis, en direction de ce lieu que tu avais entrevu dans cette vision. Tu avais hâte d'y être ! Tu étais arrivé dans ce monde un jour plus tôt, tu avais pu visiter rapidement la ville, sans ne rencontrer personne d'autre que Trenca. Et cette plaine grouillante où vous marchiez ... Tu espérais ne pas croiser de sorte d'objet encore une fois. Les couleurs tout autour de toi devenaient de plus en plus éclatantes, tu sentais que tes yeux ne tiendraient pas le coup longtemps. Tu avais peur de ne plus voir : c'est important, voir, non ? Sans la vue, tu serais privé de ta liberté, et puis tu ne pourrais pas voir de tes propres yeux ces lieux dont tu rêvaient. Tu te demandais si avant, tu avais déjà cette envie d'explorer le monde. Peut-être ? Mais tu ne pouvais pas perdre un membre ou un sens avant d'être arrivé là-bas, c'est la moindre des choses. Au moins, tu auras pu voir une grande partie de ce monde, non ? Trois lieux, tous différents.
Tu entendis un grésillement. Tu n'étais pas loin de Trenca, tu voyais que ses lèvres avaient bougé, mais tu n'avais pas entendu ce qu'elle avait entendu exactement. Tu te rapprochas encore plus pour être presque contre elle, à sa droite. Tu détaillais son visage. Et elle reparlais. Cette fois, tu l'entendis.
❝ Titus, à quel point regrettes-tu l'avant ? Je ne suis pas certaine d'y avoir vécu, mais il me manque énormément. Paradoxal, non ?
Tu regardais la plaine autour de toi. Rien. On aurait dit ta mémoire, ton corps. Un désert sans vie qui se fragilisait. Les fêlures représentaient ton corps qui se désagrégeait au fil du temps. Les anomalies de ta vision, c'était ces étranges objets. Et enfin, le vide représentait ta mémoire. Il y avait bien eu quelques souvenirs qui t'étaient revenus subitement. Tu avais, en vain, tenté de t'y raccrocher le plus possible. Tu étais si proche du but, à chaque fois ! Mais les souvenirs s'en allaient sans laisser de trace. Enfin, tu te souvenais du fait que tu t'étais souvenu de quelque chose, mais tu oubliais la chose même.
Le vide était toujours là. Le silence aussi. Seul Trenca et toi, marchant dans le désert de la plaine. Tu voyais des formes tomber des yeux de Trenca. Des larmes ?
❝ Je ne sais pas. J'ai perdu tous mes souvenirs. Est-ce que j'en ai eu, au moins ? Je n'en sais rien. Trenca.
Tu marquas une pause. Le fond de ton cerveau te disait "tu n'as jamais aimé voir tes amis pleurer". Est-ce vrai ? Était-ce une invention de ce monde ? Mais tu te raccrochais à cette intention. Tu levas la main gauche et essuyas les formes colorées qui coulaient des yeux de Trenca. Et d'une voix inquiète pour ton amie, douce, tu continuais de parler.
❝ Ne pleures pas, je t'en prie. Nous sommes tous les deux perdus, alors partageons notre douleur. C'est comme ça que vivent les amis, non ?
Mais en vrai, tu ne savais pas ce qu'être amis signifiait. Une intuition, rien de plus.
Résumé : Titus continue de marcher avec Trenca, réponds à ses questions en lui essuyant ses larmes.
❝ A-t-on bien le choix ?
Vous étiez tous les deux repartis, en direction de ce lieu que tu avais entrevu dans cette vision. Tu avais hâte d'y être ! Tu étais arrivé dans ce monde un jour plus tôt, tu avais pu visiter rapidement la ville, sans ne rencontrer personne d'autre que Trenca. Et cette plaine grouillante où vous marchiez ... Tu espérais ne pas croiser de sorte d'objet encore une fois. Les couleurs tout autour de toi devenaient de plus en plus éclatantes, tu sentais que tes yeux ne tiendraient pas le coup longtemps. Tu avais peur de ne plus voir : c'est important, voir, non ? Sans la vue, tu serais privé de ta liberté, et puis tu ne pourrais pas voir de tes propres yeux ces lieux dont tu rêvaient. Tu te demandais si avant, tu avais déjà cette envie d'explorer le monde. Peut-être ? Mais tu ne pouvais pas perdre un membre ou un sens avant d'être arrivé là-bas, c'est la moindre des choses. Au moins, tu auras pu voir une grande partie de ce monde, non ? Trois lieux, tous différents.
Tu entendis un grésillement. Tu n'étais pas loin de Trenca, tu voyais que ses lèvres avaient bougé, mais tu n'avais pas entendu ce qu'elle avait entendu exactement. Tu te rapprochas encore plus pour être presque contre elle, à sa droite. Tu détaillais son visage. Et elle reparlais. Cette fois, tu l'entendis.
❝ Titus, à quel point regrettes-tu l'avant ? Je ne suis pas certaine d'y avoir vécu, mais il me manque énormément. Paradoxal, non ?
Tu regardais la plaine autour de toi. Rien. On aurait dit ta mémoire, ton corps. Un désert sans vie qui se fragilisait. Les fêlures représentaient ton corps qui se désagrégeait au fil du temps. Les anomalies de ta vision, c'était ces étranges objets. Et enfin, le vide représentait ta mémoire. Il y avait bien eu quelques souvenirs qui t'étaient revenus subitement. Tu avais, en vain, tenté de t'y raccrocher le plus possible. Tu étais si proche du but, à chaque fois ! Mais les souvenirs s'en allaient sans laisser de trace. Enfin, tu te souvenais du fait que tu t'étais souvenu de quelque chose, mais tu oubliais la chose même.
Le vide était toujours là. Le silence aussi. Seul Trenca et toi, marchant dans le désert de la plaine. Tu voyais des formes tomber des yeux de Trenca. Des larmes ?
❝ Je ne sais pas. J'ai perdu tous mes souvenirs. Est-ce que j'en ai eu, au moins ? Je n'en sais rien. Trenca.
Tu marquas une pause. Le fond de ton cerveau te disait "tu n'as jamais aimé voir tes amis pleurer". Est-ce vrai ? Était-ce une invention de ce monde ? Mais tu te raccrochais à cette intention. Tu levas la main gauche et essuyas les formes colorées qui coulaient des yeux de Trenca. Et d'une voix inquiète pour ton amie, douce, tu continuais de parler.
❝ Ne pleures pas, je t'en prie. Nous sommes tous les deux perdus, alors partageons notre douleur. C'est comme ça que vivent les amis, non ?
Mais en vrai, tu ne savais pas ce qu'être amis signifiait. Une intuition, rien de plus.
Résumé : Titus continue de marcher avec Trenca, réponds à ses questions en lui essuyant ses larmes.
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Jeu 6 Nov - 21:18
« Je ne sais pas. J'ai perdu tous mes souvenirs. Est-ce que j'en ai eu, au moins ? Je n'en sais rien. Trenca. »
Elle avait oublié. Oublié que son ami avait tout perdu, oublié à quel point il était préférable d’avoir un amas de miettes de pain en guise de souvenirs plutôt qu’une assiette vide. Elle était horrible, d’une certaine manière, de se dire que ce regret infondé la détruisait alors que c’était sans aucun doute l’inverse. Horrible de lui faire sécher ses larmes. Elle, elle avait au moins quelque chose qui lui permettait d’avancer, une émotion qui la guidait ; si Titus n’avait rien, était-il seulement de capable de pleurer ce qu’il avait perdu ? Vide comme la plaine faisait mine de l’être, entre quelques bruissements obtus qui n’avaient rien de naturel ni d’humain.
« Ne pleures pas, je t'en prie. Nous sommes tous les deux perdus, alors partageons notre douleur. C'est comme ça que vivent les amis, non ? »
Étaient-ils vraiment amis ? D’un côté, oui, ils avaient partagé pas mal de choses et s’étaient dits ce qu’ils avaient sur le cœur sans la moindre retenue. De l’autre, tout semblait être absolument faux, et malgré l’impression que le temps avait bien passé…. il ne s’était écoulé que deux jours. Deux minuscules jours durant lesquels ils n’avaient absolument rien compris à ce qui leur arrivait. Si elle faisait réellement confiance à Titus, pourrait-elle pour autant se laisser tomber dans le vide en espérant qu’il la rattrape ? Elle ne savait pas, tout comme elle ne savait rien, mais en tant que plus horrible des personnes elle allait mentir. Pour créer une certitude aussi illusoire que le paysage, qui serait vraie pour les yeux d’au moins une personne.
« C’est parce qu’on est amis que j’estime que tu as d’autres problèmes à régler. »
Elle n’eut guère besoin de désigner le corps du jeune homme, qui sans pouvoir le prouver ne devait pas être au mieux, surtout après l’épisode de l’arbre. Trenca détestait son incapacité à mettre des mots sur le phénomène, qu’ils soient poétiques ou purement scientifiques ; elle ne pouvait rien expliquer et les choses continuaient pourtant. Silencieusement, pendant qu’il marchait. Pas de timer pour leur indiquer s’ils devaient courir ou s’ils étaient dans les temps. Au moins, ils avaient une brève idée de la route à suivre, où que cela puisse les mener.
« Parlons d’autre chose, suggéra-t-elle. À ton avis, verra-t-on aura chose que ces arbres de l’autre côté ? »
C’était presque mignon d’imaginer que l’horizon serait aussi faussement paisible. Elle était naïve car elle ne savait pas ce qu’était la guerre. Il existait dans ce monde des choses infiniment plus cruelles qu’elle pouvait parfois penser l’être. Juste un pressentiment diffus, la sensation de l’air qui vous effleure lorsque vous êtes au bord d’une falaise et que vous allez bientôt sauter dans le gouffre.
« Je me souviens d’une légende avec un manoir habité par un vampire qui boit le s ang des gens. Dracula ? »
Elle eut un léger rire ; c’était un peu stupide, mais elle aurait dans un sens adoré que cela soit leur destination, elle s’y serait sentie incroyablement chez elle. Elle aimait les livres, combien de souvenirs n’avait-elle pas à ce sujet ? Combien d’histoires fictives venaient se rajouter à la masse qu’elle avait déjà ? Dans un sens, la jeune femme était elle-même un livre au très mauvais scénario, écrit par un auteur débutant incapable de structurer correctement son texte. (Ce n’est pas tout à fait faux là-dessus)
R&sumé : Trenca répond, et voilà.
Elle avait oublié. Oublié que son ami avait tout perdu, oublié à quel point il était préférable d’avoir un amas de miettes de pain en guise de souvenirs plutôt qu’une assiette vide. Elle était horrible, d’une certaine manière, de se dire que ce regret infondé la détruisait alors que c’était sans aucun doute l’inverse. Horrible de lui faire sécher ses larmes. Elle, elle avait au moins quelque chose qui lui permettait d’avancer, une émotion qui la guidait ; si Titus n’avait rien, était-il seulement de capable de pleurer ce qu’il avait perdu ? Vide comme la plaine faisait mine de l’être, entre quelques bruissements obtus qui n’avaient rien de naturel ni d’humain.
« Ne pleures pas, je t'en prie. Nous sommes tous les deux perdus, alors partageons notre douleur. C'est comme ça que vivent les amis, non ? »
Étaient-ils vraiment amis ? D’un côté, oui, ils avaient partagé pas mal de choses et s’étaient dits ce qu’ils avaient sur le cœur sans la moindre retenue. De l’autre, tout semblait être absolument faux, et malgré l’impression que le temps avait bien passé…. il ne s’était écoulé que deux jours. Deux minuscules jours durant lesquels ils n’avaient absolument rien compris à ce qui leur arrivait. Si elle faisait réellement confiance à Titus, pourrait-elle pour autant se laisser tomber dans le vide en espérant qu’il la rattrape ? Elle ne savait pas, tout comme elle ne savait rien, mais en tant que plus horrible des personnes elle allait mentir. Pour créer une certitude aussi illusoire que le paysage, qui serait vraie pour les yeux d’au moins une personne.
« C’est parce qu’on est amis que j’estime que tu as d’autres problèmes à régler. »
Elle n’eut guère besoin de désigner le corps du jeune homme, qui sans pouvoir le prouver ne devait pas être au mieux, surtout après l’épisode de l’arbre. Trenca détestait son incapacité à mettre des mots sur le phénomène, qu’ils soient poétiques ou purement scientifiques ; elle ne pouvait rien expliquer et les choses continuaient pourtant. Silencieusement, pendant qu’il marchait. Pas de timer pour leur indiquer s’ils devaient courir ou s’ils étaient dans les temps. Au moins, ils avaient une brève idée de la route à suivre, où que cela puisse les mener.
« Parlons d’autre chose, suggéra-t-elle. À ton avis, verra-t-on aura chose que ces arbres de l’autre côté ? »
C’était presque mignon d’imaginer que l’horizon serait aussi faussement paisible. Elle était naïve car elle ne savait pas ce qu’était la guerre. Il existait dans ce monde des choses infiniment plus cruelles qu’elle pouvait parfois penser l’être. Juste un pressentiment diffus, la sensation de l’air qui vous effleure lorsque vous êtes au bord d’une falaise et que vous allez bientôt sauter dans le gouffre.
« Je me souviens d’une légende avec un manoir habité par un vampire qui boit le s ang des gens. Dracula ? »
Elle eut un léger rire ; c’était un peu stupide, mais elle aurait dans un sens adoré que cela soit leur destination, elle s’y serait sentie incroyablement chez elle. Elle aimait les livres, combien de souvenirs n’avait-elle pas à ce sujet ? Combien d’histoires fictives venaient se rajouter à la masse qu’elle avait déjà ? Dans un sens, la jeune femme était elle-même un livre au très mauvais scénario, écrit par un auteur débutant incapable de structurer correctement son texte. (Ce n’est pas tout à fait faux là-dessus)
R&sumé : Trenca répond, et voilà.
Invité
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Jeu 6 Nov - 21:58
❝ C'est parce qu'on est amis que j'estime que tu as d'autres problèmes à régler.
Elle avait raison. Ton corps qui s'effondrait heures après heures, minutes après minutes, secondes après secondes. Tu te fatiguais vite. Cela faisait longtemps que vous marchiez. Un volant, un arbre. Le temps passait incroyablement vite. Déjà ton bras était tombé. Tu soupirais. Est-ce que tu aurais le temps de dire "au revoir" ? Est-ce que tu serais capable de lui dire qu'elle n'avait pas besoin de s'inquiéter ? Que tout allait bien ?
"Tout va bien". C'est un mensonge. Mensonge. Mensonge. Menteur ! Tu ne dois pas mentir à tes amis. Trenca est un des seuls piliers qui te maintient. Qui maintient ta vie, ton esprit, ton corps. Si ce pilier, cette chose qui te donnait de l'espoir s'effondrait, tombait sous le poids de la tristesse, du désespoir, qu'est-ce qui arriverait ? Tu ne tiendrais pas. Tu tentais de t'imaginer mourant, avec un corps qui tombait en poussière lentement. Cet effacement de toi ferait atrocement mal. Un effacement. Tu t'effaçais. Pour l'instant, ton corps ne disparaissait pas encore. Mais ton bras ...
Combien de temps reste-t-il avant que ce bras ne s'en aille déjà ?
Tu n'avais pas répondu à la phrase de Trenca, mais déjà elle parlait d'autre chose, observant ton silence, ton envie qu'elle ne s'inquiète pas.
❝ Parlons d'autre chose. À ton avis, verra-t-on autre chose que ces arbres de l'autre côté ?
Tu ouvrit la bouche. Les mots sortirent les uns après les autres. Mais silencieusement. Ta bouche commençait-elle à ne plus fonctionner correctement. Tu toussais, essayant de reparler. Mais cette fois, les mots étaient complètement différents.
❝ Autre chose, autre chose ... Je me demande si on peut s'attendre à quoi que ce soit, dans ce monde. Mais sinon, je dirais que nous verrons forcément quelque chose de différent.
Tu l'espérais. Tu en avais marre des arbres, de tout. Tu voulais un peu de tranquillité. Tu te sentais à l'étroit. Comme si les racines allaient prendre vie. Comme si le monde allait s'assombrir progressivement.
Les racines s'avançaient lentement vers toi, en rampant sur le sol craquelé. L'air serait devenu noir, suffoquant. Le ciel aurait disparu pour laisser place à un noir complet, dérangeant. Les arbres se seraient raidis, perdant leurs belles feuilles, durcissant. Le vent se serait levé, soufflant fort dans l'étroit passage. Les racines seraient arrivés sur toi, te frôlant au départ, te touchant ensuite. Ta peau aurait frissonné avec ces touchers hasardeux, frissonnants. Tu serais en train de tousser, tombant par terre, ayant du mal à respirer. Tu serais en train de t'effacer, ressentant le toucher dur et froid des racines. Tu voulais crier, appeler à l'aide, voir quelqu'un, mais rien ne sortait de ta bouche. Adieu.
❝ Je me souviens d'une légende avec un manoir habité par un vampire qui boit le sang des gens. Dracula ?
Tu t'étais arrêté de marcher. Heureusement, les paroles de Trenca t'avaient éveillé de ton songe morbide. Tes yeux avaient été écarquillés de terreur, mais maintenant, tu souriais. Tu repris la marche.
Tu connaissais cette légende. Tu t'imaginais en train de lire un livre, éclairé par une toute petite lampe. Tu devais avoir mal à la tête, mais ça allait car tu portais des lunettes.
❝ Oui, je vois de quoi tu parles. J'aime beaucoup les pièces de Shakespeare, personnellement, comme Titus Andronicus, Bérénice ou encore Andromaque. La tragédie est mon genre préféré. Je suis sûr que je ferais un bon sujet de tragédie, haha !
Tu riais de bon coeur. Ton coeur se serrait, par l'excitation ou par la peur. Allais-tu vivre le destin funeste d'un personnage tragique, tiraillé par le destin, les passions ardentes ? Ou serait-tu un personnage de conte. De toute façon, tu serais le personnage qui mourrait à la fin, s'effaçant.
Tu sentais que vous approchiez. Tu avais hâte d'y arriver !
Résumé : Titus réponds aussi.
Elle avait raison. Ton corps qui s'effondrait heures après heures, minutes après minutes, secondes après secondes. Tu te fatiguais vite. Cela faisait longtemps que vous marchiez. Un volant, un arbre. Le temps passait incroyablement vite. Déjà ton bras était tombé. Tu soupirais. Est-ce que tu aurais le temps de dire "au revoir" ? Est-ce que tu serais capable de lui dire qu'elle n'avait pas besoin de s'inquiéter ? Que tout allait bien ?
"Tout va bien". C'est un mensonge. Mensonge. Mensonge. Menteur ! Tu ne dois pas mentir à tes amis. Trenca est un des seuls piliers qui te maintient. Qui maintient ta vie, ton esprit, ton corps. Si ce pilier, cette chose qui te donnait de l'espoir s'effondrait, tombait sous le poids de la tristesse, du désespoir, qu'est-ce qui arriverait ? Tu ne tiendrais pas. Tu tentais de t'imaginer mourant, avec un corps qui tombait en poussière lentement. Cet effacement de toi ferait atrocement mal. Un effacement. Tu t'effaçais. Pour l'instant, ton corps ne disparaissait pas encore. Mais ton bras ...
Combien de temps reste-t-il avant que ce bras ne s'en aille déjà ?
Tu n'avais pas répondu à la phrase de Trenca, mais déjà elle parlait d'autre chose, observant ton silence, ton envie qu'elle ne s'inquiète pas.
❝ Parlons d'autre chose. À ton avis, verra-t-on autre chose que ces arbres de l'autre côté ?
Tu ouvrit la bouche. Les mots sortirent les uns après les autres. Mais silencieusement. Ta bouche commençait-elle à ne plus fonctionner correctement. Tu toussais, essayant de reparler. Mais cette fois, les mots étaient complètement différents.
❝ Autre chose, autre chose ... Je me demande si on peut s'attendre à quoi que ce soit, dans ce monde. Mais sinon, je dirais que nous verrons forcément quelque chose de différent.
Tu l'espérais. Tu en avais marre des arbres, de tout. Tu voulais un peu de tranquillité. Tu te sentais à l'étroit. Comme si les racines allaient prendre vie. Comme si le monde allait s'assombrir progressivement.
Les racines s'avançaient lentement vers toi, en rampant sur le sol craquelé. L'air serait devenu noir, suffoquant. Le ciel aurait disparu pour laisser place à un noir complet, dérangeant. Les arbres se seraient raidis, perdant leurs belles feuilles, durcissant. Le vent se serait levé, soufflant fort dans l'étroit passage. Les racines seraient arrivés sur toi, te frôlant au départ, te touchant ensuite. Ta peau aurait frissonné avec ces touchers hasardeux, frissonnants. Tu serais en train de tousser, tombant par terre, ayant du mal à respirer. Tu serais en train de t'effacer, ressentant le toucher dur et froid des racines. Tu voulais crier, appeler à l'aide, voir quelqu'un, mais rien ne sortait de ta bouche. Adieu.
❝ Je me souviens d'une légende avec un manoir habité par un vampire qui boit le sang des gens. Dracula ?
Tu t'étais arrêté de marcher. Heureusement, les paroles de Trenca t'avaient éveillé de ton songe morbide. Tes yeux avaient été écarquillés de terreur, mais maintenant, tu souriais. Tu repris la marche.
Tu connaissais cette légende. Tu t'imaginais en train de lire un livre, éclairé par une toute petite lampe. Tu devais avoir mal à la tête, mais ça allait car tu portais des lunettes.
❝ Oui, je vois de quoi tu parles. J'aime beaucoup les pièces de Shakespeare, personnellement, comme Titus Andronicus, Bérénice ou encore Andromaque. La tragédie est mon genre préféré. Je suis sûr que je ferais un bon sujet de tragédie, haha !
Tu riais de bon coeur. Ton coeur se serrait, par l'excitation ou par la peur. Allais-tu vivre le destin funeste d'un personnage tragique, tiraillé par le destin, les passions ardentes ? Ou serait-tu un personnage de conte. De toute façon, tu serais le personnage qui mourrait à la fin, s'effaçant.
Tu sentais que vous approchiez. Tu avais hâte d'y arriver !
Résumé : Titus réponds aussi.
Messages : 1044
Date d'inscription : 24/06/2012
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Folie d'Esquisse
Jeu 6 Nov - 21:58
Le membre 'Titus' a effectué l'action suivante : Lancer de dés !
'EV-5' :
'EV-5' :
(Merci à Ara' pour la super signature ♥)
Invité
Invité
Ven 7 Nov - 7:36
« Oui, je vois de quoi tu parles. J'aime beaucoup les pièces de Shakespeare, personnellement, comme Titus Andronicus, Bérénice ou encore Andromaque. La tragédie est mon genre préféré. Je suis sûr que je ferais un bon sujet de tragédie, haha ! »
Ce n’était pas très drôle, mais tant mieux pour Titus s’il avait retrouvé le sourire. Il n’en fallut pas plus et Trenca se retint de dire que s’il était le héros d’une tragédie, elle était sans doute un personnage secondaire de la pièce. Et à la fin, peu importe son importance, tous les personnages décèdent affreusement que ce soit par suicide, par le poison, par l’assassinat… Il y avait l’embarras du choix, on pouvait même rajouter au classique toutes les morts affreusement ridicules offertes par l’Esquisse. Dévoré par un arbre, par exemple, mais ils y avaient échappé.
Au lieu, donc, de faire cette légère précision quant aux chances de survie d’un adjuvant du héros en tragédie, elle chercha si elle « avait » quelque chose, quel qu’il soit, au sujet de ce genre théâtral. Aussitôt lui vint l’évocation d’un homme debout sur un pont, se mirant dans l’eau et ruminant son sort. Tout le paysage autour de lui était incroyablement morne, comme s’il eut mieux valut sauter pour en finir au plus vite. Cette personne paraissait plutôt âgée et fatiguée par ses nombreuses expériences, mais Trenca supposait qu’il allait continuer à vivre, quoi qu’elle ne soit pas sûre de détenir la suite.
« Je ne connais pas, je crois… conclut-elle. Qu’est-ce ce que racontent ces pièces ? »
Oh, oui, encore plus d’histoires. Comme si elle ne cessait jamais d’avoir faim et de se rassasier avec tout ce qu’elle trouvait. La vie des autres ne te suffit pas, Trenca, tu veux aussi entendre toutes celles qui n’existent pas ? Quitte à prendre le risque de confondre les deux et de t’y perdre toi-même. Créer un puzzle composé à la fois de vécu et d’imaginaire, sans queue ni tête, voilà le seul résultat qui pourra survenir. C’est pourtant avec une béate attention qu’elle attendait de savoir.
« Enfin, si tu veux bien. » précisa-t-elle. Comme si cela servait à quelle chose ; n’étaient-ils pas amis après tout ?
Résumé : Trenca répond, encore, et demande à Titus de lui raconter ce dont il parle (vive le spoil) (pardon c'est super court et ça fait bâclé mais j'avais rien de particulier à ajouter)
Ce n’était pas très drôle, mais tant mieux pour Titus s’il avait retrouvé le sourire. Il n’en fallut pas plus et Trenca se retint de dire que s’il était le héros d’une tragédie, elle était sans doute un personnage secondaire de la pièce. Et à la fin, peu importe son importance, tous les personnages décèdent affreusement que ce soit par suicide, par le poison, par l’assassinat… Il y avait l’embarras du choix, on pouvait même rajouter au classique toutes les morts affreusement ridicules offertes par l’Esquisse. Dévoré par un arbre, par exemple, mais ils y avaient échappé.
Au lieu, donc, de faire cette légère précision quant aux chances de survie d’un adjuvant du héros en tragédie, elle chercha si elle « avait » quelque chose, quel qu’il soit, au sujet de ce genre théâtral. Aussitôt lui vint l’évocation d’un homme debout sur un pont, se mirant dans l’eau et ruminant son sort. Tout le paysage autour de lui était incroyablement morne, comme s’il eut mieux valut sauter pour en finir au plus vite. Cette personne paraissait plutôt âgée et fatiguée par ses nombreuses expériences, mais Trenca supposait qu’il allait continuer à vivre, quoi qu’elle ne soit pas sûre de détenir la suite.
« Je ne connais pas, je crois… conclut-elle. Qu’est-ce ce que racontent ces pièces ? »
Oh, oui, encore plus d’histoires. Comme si elle ne cessait jamais d’avoir faim et de se rassasier avec tout ce qu’elle trouvait. La vie des autres ne te suffit pas, Trenca, tu veux aussi entendre toutes celles qui n’existent pas ? Quitte à prendre le risque de confondre les deux et de t’y perdre toi-même. Créer un puzzle composé à la fois de vécu et d’imaginaire, sans queue ni tête, voilà le seul résultat qui pourra survenir. C’est pourtant avec une béate attention qu’elle attendait de savoir.
« Enfin, si tu veux bien. » précisa-t-elle. Comme si cela servait à quelle chose ; n’étaient-ils pas amis après tout ?
Résumé : Trenca répond, encore, et demande à Titus de lui raconter ce dont il parle (vive le spoil) (pardon c'est super court et ça fait bâclé mais j'avais rien de particulier à ajouter)
Invité
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Dim 9 Nov - 11:32
Tu entendis que Trenca était en train de parler.
❝ Je ne connais pas, je crois ... Qu’est-ce ce que racontent ces pièces ?
❝ Alors alors.
Tu étais excité à l'idée de pourvoir parler de tes pièces de théâtre préférées. Tu te revoyais encore, mélancolique, en train de t'imaginer les personnages des pièces monter sur scène, derrière un rideau, vivant des aventures, tombant, désespérant, riant, vivant. Les pièces de théâtre te faisaient transmettre des émotions de par leur magie. Tu en ressortais heureux, comme dans un rêve. Tu tentais de t'accrocher à un de ces souvenirs heureux. Tu sentais le souvenir, si proche, si proche. Mais non, il repartait déjà, comme s'il ne voulait pas te revoir. Tu n'avais pas le droit de revoir tes souvenirs, on dirait. Pourquoi ?
Enfin, le plus important était de tenter d'expliquer à Trenca tes pièces préférées. Les mots, les phrases se bousculaient dans ta tête. Les noms se mélangeaient, les histoires changeaient. Tu essayais quand même de bredouiller quelque chose.
❝ Il y en a une qui parle d'un empereur romain, dans mes souvenirs, il fait manger des restes d'une personne à la mère de cette personne. Les deux autres parlent d'amour, de passion. Elles sont franchement géniales. Tu devrais les lire lorsqu'on aura l'occasion de revenir sur Terre.
"Revenir sur Terre". Tes paroles faisaient écho dans ta tête. Est-ce que tu étais déjà allé sur Terre, au moins ? Avec ta vision imprécise, floue, complètement bouleversée et ton corps qui s'effritait au fil du temps, est-ce que tu pouvais appartenir à ce monde lointain dont seul le nom était gravé dans ton esprit ? Tu ne savais pas. Tu ne pouvais pas savoir.
Le vent soufflait, seul. Des arbres, tout autour. Le vide, le silence, le rien. Une aura chaleureuse, du moins, pour l'instant, se dégageait du lieu. Tu fermais les yeux, sentant les feuilles voler. Tu joignais tes mains, derrière ton dos.
❝ J'aimerais que ce monde reste calme.
Et une nouvelle fois, ta main gauche s'effritait. Tous tes doigts portaient de multiples lignes. Les couleurs continuaient de valser dangereusement. Les formes s'échappant de ton corps continuaient de voler dangereusement. Auras-tu suffisamment de temps ?
Résumé : Titus réponds à Trenca et voit que sa main gauche risque de bientôt disparaître. Il souhaite que l'atmosphère reste paisible, calme.
❝ Je ne connais pas, je crois ... Qu’est-ce ce que racontent ces pièces ?
❝ Alors alors.
Tu étais excité à l'idée de pourvoir parler de tes pièces de théâtre préférées. Tu te revoyais encore, mélancolique, en train de t'imaginer les personnages des pièces monter sur scène, derrière un rideau, vivant des aventures, tombant, désespérant, riant, vivant. Les pièces de théâtre te faisaient transmettre des émotions de par leur magie. Tu en ressortais heureux, comme dans un rêve. Tu tentais de t'accrocher à un de ces souvenirs heureux. Tu sentais le souvenir, si proche, si proche. Mais non, il repartait déjà, comme s'il ne voulait pas te revoir. Tu n'avais pas le droit de revoir tes souvenirs, on dirait. Pourquoi ?
Enfin, le plus important était de tenter d'expliquer à Trenca tes pièces préférées. Les mots, les phrases se bousculaient dans ta tête. Les noms se mélangeaient, les histoires changeaient. Tu essayais quand même de bredouiller quelque chose.
❝ Il y en a une qui parle d'un empereur romain, dans mes souvenirs, il fait manger des restes d'une personne à la mère de cette personne. Les deux autres parlent d'amour, de passion. Elles sont franchement géniales. Tu devrais les lire lorsqu'on aura l'occasion de revenir sur Terre.
"Revenir sur Terre". Tes paroles faisaient écho dans ta tête. Est-ce que tu étais déjà allé sur Terre, au moins ? Avec ta vision imprécise, floue, complètement bouleversée et ton corps qui s'effritait au fil du temps, est-ce que tu pouvais appartenir à ce monde lointain dont seul le nom était gravé dans ton esprit ? Tu ne savais pas. Tu ne pouvais pas savoir.
Le vent soufflait, seul. Des arbres, tout autour. Le vide, le silence, le rien. Une aura chaleureuse, du moins, pour l'instant, se dégageait du lieu. Tu fermais les yeux, sentant les feuilles voler. Tu joignais tes mains, derrière ton dos.
❝ J'aimerais que ce monde reste calme.
Et une nouvelle fois, ta main gauche s'effritait. Tous tes doigts portaient de multiples lignes. Les couleurs continuaient de valser dangereusement. Les formes s'échappant de ton corps continuaient de voler dangereusement. Auras-tu suffisamment de temps ?
Résumé : Titus réponds à Trenca et voit que sa main gauche risque de bientôt disparaître. Il souhaite que l'atmosphère reste paisible, calme.
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Dim 9 Nov - 12:03
« Il y en a une qui parle d'un empereur romain, dans mes souvenirs, il fait manger des restes d'une personne à la mère de cette personne. Les deux autres parlent d'amour, de passion. Elles sont franchement géniales. Tu devrais les lire lorsqu'on aura l'occasion de revenir sur Terre. »
Sa phrase n’était même pas au conditionnel. Comme si en avançant vers cet étrange endroit qui leur promettait la vérité, leurs pas se dirigeaient peu à peu vers cette Terre qu’aucun d’entre eux n’était certain d’avoir connu. Ce monde qui semblait si différent, si peuplé, ce monde remplit d’histoires et de livres que Titus lui narrait. Leurs aventures n’étaient-elles vouées qu’à devenir un récit de plus, tandis qu’ils reprendraient… ou plutôt commenceraient une vie normale ? Quelle part, elle craignait ce retour. Elle craignait de tout perdre avec. Cette fameuse Terre pourrait ne pas vouloir d’elle, elle qui avait dérobé des mémoires et continuait de jongler avec tout en avançant sur un long fil doré.
« J'aimerais que ce monde reste calme », dit-il soudainement, tandis que leur voyage se poursuivait en silence. Elle ne lui avait pas répondu, le paysage n’avait pas frappé.
Et pourtant tout était sur le point de changer. Ils étaient tout proches, de la périphérie ils allaient passer au cœur de l’aventure. L’intuition de Trenca bouillait, mais elle pencha finalement son regard sur Titus dont le bras était parsemé de fissures. Il se brisait tout aussi silencieusement. Voulait-il crever sans un mot, dans la fausse plénitude ? Ainsi, il la laisserait seule.
« Nous ne pouvons pas rester ici. Si tout reste calme, rien ne changera, et tu vas peut-être mourir. »
Elle avait peur de lui attraper le bras et de finir ainsi le travail qui s’accomplissait naturellement, aussi se contenta-t-elle de mettre un pied devant l’autre. S’ils avaient voulu fuir, ils auraient dû le faire avant ; ils auraient pu se leurrer et partir explorer de belles choses s’il y en avait, mais ils avaient marché dans cette plaine. Dans ce paysage de mort où ils risquaient d’y rester. Ils ne pouvaient pas se permettre le moindre repos ; si Titus geignait, elle l’attraperait et marcherait pour deux.
« Si quelque chose arrive, cache-toi. Je m’en occuperai. » Annonça-t-elle. C’était tout ce qu’elle pouvait faire pour, faute de ralentir, ne pas aggraver la situation de son camarade. Croire qu’elle avait les épaules assez solides pour deux personnes n’était pourtant qu’une illusion. Une erreur de jugement qui pourrait lui coûter cher.
Mais quoi qu’il en soit, ils ne pouvaient pas espérer s’en sortir sans payer quelque chose. À partir de là, ils ne pouvaient même pas espérer choisir ce qu’ils allaient perdre. Tout ça pour l’illusion d’une Terre qu’ils ne connaissaient pas vraiment – n’étaient-ils pas fous tous deux ?
Résumé : Trenca dit à Titus que les choses ne doivent pourtant pas rester calme et qu'ils doivent y aller, en lui conseillant de se cacher si jamais quelque chose arrive.
Sa phrase n’était même pas au conditionnel. Comme si en avançant vers cet étrange endroit qui leur promettait la vérité, leurs pas se dirigeaient peu à peu vers cette Terre qu’aucun d’entre eux n’était certain d’avoir connu. Ce monde qui semblait si différent, si peuplé, ce monde remplit d’histoires et de livres que Titus lui narrait. Leurs aventures n’étaient-elles vouées qu’à devenir un récit de plus, tandis qu’ils reprendraient… ou plutôt commenceraient une vie normale ? Quelle part, elle craignait ce retour. Elle craignait de tout perdre avec. Cette fameuse Terre pourrait ne pas vouloir d’elle, elle qui avait dérobé des mémoires et continuait de jongler avec tout en avançant sur un long fil doré.
« J'aimerais que ce monde reste calme », dit-il soudainement, tandis que leur voyage se poursuivait en silence. Elle ne lui avait pas répondu, le paysage n’avait pas frappé.
Et pourtant tout était sur le point de changer. Ils étaient tout proches, de la périphérie ils allaient passer au cœur de l’aventure. L’intuition de Trenca bouillait, mais elle pencha finalement son regard sur Titus dont le bras était parsemé de fissures. Il se brisait tout aussi silencieusement. Voulait-il crever sans un mot, dans la fausse plénitude ? Ainsi, il la laisserait seule.
« Nous ne pouvons pas rester ici. Si tout reste calme, rien ne changera, et tu vas peut-être mourir. »
Elle avait peur de lui attraper le bras et de finir ainsi le travail qui s’accomplissait naturellement, aussi se contenta-t-elle de mettre un pied devant l’autre. S’ils avaient voulu fuir, ils auraient dû le faire avant ; ils auraient pu se leurrer et partir explorer de belles choses s’il y en avait, mais ils avaient marché dans cette plaine. Dans ce paysage de mort où ils risquaient d’y rester. Ils ne pouvaient pas se permettre le moindre repos ; si Titus geignait, elle l’attraperait et marcherait pour deux.
« Si quelque chose arrive, cache-toi. Je m’en occuperai. » Annonça-t-elle. C’était tout ce qu’elle pouvait faire pour, faute de ralentir, ne pas aggraver la situation de son camarade. Croire qu’elle avait les épaules assez solides pour deux personnes n’était pourtant qu’une illusion. Une erreur de jugement qui pourrait lui coûter cher.
Mais quoi qu’il en soit, ils ne pouvaient pas espérer s’en sortir sans payer quelque chose. À partir de là, ils ne pouvaient même pas espérer choisir ce qu’ils allaient perdre. Tout ça pour l’illusion d’une Terre qu’ils ne connaissaient pas vraiment – n’étaient-ils pas fous tous deux ?
Résumé : Trenca dit à Titus que les choses ne doivent pourtant pas rester calme et qu'ils doivent y aller, en lui conseillant de se cacher si jamais quelque chose arrive.
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Mar 11 Nov - 21:13
Tu fermais les yeux.
Tu sentais le vent chaud souffler. Tu écoutais le bruissement des feuilles qui volaient, le chant des oiseaux. Tu sentais la chaleur sur ta peau. La scène paraissait irréelle. Malgré tes yeux fermés, tu tentais de t'imaginer les fleurs, l'herbe qui bougeaient avec le vent, les feuilles qui s'envolaient, traversant lentement le ciel comme si le temps s'arrêtait, comme si le temps s'était ralenti. Tu te voyais debout, seul, au beau milieu de la clairière, tes cheveux, tes vêtements flottant au vent. Rien ne pouvait te rendre plus heureux, plus joyeux de vivre. Tu croyais entendre au fond de toi une mélodie agréable de piano. Un air prenant, joyeux, champêtre. Tu bougeais la tête au gré des rythmes, des mélodies, du vent.
Tu souriais.
La réalité revint.
❝ Nous ne pouvons pas rester ici. Si tout reste calme, rien ne changera, et tu vas peut-être mourir.
Tu restais silencieux, encore dans la torpeur de ce rêve éveillé. Déjà le bruit des feuilles disparaissait. Le vent s'arrêtait de souffler, plus rien ne bougeait. Tu étais immobile dans la plaine, souriant.
Puis plus rien.
Tu rouvris les yeux, observant Trenca.
❝ Si quelque chose arrive, cache-toi. Je m'en occuperai.
❝ Je vais essayer. J'aimerais te dire que tout va bien ...
Les mots sortaient péniblement. Les petits points continuaient de sortir. Tu ne voulais pas inquiéter ton amie, c'est vrai, mais tu ne voulais pas lui mentir. Tu voulais qu'elle sache que tu voulais vivre. Tu voulais revoir ces arbres, ces fleurs qui semblaient déjà loin. Cette bribe de souvenir était en train de s'effacer ...
❝ Mais, je sais que tu as vu ces longues fissures. Je vais tenter de vivre, pour voir le vent se lever encore une fois, pour entendre une mélodie se jouer encore une fois. J'ai envie de vivre, pas toi ?
Alors que tu avais la tête retourné sur le côté, tu te retournas pour voir le seul soutien dont tu disposais. Ce moment étais si agréable ... Tu aimerais que le monde s'arrête de tourner un instant, juste un court instant. Que les fissures s'arrêtent, que les monstres s'arrêtent, que tes anomalies s'arrêtent. Pour que tu puisses profiter de cet instant qui t'étais si cher. "Si seulement ..."
❝ Je sais cependant que rien ne s'est encore passé. L'aventure va commencer. J'ai hâte, j'en frissonne.
Tu souriais vers Trenca, heureux de pouvoir passer un moment avec elle.
Résumé : Titus réponds à Trenca et aimerait que le temps s'arrête juste un instant, qu'il puisse profiter de ce moment.
Tu sentais le vent chaud souffler. Tu écoutais le bruissement des feuilles qui volaient, le chant des oiseaux. Tu sentais la chaleur sur ta peau. La scène paraissait irréelle. Malgré tes yeux fermés, tu tentais de t'imaginer les fleurs, l'herbe qui bougeaient avec le vent, les feuilles qui s'envolaient, traversant lentement le ciel comme si le temps s'arrêtait, comme si le temps s'était ralenti. Tu te voyais debout, seul, au beau milieu de la clairière, tes cheveux, tes vêtements flottant au vent. Rien ne pouvait te rendre plus heureux, plus joyeux de vivre. Tu croyais entendre au fond de toi une mélodie agréable de piano. Un air prenant, joyeux, champêtre. Tu bougeais la tête au gré des rythmes, des mélodies, du vent.
Tu souriais.
La réalité revint.
❝ Nous ne pouvons pas rester ici. Si tout reste calme, rien ne changera, et tu vas peut-être mourir.
Tu restais silencieux, encore dans la torpeur de ce rêve éveillé. Déjà le bruit des feuilles disparaissait. Le vent s'arrêtait de souffler, plus rien ne bougeait. Tu étais immobile dans la plaine, souriant.
Puis plus rien.
Tu rouvris les yeux, observant Trenca.
❝ Si quelque chose arrive, cache-toi. Je m'en occuperai.
❝ Je vais essayer. J'aimerais te dire que tout va bien ...
Les mots sortaient péniblement. Les petits points continuaient de sortir. Tu ne voulais pas inquiéter ton amie, c'est vrai, mais tu ne voulais pas lui mentir. Tu voulais qu'elle sache que tu voulais vivre. Tu voulais revoir ces arbres, ces fleurs qui semblaient déjà loin. Cette bribe de souvenir était en train de s'effacer ...
❝ Mais, je sais que tu as vu ces longues fissures. Je vais tenter de vivre, pour voir le vent se lever encore une fois, pour entendre une mélodie se jouer encore une fois. J'ai envie de vivre, pas toi ?
Alors que tu avais la tête retourné sur le côté, tu te retournas pour voir le seul soutien dont tu disposais. Ce moment étais si agréable ... Tu aimerais que le monde s'arrête de tourner un instant, juste un court instant. Que les fissures s'arrêtent, que les monstres s'arrêtent, que tes anomalies s'arrêtent. Pour que tu puisses profiter de cet instant qui t'étais si cher. "Si seulement ..."
❝ Je sais cependant que rien ne s'est encore passé. L'aventure va commencer. J'ai hâte, j'en frissonne.
Tu souriais vers Trenca, heureux de pouvoir passer un moment avec elle.
Résumé : Titus réponds à Trenca et aimerait que le temps s'arrête juste un instant, qu'il puisse profiter de ce moment.
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Mar 25 Nov - 10:00
« Je vais essayer. J'aimerais te dire que tout va bien ...
- Tu n'en as pas besoin. »
C'était inutile de mentir. Pas à ce stade-là, pas au milieu d'un monde qui dissimulait déjà beaucoup trop. Il devait rester quelque chose de vrai dans la confiance qu'ils avaient l'un pour l'autre. Titus pouvait se reposer sur elle s'il le voulait, ce n'était pas nécessaire de faire semblant de quoi que ce soit. De toute façon, comme il venait de le dire, elle voyait ce qu'il devenait. Les aiguilles d'un pendule qui tournait trop vite.
« Je vais tenter de vivre, pour voir le vent se lever encore une fois, pour entendre une mélodie se jouer encore une fois. J'ai envie de vivre, pas toi ?
- Moi aussi. »
Pourtant, Trenca n'avait jamais vécu sans Titus, jusque-là. Elle ne connaissait que sa voix, que ses mots, que son visage ; tous les autres lui étaient inconnus. Le jour où il faudrait se séparer, elle n'avait aucune idée de ce qui allait se passer. Elle n'était même pas capable de l'imaginer, à vrai dire. Il était pourtant inutile de lui demander de rester encore un peu, n'est-ce pas ? Ce n'était pas fini, et déjà elle craignait que tout s'arrête, c'était stupide. Elle avait déjà pris l'habitude de s'accrocher à tout ce qu'elle trouvait.
« Je sais cependant que rien ne s'est encore passé. L'aventure va commencer. J'ai hâte, j'en frissonne. »
Frissonnait-il de peur ou d'excitation ? Et elle ? Comme si cela importait. Elle était de toute façon satisfaite qu'il ait abandonner l'idée stupide de rester ici. C'était d'ailleurs bien ironique que ce soit elle qui lui fasse des remontrances, elle qui tout comme lui ne savait rien.
« Alors allons-y maintenant. Sans regret... »
Si seulement elle avait pu, elle aurait attrapé sa main et ils auraient couru. Depuis leur position, ils pouvaient déjà discerner quelque chose, mais maintenant qu'ils en étaient rendus là, elle ne pouvait plus attendre de le rejoindre. Deux pauvres humains avec un baton, que croyaient-ils pouvoir affronter ? Leur douce prélude s'achevait ; au milieu de toutes les sonorités qui s'affolaient chez elle, Trenca n'avait pas entendu le tempo s'accélérer dangereusement.
Résumé : Trenca s'en va donc avec Titus vers le phare, suite directement là-bas ♥
- Tu n'en as pas besoin. »
C'était inutile de mentir. Pas à ce stade-là, pas au milieu d'un monde qui dissimulait déjà beaucoup trop. Il devait rester quelque chose de vrai dans la confiance qu'ils avaient l'un pour l'autre. Titus pouvait se reposer sur elle s'il le voulait, ce n'était pas nécessaire de faire semblant de quoi que ce soit. De toute façon, comme il venait de le dire, elle voyait ce qu'il devenait. Les aiguilles d'un pendule qui tournait trop vite.
« Je vais tenter de vivre, pour voir le vent se lever encore une fois, pour entendre une mélodie se jouer encore une fois. J'ai envie de vivre, pas toi ?
- Moi aussi. »
Pourtant, Trenca n'avait jamais vécu sans Titus, jusque-là. Elle ne connaissait que sa voix, que ses mots, que son visage ; tous les autres lui étaient inconnus. Le jour où il faudrait se séparer, elle n'avait aucune idée de ce qui allait se passer. Elle n'était même pas capable de l'imaginer, à vrai dire. Il était pourtant inutile de lui demander de rester encore un peu, n'est-ce pas ? Ce n'était pas fini, et déjà elle craignait que tout s'arrête, c'était stupide. Elle avait déjà pris l'habitude de s'accrocher à tout ce qu'elle trouvait.
« Je sais cependant que rien ne s'est encore passé. L'aventure va commencer. J'ai hâte, j'en frissonne. »
Frissonnait-il de peur ou d'excitation ? Et elle ? Comme si cela importait. Elle était de toute façon satisfaite qu'il ait abandonner l'idée stupide de rester ici. C'était d'ailleurs bien ironique que ce soit elle qui lui fasse des remontrances, elle qui tout comme lui ne savait rien.
« Alors allons-y maintenant. Sans regret... »
Si seulement elle avait pu, elle aurait attrapé sa main et ils auraient couru. Depuis leur position, ils pouvaient déjà discerner quelque chose, mais maintenant qu'ils en étaient rendus là, elle ne pouvait plus attendre de le rejoindre. Deux pauvres humains avec un baton, que croyaient-ils pouvoir affronter ? Leur douce prélude s'achevait ; au milieu de toutes les sonorités qui s'affolaient chez elle, Trenca n'avait pas entendu le tempo s'accélérer dangereusement.
Résumé : Trenca s'en va donc avec Titus vers le phare, suite directement là-bas ♥
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