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Heather is good [Ysgood VS Ljungström]

Anonymous
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Dim 9 Nov - 21:55
Savez-vous ce qu'il y a de PIRE que se coltiner deux furies à temps plein? Se coltiner deux furies à temps plein dans un espace restreint.

Inge coinça son crayon entre les pages de son livre, le referma et le rangea dans son sac à dos, sur ses genoux, avant de coller son visage à la vitre.
« I can't believe we're going to Englaaaand!
- Ta gueule, Gun.
- Shut up and kiss me, lalalalala! ♫ »
Et elle lui tombait dessus en ébouriffant ses cheveux, et lui de hurler « au vioool » en se débattant à en faire chavirer la voiture.
« Elle est... Toujours comme ça? interrogea, hilare et un brin hésitante, la voix de Sagitta.
- A temps plein depuis quatorze ans!
- Bah t'es mignonne, mais t'évites de m'agresser, hein, reste plutôt sur Inge, il a l'air d'adorer.
- Ta gueule, Sag! Elle tiqua aussitôt en braillant ses deux prénoms. Peu importe! T'es peinarde, devant, toi.
- Ecoute, intervint Sonja d'un ton qui se voulait mature, on avait le choix entre deux cure-dent pâles aux cheveux noirs, on a choisi celui qui dépassait le mètre quatre-vingt.
- Regarde la route, espèce de délinquante.
- Goddamn Europeans! Take me back to beautiful England!
- T'as presque la même voix que PJ Harvey, c'est dingue.
- C'parce que l'an dernier je suis tombée d'un arbre dans le lac, et ça m'a défoncé la voix.
- ... Per Jovem, je sens que je vais rigoler avec vous.
- Y a bien intérêt, Artémis, l'Angleterre nous ouvre ses putains de porte!
- Au fait. J'y pense. La caisse, on va pas la plier pour l'emmener dans notre bagage à main? »
Silence dans l'habitacle. Sonja le rompit en tirant maladroitement son téléphone de sa poche et en le balançant à sa cousine.
« Le code, c'est 1992...
- Comme c'est attendrissant, c'est mon année de naissance!
- Ta gueule. Cherche Farèyne dans les contacts et dis-lui de ma part de prendre le premier taxi pour l'aéroport de Stockholm et de rappliquer au plus vite.
- A ton service, Sonja. »
Elle s'exécuta, de son suédois à la fois incertain et assuré.

« Je vous propose un récapitulatif.
- Fais-toi plais', sœurette.
- Les valises sont arrivées à bon port, on est tous là, personne n'a emmené d'alcool avec lui, ni de flingue, on a nos passeports...
- Parle aussi des stupéfiants, surtout, Gun, c'est vrai qu'on est juste dans un aéroport!
- Oh, ta gueule.
- Bref, tout est bon et les voitures sont entre de bonnes mains, en avant! »
Et ils étaient partis. Direction: l'Angleterre.
Anonymous
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Dim 9 Nov - 23:34
Son pied frappait le sol avec une régularité impressionnante. Un claquement sec qui se perdait dans l’immensité des bruits émis par la foule qui fréquentait indéfiniment l’aéroport. Al râlait, comme il avait l’habitude de le faire lorsqu’un transport en commun était en retard – même d’une demi-minute – par rapport à l’horaire qui était affiché sur l’écran. Que ce soit pour un départ en terre inconnue ou pour recevoir quelqu’un. Il était présentement dans la seconde situation.

« Rends-moi ma DS, c’est à mon tour de jouer, marmonna-t-il à l’intention d’Amy qui était probablement en train d’étendre son élevage de Pokémon.
- Pas question ! Laisse-moi t’arranger ton équipe, il faut au moins que je la renomme… J’aurais jamais appelé mon Sulfura « Kevin », mais tu l’as fait. Je te reconnais bien là, cousin le plus original du monde !
- Ce qui compte dans ce jeu, c’est les stratégies.
- Ah mais avec ce nom, les joueurs du monde entier vont tout faire pour te vaincre. »
Il lui arracha la console des mains, pressé de voir le massacre qui avait été accompli dans ses rangs.

« Il va falloir que tu m’expliques en quoi le nom « Cute-Bird-Fire » est différent.
- C’est mignon, pauvre crétin à lunettes ! »

Il se retourna et lança un regard noir à Faith. Depuis qu’elle avait grandi, cette fille était devenue sans espoir. Toujours à lui en mettre plein la figure avec toutes les insultes qu’elle trouvait ou à le pousser dans les escaliers, elle avait dû décider un jour qu’elle le haïrait du plus profond de son être.

« Tu vois, elle, elle comprend », lança Amy en tapotant la tête de sa frangine.

Boudeur, il détourna les yeux du duo démoniaque et entreprit de réparer les dégâts sur sa précieuse partie de Pokémon. Tant d’efforts réduits à néant, tant de longues heures pénibles qui s’annonçaient. Il soupira très fortement et rangea précieusement l’appareil de divertissement dans sa poche gauche, avant d’amener à lui Roxie depuis la poche gauche. Le timing frisait le record, mais cela tenait sans doute d’une simple coïncidence.

Au moment même où Roxie le salua, prête à lui ouvrir la porte vers le monde merveilleux des mathématiques, il vit sa mère – qui, ciel, avait décidé de venir à l’aéroport en blouse blanche, faute de pouvoir entre le boulot et la réception de leurs invités – marcher droit devant lui. Toute la troupe était en route vers un amas de passagers qu’il ne distinguait que très peu au milieu des autres. Bien qu’à la traîne, il ne se pressa pas plus que cela pour aller les rejoindre.

Il se souvenait très peu de ses chers cousins éloignés qui vivaient reclus dans un vieux coin de la Suède dont il avait totalement oublié le nom – si on lui avait donné les coordonnées GPS sans doute aurait-il su et mémorisé plus facilement. En réalité, cela faisait bien huit années qu’ils ne s’étaient pas croisés, Al n’en gardait pas un très bon souvenir. Pour illustrer le sentiment, il ne pouvait penser qu’à une horde d’Amy sautillant dans tous les sens et parlant à toute vitesse. D’autant plus que leur anglais ne devait pas être très beau à l’ouïe. Doux jésus.

En contresens, sa famille revint avec quatre adolescents. Ou jeunes adultes, pour certains qui semblaient plus vieux que le roux. Les autres s’occupaient de l’accueil à sa place ; il avait estimé moins pénible un rapatriement immédiat jusqu’au véhicule. S’amusant à deviner comment ils allaient faire rentrer huit personnes dans une voiture. Il prit une place derrière, considérant qu’il n’avait pas de raison de finir dans le coffre.

« Gunnel ! Tu as tellement grandi, sans parler de Sonja ! Je vous ai préparé des scones typiquement anglais, vous allez adorer. » S’exclama pendant ce temps-là la seule adulte chevronnée du groupe.

Quant à elle, Amy avait déjà agrippé le trio pour une conversation des plus secrètes. Elle en ressortit avec un regard vicieux collé au visage, avant de se diriger avec les autres vers le véhicule de toutes les énigmes. Le pire était à prévoir.
Anonymous
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Lun 17 Nov - 2:59
Ah, l'Angleterre! Contrée des vertes landes et des... Furies brunes... Et des rouquins grincheux. Que de souvenirs, ô, Angleterre, que d'aventures, se cachent au delà des vastes murs de ton aéroport... Inge n'avait passé qu'une semaine dans les royaume des scones et des cas sociaux, quelque huit ans auparavant, et pourtant, ces sept jours particulièrement intenses étaient plus profondément gravés dans sa mémoire que la journée de la veille.
Il se souvenait particulièrement de son cousin Al. Huit ans plus tôt, leur conversation s'était arrêtée à un « hm. hello » par jour, et encore, lorsqu'ils étaient d'humeur loquace - car les deux garçons n'étaient alors ni très bavards, ni très polyglottes. Néanmoins, malgré l'infranchissable barrière de la langue, une sorte de semi-complicité tacite et un pourtant brin précaire les avait unis, car, il fallait bien le dire, un allié n'était jamais de trop lorsque quatre hystériques miniatures imposaient leur loi hurlante dans la maison. L'un plongé dans son Agatha Christie, l'autre dans a GameBoy, ils n'échangeaient pas un mot et ne communiquaient que par de brefs regards suspicieux et hautains, mais ils étaient tout de même un peu tranquilles. Enfin! Pour une minute et trente secondes. Le temps que les quatre démones cessent leurs mutineries bilingues (Sonja et Amy rivalisant souvent pour le poste de caporale de l'escouade), et se décident à explorer les limites de la tolérance à l'agacement braillard des deux représentants de la gente masculine, décidément en sous-nombre.
Inge jeta un coup d'œil amusé à ses sœurs. Elles avaient bien changé, surtout Gun, qui s'émancipait de son admiration aveugle et sans bornes pour sa grande sœur et devenait plus indépendante. Et pourtant, la rouquine et la blondinette restaient égales à elles-mêmes. Le regard de l'adolescent se posa sur sa cousine. Il ne connaissait pas vraiment Sagitta, ou du moins, pas autant que les deux hystériques, pour ne l'avoir vue que durant quelques étés. Mais ils s'étaient toujours plus ou moins entendus. Un peu comme avec Al, tous deux restaient dans leur coin pendant que les folles mettaient Flen sens dessus-dessous. Elle lui ressemblait beaucoup, lorsqu'elle était môme ou pré-adolescente: maigrichonne, taciturne et pâlotte. A la différence qu'elle était alors bien moins confiante et assurée que lui. A présent, elle ne se la fermait pas, et n'essayait pas de se noyer dans le Factorum dictorumque memorabilium qu'elle tenait sous le bras. Elle aussi, avait changé, oui. Radicalement.
Ô, Angleterre! La lumière diffuse de ton soleil masqué par la brume qui s'élève de la Tamise éclaire les plus beaux changements! Oh, il oubliait. Ils étaient à Manchester.
« Heeeee-eeeeej! »
Ça, c'était Tant Ysgood et ses glorieuses notions de suédois!
« Gunnel! Tu as tellement grandi, sans parler de Sonja! Je vous ai préparé des scones typiquement anglais, vous allez adorer. »
Inge vit le sourire interdit de Sagitta. Elle murmura à son oreille:
« Et nous, on pue, je suppose?
- Faut croire. Enfin, ça doit venir de toi.
- Hm, négatif. Je pense plutôt que ton parfum « Sueur, Clopes bas-de-gamme et Mécontentement » obnubile ton odorat.
- T'en as le modèle féminin, manifestement. »
Une troisième sœur, celle-là. Et comme si ce n'était pas assez pénible, une sœur jumelle! Un sourire narquois au lèvres, Inge fit signe à Sagitta de le suivre tandis qu'il se dirigeait vers sa tante. Il lui dit dans un anglais impeccable:
« Bonjour! Tu vas bien? Ça faisait longtemps. Je te présente Sagitta, c'est... Notre cousine, du côté maternel.
- Enchantée!
- Moi de même! »
La conversation fut interrompue par Amy, la terrible brunette, qui après de brèves mais étrangement enthousiastes salutations, entraîna Sagitta avec elle pour, sans doute, l'intégrer à ses machinations diaboliques. Inge adressa à la grande perche au regard effaré un petit salut amusé de la main tandis qu'elle s'éloignait pour rejoindre le reste de l'implacable escouade.
Ils étaient chelous, ces Anglais.

Son sourire large sourire un peu faux imprimé sur le visage, Sagitta regardait tour à tour les quatre jeunes filles, tentant de comprendre quelque chose au discours de la natu maxima anglica, puis, renonçant, elle éleva sa voix claire:
« Stop. Euh, présentations, s'il vous plaît.
- Elle, c'est Gun, et elle, c'est Sonja.
- Bon sang...
- C'était con.
- Non mais. Je sais... Toi et ta sœur, c'est... Amy et Faith?
- Ouais. Donc je disais...
- Attends. Qui est Amy et qui est Faith?
- Je suis Amy, ma sœur, c'est Faith.
- Je vois. Tu disais?
- J'ai une idée. Une idée incroyable.
- C'est toi, qui as eu l'idée du feu de camp, n'est-ce pas?
- Ouais, c'était pas génial?
- C'était complètement taré, ouais!
- Donc, c'était génial!
- Disons qu'on allait foutre le feu à Manchester, mais rien de grave, on gèèère.
Per Jovem, je vais m'amuser, avec vous. »
Anonymous
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Lun 24 Nov - 19:15

Bordel. Où pouvait bien se planquer ce foutu papy ? Aussi désespéré qu'excédé, Al avait cherché sur toute la carte le seul PNJ du jeu capable de changer les surnoms des Pokémon afin de réparer toutes les bêtises de sa chère cousine. Qui avait bien entendu pris soin d'utiliser Vol pour qu'il soit impossible de savoir dans quelle ville aller sans regarder les solutions sur internet ou les fouiller une par une.

« Le wifi ne vient même pas jusqu'ici, j'en ai marre... » se plaignit-il comme à son habitude auprès de sa calculatrice.
Comment allait-il faire, maintenant, hein ? Il ne pouvait pas jouer avec de tels noms affublés à ses pauvres acolytes. Pas sans risquer une baisse de 30% de l'efficacité de sa stratégie. Il jeta un regard vers l'extérieur ; ils mettaient tous trois plombes. Sa mère était quelqu'un d'assez peu pressé qui aimait bien passer beaucoup de temps avec les invités, quand bien même son propre fils serait en train de crever de chaud, de faim et de solitude dans une voiture.
Finalement, il vit rappliquer Amy et ses sbires - voilà à quel niveau il plaçait tous les invités - en pleine discussion.

« Pousse-toi, il faut de la place pour tout le monde ! protesta Amy avant de s'engouffrer dans l'habitacle du véhicule.
- Même si on se serrait comme des pingouins, il serait formellement impossible de faire rentrer tout le monde côte à côte.
- Qui t'a dit qu'on allait rentrer côte à côte ? »

Sans la moindre retenue, elle écrasa copieusement son cousin, ainsi que la Nintendo DS qui était dessus. Comme s'il venait de se recevoir une poutre sur les cuisses, il tenta de dégager tout ce qui était précieux à ses yeux. Il se retrouvait presque collé à la vitre avec sa console, Roxie ayant opté pour une stratégie de repli jusqu'à la poche.

« Et la sécurité routière, ça te dit quelque chose ? marmonna-t-il tandis qu'Amy invitait tout le monde à rentrer en se "tassant un petit peu".
- T'as dit quelque chose ? »

Vexé, il jeta un regard suppliant à sa mère qui haussa les épaules avant de s'installer sur le siège conducteur. Toutes les filles ayant décidé de conspirer contre lui - car, non, il n'était absolument pas grincheux sur les bords -, il se tourna vers le cousin dont il avait zappé le nom, lui aussi en fâcheuse posture. En écartant dans sa tête toutes les fréquences sonores liées à Amy (qui adooorait faire du bruit en racontant sa vie à Sagitta et aux deux soeurs, maudites filles), il tenta maladroitement d'entrer en communication avec le seul autre élément masculin de ce véhicule.

« Le trajet dure au minimum trente minutes, avec une probabilité de se faire arrêter d'approximativement 0.97. Pour sauver nos vies, il faudrait en mettre quelques unes dans le coffre... »

Ce n'était pas pour signifier qu'il allait le faire, il savait que c'était chose impossible, mais il aimait parler de chiffres avec les gens. Ça lui détendait les nerfs. Même quand il savait que personne ne lui répondrait.
Anonymous
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Jeu 4 Déc - 23:00
Tout le monde tenait à peu près dans l'habitacle. Amy confortablement installée sur Al, Sagitta poussée de force sur les genoux d'Inge, Gunnel sur Sonja et Faith, vainqueur du combat pour avoir sa place sans se faire écraser par qui que ce soit. Néanmoins - il fallait être équitable - elle avait hérité des bagages à mains, notamment, plusieurs ouvrages puant l'obsolescence à plein nez et dont le doux parfum de dix-neuvième siècle emplissait peu à peu l'habitacle.
« Le trajet dure au minimum trente minutes, fit Al à l'adresse d'Inge, avec une probabilité de se faire arrêter d'approximativement 0.97. Pour sauver nos vies, il faudrait en mettre quelques unes dans le coffre...
- Je suis volontaire pour aller dans le coffre », intervint Sagitta.
Son cousin pouffa et répondit:
« Je doute que ça change quoi que ce soit à la probabilité de se faire arrêter.
- Ne t'en déplaises, Inge, c'est le fait d'être assise sur toi qui m'inquiète le plus.
- Tu n'as pas de souci à te faire, je n'ai rien d'un prédateur.
- Manquerait plus que ça. »
Anonymous
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Dim 21 Déc - 18:56
« Allons, allons, tempéra la mère qui avait pris le volant, pour le retour je louerai un bus. »
Mais, hé, pour le coup, on allait se débrouiller pour rentrer à bon port sans se faire avoir par la police. Al soupira et contempla le paysage par un bout de fenêtre, faute de pouvoir se concentrer pleinement sur l'écran de sa console de jeux vidéos. Le voyage allait être long. Très. Long. C'était quand qu'ils repartaient, les cousins, déjà ?



Par chance, et parce qu'il serait bête de continuer ce songe dans un poste de police, le véhicule parvint jusqu'au domicile familial sans trop d'encombre. Après que les filles se soient précipitées à l'extérieur, Al s'extirpa péniblement du véhicule en maugréant comme à son habitude. Tandis qu'il allait effectuer un trajet direct vers sa chambre, un main s'accrocha à son épaule droite avec insistance.

« Il faut quelqu'un pour aller montrer le chemin à Sagitta, voyons. Elle ne va pas s'y retrouver toute seule.
- Et pourquoi ne le ferais-tu pas ?
- Moi et Faith on s'occupe des trois autres. »

Alors qu'il allait refuser l'offre, sa mère l'appela à l'autre bout du couloir en beuglant que c'était une très bonne idée et toutes sortes de choses. Sur fond de musique dramatique, il installa Roxie et sa DS sur le bureau pour rejoindre la cousine des cousins.

« Troisième porte à gauche. »
Il pointa du doigt l'escalier, jusqu'à sentir le regard incendiaire de sa mère. Soucieux de ne pas être privé d'ordinateur et de rester poli, il proposa avec dépit de prendre la valise de son interlocutrice et la précéda dans le long chemin jusqu'à l'étage supérieur, chambre des amis.

« Je suppose que mon nom n'est pas une inconnue, mais sait-on jamais. C'est Al, et rien d'autre après. » articula-t-il au milieu d'un chemin dans le parfait silence.

« Tu pourrais y mettre un peu du tiens, pfff... » souffla Faith, qui avait suivi la scène depuis un angle éloigné de la scène.
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