[Parc de jeux] Balancements et crises.
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Jeu 4 Sep - 21:57
Ville a écrit:Le parc de jeux comprends deux balançoires, des bancs et un petit bac à sable. Ce bac à sable cache de redoutables bananes jaunes qui attendent sagement sous le sable. Il se trouve dans une rue à droite de l'entrée du manoir, derrière celui-ci. L'ambiance y est calme et reposante.
C'était calme, comme tous les jours. La nuit, l'obscurité, les ténèbres. Et soudain, la lumière.
La onzième fois. La onzième fois depuis ce jour fatidique qui m'a permis de revivre, de retrouver la lumière. Cette lumière, c'est mes amis : Iris, IA, Derpina et Anya. Je me sens mieux. La tempête, tout ça, c'est du passé. Mieux vaut tenter de vivre plutôt que de penser au passé.
J'aime rester seul, maintenant. Je dois me rendre plus fort, sinon rester un super-héros sera très compliqué. C'est calme, ici. Je suis parti il y a à peu près une heure du manoir, délaissant l'ambiance joyeuse et rassurante pour me trouver seul, de nouveau.
Cela fait quelques jours que je regarde le ciel depuis cette balançoire. Elle ne grinçait pas malgré son état plutôt délabré. J'aimais bien pouvoir être dans le silence. C'est reposant. Tous les tracas sont loin.
L'Esquisse commence à me faire peur. J'ai bien vu ce qu'il s'est passé avec Iris ... J'avais des frissons rien que d'imaginer encore et encore ce qui lui était arrivé. Je m'en voulais de ne pas avoir été là pour lui porter secours. Heureusement que Derpina était là, sinon ...
Je m'en serais voulu toute ma vie, si on peut appeler ça une vie. Toujours devoir faire attention. Avoir peur. Voir des gens vivre puis mourir. Heureusement que je n'ai encore vu personne mourir. Mais j'espère ne jamais voir un spectacle de cette sorte.
Je m'emmitouflais encore dans Gilet, il était chaud et il me réchauffais. J'avais froid. Froid de toutes ces choses qui me sont arrivés. Mais la lumière est toujours là.
Tant mieux.
▬ Dis, Gilet, tu sais quoi ? On est bien ici, je trouve. C'est calme et tout. Mais on va devoir partir, bientôt, je pense. On va voir. Tu me réchauffes. Tu es fait d'une matière qui apporte de la chaleur à mon corps pleins de frissons. Je t'aime bien. Alors s'il te plaît, ne pars pas.
Je me balançais une fois de plus, fermant les yeux pour apprécier ce vibrant silence.
- Résumé:
- Robyn se balance sur la balançoire, repensant à l'Esquisse. Il parle à son gilet et continue de se balancer.
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Ven 5 Sep - 23:33
Une femme un matin, se reposait sur l'herbe
Sans souci ni tracas, comme le dit le Verbe.
Mais un noir messager -droit des cieux descendu ?
Vint lui dire à l'oreille que l'heure était venue.
Repoussant le moment ou elle devrait agir
Elle restait immobile, et l'autre de vagir.
Un instant seulement elle entrouvrit les yeux
Oubliant le repos, se jetant dans les feux
De cet endroit bien vaste et pourtant si hideux.
Il semblait en effet, que les maîtres des lieux
Aient choisi que l'endroit serait leur premier jouet.
Ainsi Anya vécut, et ainsi elle était.
Une femme un matin, se reposant à l'ombre,
D'une ville endormie observait les décombres.
D'autres elle avait vu, parfois même écouté
Mais jamais elle n'avait réussi à parler.
Elle souffrait en effet d'un mal indescriptible
Et qui lui rendait le verbe inaccessible.
Des jours avaient passés -étaient-ce bien des jours ?
Et elle avait appris au cours de son séjour
A apprécier ces gens, qui bien qu'inconnus
Avaient dans cet enfer malgré tout survécu.
Et en ce jour précis, l'un deux elle joignait.
Ainsi Anya vécut, et ainsi elle était.
Un garçon, un matin, parlait à un gilet
Et lui disait, ô, combien il l'adorait.
Et c'est à ce moment qu'une femme arriva.
De par timidité elle se dissimula,
Mais elle choisit bien vite, de par témérité
De sortir de cette ombre ou elle s'était cachée.
Un mot, "Robyn", sortit de sa bouche fermée.
Puis, elle alla s'asseoir à côté du premier.
Un lent balancement elle instaura d'abord
Afin dans son esprit de nettoyer les bords.
Elle voulait l'injonction qui ne viendrait jamais.
Ainsi Anya vécut, car ainsi elle était.
Sans souci ni tracas, comme le dit le Verbe.
Mais un noir messager -droit des cieux descendu ?
Vint lui dire à l'oreille que l'heure était venue.
Repoussant le moment ou elle devrait agir
Elle restait immobile, et l'autre de vagir.
Un instant seulement elle entrouvrit les yeux
Oubliant le repos, se jetant dans les feux
De cet endroit bien vaste et pourtant si hideux.
Il semblait en effet, que les maîtres des lieux
Aient choisi que l'endroit serait leur premier jouet.
Ainsi Anya vécut, et ainsi elle était.
Une femme un matin, se reposant à l'ombre,
D'une ville endormie observait les décombres.
D'autres elle avait vu, parfois même écouté
Mais jamais elle n'avait réussi à parler.
Elle souffrait en effet d'un mal indescriptible
Et qui lui rendait le verbe inaccessible.
Des jours avaient passés -étaient-ce bien des jours ?
Et elle avait appris au cours de son séjour
A apprécier ces gens, qui bien qu'inconnus
Avaient dans cet enfer malgré tout survécu.
Et en ce jour précis, l'un deux elle joignait.
Ainsi Anya vécut, et ainsi elle était.
Un garçon, un matin, parlait à un gilet
Et lui disait, ô, combien il l'adorait.
Et c'est à ce moment qu'une femme arriva.
De par timidité elle se dissimula,
Mais elle choisit bien vite, de par témérité
De sortir de cette ombre ou elle s'était cachée.
Un mot, "Robyn", sortit de sa bouche fermée.
Puis, elle alla s'asseoir à côté du premier.
Un lent balancement elle instaura d'abord
Afin dans son esprit de nettoyer les bords.
Elle voulait l'injonction qui ne viendrait jamais.
Ainsi Anya vécut, car ainsi elle était.
- Résumé:
- Le narrateur, au sein d'un long poème très long et très ennuyeux, raconte en gros qu'elle arrive au parc, dit "Robyn" et s'assied à côté de lui sur la balançoire. Pour toute réclamation, adressez vous à Ambros. C'est lui qui a voulu les alexandrins.
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Sam 6 Sep - 15:49
Et soudain, le silence se brisa.
Je me balançais tranquillement, fermant les yeux, regardant le ciel, fermant les yeux, tour à tour, sans m'arrêter. Le monde autour de moi, en cet instant, avait l'air si paisible, si beau, si calme. Un silence fatal, car peut-être mes ennemis étaient déà là, près de moi, prêts à se jeter sur moi, dans ce silence. Mais, de toute façon, je suis un super-héros, moi, donc je n'aurais pas ce genre de problème.
Mais ce n'était pas une ennemie, heureusement.
Anya. Celle qui avait été blessée sous un clocher effondré, d'après ce que m'avait raconté Derpina. Je ne l'a voyait pas souvent car je passais mon temps ici ou dans ma chambre, emmitouflé dans Gilet.
Elle avait prononcé mon nom puis s'était mise assise sur la seconde balançoire, à côté de moi.
Je la regardais, me balançant fort, fort, fort, avant de soudain revenir au calme pour regarder de nouveau le ciel, puis Anya.
▬ Coucou, Anya ! Je me balançais. Qu'est-ce que tu fais là ?
Je me balançais tranquillement, fermant les yeux, regardant le ciel, fermant les yeux, tour à tour, sans m'arrêter. Le monde autour de moi, en cet instant, avait l'air si paisible, si beau, si calme. Un silence fatal, car peut-être mes ennemis étaient déà là, près de moi, prêts à se jeter sur moi, dans ce silence. Mais, de toute façon, je suis un super-héros, moi, donc je n'aurais pas ce genre de problème.
Mais ce n'était pas une ennemie, heureusement.
Anya. Celle qui avait été blessée sous un clocher effondré, d'après ce que m'avait raconté Derpina. Je ne l'a voyait pas souvent car je passais mon temps ici ou dans ma chambre, emmitouflé dans Gilet.
Elle avait prononcé mon nom puis s'était mise assise sur la seconde balançoire, à côté de moi.
Je la regardais, me balançant fort, fort, fort, avant de soudain revenir au calme pour regarder de nouveau le ciel, puis Anya.
▬ Coucou, Anya ! Je me balançais. Qu'est-ce que tu fais là ?
- Spoiler:
- Robyn regarde Anya, se balance, s'arrête et demande à Anya ce qu'elle fait ici.
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Dim 7 Sep - 14:02
Robyn avait posé une question. Jusque là, tout allait bien, ou presque. La pensé, à travers l'esprit sinueux, tortueux, défaillant et embrumé d'Anya, allait bon train et trouvait tant bien que mal sa destination au milieu du rien du tout et des sentiers de chèvre. Venir, s'asseoir, se balancer. Jusque là, rien que de très facile. Il y avait eu une légère pointe d'effort pour sortir de l'ombre et pour dire un mot, mais dans l'ensemble, elle s'en était sortie comme un chef. Et Robyn avait posé une question.
Depuis qu'elle était arrivée ici, toutes les questions qu'on lui avait posé lui avaient, eh bien... posé des problèmes. Quand on a des difficultés pour faire ses lacets à trente-deux ans, on a forcément quelques menues difficultés à concevoir une réponse, même informulée. Et depuis qu'elle était ici, c'est à dire suffisamment longtemps pour avoir, justement, oublié quand elle était arrivée, les gens avaient passé leur temps à lui poser des questions. Et ce qu'elle faisait là, elle n'en avait strictement, pour tout dire, aucune idée.
Le résultat, à l'intérieur de l'organe siliconé au sein de la boîte en acier recouvert de peau qui lui servait de crâne et qui répondait quelquefois au doux nom de Cerveau, n'était jamais glorieux. La plupart du temps, l'engin finissait par assembler, à grands renforts de 0 et de 1 (sachant que son système d'exploitation ne dépassait pas les 16 bits en période de grande forme, quand il faisait frais dehors et qu'il n'y avait pas trop de vent), une réponse qui ressemblait très souvent à ceci : "...". La durée du calcul variant généralement entre vingt et soixante-quinze secondes. Secondes qu'employaient bien sûr certaines hallucinations auditives à la réprimander, ce qui s'ajoutait et se mêlait à la Grande Ronde du Bordel Ambiant qui régnait au sein du processeur d'Anya Kazan, allant sur la trentaine et légèrement atteinte de folie.
Au milieu des "Mais parlez lui, il n'attend que ça", des "Qu'est-ce que vous faites-là, au juste ? C'est une bonne question, non ?" ou encore du dernier mais pas des moindres "Vous pourriez tout aussi bien partir en courant.", la réponse finale fut donc un "..." retentissant, suivi d'un très, très, très long rien du tout et d'un relativement court que dalle. Et aussi d'un particulièrement inaudible et excessivement rapide soupir.
Depuis qu'elle était arrivée ici, toutes les questions qu'on lui avait posé lui avaient, eh bien... posé des problèmes. Quand on a des difficultés pour faire ses lacets à trente-deux ans, on a forcément quelques menues difficultés à concevoir une réponse, même informulée. Et depuis qu'elle était ici, c'est à dire suffisamment longtemps pour avoir, justement, oublié quand elle était arrivée, les gens avaient passé leur temps à lui poser des questions. Et ce qu'elle faisait là, elle n'en avait strictement, pour tout dire, aucune idée.
Le résultat, à l'intérieur de l'organe siliconé au sein de la boîte en acier recouvert de peau qui lui servait de crâne et qui répondait quelquefois au doux nom de Cerveau, n'était jamais glorieux. La plupart du temps, l'engin finissait par assembler, à grands renforts de 0 et de 1 (sachant que son système d'exploitation ne dépassait pas les 16 bits en période de grande forme, quand il faisait frais dehors et qu'il n'y avait pas trop de vent), une réponse qui ressemblait très souvent à ceci : "...". La durée du calcul variant généralement entre vingt et soixante-quinze secondes. Secondes qu'employaient bien sûr certaines hallucinations auditives à la réprimander, ce qui s'ajoutait et se mêlait à la Grande Ronde du Bordel Ambiant qui régnait au sein du processeur d'Anya Kazan, allant sur la trentaine et légèrement atteinte de folie.
Au milieu des "Mais parlez lui, il n'attend que ça", des "Qu'est-ce que vous faites-là, au juste ? C'est une bonne question, non ?" ou encore du dernier mais pas des moindres "Vous pourriez tout aussi bien partir en courant.", la réponse finale fut donc un "..." retentissant, suivi d'un très, très, très long rien du tout et d'un relativement court que dalle. Et aussi d'un particulièrement inaudible et excessivement rapide soupir.
- Résumé:
- Anya fait "...".
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Lun 8 Sep - 20:42
Le silence, à ce moment là, décida qu'il était bon de rester à mes côtés.
Anya n'esquissa rien. Elle resta là, sans rien me dire. J'avais attendu, attendu, attendu, et attendu, attendu, mais finalement rien n'était venu.
Je me serre contre Gilet. J'avais besoin d'une chaleur, une chaleur pour me réchauffer. Je m'étais rendu compte qu'il faisait assez froid.
Le vent traversait la ville, passait entre les ruines, en dessous, au dessus, il était là, ici, là-bas et là-haut en même temps. Il virevoltait avec grâce dans la ville complètement détruite. Cette ville qui autrefois avait en elle tous nos souvenirs, nos rires, nos aventures, mais tout ça est fini à présent. Avec la Tempête. Elle a tout détruit et nous a tout pris. Mes souvenirs, par exemple. Raaah, c'est pas bien de réfléchir. Mais je ne cesse de m'interroger sur ce monde qui m'a détruit.
Je ne suis pas le seul à avoir été détruit, loin de là. Iris, IA, Anya peut-être, je n'en sais rien. Mais moi, j'ai été détruit. Mon apparence, ce bras difforme qui me fait mal, mes souvenirs. Les souvenirs que j'ai d'avant la Tempête sont tellement loin de moi, j'ai l'impression qu'ils appartiennent à quelqu'un d'autre.
Je regardais le ciel. Rien d'intéressant. Je me balançais. Rien d'intéressant. Je me serrais contre Gilet. Rien d'intéressant. Je regardais les ruines. Rien d'intéressant. Rien. Comme si tout était parti.
Comme si le monde avait cessé d'exister.
Finalement, je m'approchas d'Anya, toujours sur ma balançoire, manquant de tomber. Mais j'y suis arrivé. Je lui ai touché l'épaule doucement, tapotant deux ou trois fois avant de me balancer de nouveau sur cette frêle balançoire. Cette balançoire aussi frêle que mon corps qui risque de se détruire à chaque instant. Je suis déjà fatigué tout le temps, alors ... Mais la fin, cette fin, LA fin, CETTE fin, arrivera-t-elle aujourd'hui, demain, lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi, dimanche, l'année prochaine, l'année suivante, celle d'après, celle d'après, celle d'après, celle encore d'après ou celle qui suit ? Où est-ce que ce monde est figé ?
Mystère.
▬ Dis, Anya, tu sais comment ça fait, la mort ? J'ai peur. Je veux pas. Je sais pas. Je comprends pas. Je comprends rien. Mais dis-moi, tu es froide, tu es un peu toute dure, ça va ?
Anya n'esquissa rien. Elle resta là, sans rien me dire. J'avais attendu, attendu, attendu, et attendu, attendu, mais finalement rien n'était venu.
Je me serre contre Gilet. J'avais besoin d'une chaleur, une chaleur pour me réchauffer. Je m'étais rendu compte qu'il faisait assez froid.
Le vent traversait la ville, passait entre les ruines, en dessous, au dessus, il était là, ici, là-bas et là-haut en même temps. Il virevoltait avec grâce dans la ville complètement détruite. Cette ville qui autrefois avait en elle tous nos souvenirs, nos rires, nos aventures, mais tout ça est fini à présent. Avec la Tempête. Elle a tout détruit et nous a tout pris. Mes souvenirs, par exemple. Raaah, c'est pas bien de réfléchir. Mais je ne cesse de m'interroger sur ce monde qui m'a détruit.
Je ne suis pas le seul à avoir été détruit, loin de là. Iris, IA, Anya peut-être, je n'en sais rien. Mais moi, j'ai été détruit. Mon apparence, ce bras difforme qui me fait mal, mes souvenirs. Les souvenirs que j'ai d'avant la Tempête sont tellement loin de moi, j'ai l'impression qu'ils appartiennent à quelqu'un d'autre.
Je regardais le ciel. Rien d'intéressant. Je me balançais. Rien d'intéressant. Je me serrais contre Gilet. Rien d'intéressant. Je regardais les ruines. Rien d'intéressant. Rien. Comme si tout était parti.
Comme si le monde avait cessé d'exister.
Finalement, je m'approchas d'Anya, toujours sur ma balançoire, manquant de tomber. Mais j'y suis arrivé. Je lui ai touché l'épaule doucement, tapotant deux ou trois fois avant de me balancer de nouveau sur cette frêle balançoire. Cette balançoire aussi frêle que mon corps qui risque de se détruire à chaque instant. Je suis déjà fatigué tout le temps, alors ... Mais la fin, cette fin, LA fin, CETTE fin, arrivera-t-elle aujourd'hui, demain, lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi, dimanche, l'année prochaine, l'année suivante, celle d'après, celle d'après, celle d'après, celle encore d'après ou celle qui suit ? Où est-ce que ce monde est figé ?
Mystère.
▬ Dis, Anya, tu sais comment ça fait, la mort ? J'ai peur. Je veux pas. Je sais pas. Je comprends pas. Je comprends rien. Mais dis-moi, tu es froide, tu es un peu toute dure, ça va ?
- Résumé:
- Robyn part dans un grand délire philosophique avant de délirer sur la mort, tout ça dans sa petite tête, avant de tapoter l'épaule d'Anya et lui demander ce que ça fait, la mort, et si elle va bien parce qu'elle est froide et dure.
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Folie d'Esquisse
Mar 16 Sep - 22:33
Soudain, la douleur.
Vive, étrangère, elle s’immisce dans votre tête sans crier gare. Votre vue se brouille. Pourquoi ? Qui sait.
Je vous laisse méditer là-dessus.
(Merci à Ara' pour la super signature ♥)
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Lun 22 Sep - 22:21
Qu'est-ce que la mort ?
Question pertinente s'il en est. L'être humain étant à peu près, à notre connaissance, le seul animal ayant conscience permanente du passage du temps, extension directe de la conscience du moi et de la capacité d'abstraction inhérente à celle-ci, il a par extension une pensée permanente renvoyant à la mort. Il ébauche alors diverses croyances qui lui permettent de donner un sens, un objectif à sa vie. Le bouclier qu'Athéna prête au héros grec Persée est d'ailleurs un exemple pertinent de cette idée. Le bouclier symbolise les croyances qui nous permettent d'observer de façon détournée, amoindrie, la notion de mort, que représente la gorgone Méduse. Ainsi, l'homme, à base de ces croyances, érige le Mythe. Celui-ci a pour fonction première, en plus de nous offrir cette "protection", ce bouclier contre la pensée de mort, de nous accorder le concept de Loi. La loi, donc, est un concept apparaissant apparemment dès les premiers âges de l'humanité. Les sociétés tribales dites "primitives", par exemple, font sans doute partie des sociétés les plus régentées par la loi. Celle-ci dispose de trois fonctions : Donner un sens à notre existence et donc à notre mort; Réglementer, encadrer la société; Et enfin former le Groupe. Cette notion de groupe est importante. En effet, l'être humain est un animal social. De ce fait, il cherchera en permanence des individus lui ressemblant, et par voie de fait, voudra former un groupe avec ceux-ci. Celui-ci sera régenté par le Mythos de prime abord, puis s'en détournera peut-être pour se diriger vers le Logos, à partir du moment où la communauté se séparera d'un mode de vie participatif et égalitaire pour entrer de plein pied dans une société aux groupes sociaux, et donc aux croyances séparées. Il est important de constater, par ailleurs, que dans les sociétés tribales citées plus haut, l'espace profane n'existe pas. L'ensemble des actions de la société est placé sous l'espace religieux, et tous ses membres vivent selon ceci. Il faudra attendre l'apparition de la cité grecque, avec les premiers législateurs de l'Histoire, pour voir apparaître cet espace profane dans lequel nous vivons pour la plupart aujourd'hui. Tout ceci pour nous ramener à la question : Qu'Est-ce que la mort ? Eh bien, pour résumer cela simplement, la mort est une notion née de nos perceptions puis passée par le philtre de notre inconscient, qui nous amène à créer le Mythe, et donc la loi. L'être humain, par la loi, ne cherche pas à fuir la peur de la mort. Il cherche à lui donner du sens. C'est pour cela que le nihilisme, l'absence de toute croyance, n'existe pas chez l'Homme. Nous avons besoin de ces croyances pour vivre.
Non, le narrateur plaisante. Anya a mal à la tête, dit "...rentrer.", se lève et marche vers le Manoir.
Question pertinente s'il en est. L'être humain étant à peu près, à notre connaissance, le seul animal ayant conscience permanente du passage du temps, extension directe de la conscience du moi et de la capacité d'abstraction inhérente à celle-ci, il a par extension une pensée permanente renvoyant à la mort. Il ébauche alors diverses croyances qui lui permettent de donner un sens, un objectif à sa vie. Le bouclier qu'Athéna prête au héros grec Persée est d'ailleurs un exemple pertinent de cette idée. Le bouclier symbolise les croyances qui nous permettent d'observer de façon détournée, amoindrie, la notion de mort, que représente la gorgone Méduse. Ainsi, l'homme, à base de ces croyances, érige le Mythe. Celui-ci a pour fonction première, en plus de nous offrir cette "protection", ce bouclier contre la pensée de mort, de nous accorder le concept de Loi. La loi, donc, est un concept apparaissant apparemment dès les premiers âges de l'humanité. Les sociétés tribales dites "primitives", par exemple, font sans doute partie des sociétés les plus régentées par la loi. Celle-ci dispose de trois fonctions : Donner un sens à notre existence et donc à notre mort; Réglementer, encadrer la société; Et enfin former le Groupe. Cette notion de groupe est importante. En effet, l'être humain est un animal social. De ce fait, il cherchera en permanence des individus lui ressemblant, et par voie de fait, voudra former un groupe avec ceux-ci. Celui-ci sera régenté par le Mythos de prime abord, puis s'en détournera peut-être pour se diriger vers le Logos, à partir du moment où la communauté se séparera d'un mode de vie participatif et égalitaire pour entrer de plein pied dans une société aux groupes sociaux, et donc aux croyances séparées. Il est important de constater, par ailleurs, que dans les sociétés tribales citées plus haut, l'espace profane n'existe pas. L'ensemble des actions de la société est placé sous l'espace religieux, et tous ses membres vivent selon ceci. Il faudra attendre l'apparition de la cité grecque, avec les premiers législateurs de l'Histoire, pour voir apparaître cet espace profane dans lequel nous vivons pour la plupart aujourd'hui. Tout ceci pour nous ramener à la question : Qu'Est-ce que la mort ? Eh bien, pour résumer cela simplement, la mort est une notion née de nos perceptions puis passée par le philtre de notre inconscient, qui nous amène à créer le Mythe, et donc la loi. L'être humain, par la loi, ne cherche pas à fuir la peur de la mort. Il cherche à lui donner du sens. C'est pour cela que le nihilisme, l'absence de toute croyance, n'existe pas chez l'Homme. Nous avons besoin de ces croyances pour vivre.
Non, le narrateur plaisante. Anya a mal à la tête, dit "...rentrer.", se lève et marche vers le Manoir.
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Mar 23 Sep - 21:24
Après un moment qui me sembla être une éternité, Anya balbutia quelque chose et partit rapidement. Je n'avais rien entendu, en fait. Mais tant pis.
Soudainement, la douleur vint. Elle était grande, forte, comme une passion qui se déchaîne tel un éclat de foudre surpuissant. J'étais ébloui par la douleur. Elle était si belle, si douloureuse. Enflammée. Mais d'où est-ce que je tiens ça, moi ? Enfin, réfléchir me fait encore plus mal, mieux vaut arrêter.
Je me tenais la tête entre les deux mains, les yeux écarquillés par la douleur. Qu'est-ce que ça fait mal. Aïe. Je tentais de me lever, m'accrochant à Gilet, mais ma vision se troublait déjà.
▬ Que ... S-Se passe-t-il ?
Un pas. Un pas. Un pas. Un pas. Un pas. Un pas. C'est dur. Un pas. Un pas. Un pas. Un pas. Un pas. Un pas. J'ai mal. Un pas. Un pas. Un pas. Un pas. Un pas. Un pas. Me voilà, resplendissant de douleur. Un pas. Un pas. Un pas. Un pas. Un pas. Un pas. Rahlala, c'est long et la douleur s'accentue. Un pas. Un pas. Un pas. [...]
Soudainement, la douleur vint. Elle était grande, forte, comme une passion qui se déchaîne tel un éclat de foudre surpuissant. J'étais ébloui par la douleur. Elle était si belle, si douloureuse. Enflammée. Mais d'où est-ce que je tiens ça, moi ? Enfin, réfléchir me fait encore plus mal, mieux vaut arrêter.
Je me tenais la tête entre les deux mains, les yeux écarquillés par la douleur. Qu'est-ce que ça fait mal. Aïe. Je tentais de me lever, m'accrochant à Gilet, mais ma vision se troublait déjà.
▬ Que ... S-Se passe-t-il ?
Un pas. Un pas. Un pas. Un pas. Un pas. Un pas. C'est dur. Un pas. Un pas. Un pas. Un pas. Un pas. Un pas. J'ai mal. Un pas. Un pas. Un pas. Un pas. Un pas. Un pas. Me voilà, resplendissant de douleur. Un pas. Un pas. Un pas. Un pas. Un pas. Un pas. Rahlala, c'est long et la douleur s'accentue. Un pas. Un pas. Un pas. [...]
- Résumé:
- Robyn voit Anya partir et se lance à sa suite, pour aller vers le manoir, avec son mal de tête énorme.
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