[Entièrement ouvert] Entrée, rebelotte.
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Dim 16 Nov - 13:45
Énormément de blabla dans ce RP... navrée mais il s'est passé tellement de trucs depuis mon dernier post... xD
Tout se passa très vite. Trop vite pour que Liloh, déjà dérangé par les récents chamboulements de sa vie, ne puisse tout assimiler correctement. Il avait l'impression que son cerveau et son corps avaient fonctionné à une vitesse ridiculement lente depuis les trois dernières minutes.
En vérité, il n'avait aucune idée de combien de temps tout ce cinéma avait pu prendre , mais trois minutes lui semblait une bonne estimation.
Tout d'abord, il y avait eu ce grand blond qui méritait fort d'aller faire un tour chez le coiffeur. Un bel idiot, ce blond. Et qu'est ce que c'était que cette réaction lorsqu'il avait vu Liloh ? « Salut, poupée ! » Mais quelle espèce d'andouille aurait réagit comme ça ? Sans avoir vu son nouveau reflet pour le moment, Liloh pouvait sans mal convenir qu'il avait sûrement des airs de fille, maintenant, mais... « SALUT POUPÉE » ? C'est le mec bourré au bout du bar qui dit ça ? « Eh, salut poupée, ça te dit un petit tour derrière ces poubelles, hehehe. » Lamentable. De plus le blondinet n'avait même pas l'air ivre. Alors il était peu être imbécile de nature. Si c'était le cas, Liloh ne savait pas s'il devait avoir de la peine pour lui ou lui en vouloir.
Toujours était-il que Blondin avait continué à parler sans que Liloh ne prenne vraiment la peine de mémoriser ces paroles, avant d'afficher un grand sourire lumineux et de l'attraper par le bras. S'en suivit une ridicule descente en courant le long de la colline, jusqu'au portail où... Où le pamplemousse quadrupède travaillait d'arrache-pied à tenter de passer au travers de l'acier. Liloh tenta, bien évidemment, de libérer son bras fin de la poigne de Blondin, mais ce dernier semblait bien décidé à le garder avec lui. Ils se retrouvèrent devant le portail plus rapidement que prévu, et Liloh n'avait pas vraiment eu le temps de réfléchir à une manière de s'en sortir vivant. Parce qu'une chose était sûre : face à un fruit mécontent devant peser le poids d'un grizzly, il n'avait pas énormément de chances de s'en sortir indemne. Il fallait se rendre à l'évidence.
C'est donc tout naturellement que Blondin précipita son nouvel ami un peu égaré sur la bestiole au jus acide. Mais son compagnon d'infortune avait spécifié que, quoi qu'il fasse, ce serait toujours utile, alors autant tenter quelque chose. Bref, tout naturellement, il dérapa sur la peau granuleuse du fruit mortel et tomba par terre sur les fesses, encore une fois, provoquant par la même une bonne douleur au cocsis.
Lorsqu'il releva la tête, il écarquilla les yeux, terrifié, en voyant une raquette tomber vers lui. Une raquette munie de piques. Le jeunot se précipita sur sa droite. La raquette, si on pouvait la nommer ainsi, heurta le sol à l'endroit où il se trouvait une seconde plus tôt. En regardant autour de lui, il remarqua que deux autres trucs étaient tombés du ciel ; un pistolet, mais pour l'instant trop loin pour qu'il ne puisse l'atteindre, et une... sorte de lampe magique, comme dans le dessin animé, tout près de lui. Levant les yeux vers les remparts, il ne vit personne sur qui s'énerver quand à cette pluie de dangers mortels.
Face à lui, lui tournant le dos, l'agrume poussa un WYAAAAH ! d'horreur, sans doute du à la profonde plaie que Blondin avait occasionné en plantant le tranchant de la pelle dans la peau du monstre. Il tenait sur lui ainsi, en équilibre, et Liloh se demanda si il devait prendre ça pour de la stupidité ou de l'héroïsme.
Choisissant la deuxième option, il se dit qu'il se devait d'agir à son tour. Il tendit une main à droite, une à gauche, et attrapa respectivement la raquette à piques et la lampe. Il rangea cette dernière dans la large poche centrale qu'offrait son sweat' à capuche rouge, parce que dans l'immédiat, il ne voyait pas trop comment s'en servir, mais il pouvait toujours la garder pour plus tard. Puis, se redressant dans la lumière rosée, il saisit sa redoutable arme à deux mains. Elle était plus lourde qu'il ne le pensait, aussi en plus d'avoir mal aux reins, il s’octroya un craquement de dos. Il maudit son nouveau corps, plus faible que le précédent.
Avec tout le courage qu'il trouva en lui, Liloh souleva la raquette ; les piques d'acier brillèrent d'une étincelle d'espoir. Unissant sa force, sa détermination, et un grain de folie, il abattit l'arme sur la peau du...
Le pamplemousse avait fait un bon en avant dès que le lourd portail s'était ouvert. Liloh s'écrasa face contre terre dans la poussière, emporté par le poids de sa force, de sa détermination et du grain de folie qu'il avait unis pour soulever l'arme dans les airs. Il grogna, se redressa difficilement. En plus il s'était fait mal à l'épaule en essayant de recadrer sa chute pour ne pas se casser le nez en tombant.
Le portail... le portail était ouvert ! Redressé sur ses avant-bras, Liloh pu apercevoir ce qui se trouvait derrière les murs de barbe à papa rose. Un bâtiment fortifié, des gens – visiblement deux personnes, mais sûrement plus à l’intérieur – et, évidemment, le fruit qui se précipitait pour entrer, trop heureux de pouvoir semer la pagaille dans un endroit qui semblait si bien organisé. Blondin était accroché dessus, par la force de la pelle mortelle, mais ce n'était sûrement qu'une question de temps avant que son ennemi ne fasse un bond en l'air pour le chasser de là.
Liloh se releva en trébuchant et courut pour traverser la portail avant qu'il ne se referme. Il aurait l'air bien couillon si il restait coincé derrière.
Une fois entré, il se retrouva vite derrière le fruit quadrupède. Alors, emporté par son élan, serrant la crosse de son arme dans ses mains, il balança les pics meurtriers dans le derrière de la bête – si au moins les pamplemousses pouvaient avoir un derrière. Du jus gicla, éclaboussant ses yeux et l'aveuglant. Il ne lâcha pas prise, même sans y voir.
Il ne put s'empêcher de penser que Blondin et lui avaient fait un remarquable travail d'équipe.
Tout se passa très vite. Trop vite pour que Liloh, déjà dérangé par les récents chamboulements de sa vie, ne puisse tout assimiler correctement. Il avait l'impression que son cerveau et son corps avaient fonctionné à une vitesse ridiculement lente depuis les trois dernières minutes.
En vérité, il n'avait aucune idée de combien de temps tout ce cinéma avait pu prendre , mais trois minutes lui semblait une bonne estimation.
Tout d'abord, il y avait eu ce grand blond qui méritait fort d'aller faire un tour chez le coiffeur. Un bel idiot, ce blond. Et qu'est ce que c'était que cette réaction lorsqu'il avait vu Liloh ? « Salut, poupée ! » Mais quelle espèce d'andouille aurait réagit comme ça ? Sans avoir vu son nouveau reflet pour le moment, Liloh pouvait sans mal convenir qu'il avait sûrement des airs de fille, maintenant, mais... « SALUT POUPÉE » ? C'est le mec bourré au bout du bar qui dit ça ? « Eh, salut poupée, ça te dit un petit tour derrière ces poubelles, hehehe. » Lamentable. De plus le blondinet n'avait même pas l'air ivre. Alors il était peu être imbécile de nature. Si c'était le cas, Liloh ne savait pas s'il devait avoir de la peine pour lui ou lui en vouloir.
Toujours était-il que Blondin avait continué à parler sans que Liloh ne prenne vraiment la peine de mémoriser ces paroles, avant d'afficher un grand sourire lumineux et de l'attraper par le bras. S'en suivit une ridicule descente en courant le long de la colline, jusqu'au portail où... Où le pamplemousse quadrupède travaillait d'arrache-pied à tenter de passer au travers de l'acier. Liloh tenta, bien évidemment, de libérer son bras fin de la poigne de Blondin, mais ce dernier semblait bien décidé à le garder avec lui. Ils se retrouvèrent devant le portail plus rapidement que prévu, et Liloh n'avait pas vraiment eu le temps de réfléchir à une manière de s'en sortir vivant. Parce qu'une chose était sûre : face à un fruit mécontent devant peser le poids d'un grizzly, il n'avait pas énormément de chances de s'en sortir indemne. Il fallait se rendre à l'évidence.
C'est donc tout naturellement que Blondin précipita son nouvel ami un peu égaré sur la bestiole au jus acide. Mais son compagnon d'infortune avait spécifié que, quoi qu'il fasse, ce serait toujours utile, alors autant tenter quelque chose. Bref, tout naturellement, il dérapa sur la peau granuleuse du fruit mortel et tomba par terre sur les fesses, encore une fois, provoquant par la même une bonne douleur au cocsis.
Lorsqu'il releva la tête, il écarquilla les yeux, terrifié, en voyant une raquette tomber vers lui. Une raquette munie de piques. Le jeunot se précipita sur sa droite. La raquette, si on pouvait la nommer ainsi, heurta le sol à l'endroit où il se trouvait une seconde plus tôt. En regardant autour de lui, il remarqua que deux autres trucs étaient tombés du ciel ; un pistolet, mais pour l'instant trop loin pour qu'il ne puisse l'atteindre, et une... sorte de lampe magique, comme dans le dessin animé, tout près de lui. Levant les yeux vers les remparts, il ne vit personne sur qui s'énerver quand à cette pluie de dangers mortels.
Face à lui, lui tournant le dos, l'agrume poussa un WYAAAAH ! d'horreur, sans doute du à la profonde plaie que Blondin avait occasionné en plantant le tranchant de la pelle dans la peau du monstre. Il tenait sur lui ainsi, en équilibre, et Liloh se demanda si il devait prendre ça pour de la stupidité ou de l'héroïsme.
Choisissant la deuxième option, il se dit qu'il se devait d'agir à son tour. Il tendit une main à droite, une à gauche, et attrapa respectivement la raquette à piques et la lampe. Il rangea cette dernière dans la large poche centrale qu'offrait son sweat' à capuche rouge, parce que dans l'immédiat, il ne voyait pas trop comment s'en servir, mais il pouvait toujours la garder pour plus tard. Puis, se redressant dans la lumière rosée, il saisit sa redoutable arme à deux mains. Elle était plus lourde qu'il ne le pensait, aussi en plus d'avoir mal aux reins, il s’octroya un craquement de dos. Il maudit son nouveau corps, plus faible que le précédent.
Avec tout le courage qu'il trouva en lui, Liloh souleva la raquette ; les piques d'acier brillèrent d'une étincelle d'espoir. Unissant sa force, sa détermination, et un grain de folie, il abattit l'arme sur la peau du...
Le pamplemousse avait fait un bon en avant dès que le lourd portail s'était ouvert. Liloh s'écrasa face contre terre dans la poussière, emporté par le poids de sa force, de sa détermination et du grain de folie qu'il avait unis pour soulever l'arme dans les airs. Il grogna, se redressa difficilement. En plus il s'était fait mal à l'épaule en essayant de recadrer sa chute pour ne pas se casser le nez en tombant.
Le portail... le portail était ouvert ! Redressé sur ses avant-bras, Liloh pu apercevoir ce qui se trouvait derrière les murs de barbe à papa rose. Un bâtiment fortifié, des gens – visiblement deux personnes, mais sûrement plus à l’intérieur – et, évidemment, le fruit qui se précipitait pour entrer, trop heureux de pouvoir semer la pagaille dans un endroit qui semblait si bien organisé. Blondin était accroché dessus, par la force de la pelle mortelle, mais ce n'était sûrement qu'une question de temps avant que son ennemi ne fasse un bond en l'air pour le chasser de là.
Liloh se releva en trébuchant et courut pour traverser la portail avant qu'il ne se referme. Il aurait l'air bien couillon si il restait coincé derrière.
Une fois entré, il se retrouva vite derrière le fruit quadrupède. Alors, emporté par son élan, serrant la crosse de son arme dans ses mains, il balança les pics meurtriers dans le derrière de la bête – si au moins les pamplemousses pouvaient avoir un derrière. Du jus gicla, éclaboussant ses yeux et l'aveuglant. Il ne lâcha pas prise, même sans y voir.
Il ne put s'empêcher de penser que Blondin et lui avaient fait un remarquable travail d'équipe.
- Résumé:
- Liloh se fait donc emporté par Cyclo au devant du danger. Il a un élan d'héroïsme et se saisit de la raquette à piques, ainsi que de la lampe magique qu'il met en sécurité dans sa poche. Il se casse lamentablement la tronche à sa première attaque, mais réussit la deuxième. Donc, maintenant, Moumousse, Cyclo et lui sont dans la base ! VICTOIRE !!
Personnages : Striky
Messages : 260
Date d'inscription : 22/11/2012
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Castor
Lun 17 Nov - 22:11
Striky faisait un rêve agréable. Enfin, il supposait que c'était un rêve, parce que ça faisait belle lurette qu'il n'avait pas vu le ciel. Le vrai ciel, s'entend. Pas le rose/violet/mauve dégueulasse, là. Non, un beau ciel bleu, sans nuages (et surtout sans inscriptions étranges), avec un soleil, un VRAI soleil. Chic alors ! Et puis il y avait Anna, aussi, la belle, la magnifique, la resplendissante Anna qui, s'il n'y avait pas eu le soleil, aurait suffi à elle seule pour illuminer le monde de Striky (il se sentait poète, tout d'un coup. Raison de plus pour que ce soit un rêve et pas la réalité). Quitte à être dans un rêve, il pouvait peut-être espérer un baiser ... ? Sa dulcinée ouvrit la bouche ...
« Je sais ce qu'il y a avant. »
Pardon ... ? Alors que le super zéro s'apprêtait à demander à Anna pourquoi elle lui disait des trucs incompréhensibles plutôt que de l'embrasser, le paysage changea.
L'endroit lui était familier. Pas comme un souvenir, mais plutôt comme un vieux cauchemar d'enfance, ou, dans le cas de Striky, un cauchemar d'adolescence, et bien réel. On aurait dit l'Esquisse, mais quelque chose était décalé, comme un subtil changement de couleurs ou ...
« Et vous savez où me trouver. »
La voix retentit, douloureuse. Pénétrante.
Quelque chose se fraya un passage dans l'esprit du jeune homme. Un savoir nouveau, un lieu, un ...
*BAM*
Striky ouvrit les yeux. Il était couché sur un semblant de matelas, à même le sol. Sa couverture était roulée en boule à côté de lui. Il avait dû faire un cauchemar agité pour qu'elle finisse comme ça.
Le super zéro essaya de fouiller sa mémoire pour se rappeler de ce dont il avait rêvé, mais plus il s'en rapprochait, plus le souvenir lui échappait. Il avait pourtant la certitude que c'était important. Si seulement il ne s'était pas réveillé, il ...
Il y avait eu un bruit, c'était ça qui l'avait réveillé ! En tendant bien l'oreille, il entendait encore un certain raffut. Se passait-il quelque chose au portail ? Encore une attaque ? Il sauta sur ses pieds ... et manqua de trébucher sur sa couverture. Ok, on ne se refaisait pas, même après une bonne nuit de sommeil.
Après avoir remis son masque, il se saisit de son arme -une cuillère à pamplemousse de la taille d'une fourche de paysan qu'il avait trouvé dans un coin de la base- et se dirigea en courant vers l'entrée de la base.
Bingo, c'était bien une attaque ! Sans s'arrêter de courir vers l'objet responsable du raffut -visiblement un énorme pamplemousse, il avait l'arme parfaite contre ça !- il jeta un oeil aux alentours. Une dizaine de dessinateurs s'affairaient autour du fruit géant, essayant de le repousser -entre autres actions bizarres-, en vain. C'était donc à lui d'entrer en scène !
Il raffermit sa prise sur son arme, accéléra la cadence de sa course. Le pamplemousse n'était plus qu'à 10 mètres ... 5 ... 3 ... Il sauta le plus haut qu'il pouvait et planta sa cuillère dans la peau épaisse du fruit orangé. Celle-ci se planta beaucoup plus facilement qu'il ne l'aurait cru et s'enfonça jusqu'au manche, et même un peu plus. Le fruit émis quelques spasmes tandis que Striky lâchait son arme et reculait -on ne savait jamais-. Puis l'objet finit par s'immobiliser avec un couinement digne d'un jeu vidéo.
Le jeune héros se tourna triomphalement vers ses camarades.
« Qu'est-ce que vous feriez sans moi, camarades ? »
Il se sentait radieux. C'était une belle journée qui commençait.
« Je sais ce qu'il y a avant. »
Pardon ... ? Alors que le super zéro s'apprêtait à demander à Anna pourquoi elle lui disait des trucs incompréhensibles plutôt que de l'embrasser, le paysage changea.
L'endroit lui était familier. Pas comme un souvenir, mais plutôt comme un vieux cauchemar d'enfance, ou, dans le cas de Striky, un cauchemar d'adolescence, et bien réel. On aurait dit l'Esquisse, mais quelque chose était décalé, comme un subtil changement de couleurs ou ...
« Et vous savez où me trouver. »
La voix retentit, douloureuse. Pénétrante.
Quelque chose se fraya un passage dans l'esprit du jeune homme. Un savoir nouveau, un lieu, un ...
*BAM*
Striky ouvrit les yeux. Il était couché sur un semblant de matelas, à même le sol. Sa couverture était roulée en boule à côté de lui. Il avait dû faire un cauchemar agité pour qu'elle finisse comme ça.
Le super zéro essaya de fouiller sa mémoire pour se rappeler de ce dont il avait rêvé, mais plus il s'en rapprochait, plus le souvenir lui échappait. Il avait pourtant la certitude que c'était important. Si seulement il ne s'était pas réveillé, il ...
Il y avait eu un bruit, c'était ça qui l'avait réveillé ! En tendant bien l'oreille, il entendait encore un certain raffut. Se passait-il quelque chose au portail ? Encore une attaque ? Il sauta sur ses pieds ... et manqua de trébucher sur sa couverture. Ok, on ne se refaisait pas, même après une bonne nuit de sommeil.
Après avoir remis son masque, il se saisit de son arme -une cuillère à pamplemousse de la taille d'une fourche de paysan qu'il avait trouvé dans un coin de la base- et se dirigea en courant vers l'entrée de la base.
Bingo, c'était bien une attaque ! Sans s'arrêter de courir vers l'objet responsable du raffut -visiblement un énorme pamplemousse, il avait l'arme parfaite contre ça !- il jeta un oeil aux alentours. Une dizaine de dessinateurs s'affairaient autour du fruit géant, essayant de le repousser -entre autres actions bizarres-, en vain. C'était donc à lui d'entrer en scène !
Il raffermit sa prise sur son arme, accéléra la cadence de sa course. Le pamplemousse n'était plus qu'à 10 mètres ... 5 ... 3 ... Il sauta le plus haut qu'il pouvait et planta sa cuillère dans la peau épaisse du fruit orangé. Celle-ci se planta beaucoup plus facilement qu'il ne l'aurait cru et s'enfonça jusqu'au manche, et même un peu plus. Le fruit émis quelques spasmes tandis que Striky lâchait son arme et reculait -on ne savait jamais-. Puis l'objet finit par s'immobiliser avec un couinement digne d'un jeu vidéo.
Le jeune héros se tourna triomphalement vers ses camarades.
« Qu'est-ce que vous feriez sans moi, camarades ? »
Il se sentait radieux. C'était une belle journée qui commençait.
- Résumé:
- Striky entend l'intervention de Folie en rêve, et l'oublie aussitôt s'être réveillé -bien qu'elle lui laisse une impression dérangeante. Ayant entendu du bruit venant du portail, il se lève, prend sa cuillère à pamplemousse géante et court au portail. Là, il tue le pamplemousse géant.
Striky parle en #d44242.
- Concours N°3:
Invité
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Lun 24 Nov - 20:21
Le bus magique. Vous allez sérieusement y aller avec un bus qui ressemble à ce dessin animé ?! Non parce que d’après tes souvenirs, ce truc va n’importe ou et casse assez souvent hein… Je voudrais pas vous alarmer… M’enfin. Vous montez dedans. Et Al prend la place du « conducteur ».
« Quelqu'un a eu l'excellente idée de faire un gouvernail avec du beurre… Si on ramasse quelqu'un de censé et de logique en route, on le laisse conduire. »
Même toi, tu as eu un rictus ironique. C’est qu’il a de l’espoir, le petit. Mais le moteur avait un son très classe. Bon, loin d’être un son de moteur mais cette musique ne te déplaisait pas. Même si tu avais plus ou moins confiance au jeune conducteur, tu t’agrippas sur l’un des transats qui servaient de sièges.
Et vous arrivez au niveau du portail et… Horreur. Un énorme pamplemousse était étalé là – le fruit que tu détestais le plus – plein de personnes dont pas ma de nouvelles têtes et surtout… SURTOUT. Le portail grand ouvert.
Même toi, tu fulmines. Vous avez quitté cet endroit il y a quoi… 10 minutes ? Même pas ? Et c’était déjà le chaos. Tu hésitas un moment sur le fait que tu doives réellement partir tout non… Il ne serait pas certain que vous retrouviez cette base en entier lorsque vous reviendrez… Enfin. Si vous revenez.
« Qu'est-ce que c'est que ce… »
Dis-tu en même temps qu’Al. Le véhicule ralentis, sans doute que le conducteur en avait lâché l’accélérateur, et vint mourir doucement sur l’une des portes du portail ouvert.
Ni une ni deux, tu pris Gun et la posa sur l’un des transats, lui murmurant « Je reviens », et sortis arme à la main d’un pas décidé.
La première chose que tu fais, c’est cramer un bon coup ce fruit de malheur, histoire d’être certaine que ce truc ne viendra pas t’attaquer pendant que tu leur hurles dessus. Et de la main que je squatte, tu pointas tous les énergumènes présents.
« Alors VOUS ! »
Arrivée à une certaine distance, tu t’arrêtas, les pointas de ta trompète.
« MAIS VOUS ÊTES VRAIMENT INCONSCIENT ?! Qui est l’abruti qui a ouvert le portail hein ?! Non, en fait, j’veux pas savoir où je le cramerais dans la seconde. »
Tu toisas du regard tout le monde. Play. Ambros. Striky. D’accord.
« Bon les nouvelles têtes, vous rentrez illico sans un seul commentaire ou je change d’avis. Striky, arrête avec cet air triomphant et avec Ambros, rangez moi un peu ce bordel ! Play, va aider ces deux idiots, je me fiche que tu sois un enfant, t’es là, t’es aussi coupable qu’eux. Et plus vite que ça. »
Tu te tournas vers les nouveaux.
« Vous. Il y a UNE règle dans cette base. Ne JAMAIS ouvrir ce portail quand y’a un objet derrière. JAMAIS. Ou il faut être certain de pouvoir le battre. Donc, et je le répète pour les autres qui auraient oublié ce détail… ON S’ARME AVANT DE L’OUVRIR ! MÊME SI Y’A QUELQU’UN DERRIERE. Il y a pas mal de personnes dans cette base. Dont des enfants. C’est le dernier endroit où nous sommes plus ou moins en sécurité. »
Tu ne leur demande même pas de faire preuve de travail d’équipe.
« Par conséquent j’aimerais… Non. J’EXIGE que cet endroit soit encore debout et en état de se DEFENDRE quand nous reviendrons ! Si ce n’est pas le cas. Je vous retrouve. Et je vous crame. Est-ce bien CLAIR ? »
Tu montres ta trompette puis le cadavre complètement grillé du pamplemousse pour bien faire comprendre que tu es tout à fait en capacité de te servir de cette arme. Lançant un dernier regard noir à l’assemblée, qui a du te trouver très crédible avec cette tenue de hipser, puis tu tournas les talons.
Tu remontas dans le bus.
« Pfiou. Ça fait du bien »
Puis tu dis à Al d’avancer pour passer le portail, que tu irais le fermer toi-même histoire d’être certaine qu’il le soit. Puis tu t’installas définitivement dans le véhicule en soufflant un bon coup.
A partir de maintenant, la défense du véhicule ne dépend que de toi. Tu n’auras pas le droit à un seul moment de faiblesse.
« Quelqu'un a eu l'excellente idée de faire un gouvernail avec du beurre… Si on ramasse quelqu'un de censé et de logique en route, on le laisse conduire. »
Même toi, tu as eu un rictus ironique. C’est qu’il a de l’espoir, le petit. Mais le moteur avait un son très classe. Bon, loin d’être un son de moteur mais cette musique ne te déplaisait pas. Même si tu avais plus ou moins confiance au jeune conducteur, tu t’agrippas sur l’un des transats qui servaient de sièges.
Et vous arrivez au niveau du portail et… Horreur. Un énorme pamplemousse était étalé là – le fruit que tu détestais le plus – plein de personnes dont pas ma de nouvelles têtes et surtout… SURTOUT. Le portail grand ouvert.
Même toi, tu fulmines. Vous avez quitté cet endroit il y a quoi… 10 minutes ? Même pas ? Et c’était déjà le chaos. Tu hésitas un moment sur le fait que tu doives réellement partir tout non… Il ne serait pas certain que vous retrouviez cette base en entier lorsque vous reviendrez… Enfin. Si vous revenez.
« Qu'est-ce que c'est que ce… »
Dis-tu en même temps qu’Al. Le véhicule ralentis, sans doute que le conducteur en avait lâché l’accélérateur, et vint mourir doucement sur l’une des portes du portail ouvert.
Ni une ni deux, tu pris Gun et la posa sur l’un des transats, lui murmurant « Je reviens », et sortis arme à la main d’un pas décidé.
La première chose que tu fais, c’est cramer un bon coup ce fruit de malheur, histoire d’être certaine que ce truc ne viendra pas t’attaquer pendant que tu leur hurles dessus. Et de la main que je squatte, tu pointas tous les énergumènes présents.
« Alors VOUS ! »
Arrivée à une certaine distance, tu t’arrêtas, les pointas de ta trompète.
« MAIS VOUS ÊTES VRAIMENT INCONSCIENT ?! Qui est l’abruti qui a ouvert le portail hein ?! Non, en fait, j’veux pas savoir où je le cramerais dans la seconde. »
Tu toisas du regard tout le monde. Play. Ambros. Striky. D’accord.
« Bon les nouvelles têtes, vous rentrez illico sans un seul commentaire ou je change d’avis. Striky, arrête avec cet air triomphant et avec Ambros, rangez moi un peu ce bordel ! Play, va aider ces deux idiots, je me fiche que tu sois un enfant, t’es là, t’es aussi coupable qu’eux. Et plus vite que ça. »
Tu te tournas vers les nouveaux.
« Vous. Il y a UNE règle dans cette base. Ne JAMAIS ouvrir ce portail quand y’a un objet derrière. JAMAIS. Ou il faut être certain de pouvoir le battre. Donc, et je le répète pour les autres qui auraient oublié ce détail… ON S’ARME AVANT DE L’OUVRIR ! MÊME SI Y’A QUELQU’UN DERRIERE. Il y a pas mal de personnes dans cette base. Dont des enfants. C’est le dernier endroit où nous sommes plus ou moins en sécurité. »
Tu ne leur demande même pas de faire preuve de travail d’équipe.
« Par conséquent j’aimerais… Non. J’EXIGE que cet endroit soit encore debout et en état de se DEFENDRE quand nous reviendrons ! Si ce n’est pas le cas. Je vous retrouve. Et je vous crame. Est-ce bien CLAIR ? »
Tu montres ta trompette puis le cadavre complètement grillé du pamplemousse pour bien faire comprendre que tu es tout à fait en capacité de te servir de cette arme. Lançant un dernier regard noir à l’assemblée, qui a du te trouver très crédible avec cette tenue de hipser, puis tu tournas les talons.
Tu remontas dans le bus.
« Pfiou. Ça fait du bien »
Puis tu dis à Al d’avancer pour passer le portail, que tu irais le fermer toi-même histoire d’être certaine qu’il le soit. Puis tu t’installas définitivement dans le véhicule en soufflant un bon coup.
A partir de maintenant, la défense du véhicule ne dépend que de toi. Tu n’auras pas le droit à un seul moment de faiblesse.
- Résumé:
- Lorsque Al, Gun et Cydna arrivent au portail, ils se retrouvent face au désastre causé en 10 minutes par autant de tête connues qu’inconnue. Lorsque Al fait arrêter le véhicule, Cydna sortis et engueula avec passion tout le monde avant de repartir dans le bus, pour de une nouvelle destination, en n’oubliant pas de fermer le portail derrière eux.
Invité
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Lun 24 Nov - 22:09
Passons le fait que tous fassent partie du voyage. Passons le trajet jusqu'à l'immense garage. Passons les minuscules scooters et les auto-tamponneuses. Passons le cheval de bois à réaction et la pelleteuse. Passons le véhicule en forme de... Cnidaire. Allons directement au pimpant bus scolaire.
Passons les transats et les affreux ornements. Passons le gouvernail en guise de volant. Passons aussi le fait qu'il soit fait de beurre.
« Pourquoi est-ce qu'il y a un ukulélé à la place du rétroviseur? »
Passons aussi cela, passons tout le reste. Passons le toit imitant la voûte céleste. Le fait qu'en tombent doucement des... Flocons d'avoine.
« Hey... Mais y a tout plein de trucs en cellophane? »
Lentement et précautionneusement, Gunnel désescalade le transat géant.
« Ça craint vraiment, d'être aussi petite », marmonne-t-elle en entamant sa visite.
S'accrochant aux parois translucides et malléables, elle amorce son ascension de la porte en film étirable, songeant que les prises auxquelles elle est usée sont beaucoup moins dociles qu'un tableau de bord plastifié.
« Wouhou! La fenêtre! J'commençais à perdre espoir. »
S'accrochant à l'étroit rebord, elle plaque son nez à la vitre, pour voir.
Et c'est ainsi qu'elle parvient à l'apercevoir.
« Hé mais... J'le connais ce nigaud avec ses cheveux noirs! Al, Al, il y a mon frère, là, juste là, dehors! En pyjama, avec une queue de cheval, et pâle comme la mort. Al, il doit venir, il doit venir avec nous! Inge! Dam, si je pouvais je lui sauterai au cou. »
Passons les transats et les affreux ornements. Passons le gouvernail en guise de volant. Passons aussi le fait qu'il soit fait de beurre.
« Pourquoi est-ce qu'il y a un ukulélé à la place du rétroviseur? »
Passons aussi cela, passons tout le reste. Passons le toit imitant la voûte céleste. Le fait qu'en tombent doucement des... Flocons d'avoine.
« Hey... Mais y a tout plein de trucs en cellophane? »
Lentement et précautionneusement, Gunnel désescalade le transat géant.
« Ça craint vraiment, d'être aussi petite », marmonne-t-elle en entamant sa visite.
S'accrochant aux parois translucides et malléables, elle amorce son ascension de la porte en film étirable, songeant que les prises auxquelles elle est usée sont beaucoup moins dociles qu'un tableau de bord plastifié.
« Wouhou! La fenêtre! J'commençais à perdre espoir. »
S'accrochant à l'étroit rebord, elle plaque son nez à la vitre, pour voir.
Et c'est ainsi qu'elle parvient à l'apercevoir.
« Hé mais... J'le connais ce nigaud avec ses cheveux noirs! Al, Al, il y a mon frère, là, juste là, dehors! En pyjama, avec une queue de cheval, et pâle comme la mort. Al, il doit venir, il doit venir avec nous! Inge! Dam, si je pouvais je lui sauterai au cou. »
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Lun 1 Déc - 0:47
Il ne savait pas exactement quoi conclure des événements. Un retour en arrière s'impose:
A sa seule et unique requête - si possible, lui donner la pelle en main propre, sans la lancer comme un javelot -, personne n'avait bien entendu accédé. Encore, ce n'était pas dramatique, du moins, c'était totalement bénin, en comparaison avec ce qui devait suivre: le blond, qui semblait pourtant si calme, avait entraîné l'autre à sa suite, attrapé la pelle - Inge avait à cet instant ressenti une once d'espoir qui devait très vite être déçue -, avait crié qu'il tenterait de l'envoyer - Inge souligna mentalement et furieusement le: « sans la lancer comme un javelot » sur lequel il lui semblait pourtant avoir mis, de part son ton, et le fait de l'avoir laissé à la fin de sa phrase, suffisamment d'emphase pour se faire comprendre -, pour finir par poignarder le pamplemousse d'un violent coup de pelle, balancer son compagnon dessus, et se faire traîner par la créature enragée. Inge avait haussé les sourcils avec un ahurissement cynique, mais son attention avait vite été monopolisée par le jet d'objets divers par dessus le portail. Il avait à peine eut le temps de maudire la bêtise humaine qu'un objet heurtait violemment son crâne et le précipitait au sol. Un pistolet?! Depuis quand jetait-on les pistolets?! Il entendait de là Sonja hurler à la prudence en l'usage d'armes à feu - chose délicieusement ironique, quand on connaissait comme lui sa nature tête brûlée et amatrice de sensations fortes. Mais le bruit sourd des galopades voisines avait tôt fait de le tirer de sa rêverie et le jeune homme s'était saisi de l'arme en se relevant et en s'écartant sensiblement du feu de l'action - non par lâcheté, mais purement par prudence et par individualisme. Néanmoins, lorsque le portail s'était ouvert, il n'avait pas hésité une seconde à courir à l'intérieur - savait-on jamais -, pour aussitôt le regretter en voyant le pamplemousse et la bande d'incapables faire exactement de même. Mettant en joue l'agrume agressif, il n'avait néanmoins pas eu le loisir de faire étalage de ses capacités de tireur car un nouvel arrivant avait surgi de nulle part pour abattre la créature d'un... Coup de cuillère géante.
Décidément, non, il ne savait pas quoi en conclure. Baissant le pistolet, il ouvrit la bouche pour dire quelque chose, sans exactement savoir quoi, mais l'arrivée assourdissante d'un véhicule à l'allure mêlant estafette hippie et bus scolaire sur une chanson de hard rock lui clos les lèvres avec dépit. Il n'y avait absolument rien à dire. Une jeune femme blonde à l'étrange accoutrement sortit du véhicule, tenant une trompette avec la confiance menaçante de qui serait armé d'un AK-47, et... L'utilisa pour brûler le pamplemousse gisant, effaçant aussitôt le sourire moqueur qui naissait au coin des lèvres d'Inge.
« Alors VOUS! »
Elle pointa tour à tour vers lui et les autres protagonistes la trompette d'un air vindicatif. Se mordillant la lèvre inférieure pour retenir un éclat de rire cynique qui eut correspondu à une signature sur son arrêt de mort, Inge haussa plutôt les sourcils en écoutant son discours. Et à vrai dire, plus elle parlait - ou plutôt, plus elle hurlait -, moins il avait envie de rire. Cette rage rationnelle et parfaitement justifiée, cette autorité qui semblait assurée et pourtant incontrôlée, allant de gardienne de prison lorsqu'elle s'adressait aux trois messieurs de l'intérieur du portail à brigadière d'escouade pour les « nouveaux », c'était émouvant après les catastrophes qui avaient précédé, cela faisait même oublier chemise à fleur, appareil photo ridicule, lunettes de soleil rose, ainsi que le fait qu'elle s'adressât aux vaillants soldats comme à des enfants trop turbulents. Et lorsque, sur un « est-ce bien clair? » à glacer les flammes des enfers, elle disparut derrière le portail, Inge dut secouer la tête se remettre les idées en place. Allait-il suivre les ordres de la blondinette? Certainement pas. Cela ne rendait pas son discours invalide, simplement, le Suédois n'avait pas l'habitude d'appliquer les ordres à sa propre personne, ou du moins, pas les ordres qu'il eut été plus arrangé de ne pas suivre. Aussi n'attendit-il pas les réactions des autres pour filer dans le sens inverse du véhicule, à la recherche d'un éventuel bolide de ce genre, pour sortir de ce damné endroit et aller là où son instinct lui susurrait de se diriger.
A sa seule et unique requête - si possible, lui donner la pelle en main propre, sans la lancer comme un javelot -, personne n'avait bien entendu accédé. Encore, ce n'était pas dramatique, du moins, c'était totalement bénin, en comparaison avec ce qui devait suivre: le blond, qui semblait pourtant si calme, avait entraîné l'autre à sa suite, attrapé la pelle - Inge avait à cet instant ressenti une once d'espoir qui devait très vite être déçue -, avait crié qu'il tenterait de l'envoyer - Inge souligna mentalement et furieusement le: « sans la lancer comme un javelot » sur lequel il lui semblait pourtant avoir mis, de part son ton, et le fait de l'avoir laissé à la fin de sa phrase, suffisamment d'emphase pour se faire comprendre -, pour finir par poignarder le pamplemousse d'un violent coup de pelle, balancer son compagnon dessus, et se faire traîner par la créature enragée. Inge avait haussé les sourcils avec un ahurissement cynique, mais son attention avait vite été monopolisée par le jet d'objets divers par dessus le portail. Il avait à peine eut le temps de maudire la bêtise humaine qu'un objet heurtait violemment son crâne et le précipitait au sol. Un pistolet?! Depuis quand jetait-on les pistolets?! Il entendait de là Sonja hurler à la prudence en l'usage d'armes à feu - chose délicieusement ironique, quand on connaissait comme lui sa nature tête brûlée et amatrice de sensations fortes. Mais le bruit sourd des galopades voisines avait tôt fait de le tirer de sa rêverie et le jeune homme s'était saisi de l'arme en se relevant et en s'écartant sensiblement du feu de l'action - non par lâcheté, mais purement par prudence et par individualisme. Néanmoins, lorsque le portail s'était ouvert, il n'avait pas hésité une seconde à courir à l'intérieur - savait-on jamais -, pour aussitôt le regretter en voyant le pamplemousse et la bande d'incapables faire exactement de même. Mettant en joue l'agrume agressif, il n'avait néanmoins pas eu le loisir de faire étalage de ses capacités de tireur car un nouvel arrivant avait surgi de nulle part pour abattre la créature d'un... Coup de cuillère géante.
Décidément, non, il ne savait pas quoi en conclure. Baissant le pistolet, il ouvrit la bouche pour dire quelque chose, sans exactement savoir quoi, mais l'arrivée assourdissante d'un véhicule à l'allure mêlant estafette hippie et bus scolaire sur une chanson de hard rock lui clos les lèvres avec dépit. Il n'y avait absolument rien à dire. Une jeune femme blonde à l'étrange accoutrement sortit du véhicule, tenant une trompette avec la confiance menaçante de qui serait armé d'un AK-47, et... L'utilisa pour brûler le pamplemousse gisant, effaçant aussitôt le sourire moqueur qui naissait au coin des lèvres d'Inge.
« Alors VOUS! »
Elle pointa tour à tour vers lui et les autres protagonistes la trompette d'un air vindicatif. Se mordillant la lèvre inférieure pour retenir un éclat de rire cynique qui eut correspondu à une signature sur son arrêt de mort, Inge haussa plutôt les sourcils en écoutant son discours. Et à vrai dire, plus elle parlait - ou plutôt, plus elle hurlait -, moins il avait envie de rire. Cette rage rationnelle et parfaitement justifiée, cette autorité qui semblait assurée et pourtant incontrôlée, allant de gardienne de prison lorsqu'elle s'adressait aux trois messieurs de l'intérieur du portail à brigadière d'escouade pour les « nouveaux », c'était émouvant après les catastrophes qui avaient précédé, cela faisait même oublier chemise à fleur, appareil photo ridicule, lunettes de soleil rose, ainsi que le fait qu'elle s'adressât aux vaillants soldats comme à des enfants trop turbulents. Et lorsque, sur un « est-ce bien clair? » à glacer les flammes des enfers, elle disparut derrière le portail, Inge dut secouer la tête se remettre les idées en place. Allait-il suivre les ordres de la blondinette? Certainement pas. Cela ne rendait pas son discours invalide, simplement, le Suédois n'avait pas l'habitude d'appliquer les ordres à sa propre personne, ou du moins, pas les ordres qu'il eut été plus arrangé de ne pas suivre. Aussi n'attendit-il pas les réactions des autres pour filer dans le sens inverse du véhicule, à la recherche d'un éventuel bolide de ce genre, pour sortir de ce damné endroit et aller là où son instinct lui susurrait de se diriger.
- Résumé:
- Au cours de l'important bordel, un peu plus haut, Inge est tombé du portail en recevant le pistolet à pinces à linge lancé par Ambros, et s'est
lâchementréfugié à distance de la mêlée pour regarder humains et agrumes s'entre-tuer en toute sécurité. Dès que le portail a été ouvert par Play, il s'est précipité à l'intérieur et a mis en joue Moumousse, mais lorsque Striky a débarqué pour l'achever, il a baissé son arme sans trop savoir que dire. Il a ensuite écouté avec une attention émue le discours de Cydna, entre-temps débarquée, pour faire exactement le contraire de ce qu'elle demandait dès le portail fermé derrière elle, en fonçant vers le garage.
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Lun 1 Déc - 13:15
Récapitulons.
Le pamplemousse agonisait. Poignardé par une pelle meurtrière et par une raquette hérissée de piques, le fruit se trainait au sol, chancelant sur ses quatre pâtes invertébrées, désormais incapable de pousser des cris stridents. Le garçon posa le pied sur la peau de l'agrume afin d'en retirer son arme. Il se frotta les yeux de la manche trop longue de son sweat'. Le sang acide de sa cible l'avait aveuglé. Il leva le regard, les yeux plissés. Le monde était un peu flou, mais un mouvement dans le coin de son champ de vision lui indiqua qu'un énième individu se précipitait dans sa direction. Ou plutôt, dans la direction du pauvre être agonisant, armé d'une... autre pelle. A moins que ce ne soit une grande cuillère ?
Liloh recula à temps lorsque l'individu vint achever la bête. Il se demanda si il devait avoir de la peine pour elle, car après tout, ce n'était ni un être humain, ni un animal. Mais Liloh avait rarement de la peine pour quoi que ce soit, alors il oublia bien vite le supplice qu'avait vécu l'agrume durant ses derniers instants.
Puis ce fut au tour d'un bus hippie de débarquer, avec à son bord une furie qui, sans doute mécontente de ne pas avoir pu achever le monstre elle-même, en fit une grillade. S'en suivit énormément de blabla concernant la sécurité. Liloh n'y porta que peu d'attention, mais ce discours lui permit d'apprendre qu'il y avoir beaucoup de gens dans ce que la fille avait nommé comme la Base. Des gens qui pourraient sans doute l'informer sur la nature de ce monde sans soleil.
La fille remonta dans son bus psychédélique. Liloh se tourna alors vers les autres personnes présentes : Blondin, bien sûr, ainsi que celui qui avait mit fin aux jours du pamplemousse ; mais aussi un tout jeune enfant et un adulte muni d'un... troisième bras... peu importe. Enfin, un cinquième individu, lui vêtu d'un pyjama, mais qui n'avait ni troisième membre, ni cheveux d'une drôle de couleur, ni retard mental - du moins, pas évident. Il le reconnut comme l'homme qu'il avait aperçut au sommet du portail, un peu plus tôt.
Il se faisait la malle en courant.
Intrigué, Liloh regarda autour de lui. Ces gens là, loin de le terrifier, l'inquiétaient un minimum. Il pencha vers l'idée que cet inconnu là était plus proche d'un être humain normal que les autres.
Il s'éclipsa discrètement du groupe et emboîta le pas au jeune homme, tirant sa lourde raquette derrière lui, et après avoir vérifié que la lampe soit-disant magique était toujours dans sa poche.
Le pamplemousse agonisait. Poignardé par une pelle meurtrière et par une raquette hérissée de piques, le fruit se trainait au sol, chancelant sur ses quatre pâtes invertébrées, désormais incapable de pousser des cris stridents. Le garçon posa le pied sur la peau de l'agrume afin d'en retirer son arme. Il se frotta les yeux de la manche trop longue de son sweat'. Le sang acide de sa cible l'avait aveuglé. Il leva le regard, les yeux plissés. Le monde était un peu flou, mais un mouvement dans le coin de son champ de vision lui indiqua qu'un énième individu se précipitait dans sa direction. Ou plutôt, dans la direction du pauvre être agonisant, armé d'une... autre pelle. A moins que ce ne soit une grande cuillère ?
Liloh recula à temps lorsque l'individu vint achever la bête. Il se demanda si il devait avoir de la peine pour elle, car après tout, ce n'était ni un être humain, ni un animal. Mais Liloh avait rarement de la peine pour quoi que ce soit, alors il oublia bien vite le supplice qu'avait vécu l'agrume durant ses derniers instants.
Puis ce fut au tour d'un bus hippie de débarquer, avec à son bord une furie qui, sans doute mécontente de ne pas avoir pu achever le monstre elle-même, en fit une grillade. S'en suivit énormément de blabla concernant la sécurité. Liloh n'y porta que peu d'attention, mais ce discours lui permit d'apprendre qu'il y avoir beaucoup de gens dans ce que la fille avait nommé comme la Base. Des gens qui pourraient sans doute l'informer sur la nature de ce monde sans soleil.
La fille remonta dans son bus psychédélique. Liloh se tourna alors vers les autres personnes présentes : Blondin, bien sûr, ainsi que celui qui avait mit fin aux jours du pamplemousse ; mais aussi un tout jeune enfant et un adulte muni d'un... troisième bras... peu importe. Enfin, un cinquième individu, lui vêtu d'un pyjama, mais qui n'avait ni troisième membre, ni cheveux d'une drôle de couleur, ni retard mental - du moins, pas évident. Il le reconnut comme l'homme qu'il avait aperçut au sommet du portail, un peu plus tôt.
Il se faisait la malle en courant.
Intrigué, Liloh regarda autour de lui. Ces gens là, loin de le terrifier, l'inquiétaient un minimum. Il pencha vers l'idée que cet inconnu là était plus proche d'un être humain normal que les autres.
Il s'éclipsa discrètement du groupe et emboîta le pas au jeune homme, tirant sa lourde raquette derrière lui, et après avoir vérifié que la lampe soit-disant magique était toujours dans sa poche.
- Résumé:
- Liloh observe tout le bordel, et se dit que Inge est sûrement plus sain d'esprit que ceux qui l’entourent. Il le file donc, histoire de voir ce que ça peut donner
comme ship. Et il embarque la lampe magique, si jamais elle était à vous à l'origine...
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Dim 7 Déc - 12:38
Cyclo n'avait pas réussi à tout suivre. Un nouveau jet d'armes volantes, le portail qui s'ouvre et... Une pause sur ce point. Malgré le temps que les individus de l'autre côté avaient mis pour ouvrir ce portail, ils l'avaient enfin fait. Une excellente initiative, bien que pour eux ce ne soit pas la meilleure chose à faire, à moins qu'ils sachent exactement comment assassiner le fruit. Ou qu'ils aient très envie de mourir. Enfin. Le plus important était que le portail n'était plus un obstacle.
Il s'était laissé tombé à terre pour éviter d'être malmené par la créature qu'il avait poignardé, abandonnant à regret l'arme, si la pelle pouvait réellement être ainsi qualifiée.
Le temps qu'il se retourne pour vérifier que la personne qu'il avait entraîné avec lui soit toujours en vie (et il l'était, effectivement, se débattant avec une sorte de raquette à petits pieux pour abattre le pamplemousse), un ultime individu masqué apparut soudain, achevant la chose à l'aide d'une grande cuillère.
Ultime individu... Non, en fait, puisqu'un bus étonnant passa près d'eux, s'arrêtant seulement pour qu'une de ces passagères habillé en touriste pulvérise le cadavre du fruit et les réprimande à cause de... Oh, pas important. Résumons rapidement les faits. Elle connaissait les habitants de la ''Base'' qui leur avait ouvert, et s'insurgea de l'ouverture prématurée et pas méditée du portail, apparemment. Elle s'adressa ensuite à eux, qui était arrivés du dehors, pour leur reprocher d'exister, entre autres.
Bref, à présent que le bus était reparti en trombe, l'homme que lui-même et le pauvre hère qu'il avait embarqué avaient aidé et ce dernier venaient de s'esclipser rapidement.
Cyclo laissa son regard traîner dans la direction que le véhicule avait emprunté. Quelque chose l'y attirait, sans qu'il n'arrive à définir quoi, exactement. Une impression qu'il fallait qu'il s'y rende, une intuition... Les deux, et peut-être autre chose.
Le meilleur moyen d'y parvenir était certainement d'aller explorer l'endroit d'où était sorti la touriste et ses compagnons.
Donc de rejoindre les deux fuyards, en somme.
Y'avait-il autant de monde là-bas qu'ici ? Il verrait bien de toute manière. D'un pas traînant, il suivit les traces de ceux qui l'avait précédé.
Il s'était laissé tombé à terre pour éviter d'être malmené par la créature qu'il avait poignardé, abandonnant à regret l'arme, si la pelle pouvait réellement être ainsi qualifiée.
Le temps qu'il se retourne pour vérifier que la personne qu'il avait entraîné avec lui soit toujours en vie (et il l'était, effectivement, se débattant avec une sorte de raquette à petits pieux pour abattre le pamplemousse), un ultime individu masqué apparut soudain, achevant la chose à l'aide d'une grande cuillère.
Ultime individu... Non, en fait, puisqu'un bus étonnant passa près d'eux, s'arrêtant seulement pour qu'une de ces passagères habillé en touriste pulvérise le cadavre du fruit et les réprimande à cause de... Oh, pas important. Résumons rapidement les faits. Elle connaissait les habitants de la ''Base'' qui leur avait ouvert, et s'insurgea de l'ouverture prématurée et pas méditée du portail, apparemment. Elle s'adressa ensuite à eux, qui était arrivés du dehors, pour leur reprocher d'exister, entre autres.
Bref, à présent que le bus était reparti en trombe, l'homme que lui-même et le pauvre hère qu'il avait embarqué avaient aidé et ce dernier venaient de s'esclipser rapidement.
Cyclo laissa son regard traîner dans la direction que le véhicule avait emprunté. Quelque chose l'y attirait, sans qu'il n'arrive à définir quoi, exactement. Une impression qu'il fallait qu'il s'y rende, une intuition... Les deux, et peut-être autre chose.
Le meilleur moyen d'y parvenir était certainement d'aller explorer l'endroit d'où était sorti la touriste et ses compagnons.
Donc de rejoindre les deux fuyards, en somme.
Y'avait-il autant de monde là-bas qu'ici ? Il verrait bien de toute manière. D'un pas traînant, il suivit les traces de ceux qui l'avait précédé.
- Résumé:
- Cyclo suit Liloh et Inge pour aller dans la plaine.
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Dim 7 Déc - 14:13
Le pilulier n’était plus derrière lui, il s’était fait bouffer par un carnet géant qui, par chance, n’a pas vu Tzòker. Mais cela ne l’empêchait pas de continuer à avancer. Il ne remerciera jamais assez les longues séances de footing obligatoire que le coach leur forçait à faire, cela lui a permis d’avoir une certaine endurance, même avec ce corps plus fin, même avec ces talons.
Il ne voulait pas s’arrêter là, au milieu de rien, où du coin de l’œil il peut voir des objets bouger. Par deux fois, ils l’ont attaqué, il fera en sorte qu’une troisième fois n’existe pas, prêt à courir au moindre signe de danger notable.
Au loin, une bâtisse. Qui avait l’air imposant. Il plissa les yeux et un sourire – qui devait être banal mais qui est plus flippant qu’autre chose – fendit son visage. Sa marche s’accéléra peu à peu jusqu’à arriver au pas de course. La chose se dessinait, un mur de… barbe-à-papa ! Ses pas s’accélérèrent un peu plus jusqu’à arriver à deux ou trois mètres de la chose.
C’était énorme. Autant de barbe-à-papa réuni au même endroit pour faire ce mur. Tzòker tourna autour de la construction, les yeux brillant d’émerveillement, c’était vraiment énorme. Il ne savait pas si c’était un cylindre de sucrerie ou s’il y avait quelque chose à l’intérieur. Et puis, un portail, tout aussi imposant que le mur. Devant, des traces de pneus… Il tendit une oreille, il semblait y avoir de la vie derrière. Des paroles. Encore des objets ou des êtres humains ?
Il hésita un moment. Derrière lui, une étendue désertique où objets dangereux étaient en liberté. Devant lui, un endroit qui pourrait être une cour où il y a possiblement d’autres objets. Mais ces voix semblaient humaines… Alors il serra les dents et tapa sur le portail avec une force qu’il ne soupçonnait pas aussi importante. Même si ce n’était pas comme s’il allait briser la porte en deux.
« E-Excusez-moi »
Que cette voix pouvait être plus aiguë, plus… suave et plus inquiétante que celle qu’il avait jusque-là. Il porta une main à son front… Ce n’était définitivement pas mignon. Mais il se devait de continuer.
« J-J’aimerais entrer. Est-ce plus sécurisé que dehors ? »
Il ne voulait pas s’arrêter là, au milieu de rien, où du coin de l’œil il peut voir des objets bouger. Par deux fois, ils l’ont attaqué, il fera en sorte qu’une troisième fois n’existe pas, prêt à courir au moindre signe de danger notable.
Au loin, une bâtisse. Qui avait l’air imposant. Il plissa les yeux et un sourire – qui devait être banal mais qui est plus flippant qu’autre chose – fendit son visage. Sa marche s’accéléra peu à peu jusqu’à arriver au pas de course. La chose se dessinait, un mur de… barbe-à-papa ! Ses pas s’accélérèrent un peu plus jusqu’à arriver à deux ou trois mètres de la chose.
C’était énorme. Autant de barbe-à-papa réuni au même endroit pour faire ce mur. Tzòker tourna autour de la construction, les yeux brillant d’émerveillement, c’était vraiment énorme. Il ne savait pas si c’était un cylindre de sucrerie ou s’il y avait quelque chose à l’intérieur. Et puis, un portail, tout aussi imposant que le mur. Devant, des traces de pneus… Il tendit une oreille, il semblait y avoir de la vie derrière. Des paroles. Encore des objets ou des êtres humains ?
Il hésita un moment. Derrière lui, une étendue désertique où objets dangereux étaient en liberté. Devant lui, un endroit qui pourrait être une cour où il y a possiblement d’autres objets. Mais ces voix semblaient humaines… Alors il serra les dents et tapa sur le portail avec une force qu’il ne soupçonnait pas aussi importante. Même si ce n’était pas comme s’il allait briser la porte en deux.
« E-Excusez-moi »
Que cette voix pouvait être plus aiguë, plus… suave et plus inquiétante que celle qu’il avait jusque-là. Il porta une main à son front… Ce n’était définitivement pas mignon. Mais il se devait de continuer.
« J-J’aimerais entrer. Est-ce plus sécurisé que dehors ? »
- Résumé:
- Tzòker arriva près de la base et une fois devant le portail, il tapa dessus puis demanda de lui ouvrir.
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Dim 7 Déc - 18:09
Tout ce qui est en italique est un récap inutile, pardon haha.
La lampe magique décrivit une trajectoire parfaitement parabolique au-dessus du porta.... Depuis quand se souciait-il des trajectoires, lui ? Il se retourna vers le lanceur, qui n'était autre que Play, et lui adressa une moue attristée. Il l'aurait bien gardée, cette lampe. Il aurait mise à côté de l'aquarium et l'aurait regardée comme un merlan frit puis essuyée avec grand soin tous les jours avant de s'endormir. Ou quand il se réveillerait. Il n'était pas sûr lui-même du moment où il préférait s’occuper de la lampe. D'autant plus que, se souvint-il, il n'était même pas sûr de savoir s'il allait la retrouver, et... Pourquoi le portail était-il ouvert, en fait ? C'était pas de sa faute pour une fois, il n'aurait pas fait rentrer le pamplemousse, enfin, il était sûr qu'il ne fallait pas faire ça. Ce devait être le petit, encore une fois, qui pensait bien faire. Et c'était lui qui était censé lui rappeler, parce qu'il ne pouvait pas savoir. (C'est ce que l'on appelle la crédulité absolue)
Puis, alors que le pamplemousse s'approchait et que, dans son courage immense, Ambros reculait parce qu'il n'avait pas d'arme et que c'était très grand, il voyait les autres inconnus qui s'acharnaient sur le fruit. Une ombre passa à toute allure et se précipita sur l'ennemi, son arme mortelle s'enfonçant dans le haut de son crâne (à supposer qu'il y ait un crâne). Son triomphe accomplit, le héros du jour sauta et recula. Avant de se retourner pour faire voir son visage. C'était Striky.
« Qu'est-ce que vous feriez sans moi, camarades ? »
Il était content de le voir. Même s'il ne se souvenait pas que Striky ait un jour été si héroïque. Enfin, il avait temporairement et volontairement oublié le passage où ils s'étaient effondrés tous les deux dans un coin de la Base, donc Striky était classe, point final. Il les avait sauvés du pamplemousse.
Mais une menace bien plus grande arrivait.
« Alors VOUS ! »
Soudain, le pamplemousse brûla. Surpris par la teneur de la voix et la taille du brasier, Ambros redirigea ses yeux vers ce qui était la source du bruit. Un bus chiquement décoré. Juste devant, Cydna qui n'était pas contente du tout. Sa tenue était différente de d’habitude, notifia-t-il avec une grande pertinence. Plus colorée. Et plus dans ses goûts aussi, ce qui n’était pas bon signe. En tout cas, il préférait clairement les vêtements au regard des plus perçants qui se trouvait au-dessus. Terrible et menaçant regard.
« Bon les nouvelles têtes, vous rentrez illico sans un seul commentaire ou je change d’avis. Striky, arrête avec cet air triomphant et avec Ambros, rangez moi un peu ce bordel ! Play, va aider ces deux idiots, je me fiche que tu sois un enfant, t’es là, t’es aussi coupable qu’eux. Et plus vite que ça. »
Par réflexe, il hocha la tête. Oui, ranger, avec Play et Striky, c’était bien et ce serait mieux que tout casser. Même si ce n’était vraiment pas lui, le portail, il était sûr, car il pensait à la lampe et qu’il ne faisait jamais deux choses en même temps (malheureusement). Mais malgré tout, il allait ranger, c’était quelque chose qu’on le laissait faire. Il ouvrit grand son unique oreille lorsque Cydna expliqua ce qu’il était déjà censé savoir sur la sécurité, les objets avant d’ouvrir et les armes derrière le portail c’était bien cela ? Oui, sûrement, en tout cas il avait compris qu’il ne fallait pas faire n’importe quoi.
« Par conséquent j’aimerais… Non. J’EXIGE que cet endroit soit encore debout et en état de se DEFENDRE quand nous reviendrons ! Si ce n’est pas le cas. Je vous retrouve. Et je vous crame. Est-ce bien CLAIR ? »
C’était clair. Il ne voulait pas être cramé. En la regardant qui remontait dans le bus, il se dit aussi qu’il allait faire comme il pouvait pour ça. Même si tout le monde n’était pas très gentil avec lui, il était bien. Il croyait qu’il avait des amis. La prochaine fois, au lieu de les lancer, c’était lui qui prendrait les armes et tenterait de…
Pourquoi est-ce qu’ils partaient tous ?! Les gens qui s’étaient vaillamment battus contre l’agrume étaient en train de décamper à l’intérieur, les uns après les autres, pour un total de deux. Ou trois. Il regarda si Play était toujours là et alla ramasser les objets qui trainaient autour de la carcasse fumante. Ni raquette, ni pistolet, ni lampe, ni... En fait, il ne restait que la carcasse fumante. En avait-il conclu après une intense patrouille circulaire. Si seulement la pelle était toujours là. Allez, ne pas demander à Play s’il avait une idée, ni même à Striky. Il ne voulait pas être cramé.
Tandis que quelques coups avaient commencé à marteler le portail – qu’il n’allait pas ouvrir, quand même, ou pas tant qu’il se souviendrait –, il se plongea ainsi dans une profonde réflexion...
« E-Excusez-moi.
- Le râteau ! » S’exclama-t-il en plaquant son poing contre sa paume, ainsi que l’aurait fait tout personnage de dessin animé en pleine résolution d’une énigme. C’était ça, il devait trouver le râteau et. Un autre petit détail pour parfaire son œuvre.
Et juste après, il sursauta parce qu’une voix peu rassurante avait parlé. Elle venait de l’autre côté du portail. Il déglutit, s’approcha aussi prudemment qu’il le pouvait – c’est-à-dire sans arme et sans moyen de défense – et jeta un œil de l’autre côté du portail.
« J-J’aimerais entrer. Est-ce plus sécurisé que dehors ? » Demanda ce qui s’avérait être un grand homme avec des cheveux rouges, des vêtements étranges et un visage comparable à celui de Cydna sur le critère de mise en confiance. Devant la menace, il se retourna et avertit Play.
« Faut pas lui ouvrir. »
Pendant ce temps-là, et au vu de la proximité au portail de son porteur, TB s’était bien entendu porté volontaire pour faire entrer le nouveau venu. Histoire de. Il s’était ennuyé de ne rien avoir à faire pendant l’attaque, alors s’il avait un mécanisme d’ouverture crucial sous la main, pourquoi ne pas s’en servir ?
« Surtout pas lui ouvrir… »
Bravo l’autorité.
Résumé : Après avoir été inutile, Ambros a peur de Cydna alors il essaie de ranger, sauf que tout le monde s'est barré avec les objets.. Donc, il réfléchit à comment déblayer les restes du cadavre de Moumousse, sauf que Tzoker arrive, et comme il a un physique flippant il dit à Play de ne pas lui ouvrir. Mais hélas, il est dos au portail donc TB en profite pour procéder à l'ouverture de celui-ci (Play : Libre à toi de considérer qu'il y arrive ou de te précipiter sur le portail pour aider ce brave bras)
La lampe magique décrivit une trajectoire parfaitement parabolique au-dessus du porta.... Depuis quand se souciait-il des trajectoires, lui ? Il se retourna vers le lanceur, qui n'était autre que Play, et lui adressa une moue attristée. Il l'aurait bien gardée, cette lampe. Il aurait mise à côté de l'aquarium et l'aurait regardée comme un merlan frit puis essuyée avec grand soin tous les jours avant de s'endormir. Ou quand il se réveillerait. Il n'était pas sûr lui-même du moment où il préférait s’occuper de la lampe. D'autant plus que, se souvint-il, il n'était même pas sûr de savoir s'il allait la retrouver, et... Pourquoi le portail était-il ouvert, en fait ? C'était pas de sa faute pour une fois, il n'aurait pas fait rentrer le pamplemousse, enfin, il était sûr qu'il ne fallait pas faire ça. Ce devait être le petit, encore une fois, qui pensait bien faire. Et c'était lui qui était censé lui rappeler, parce qu'il ne pouvait pas savoir. (C'est ce que l'on appelle la crédulité absolue)
Puis, alors que le pamplemousse s'approchait et que, dans son courage immense, Ambros reculait parce qu'il n'avait pas d'arme et que c'était très grand, il voyait les autres inconnus qui s'acharnaient sur le fruit. Une ombre passa à toute allure et se précipita sur l'ennemi, son arme mortelle s'enfonçant dans le haut de son crâne (à supposer qu'il y ait un crâne). Son triomphe accomplit, le héros du jour sauta et recula. Avant de se retourner pour faire voir son visage. C'était Striky.
« Qu'est-ce que vous feriez sans moi, camarades ? »
Il était content de le voir. Même s'il ne se souvenait pas que Striky ait un jour été si héroïque. Enfin, il avait temporairement et volontairement oublié le passage où ils s'étaient effondrés tous les deux dans un coin de la Base, donc Striky était classe, point final. Il les avait sauvés du pamplemousse.
Mais une menace bien plus grande arrivait.
« Alors VOUS ! »
Soudain, le pamplemousse brûla. Surpris par la teneur de la voix et la taille du brasier, Ambros redirigea ses yeux vers ce qui était la source du bruit. Un bus chiquement décoré. Juste devant, Cydna qui n'était pas contente du tout. Sa tenue était différente de d’habitude, notifia-t-il avec une grande pertinence. Plus colorée. Et plus dans ses goûts aussi, ce qui n’était pas bon signe. En tout cas, il préférait clairement les vêtements au regard des plus perçants qui se trouvait au-dessus. Terrible et menaçant regard.
« Bon les nouvelles têtes, vous rentrez illico sans un seul commentaire ou je change d’avis. Striky, arrête avec cet air triomphant et avec Ambros, rangez moi un peu ce bordel ! Play, va aider ces deux idiots, je me fiche que tu sois un enfant, t’es là, t’es aussi coupable qu’eux. Et plus vite que ça. »
Par réflexe, il hocha la tête. Oui, ranger, avec Play et Striky, c’était bien et ce serait mieux que tout casser. Même si ce n’était vraiment pas lui, le portail, il était sûr, car il pensait à la lampe et qu’il ne faisait jamais deux choses en même temps (malheureusement). Mais malgré tout, il allait ranger, c’était quelque chose qu’on le laissait faire. Il ouvrit grand son unique oreille lorsque Cydna expliqua ce qu’il était déjà censé savoir sur la sécurité, les objets avant d’ouvrir et les armes derrière le portail c’était bien cela ? Oui, sûrement, en tout cas il avait compris qu’il ne fallait pas faire n’importe quoi.
« Par conséquent j’aimerais… Non. J’EXIGE que cet endroit soit encore debout et en état de se DEFENDRE quand nous reviendrons ! Si ce n’est pas le cas. Je vous retrouve. Et je vous crame. Est-ce bien CLAIR ? »
C’était clair. Il ne voulait pas être cramé. En la regardant qui remontait dans le bus, il se dit aussi qu’il allait faire comme il pouvait pour ça. Même si tout le monde n’était pas très gentil avec lui, il était bien. Il croyait qu’il avait des amis. La prochaine fois, au lieu de les lancer, c’était lui qui prendrait les armes et tenterait de…
Pourquoi est-ce qu’ils partaient tous ?! Les gens qui s’étaient vaillamment battus contre l’agrume étaient en train de décamper à l’intérieur, les uns après les autres, pour un total de deux. Ou trois. Il regarda si Play était toujours là et alla ramasser les objets qui trainaient autour de la carcasse fumante. Ni raquette, ni pistolet, ni lampe, ni... En fait, il ne restait que la carcasse fumante. En avait-il conclu après une intense patrouille circulaire. Si seulement la pelle était toujours là. Allez, ne pas demander à Play s’il avait une idée, ni même à Striky. Il ne voulait pas être cramé.
Tandis que quelques coups avaient commencé à marteler le portail – qu’il n’allait pas ouvrir, quand même, ou pas tant qu’il se souviendrait –, il se plongea ainsi dans une profonde réflexion...
« E-Excusez-moi.
- Le râteau ! » S’exclama-t-il en plaquant son poing contre sa paume, ainsi que l’aurait fait tout personnage de dessin animé en pleine résolution d’une énigme. C’était ça, il devait trouver le râteau et. Un autre petit détail pour parfaire son œuvre.
Et juste après, il sursauta parce qu’une voix peu rassurante avait parlé. Elle venait de l’autre côté du portail. Il déglutit, s’approcha aussi prudemment qu’il le pouvait – c’est-à-dire sans arme et sans moyen de défense – et jeta un œil de l’autre côté du portail.
« J-J’aimerais entrer. Est-ce plus sécurisé que dehors ? » Demanda ce qui s’avérait être un grand homme avec des cheveux rouges, des vêtements étranges et un visage comparable à celui de Cydna sur le critère de mise en confiance. Devant la menace, il se retourna et avertit Play.
« Faut pas lui ouvrir. »
Pendant ce temps-là, et au vu de la proximité au portail de son porteur, TB s’était bien entendu porté volontaire pour faire entrer le nouveau venu. Histoire de. Il s’était ennuyé de ne rien avoir à faire pendant l’attaque, alors s’il avait un mécanisme d’ouverture crucial sous la main, pourquoi ne pas s’en servir ?
« Surtout pas lui ouvrir… »
Bravo l’autorité.
Résumé : Après avoir été inutile, Ambros a peur de Cydna alors il essaie de ranger, sauf que tout le monde s'est barré avec les objets.. Donc, il réfléchit à comment déblayer les restes du cadavre de Moumousse, sauf que Tzoker arrive, et comme il a un physique flippant il dit à Play de ne pas lui ouvrir. Mais hélas, il est dos au portail donc TB en profite pour procéder à l'ouverture de celui-ci (Play : Libre à toi de considérer qu'il y arrive ou de te précipiter sur le portail pour aider ce brave bras)
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Dim 7 Déc - 18:57
Moue ennuyée. Aucun mort. C’est d’un mortel. Ou pas assez, suivant le point de vue. Et l’autre avec sa barbe qui radote. Après avoir royalement écouté d’un quart de demi-oreille absolument pas concernée, le gamin observe d’un œil neutre et désapprobateur tout ce beau monde se tirer royalement. C’est ça, barrez-vous, laissez-moi avec le plus inintéressant. Son pied tapote de façon peu agacée la poussière, et il songe lui aussi à mettre les voiles – à ce niveau même Imogen semble plus attirante –, lorsque, alléluia, une voix tout à fait délicieuse se fait entendre.
Un tel ton, ça ne peut qu’être intéressant. Play écoute Ambros sagement et hoche la tête de façon docile avec un petit sourire, tel l’enfant le plus obéissant du monde. Avant de capter l’inattention de ce dernier et au contraire, l’attention portée par son troisième bras au bouton d’ouverture. Qu’il cherchait en tâtonnant. Oh, ce brave petit. Ils ne s’étaient pas encore vraiment parlé tous les deux, enfin, rencontrés, checkés les mains ? Peu importe, c’était fort dommage, et il allait y remédier tout de suite. Surtout que ce petit cœur cherchait à faire un truc très intéressant.
Sur la pointe des pieds, Play rejoint donc TB et attrape avec délicatesse la main pour la poser sur le bouton. Et ouvrir le portail. Encore. Mais, hé, cette fois, techniquement, ce n’était pas lui. Il ne pouvait être pris en flagrant délit. Question de mains, haha.
Une fois le dit portail de nouveau ouvert, donc, Play joint ses deux mains avec une moue absolument adorable devant sa découverte. Il est parfaiiiiiiit.
…
Il. N’allait. Plus. Le. Lâcher. Une. Seule. Seconde.
Un tel ton, ça ne peut qu’être intéressant. Play écoute Ambros sagement et hoche la tête de façon docile avec un petit sourire, tel l’enfant le plus obéissant du monde. Avant de capter l’inattention de ce dernier et au contraire, l’attention portée par son troisième bras au bouton d’ouverture. Qu’il cherchait en tâtonnant. Oh, ce brave petit. Ils ne s’étaient pas encore vraiment parlé tous les deux, enfin, rencontrés, checkés les mains ? Peu importe, c’était fort dommage, et il allait y remédier tout de suite. Surtout que ce petit cœur cherchait à faire un truc très intéressant.
Sur la pointe des pieds, Play rejoint donc TB et attrape avec délicatesse la main pour la poser sur le bouton. Et ouvrir le portail. Encore. Mais, hé, cette fois, techniquement, ce n’était pas lui. Il ne pouvait être pris en flagrant délit. Question de mains, haha.
Une fois le dit portail de nouveau ouvert, donc, Play joint ses deux mains avec une moue absolument adorable devant sa découverte. Il est parfaiiiiiiit.
…
Il. N’allait. Plus. Le. Lâcher. Une. Seule. Seconde.
- Spoiler:
- Play observe les événements avec ennui, puis acquiesce quand Ambros lui parle, pour faire tout le contraire derrière, en posant TB sur le bouton et en ouvrant ainsi le portail à Tzòker qu’il regarde avec émerveillement.
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Jeu 11 Déc - 21:54
« Faut pas lui ouvrir. »
Tzòker fit la moue. Il savait que sa voix n’était pas rassurante, c’était à cause de ça, n’est-il pas ? Et son apparence n’aide pas… Il souffla de dépit et allait presque faire demi-tour lorsque le jeune homme répéta qu’il ne fallait pas lui ouvrir.
Mais quelques instants plus tard, le portail s’ouvre en grand. Donnant directement la vue à un énorme bâtiment qui était à l’intérieur. Il regarda de haut en bas la bâtisse, une expression de surprise gravée sur le visage. Expression qui s’effaça bien vite lorsque son regard s’arrêta sur le gamin aux cheveux blancs.
Un. Gamin. Avec une expression… Dérangeante. Emerveillé en le fixant. Tzòker eut un mouvement de recul. Il faisait son mignon. Il n’aime pas les gosses qui font leurs grands airs innocents et mignons. Ca n’envisage rien de bon. Tellement qu’il ne trouve pas ça… Mignon. Vraiment pas.
Mais choisir entre cet enfant et les objets ou autres trucs qui pourraient le tuer est assez facile. Un enfant c’est moins… Dangereux ? Même lui n’en était pas convaincu. Peut-être que l’intégrité physique aura plus de chance d’être conservée.
Plus bas, un… énorme pamplemousse ? Cramé. L’homme arqua un sourcil de questionnement. Cet endroit était-il si sur que ça ou ont-ils essuyé une attaque ? Derrière le garçon, un autre jeune homme qui n’avait pas l’air très bien, avec 3… bras… Affreusement pas mignon. Non loin du fruit, un... Encore un jeune garçon. Plus vieux que le gamin cela dit. Il était accoutré d'un pyjama bleu et un bandeau rouge avec deux trous pour les yeux lui entourait le crâne. Cet endroit est-il vraiment... sûr ? Il avait balancé la normalité par la fenêtre dès qu'il est arrivé donc il ne se posa même pas la question.
Tzòker resta là, pantois quelques instants avant d’initier un pas en avant pour rentrer dans la base, esquivant le mieux possible le cadavre du fruit.
« Merci… dit-il d’une voix toujours aussi inquiétante. »
Posté le plus loin possible du gamin – à 5 mètres de lui – il se regarda aux alentours pour espérer un signe qui montre qu’il sera en sécurité au sein de cette base. Sur le coup, il n’en trouva pas. Juste. Ce portail. Et ces murs. Il se retourna en direction du premier nommé.
« Il ne faudrait pas… Le fermer ? »
Puis hésitant, il s’accroupie devant le pamplemousse cramé et déclare
« J'aimerais qu'on m'explique... Ce qu'est ce monde... Mais pourquoi pas autour d'une compote, si ce truc est comestible... Dit-il en pointant la chose. »
Tzòker fit la moue. Il savait que sa voix n’était pas rassurante, c’était à cause de ça, n’est-il pas ? Et son apparence n’aide pas… Il souffla de dépit et allait presque faire demi-tour lorsque le jeune homme répéta qu’il ne fallait pas lui ouvrir.
Mais quelques instants plus tard, le portail s’ouvre en grand. Donnant directement la vue à un énorme bâtiment qui était à l’intérieur. Il regarda de haut en bas la bâtisse, une expression de surprise gravée sur le visage. Expression qui s’effaça bien vite lorsque son regard s’arrêta sur le gamin aux cheveux blancs.
Un. Gamin. Avec une expression… Dérangeante. Emerveillé en le fixant. Tzòker eut un mouvement de recul. Il faisait son mignon. Il n’aime pas les gosses qui font leurs grands airs innocents et mignons. Ca n’envisage rien de bon. Tellement qu’il ne trouve pas ça… Mignon. Vraiment pas.
Mais choisir entre cet enfant et les objets ou autres trucs qui pourraient le tuer est assez facile. Un enfant c’est moins… Dangereux ? Même lui n’en était pas convaincu. Peut-être que l’intégrité physique aura plus de chance d’être conservée.
Plus bas, un… énorme pamplemousse ? Cramé. L’homme arqua un sourcil de questionnement. Cet endroit était-il si sur que ça ou ont-ils essuyé une attaque ? Derrière le garçon, un autre jeune homme qui n’avait pas l’air très bien, avec 3… bras… Affreusement pas mignon. Non loin du fruit, un... Encore un jeune garçon. Plus vieux que le gamin cela dit. Il était accoutré d'un pyjama bleu et un bandeau rouge avec deux trous pour les yeux lui entourait le crâne. Cet endroit est-il vraiment... sûr ? Il avait balancé la normalité par la fenêtre dès qu'il est arrivé donc il ne se posa même pas la question.
Tzòker resta là, pantois quelques instants avant d’initier un pas en avant pour rentrer dans la base, esquivant le mieux possible le cadavre du fruit.
« Merci… dit-il d’une voix toujours aussi inquiétante. »
Posté le plus loin possible du gamin – à 5 mètres de lui – il se regarda aux alentours pour espérer un signe qui montre qu’il sera en sécurité au sein de cette base. Sur le coup, il n’en trouva pas. Juste. Ce portail. Et ces murs. Il se retourna en direction du premier nommé.
« Il ne faudrait pas… Le fermer ? »
Puis hésitant, il s’accroupie devant le pamplemousse cramé et déclare
« J'aimerais qu'on m'explique... Ce qu'est ce monde... Mais pourquoi pas autour d'une compote, si ce truc est comestible... Dit-il en pointant la chose. »
- Résumé:
- Tzòker rente dans la base après quelques instants d’hésitations puis demande de refermer le portail derrière lui, comme il l’était avant son arrivée. Devant le cadavre du pamplemousse, il propose de le transformer en compote.
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Ven 12 Déc - 18:32
« Que voyons-nous donc là-bas, Ryma?
- Une construction si je ne m'abuse, Syma!
- C'est d'un bon goût, admirons ces couleurs rosées!
- Elles s'allient avec le ciel, on en dirait un précipité! »
Les Walter remontèrent leurs lunettes d'un même geste, croisant leur regard entre un sourire coquin. Cela faisait bien longtemps qu'aucune forme de civilisation n'avait croisé leur chemin, ou tout de moins une structure pouvant faire preuve de civilisation passée! Les pas se pressèrent sous l'envie de voir cela, bien que la marche restait tout aussi lente qu'elle l'avait été le long de ce périple de plusieurs jours. Surveiller ses arrières n'est pas simple, et marcher dos à dos des jours durant l'est encore moins!
« Devrions-nous arriver de front, ou emprunter la porte de derrière?
- Aucun doute qu'ils surveillent déjà leurs arrières.
- Dans ce cas, peut-être devrions-nous aller...
- ...Les rencontrer de face, pour sceller une amitié? »
Puis le pas ralentit, encore, encore, Syma et Ryma ne firent plus que marcher. De plus en plus lentement, ils se rapprochèrent de l'entrée, des portes, du bien appelé "portail". Mais encore, ils en étaient loin! Le temps de vérifier que tout allait bien, que rien ne se poserait sur leur chemin, rien, comme... Un agrume mort, par exemple.
« A voir la bestiole qu'ils ont tuée, certainement sont-ils doués! »
Ryma remonta ses lunettes du bout des doigts.
« Ou peut-être la chance est-elle de leur côté... »
Enfin, les Walter furent à portée de vue, de voix, et il leur sembla entendre qu'on fermait le portail. Mais nul besoin de se presser, aucun doute qu'un instant après, encore, il s'ouvrirait! Ainsi, peu perturbés par tout ce qu'ils voyaient, les deux hommes de cyances passèrent chacun d'un côté du pauvre agrume mort-ratatiné-cramé.
Ryma arriva dans le dos de Tzòker, appuyant faiblement sur ses épaules en se baissant. Syma se trouvait devant Tzòker, les mains dans le dos et souriant.
« Vous désirez en savoir plus sur ce monde? » Commença celui posté face à lui.
« Ouvrez les yeux, et regardez-le... » Chuchota l'autre, derrière lui.
« Trouvez vos réponses avec eux, vous avez de bonnes questions!
- Cependant, commencez plus doucement, vous ne choisissez pas les plus aisées!
- Mais prenons un peu de temps pour nous relaxer, voulez-vous?
- Les questions attendront, l'estomac doit bien se remplir, pensez-vous!
- Et quoi de mieux pour cela qu'un peu de votre compote? »
N'en disant pas plus et lâchant un imperceptible pouffement seulement après leur petite tirade, les Walter se redressèrent et se retournèrent. Deux pas. Quart de tour. Accroupissement. Hop, les voici face à la compote. Sans hésiter, ils plongèrent chacun le bout de leurs doigts dans la mélasse encore chaude qui sortait des plaies de la bête, l'amenant ensuite à leur bouche pour mieux reprendre l'opération.
Donner des explications? Ah! N'est-t-il pas plus excitant de laisser planer les questions?
- Une construction si je ne m'abuse, Syma!
- C'est d'un bon goût, admirons ces couleurs rosées!
- Elles s'allient avec le ciel, on en dirait un précipité! »
Les Walter remontèrent leurs lunettes d'un même geste, croisant leur regard entre un sourire coquin. Cela faisait bien longtemps qu'aucune forme de civilisation n'avait croisé leur chemin, ou tout de moins une structure pouvant faire preuve de civilisation passée! Les pas se pressèrent sous l'envie de voir cela, bien que la marche restait tout aussi lente qu'elle l'avait été le long de ce périple de plusieurs jours. Surveiller ses arrières n'est pas simple, et marcher dos à dos des jours durant l'est encore moins!
« Devrions-nous arriver de front, ou emprunter la porte de derrière?
- Aucun doute qu'ils surveillent déjà leurs arrières.
- Dans ce cas, peut-être devrions-nous aller...
- ...Les rencontrer de face, pour sceller une amitié? »
Puis le pas ralentit, encore, encore, Syma et Ryma ne firent plus que marcher. De plus en plus lentement, ils se rapprochèrent de l'entrée, des portes, du bien appelé "portail". Mais encore, ils en étaient loin! Le temps de vérifier que tout allait bien, que rien ne se poserait sur leur chemin, rien, comme... Un agrume mort, par exemple.
« A voir la bestiole qu'ils ont tuée, certainement sont-ils doués! »
Ryma remonta ses lunettes du bout des doigts.
« Ou peut-être la chance est-elle de leur côté... »
Enfin, les Walter furent à portée de vue, de voix, et il leur sembla entendre qu'on fermait le portail. Mais nul besoin de se presser, aucun doute qu'un instant après, encore, il s'ouvrirait! Ainsi, peu perturbés par tout ce qu'ils voyaient, les deux hommes de cyances passèrent chacun d'un côté du pauvre agrume mort-ratatiné-cramé.
Ryma arriva dans le dos de Tzòker, appuyant faiblement sur ses épaules en se baissant. Syma se trouvait devant Tzòker, les mains dans le dos et souriant.
« Vous désirez en savoir plus sur ce monde? » Commença celui posté face à lui.
« Ouvrez les yeux, et regardez-le... » Chuchota l'autre, derrière lui.
« Trouvez vos réponses avec eux, vous avez de bonnes questions!
- Cependant, commencez plus doucement, vous ne choisissez pas les plus aisées!
- Mais prenons un peu de temps pour nous relaxer, voulez-vous?
- Les questions attendront, l'estomac doit bien se remplir, pensez-vous!
- Et quoi de mieux pour cela qu'un peu de votre compote? »
N'en disant pas plus et lâchant un imperceptible pouffement seulement après leur petite tirade, les Walter se redressèrent et se retournèrent. Deux pas. Quart de tour. Accroupissement. Hop, les voici face à la compote. Sans hésiter, ils plongèrent chacun le bout de leurs doigts dans la mélasse encore chaude qui sortait des plaies de la bête, l'amenant ensuite à leur bouche pour mieux reprendre l'opération.
Donner des explications? Ah! N'est-t-il pas plus excitant de laisser planer les questions?
- Résumé:
- Voyant la base, Syma et Ryma s'y rendent lentement. Ils arrivent alors même que Tzoker est encore accroupi et font leur petit show autour de lui, le terminant en commençant à aller manger la compote de pamplemousse gratuite sans même se présenter. Accessoirement, Walter ignore tout le reste du peuple présent.
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Castor
Lun 15 Déc - 22:50
Striky savourait son quart d'heure de gloire lorsque ledit quart d'heure se trouva soudain réduit à une demi-minute lorsque retenti une voix autoritaire ... et quelque peu énervée -ceci est un euphémisme, entendons-nous bien.
«Alors VOUS ! »
Le jeune homme se tourna vers la source du bruit, pour voir arriver en trombe unefurie blonde jeune femme.
Maman non ! Pas Cydnaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa ...
«MAIS VOUS ÊTES VRAIMENT INCONSCIENT ?! Qui est l’abruti qui a ouvert le portail hein ?! Non, en fait, j’veux pas savoir où je le cramerais dans la seconde. »
Striky détourna vivement le regard. Pour une fois, ce n'était pas sa faute !
«Bon les nouvelles têtes, vous rentrez illico sans un seul commentaire ou je change d’avis. Striky, arrête avec cet air triomphant et avec Ambros, rangez moi un peu ce bordel ! Play, va aider ces deux idiots, je me fiche que tu sois un enfant, t’es là, t’es aussi coupable qu’eux. Et plus vite que ça. »
Et voilà la pauvre demi-minute de gloire du super-zéro piétinée par l'implacable Cydna. Sortez les mouchoirs.
«Vous. Il y a UNE règle dans cette base. Ne JAMAIS ouvrir ce portail quand y’a un objet derrière. JAMAIS. Ou il faut être certain de pouvoir le battre. Donc, et je le répète pour les autres qui auraient oublié ce détail… ON S’ARME AVANT DE L’OUVRIR ! MÊME SI Y’A QUELQU’UN DERRIERE. Il y a pas mal de personnes dans cette base. Dont des enfants. C’est le dernier endroit où nous sommes plus ou moins en sécurité. »
Striky acquiesça. Là, il était d'accord. De toutes façons, il n'y était pour rien dans cette histoire de portail. Au contraire, il venait de sauver la base héroïquement. Mais tout le monde s'en fichait. Pour un peu, le jeune homme aurait été tenté de se mettre une coquille d'oeuf sur la tête -toute référence à un certain poussin noir au nom commençant par un C serait fortuite.
« Par conséquent j’aimerais… Non. J’EXIGE que cet endroit soit encore debout et en état de se DEFENDRE quand nous reviendrons ! Si ce n’est pas le cas. Je vous retrouve. Et je vous crame. Est-ce bien CLAIR ? »
Oui, là c'était clair. Pour un peu, Striky se serait mis au garde-à-vous, par pur réflexe. Mais avant qu'il ait pu le faire, Cydna était repartie. A son grand soulagement. Il retint un soupir de soulagement.
Pendant que les autres s'acitvaient d'une manière ou d'une autre, Striky réfléchit un instant -qui a dit qu'il n'en était pas capable ? Oui, toi, là, dans le fond è_é je t'ai vu(e)- : si Anna n'était pas au portail, en train d'héroïquement défendre la base, alors où pouvait-elle bien être ? Le cours de ses pensées fut interrompu par une voix flippante.
« E-Excusez-moi. J-J’aimerais entrer. Est-ce plus sécurisé que dehors ? »
Striky regarda Ambros escalader rapidement le portail, puis redescendre après avoir jeté un coup d'oeil.
« Faut pas lui ouvrir. »
... Pour le coup, Striky lui faisait confiance. Ambros n'était pas forcément très doué, mais il avait au moins un certain instinct de survie ...
« Surtout pas lui ouvrir… »
... Son bras, en revanche ...
Et bien sûr, il fallait que le sale gamin s'en mêle. Avant que Striky ait pu faire un geste pour l'en empêcher, le portail fut ouvert, laissant la place à un nouveau venu ... particulier.
Un type qui propose de faire de la compote à partir d'un objet maléfique ? Sûrement le fils caché de Dark Vador. Striky ne lui faisait pas confiance. Mais il avait au moins raison sur un point, il fallait fermer le portail avant que-
... Et en voilà deux autres. On entrait comme dans un moulin ici. Il était grand temps de faire quelque chose !
Striky se précipita sur le portail et entreprit de pousser sur les battants ... avec des résultats minimes. Il se tourna vers Ambros.
« Bah alors tête de homard ? Tu regardes le spectacle ou tu me files un coup de main ? » lança-t-il au susnommé.
«Alors VOUS ! »
Le jeune homme se tourna vers la source du bruit, pour voir arriver en trombe une
Maman non ! Pas Cydnaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa ...
«MAIS VOUS ÊTES VRAIMENT INCONSCIENT ?! Qui est l’abruti qui a ouvert le portail hein ?! Non, en fait, j’veux pas savoir où je le cramerais dans la seconde. »
Striky détourna vivement le regard. Pour une fois, ce n'était pas sa faute !
«Bon les nouvelles têtes, vous rentrez illico sans un seul commentaire ou je change d’avis. Striky, arrête avec cet air triomphant et avec Ambros, rangez moi un peu ce bordel ! Play, va aider ces deux idiots, je me fiche que tu sois un enfant, t’es là, t’es aussi coupable qu’eux. Et plus vite que ça. »
Et voilà la pauvre demi-minute de gloire du super-zéro piétinée par l'implacable Cydna. Sortez les mouchoirs.
«Vous. Il y a UNE règle dans cette base. Ne JAMAIS ouvrir ce portail quand y’a un objet derrière. JAMAIS. Ou il faut être certain de pouvoir le battre. Donc, et je le répète pour les autres qui auraient oublié ce détail… ON S’ARME AVANT DE L’OUVRIR ! MÊME SI Y’A QUELQU’UN DERRIERE. Il y a pas mal de personnes dans cette base. Dont des enfants. C’est le dernier endroit où nous sommes plus ou moins en sécurité. »
Striky acquiesça. Là, il était d'accord. De toutes façons, il n'y était pour rien dans cette histoire de portail. Au contraire, il venait de sauver la base héroïquement. Mais tout le monde s'en fichait. Pour un peu, le jeune homme aurait été tenté de se mettre une coquille d'oeuf sur la tête -toute référence à un certain poussin noir au nom commençant par un C serait fortuite.
« Par conséquent j’aimerais… Non. J’EXIGE que cet endroit soit encore debout et en état de se DEFENDRE quand nous reviendrons ! Si ce n’est pas le cas. Je vous retrouve. Et je vous crame. Est-ce bien CLAIR ? »
Oui, là c'était clair. Pour un peu, Striky se serait mis au garde-à-vous, par pur réflexe. Mais avant qu'il ait pu le faire, Cydna était repartie. A son grand soulagement. Il retint un soupir de soulagement.
Pendant que les autres s'acitvaient d'une manière ou d'une autre, Striky réfléchit un instant -qui a dit qu'il n'en était pas capable ? Oui, toi, là, dans le fond è_é je t'ai vu(e)- : si Anna n'était pas au portail, en train d'héroïquement défendre la base, alors où pouvait-elle bien être ? Le cours de ses pensées fut interrompu par une voix flippante.
« E-Excusez-moi. J-J’aimerais entrer. Est-ce plus sécurisé que dehors ? »
Striky regarda Ambros escalader rapidement le portail, puis redescendre après avoir jeté un coup d'oeil.
« Faut pas lui ouvrir. »
... Pour le coup, Striky lui faisait confiance. Ambros n'était pas forcément très doué, mais il avait au moins un certain instinct de survie ...
« Surtout pas lui ouvrir… »
... Son bras, en revanche ...
Et bien sûr, il fallait que le sale gamin s'en mêle. Avant que Striky ait pu faire un geste pour l'en empêcher, le portail fut ouvert, laissant la place à un nouveau venu ... particulier.
Un type qui propose de faire de la compote à partir d'un objet maléfique ? Sûrement le fils caché de Dark Vador. Striky ne lui faisait pas confiance. Mais il avait au moins raison sur un point, il fallait fermer le portail avant que-
... Et en voilà deux autres. On entrait comme dans un moulin ici. Il était grand temps de faire quelque chose !
Striky se précipita sur le portail et entreprit de pousser sur les battants ... avec des résultats minimes. Il se tourna vers Ambros.
« Bah alors tête de homard ? Tu regardes le spectacle ou tu me files un coup de main ? » lança-t-il au susnommé.
- Résumé:
- Striky s'écrase face à Cydna, puis réfléchit brièvement, puis, après que Tzòker et Walter soit entrés, décide de refermer le portail, mais comme il n'y arrive pas tout seul, il demande de l'aide à Ambros.
Striky parle en #d44242.
- Concours N°3:
Invité
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Dim 21 Déc - 1:25
Pardon pour ce post carrément nul, mais au moins je vous bloque plus ;__;
(comme d'hab, trop d'italique)
Il entendit un bruit lourd derrière lui. Il ne mit pas longtemps à deviner que ce maudit bras avait encore fait des siennes, et que le petit avait dû être intrigué voire effrayé. D'où le fait qu'il se soit précipité sur le portail, aucun rapport avec la suite. Ah, bien sûr, le portail s'était ouvert, il n'avait pas pu y changer grand chose parce qu'il était un incapable au temps de réaction limité. Il se contenta de faire demi-tour vers le nouveau venu et de le fixer globuleusement. Il était grand, il avait des dessins sur le visage.
« Merci… »
Et il sentait en l'entendant que ce n'était pas une bonne idée. Enfin, bon, c'était toujours super que quelqu'un de nouveau vienne par ici, parce qu'il y avait plus de gens pour constater à quel point Max était génial.
« Il ne faudrait pas… Le fermer ? »
Le temps d'en arriver à la conclusion que, bien évidemment, l'inconnu parlait de la grande porte juste à côté, et que c'était en effet une bonne chose de la fermer pour ne pas finir cramé, il était déjà trop tard puisque deux grands hommes rigoureusement identiques venaient de se présenter. I-den-tiques. À la mèche de cheveux près. Le choc était largement suffisant pour que la phrase - pourtant raisonnable - du grand type rouge lui passe à travers l'oreille et explose lamentablement dans la vide intersidéral de la tête d'Ambros. Il ne pouvait considérer qu'une seule chose à la fois, et pour le coup eh bien..
« J'aimerais qu'on m'explique... Ce qu'est ce monde... Mais pourquoi pas autour d'une compote, si ce truc est comestible... »
Vous désirez en savoir plus sur ce monde?
Ouvrez les yeux, et regardez-le…
Trouvez vos réponses avec eux, vous avez de bonnes questions! »
Une spirale d'incompréhension vint recouvrir les deux yeux de celui qui était censé accueillir ces charmantes personnes tout en s'assurant qu'il n'arrivait rien à Play parce qu'il était responsable lui et que Play était un enfant innocent. Mais il savait pas, lui, s'il devait d'abord formuler une réponse à la question, dire bonjour, dire qu'il fallait rentrer, exprimer son approbation, fermer le portail, demander de l'aide à Striky, nettoyer le sol ou bien rejoindre les deux jumeaux pour goûter un petit morceau du cadavre de pamplemousse.
Il opta naturellement et plus rapidement que la lumière pour la dernière option, qui était la plus censée. Il n'avait absolument pas pensé à faire ça, lui qui était pourtant si enclin à manger tout et n'importe quoi pour le meilleur et pour le pire. Sans s'accroupir, il se pencha au-dessus du défunt agrume et plongea son doigt dedans. Ça avait un goût.. Assez étonnant. Il se demandait si Striky voulait faire de la brioche avec ça ou s'il pouvait en ramasser.
Mais apparemment, Striky ne voulait pas faire de la brioche. Pas tout de suite.
« Bah alors tête de homard ? Tu regardes le spectacle ou tu me files un coup de main ? »
Le concerné sursauté et se retourna vers son ami, situé juste à côté du portail. Sans trop se poser de question, il vint l'aider à repousser les deux battants. Qui avait mentionné un bouton ? Si on lui avait posé la question, il n'aurait même pas osé rétorqué que les vrais hommes préfèrent toujours économiser l'électricité en utilisant leurs muscles. Dommage, il manquait l'occasion d'avoir le sens de l'humour. Toujours en fut-il que les deux braves et héroïques héros de la base militaire parvinrent, dans la sueur et les larmes, à accomplir l'exploit de fermer le portail.
C'était complètement con, con comme le sourire qui éclaira son visage enlaidi une fois la tâche accomplie. Et surtout réussie. Il n'y avait rien de plus génial que de réussir quelque chose. Quand bien même cette chose était une évidence. Rien de plus important ne pouvait de toute façon être visé, il n'avait pas beaucoup d'illusions quant à sa contribution à la survie de la Base - elle était sûrement négative, c'était ce qu'on lui disait. Et il était d'accord. Mais c'était pas grave. Car il avait fermé le portail avec Striky. Là. Comme un grand exploit qu'ils étaient les seuls à pouvoir faire. Mais sur cette parenthèse niaise, il se dit qu'il fallait continuer sur cette lancée et faire -enfin- entrer tout ce beau monde dans l'endroit génial qu'était la Base.
« On rentre, alors.. » proposa-t-il à la volée, comme un gamin qui s'ennuierait à un dîner de grands. Se disant que Play était un brave petit qui allait suivre et que les nouveaux arrivants auraient une grande envie de le suivre, tout comme Striky, il ouvrit la porte du bâtiment et s'engouffra à l'intérieur. S'il fallait une comparaison, c'était plus celle de l'escargot qui se recroquevillait dans sa coquille pour ne pas voir le monde si grand… et ne pas céder à sa tentation. Il ne devait pas partir, hein ? On ne le forcerait pas, même s'il ne servait à rien ?
Résumé : Après avoir héroïquement fermé le portail avec Striky parce que les boutons c'est pour les nuls, Ambros propose de rentrer et fait le premier pas. (Du coup comme convenu y'en a la moitié qui ne suit pas au moins /crève)(J'espère que ça laissera la porte ouverte bien comme il faut pour que Play parte en idylle amoureuse avec Keur)
(comme d'hab, trop d'italique)
Il entendit un bruit lourd derrière lui. Il ne mit pas longtemps à deviner que ce maudit bras avait encore fait des siennes, et que le petit avait dû être intrigué voire effrayé. D'où le fait qu'il se soit précipité sur le portail, aucun rapport avec la suite. Ah, bien sûr, le portail s'était ouvert, il n'avait pas pu y changer grand chose parce qu'il était un incapable au temps de réaction limité. Il se contenta de faire demi-tour vers le nouveau venu et de le fixer globuleusement. Il était grand, il avait des dessins sur le visage.
« Merci… »
Et il sentait en l'entendant que ce n'était pas une bonne idée. Enfin, bon, c'était toujours super que quelqu'un de nouveau vienne par ici, parce qu'il y avait plus de gens pour constater à quel point Max était génial.
« Il ne faudrait pas… Le fermer ? »
Le temps d'en arriver à la conclusion que, bien évidemment, l'inconnu parlait de la grande porte juste à côté, et que c'était en effet une bonne chose de la fermer pour ne pas finir cramé, il était déjà trop tard puisque deux grands hommes rigoureusement identiques venaient de se présenter. I-den-tiques. À la mèche de cheveux près. Le choc était largement suffisant pour que la phrase - pourtant raisonnable - du grand type rouge lui passe à travers l'oreille et explose lamentablement dans la vide intersidéral de la tête d'Ambros. Il ne pouvait considérer qu'une seule chose à la fois, et pour le coup eh bien..
« J'aimerais qu'on m'explique... Ce qu'est ce monde... Mais pourquoi pas autour d'une compote, si ce truc est comestible... »
Vous désirez en savoir plus sur ce monde?
Ouvrez les yeux, et regardez-le…
Trouvez vos réponses avec eux, vous avez de bonnes questions! »
Une spirale d'incompréhension vint recouvrir les deux yeux de celui qui était censé accueillir ces charmantes personnes tout en s'assurant qu'il n'arrivait rien à Play parce qu'il était responsable lui et que Play était un enfant innocent. Mais il savait pas, lui, s'il devait d'abord formuler une réponse à la question, dire bonjour, dire qu'il fallait rentrer, exprimer son approbation, fermer le portail, demander de l'aide à Striky, nettoyer le sol ou bien rejoindre les deux jumeaux pour goûter un petit morceau du cadavre de pamplemousse.
Il opta naturellement et plus rapidement que la lumière pour la dernière option, qui était la plus censée. Il n'avait absolument pas pensé à faire ça, lui qui était pourtant si enclin à manger tout et n'importe quoi pour le meilleur et pour le pire. Sans s'accroupir, il se pencha au-dessus du défunt agrume et plongea son doigt dedans. Ça avait un goût.. Assez étonnant. Il se demandait si Striky voulait faire de la brioche avec ça ou s'il pouvait en ramasser.
Mais apparemment, Striky ne voulait pas faire de la brioche. Pas tout de suite.
« Bah alors tête de homard ? Tu regardes le spectacle ou tu me files un coup de main ? »
Le concerné sursauté et se retourna vers son ami, situé juste à côté du portail. Sans trop se poser de question, il vint l'aider à repousser les deux battants. Qui avait mentionné un bouton ? Si on lui avait posé la question, il n'aurait même pas osé rétorqué que les vrais hommes préfèrent toujours économiser l'électricité en utilisant leurs muscles. Dommage, il manquait l'occasion d'avoir le sens de l'humour. Toujours en fut-il que les deux braves et héroïques héros de la base militaire parvinrent, dans la sueur et les larmes, à accomplir l'exploit de fermer le portail.
C'était complètement con, con comme le sourire qui éclaira son visage enlaidi une fois la tâche accomplie. Et surtout réussie. Il n'y avait rien de plus génial que de réussir quelque chose. Quand bien même cette chose était une évidence. Rien de plus important ne pouvait de toute façon être visé, il n'avait pas beaucoup d'illusions quant à sa contribution à la survie de la Base - elle était sûrement négative, c'était ce qu'on lui disait. Et il était d'accord. Mais c'était pas grave. Car il avait fermé le portail avec Striky. Là. Comme un grand exploit qu'ils étaient les seuls à pouvoir faire. Mais sur cette parenthèse niaise, il se dit qu'il fallait continuer sur cette lancée et faire -enfin- entrer tout ce beau monde dans l'endroit génial qu'était la Base.
« On rentre, alors.. » proposa-t-il à la volée, comme un gamin qui s'ennuierait à un dîner de grands. Se disant que Play était un brave petit qui allait suivre et que les nouveaux arrivants auraient une grande envie de le suivre, tout comme Striky, il ouvrit la porte du bâtiment et s'engouffra à l'intérieur. S'il fallait une comparaison, c'était plus celle de l'escargot qui se recroquevillait dans sa coquille pour ne pas voir le monde si grand… et ne pas céder à sa tentation. Il ne devait pas partir, hein ? On ne le forcerait pas, même s'il ne servait à rien ?
Résumé : Après avoir héroïquement fermé le portail avec Striky parce que les boutons c'est pour les nuls, Ambros propose de rentrer et fait le premier pas. (Du coup comme convenu y'en a la moitié qui ne suit pas au moins /crève)(J'espère que ça laissera la porte ouverte bien comme il faut pour que Play parte en idylle amoureuse avec Keur)
Invité
Invité
Lun 22 Déc - 9:28
Sincèrement, Play était aux anges. Quoi qu’il puisse arriver, cet homme aux flamboyants cheveux était comme un messie ou un ange descendant des cieux, là pour le sauver de… de… Ambros. Le prénom à lui seul semblait signifier tellement de choses consternantes maintenant, que le gamin sentait comme une vague migraine caresser son crâne rien qu’à y penser. Tout absorbé par sa « nouvelle trouvaille » et son physique décidément aussi intéressant que sa voix, Play perçut l’arrivée des deux blonds avec un micro-temps de retard. Hell. Mais qu’est-ce que. C’était. Exactement ?
Mais il n’eut pas vraiment le temps d’y réfléchir, car le super-héros bas de gamme et son nouvel acolyte – dont il se refusait désormais à de nouveau prononcer le nom même en pensées – s’attelèrent à … refermer le portail. À la main. Minute de silence pour la baisse significative du taux de neurones présent aux alentours du portail. Puis, résistant difficilement à une manifestation plus violente de consternation, petit tic nerveux agitant le coin des lèvres. Pour finalement céder et fermer les yeux un instant, pour se pincer très fort l’arête du nez. Si l’on connaissait les réelles pensées et projets de Play, on pourrait être vraisemblablement amenés à penser que tout ceci aurait dû le réjouir. Que cela ne ferait que lui faciliter la tâche.
Mais non, c’était d’un tel niveau incroyable, que le mouflet ne pouvait que se désespérer de posséder probablement infiniment plus de Q.I que les deux pseudo-adultes réunis. Ou quatre, si on comptait les blonds. Il avait encore de l’espoir pour sa trouvaille, et espérait, pour l’amour de l’art et de tout ce qui était sacré dans la vilenie, qu’il ne se trompait pas. God. Il ne fallait pas qu’il se trompe. Vraiment. Et pour, en quelque sorte, confirmer ça et sauver le nouveau venu de la faune locale, il bondit presque sur l’occasion quand « le sinistre macaque à trois bras » (pardon TB, toi, au moins, tu étais cool) ouvrit, littéralement, les portes de la Base. Avec un grand sourire enjoué, Play attrapa la main du roux et l’entraina à sa suite avec un :
▬ Viens, je vais te faire visiter !
Tout aussi enjoué. Car il le pensait sincèrement. Tout plutôt que rester plus longtemps au milieu de cette bande de… d’atteintes à la réflexion même. Et faut croire que Play avait en quelque sorte un talent pour ça, puisqu’il réussit à trainer sa cible jusque dans un couloir lambda de la base avant que leurs mains ne se séparent. Aussitôt, le petit noua ses mains derrière sa nuque avec un sourire.
▬ Cette base est genre très vaste. Et absurde. Tu veux voir quoi en premier ?
Tout était bon pour Play, il trouverait toujours de quoi faire. Tant qu’ils ne retombaient pas sur « Larbin » ou n’allaient pas au Cirque (l’endroit était chouette, mais il jurait avoir vu Kim s’y diriger).
▬ Les dortoirs ou un salon pour se reposer ? La Cuisine ? Même si je peux pas affirmer que toute la bouffe est sans danger, faut bien survivre, hein. Ou on peut visiter et discuter. Ce qui est formidable avec les êtres-humains, c’est qu’ils sont capables de faire plusieurs choses en même temps.
Du moins en théorie. Dieu que la faune locale envoyait chier la théorie.
Tranquille, Play regarda son vis-à-vis avec un sourire. Il était étonnement… comment dire ? Sain ? Sincère ? Peu importe. Si quelqu’un sondait son esprit et l’observait en ce moment, il le trouverait étrangement… calme. Après « A. » cet homme était tel un baume pour ses neurones et son âme. Les éventuelles crasses ou agissements viendraient après, pour l’instant, ils pouvaient parler, visiter, faire des tas de trucs sans arrière-pensée. Comme tout héros après une dure bataille, Play avait besoin d’une toute petite pause. Ce type était vraiment. Vraiment. Crevant. Dingue, ça.
▬ Au fait, moi c'est Play. Toi… ?
Encore un truc absurde. Le garnement était bien l’un des seuls de l’Univers présentement présent, il semblerait, à se présenter. Rouquin allait-il changer la donne et lui répondre ? Suspense absolument terrible. Ha. Ha.
Mais il n’eut pas vraiment le temps d’y réfléchir, car le super-héros bas de gamme et son nouvel acolyte – dont il se refusait désormais à de nouveau prononcer le nom même en pensées – s’attelèrent à … refermer le portail. À la main. Minute de silence pour la baisse significative du taux de neurones présent aux alentours du portail. Puis, résistant difficilement à une manifestation plus violente de consternation, petit tic nerveux agitant le coin des lèvres. Pour finalement céder et fermer les yeux un instant, pour se pincer très fort l’arête du nez. Si l’on connaissait les réelles pensées et projets de Play, on pourrait être vraisemblablement amenés à penser que tout ceci aurait dû le réjouir. Que cela ne ferait que lui faciliter la tâche.
Mais non, c’était d’un tel niveau incroyable, que le mouflet ne pouvait que se désespérer de posséder probablement infiniment plus de Q.I que les deux pseudo-adultes réunis. Ou quatre, si on comptait les blonds. Il avait encore de l’espoir pour sa trouvaille, et espérait, pour l’amour de l’art et de tout ce qui était sacré dans la vilenie, qu’il ne se trompait pas. God. Il ne fallait pas qu’il se trompe. Vraiment. Et pour, en quelque sorte, confirmer ça et sauver le nouveau venu de la faune locale, il bondit presque sur l’occasion quand « le sinistre macaque à trois bras » (pardon TB, toi, au moins, tu étais cool) ouvrit, littéralement, les portes de la Base. Avec un grand sourire enjoué, Play attrapa la main du roux et l’entraina à sa suite avec un :
▬ Viens, je vais te faire visiter !
Tout aussi enjoué. Car il le pensait sincèrement. Tout plutôt que rester plus longtemps au milieu de cette bande de… d’atteintes à la réflexion même. Et faut croire que Play avait en quelque sorte un talent pour ça, puisqu’il réussit à trainer sa cible jusque dans un couloir lambda de la base avant que leurs mains ne se séparent. Aussitôt, le petit noua ses mains derrière sa nuque avec un sourire.
▬ Cette base est genre très vaste. Et absurde. Tu veux voir quoi en premier ?
Tout était bon pour Play, il trouverait toujours de quoi faire. Tant qu’ils ne retombaient pas sur « Larbin » ou n’allaient pas au Cirque (l’endroit était chouette, mais il jurait avoir vu Kim s’y diriger).
▬ Les dortoirs ou un salon pour se reposer ? La Cuisine ? Même si je peux pas affirmer que toute la bouffe est sans danger, faut bien survivre, hein. Ou on peut visiter et discuter. Ce qui est formidable avec les êtres-humains, c’est qu’ils sont capables de faire plusieurs choses en même temps.
Du moins en théorie. Dieu que la faune locale envoyait chier la théorie.
Tranquille, Play regarda son vis-à-vis avec un sourire. Il était étonnement… comment dire ? Sain ? Sincère ? Peu importe. Si quelqu’un sondait son esprit et l’observait en ce moment, il le trouverait étrangement… calme. Après « A. » cet homme était tel un baume pour ses neurones et son âme. Les éventuelles crasses ou agissements viendraient après, pour l’instant, ils pouvaient parler, visiter, faire des tas de trucs sans arrière-pensée. Comme tout héros après une dure bataille, Play avait besoin d’une toute petite pause. Ce type était vraiment. Vraiment. Crevant. Dingue, ça.
▬ Au fait, moi c'est Play. Toi… ?
Encore un truc absurde. Le garnement était bien l’un des seuls de l’Univers présentement présent, il semblerait, à se présenter. Rouquin allait-il changer la donne et lui répondre ? Suspense absolument terrible. Ha. Ha.
- Spoiler:
- Play observe les évènements avec une certaine consternation puis attrape la main de Tzòker pour le trainer à l’intérieur de la base, avant de lui proposer de visiter et de se présenter (parce que Play il est civilisé, lui /crève).
Et well j’ai tout fait en un message puisque suivant ta réponse on ira directement dans une autre pièce après ton post’, soooo.
Invité
Invité
Lun 22 Déc - 19:04
Tzòker sentit une main se poser sur son épaule, il tourna la tête en direction du propriétaire pour constater que c’était un jeune garçon blond qui souriait. Puis en face, son clone qui lui souriait tout autant. L’homme aux cheveux rouge les regardait avec étonnement, autant de ressemblance est vraiment impressionnant, bien qu’il sache que les jumeaux était semblables de la même façon, c’était la première fois qu’il en rencontrait en vrai.
« Vous désirez en savoir plus sur ce monde ?
- Ouvrez les yeux, et regardez-le…
- Trouvez vos réponses avec eux, vous avez de bonnes questions !
- Cependant, commencez plus doucement, vous ne choisissez pas les plus aisées !
- Mais prenons un peu de temps pour nous relaxer, voulez-vous ?
- Les questions attendront, l'estomac doit bien se remplir, pensez-vous !
- Et quoi de mieux pour cela qu'un peu de votre compote ? »
Il eu du mal à suivre, tout deux parlaient comme s’ils se renvoyaient une balle de ping-pong. Au final, il ne savait pas si ces personnes avaient quelconque connaissance de ce monde ou s’ils le faisaient juste tourner en bourrique. Puis celui qui était derrière lui le laissa, et ils se décalèrent, toujours en miroir pour aller gouter la compote qui ressortait des plaies du fruit carbonisé. Il les regarda, l’un après l’autre, voir s’ils avaient des nausées ou non…
Le portail fut fermé par la force du type en pyjama et celui avec un troisième bras, avant qu’ils ne partent vers l’intérieure de la base, laissant ces portes-là parfaitement ouvertes… Il fixa l’endroit dubitatif, le fait de fermer le portail l’ont trop fatigués pour qu’ils ferment… Des portes ?
Il était debout – parce qu’il aurait voulu aider à la fermeture du portail – à ne pas savoir quoi faire. Et le gamin décida pour lui. Il lui prit la main subitement et l’entraîna à m’intérieur du bâtiment avec pour seule phrase d’explication
« Viens, je vais te faire visiter ! »
Etrangement, il se laissa entraîner malgré lui. Les deux blonds qui sont restés sur place ne le rassurait pas, parler par énigmes de la sortes, et cette manière d’encercler les gens lui rappelaient de mauvais souvenirs de railleries lorsqu’il était plus jeune.
L’enfant était ravi, enjoué. Un enfant quoi. Tzòker ne savait pas jusqu’où il allait l’emmener, mais il le lâcha lorsqu’ils étaient dans un des nombreux couloirs. Pourquoi celui-là et pas ceux d’avant, aucune idée, peut-être pour s’éloigner des énergumènes du portail ?
« Cette base est genre très vaste. Et absurde. Tu veux voir quoi en premier ? Les dortoirs ou un salon pour se reposer ? La cuisine ? Même si je peux pas affirmer que toute la bouffe est sans danger, faut bien survivre, hein. Ou on peut visiter et discuter. Ce qui est formidable avec les êtres-humains, c’est qu’ils sont capables de faire plusieurs choses en même temps. »
Ce gamin paraissait… Normal ? Outre sa chevelure blanche, mais la mauvaise image que l’homme avait eu au portail s’estompa.
« Je ne serais pas contre passer par la cuisine… Tu me diras les aliments sans dangers ? Vous avez du en repérer normalement, non ? »
Le garçon lui souriait, calmement, même si Tzòker se méfie toujours des enfants, parce qu’on ne savait jamais ce qu’ils pouvaient avoir en tête, il était un peu plus serein que lorsque les deux blonds l’avaient approché.
« Au fait, moi c'est Play. Toi… ?
- Tzòker. »
Dieu qu’il n’aimait pas son prénom, mais il fallait bien le donner, question de politesse et de pratique. Comment voulez-vous appeler quelqu’un si vous ne connaissez aucun prénom ? Tandis qu’ils continuaient à marcher, une question lui taraudait l’esprit.
« ça fait combien de temps que vous êtes ici ? Je veux dire, toi et les autres, dans la base. »
Savoir un peu l’historique de l’endroit et de ses occupants, s’ils avaient eu le temps de tout découvrir le lieu et si ce lieu était vraiment sûr.
« Vous désirez en savoir plus sur ce monde ?
- Ouvrez les yeux, et regardez-le…
- Trouvez vos réponses avec eux, vous avez de bonnes questions !
- Cependant, commencez plus doucement, vous ne choisissez pas les plus aisées !
- Mais prenons un peu de temps pour nous relaxer, voulez-vous ?
- Les questions attendront, l'estomac doit bien se remplir, pensez-vous !
- Et quoi de mieux pour cela qu'un peu de votre compote ? »
Il eu du mal à suivre, tout deux parlaient comme s’ils se renvoyaient une balle de ping-pong. Au final, il ne savait pas si ces personnes avaient quelconque connaissance de ce monde ou s’ils le faisaient juste tourner en bourrique. Puis celui qui était derrière lui le laissa, et ils se décalèrent, toujours en miroir pour aller gouter la compote qui ressortait des plaies du fruit carbonisé. Il les regarda, l’un après l’autre, voir s’ils avaient des nausées ou non…
Le portail fut fermé par la force du type en pyjama et celui avec un troisième bras, avant qu’ils ne partent vers l’intérieure de la base, laissant ces portes-là parfaitement ouvertes… Il fixa l’endroit dubitatif, le fait de fermer le portail l’ont trop fatigués pour qu’ils ferment… Des portes ?
Il était debout – parce qu’il aurait voulu aider à la fermeture du portail – à ne pas savoir quoi faire. Et le gamin décida pour lui. Il lui prit la main subitement et l’entraîna à m’intérieur du bâtiment avec pour seule phrase d’explication
« Viens, je vais te faire visiter ! »
Etrangement, il se laissa entraîner malgré lui. Les deux blonds qui sont restés sur place ne le rassurait pas, parler par énigmes de la sortes, et cette manière d’encercler les gens lui rappelaient de mauvais souvenirs de railleries lorsqu’il était plus jeune.
L’enfant était ravi, enjoué. Un enfant quoi. Tzòker ne savait pas jusqu’où il allait l’emmener, mais il le lâcha lorsqu’ils étaient dans un des nombreux couloirs. Pourquoi celui-là et pas ceux d’avant, aucune idée, peut-être pour s’éloigner des énergumènes du portail ?
« Cette base est genre très vaste. Et absurde. Tu veux voir quoi en premier ? Les dortoirs ou un salon pour se reposer ? La cuisine ? Même si je peux pas affirmer que toute la bouffe est sans danger, faut bien survivre, hein. Ou on peut visiter et discuter. Ce qui est formidable avec les êtres-humains, c’est qu’ils sont capables de faire plusieurs choses en même temps. »
Ce gamin paraissait… Normal ? Outre sa chevelure blanche, mais la mauvaise image que l’homme avait eu au portail s’estompa.
« Je ne serais pas contre passer par la cuisine… Tu me diras les aliments sans dangers ? Vous avez du en repérer normalement, non ? »
Le garçon lui souriait, calmement, même si Tzòker se méfie toujours des enfants, parce qu’on ne savait jamais ce qu’ils pouvaient avoir en tête, il était un peu plus serein que lorsque les deux blonds l’avaient approché.
« Au fait, moi c'est Play. Toi… ?
- Tzòker. »
Dieu qu’il n’aimait pas son prénom, mais il fallait bien le donner, question de politesse et de pratique. Comment voulez-vous appeler quelqu’un si vous ne connaissez aucun prénom ? Tandis qu’ils continuaient à marcher, une question lui taraudait l’esprit.
« ça fait combien de temps que vous êtes ici ? Je veux dire, toi et les autres, dans la base. »
Savoir un peu l’historique de l’endroit et de ses occupants, s’ils avaient eu le temps de tout découvrir le lieu et si ce lieu était vraiment sûr.
- Résumé:
- Tzòker regarde avec étonnement les Walter puis se leva pour aller aider Ambros et Striky à fermer le portail, mais même le mouvement pour s’approcher n’a pas eu le temps d’être initié alors il est resté planté là jusqu’à ce que Play l’entraîne vers l’intérieur. Arrivés dans le couloir, Tzòker demande à aller dans la cuisine puis se présente à son tour.
Invité
Invité
Lun 22 Déc - 20:58
Dès lors que les portes se fermèrent, les Walter se redressèrent. Ils venaient de remarquer le troisième bras d'un des énergumènes présents, une particularité étrangement intéressante... Mais ils n'y portèrent leur intention qu'un instant, car le petit groupe commençait à bouger autour d'eux, à se séparer et partir vers l'intérieur de la base par groupe de deux. Blanc roux et... rouge bleu? En voilà des couleurs de cheveux amusantes! Mais depuis bien longtemps, les couleurs foudroyantes étaient devenues banalité et ainsi ne suscitaient-elles plus un bien grand intérêt... D'ailleurs, à mieux y regarder, bleu n'était pas encore parti avec rouge, la conclusion était trop hâtive de la part de Walter. Le rouge allait bien avec le bleu, mais il ne fallait pas aller trop vite... Enfin, Walter se perd! Debout, face au délicieux pamplemousse, ils sucèrent les restes du pamplemousse qui tachaient leurs doigts et leurs lèvres avant de parler entre eux, ainsi que de manière indirecte à bleu.
« C'est un endroit bien intéressant qui se tient là...
- ...Et d'amusants compagnons aussi, ah! »
Terminant leur lèchage de main, Syma et Ryma se tournèrent vers le dernier être encore présent et vivant: le bleu. Leurs yeux l'interrogeaient, comme pour tout savoir de lui: nom, âge, adresse, et orientation sexuelle. Mais au lieu de lancer la discussion, ils ne firent que sourire en croisant leurs regards, comme préparant un mauvais coup alors qu'il n'en était rien. Ou presque. Ni une, ni deux, ils ne tardèrent pas à s'approcher de lui pour l'entourer par les épaules, chacun d'un côté, et commencer à le traîner avec eux jusqu'à l'entrée de ce bâtiment plein de mystère. Mais le temps de la marche, une discussion inutile s'imposait.
« Et bien, nous sommes enchanté de vous rencontrer!
- Vous êtes d'ici? Nous aimerions vous parler;
- Racontez nous un peu ce que vous savez sur cet endroit, tout ce qui se tient là... Nous vous écoutons et vous avez toute notre attention!
- Nous adorons les histoires, et selon les légendes cette bâtisse en possède un bien grand nombre... Alors ne perdons pas de temps, parlons! »
Ils firent une pause d'à peine une seconde, ne laissant pas le temps à bleu de parler. Et s'il l'eut fait, il le faisait en même temps qu'eux qui chuchotaient derrière ses épaules.
« Ne te rappelle-t-il rien? J'ai bien l'impression de connaître cet accoutrement...
- Notre mémoire flanche sur les vieilles choses, mais effectivement, cet habillement...
- Un super-héros que nous connaissions, encore jeune, cela nous parle, j'en suis certain...
- Cape rouge, pyjama et cheveux bleus... Toute ces choses ont un lien... »
Ils claquèrent des doigts, criant le nom en cœur.
« Pyjama Sam! »
Et ils se trouvèrent bien gênés, ainsi, les deux doigts claqués tendus face au visage du super-héros. Ils toussotèrent,, remontèrent leurs lunettes, puis tirèrent Striky par les épaules de plus belle.
« Oh, excusez-nous...
- Où donc sont passées nos bonnes manières?
- Permettez-nous de nous présenter, nous sommes Walter!
- Mais pour ne pas vous y perdre, je suis Ryma...
- Et moi, c'est Syma!
- Et vous, quel est donc votre nom?
- Ce n'est pas Sam, rassurez-nous...
Enfin arrivés au seuil de la porte ils s'apprêtèrent à écouter le super-héros parler pour lever le voile sur le mystère de son identité.
Était-il vraiment Pyjama Sam?
- Résumé:
- S'essuyant à leur manière pour nettoyer les taches de Moumousse, les Walter attendent que tout le monde parte. Ils choppent ensuite Striky à la volée pour lui faire la causette jusqu'au seuil de la porte d'entrée tout en remarquant qu'il ressemble étrangement à Pyjama Sam...
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Castor
Lun 22 Déc - 22:03
« On rentre, alors.. »
Et Ambros rentra. Suivi de Play et de l'inconnu creepy. Restait les deux autres. Qui étaient parfaitement identiques. Sûrement des jumeaux.
« C'est un endroit bien intéressant qui se tient là...
- ...Et d'amusants compagnons aussi, ah! »
... Bizarrement, les jumeaux ne lui inspiraient pas beaucoup de confiance. Ok, c'était normal que des jumeaux complètent leurs phrases entre eux, Striky avait vu ça dans des films. Mais il parlaient bizarrement quand même.
Les jumeaux se lancèrent un regard qui ne disait rien qui vaille à Striky. Et entourèrent chacun ses épaules de leur bras, avant de commencer à le traîner à l'intérieur.
«Et bien, nous sommes enchanté de vous rencontrer!
- Vous êtes d'ici? Nous aimerions vous parler;
- Racontez nous un peu ce que vous savez sur cet endroit, tout ce qui se tient là... Nous vous écoutons et vous avez toute notre attention!
- Nous adorons les histoires, et selon les légendes cette bâtisse en possède un bien grand nombre... Alors ne perdons pas de temps, parlons! »
Striky cherchait quelque chose d'intelligent à dire. Quelque chose à mi-chemin entre "Je suis Striky, l'incroyable super-héros, protecteur de cette base et pourfendeur de pamplemousses enragés !" et "Lâchez-moi, vils plébéiens, si vous ne voulez pas subir mon courroux !" mais il n'arrivait pas à faire un mix des deux. Pendant ce temps, les deux jumeaux discutaient à voix basse, dans son dos. Carrément. Le jeune homme voulut leur faire remarquer que ce n'étaient pas des manières, et qu'ils pourraient tout de même attendre sa réponse, lorsque les deux s'exclamèrent, parfaitement en même temps :
« Pyjama Sam! »
... Qu'est-ce qu'ils avaient tous avec ce pyjama, bon sang de bois !
«Oh, excusez-nous...
- Où donc sont passées nos bonnes manières?
- Permettez-nous de nous présenter, nous sommes Walter!
- Mais pour ne pas vous y perdre, je suis Ryma...
- Et moi, c'est Syma!
- Et vous, quel est donc votre nom?
- Ce n'est pas Sam, rassurez-nous... »
Ils étaient agaçants, ces deux-là, à parler, parler, sans laisser leur interlocuteur répondre. Et puis, il savait marcher tout seul, pas besoin de le tirer comme ça ! Décidément, ça n'allait plus, il était temps de s'imposer, comme un homme ! Non mais !
« Bon, pour commencer vous allez me lâcher, je ne suis pas un sac à patates !! » hurla-t-il avec toute l'indignation dont il était capable.
Et Ambros rentra. Suivi de Play et de l'inconnu creepy. Restait les deux autres. Qui étaient parfaitement identiques. Sûrement des jumeaux.
« C'est un endroit bien intéressant qui se tient là...
- ...Et d'amusants compagnons aussi, ah! »
... Bizarrement, les jumeaux ne lui inspiraient pas beaucoup de confiance. Ok, c'était normal que des jumeaux complètent leurs phrases entre eux, Striky avait vu ça dans des films. Mais il parlaient bizarrement quand même.
Les jumeaux se lancèrent un regard qui ne disait rien qui vaille à Striky. Et entourèrent chacun ses épaules de leur bras, avant de commencer à le traîner à l'intérieur.
«Et bien, nous sommes enchanté de vous rencontrer!
- Vous êtes d'ici? Nous aimerions vous parler;
- Racontez nous un peu ce que vous savez sur cet endroit, tout ce qui se tient là... Nous vous écoutons et vous avez toute notre attention!
- Nous adorons les histoires, et selon les légendes cette bâtisse en possède un bien grand nombre... Alors ne perdons pas de temps, parlons! »
Striky cherchait quelque chose d'intelligent à dire. Quelque chose à mi-chemin entre "Je suis Striky, l'incroyable super-héros, protecteur de cette base et pourfendeur de pamplemousses enragés !" et "Lâchez-moi, vils plébéiens, si vous ne voulez pas subir mon courroux !" mais il n'arrivait pas à faire un mix des deux. Pendant ce temps, les deux jumeaux discutaient à voix basse, dans son dos. Carrément. Le jeune homme voulut leur faire remarquer que ce n'étaient pas des manières, et qu'ils pourraient tout de même attendre sa réponse, lorsque les deux s'exclamèrent, parfaitement en même temps :
« Pyjama Sam! »
... Qu'est-ce qu'ils avaient tous avec ce pyjama, bon sang de bois !
«Oh, excusez-nous...
- Où donc sont passées nos bonnes manières?
- Permettez-nous de nous présenter, nous sommes Walter!
- Mais pour ne pas vous y perdre, je suis Ryma...
- Et moi, c'est Syma!
- Et vous, quel est donc votre nom?
- Ce n'est pas Sam, rassurez-nous... »
Ils étaient agaçants, ces deux-là, à parler, parler, sans laisser leur interlocuteur répondre. Et puis, il savait marcher tout seul, pas besoin de le tirer comme ça ! Décidément, ça n'allait plus, il était temps de s'imposer, comme un homme ! Non mais !
« Bon, pour commencer vous allez me lâcher, je ne suis pas un sac à patates !! » hurla-t-il avec toute l'indignation dont il était capable.
- Résumé:
- Striky essaie vainement de suivre ce que dit Walter, avant de s'énerver et leur hurler de le lâcher.
Striky parle en #d44242.
- Concours N°3:
Invité
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Mer 24 Déc - 15:07
>>> Suite du récent post de Inge dans le Garage. Pour ceux qui ne l'ont pas lu, Inge, Cyclo (renommé Blondin pour l'occasion) et Liloh sont à bord d'un yacht sur roues.
Le Blondin se retrouva au plafond.
Debout au plafond.
Liloh avait suivit la scène de loin, mais il l'avait vu presser quelques boutons au hasard, et aussitôt aller violemment heurter le plafond du yacht, puis se relever sans peine pour les regarder de haut. Inversion de gravité. Voila qui était original...
« Tu sais pas où se trouve le frein, j’imagine ? »
En voilà une réflexion intelligente, mon cher Inge. Ce doit bien être la première depuis de nombreuses minutes.
Le véhicule démarra en trombe, esquivant miraculeusement les véhicules en tout genre qui se trouvaient sur son chemin ; ou peut être que Blondin était un redoutable conducteur, qui maniait à merveille la barre. Ou alors il était juste très chanceux, ce qui était un avantage non négligeable à l'avoir dans l'équipe. Il s'était un peu invité tout seul, mais on ne chercherait pas à le chasser ; surtout maintenant qu'il avait déjà lancé la machine.
Ballotté dans tous les sens par la conduite approximative de leur invité surprise, Liloh réussit, en s'accrochant aux rideaux senteur jasmin, à s'approcher du pare-brise orangé, agrippé au plan de travail, lui dénué de boutons en tout genre. Il sursautait chaque fois qu'ils frôlaient un véhicule, de peur que tout explose au moindre contact.
Il se tourna vers Inge, resté près du tableau de bord, à observer les inscriptions lisibles au dessus, sans doute elles aussi faites de feuille d'or : PELURE DE PATATE. Le garçon courut jusqu'à Inge, en se prenant un peu les murs, jusqu'à pouvoir s'agripper à son épaule afin de rester à peu près stable.
« Il faut s'arrêter ! »
Inge pressa un bouton. Sans doute complètement au hasard.
Fous toi de ma gueule, Inge. Tu es censé être le plus raisonnable ici.
Un bruit de timbale retentit, puis quelques secondes d'un orchestre qui se tut aussitôt, sortant de baffles invisibles. Le plafond s'ouvrit à proximité de Blondin et du volant, laissant tomber des ballons de baudruche de toutes les couleurs, des confettis, et une banderole où était peint « JOYEUSES PAQUES ! » dans les tons pastels.
Silence gêné. Désespéré.
Le véhicule finit par sortir du garage, se retrouvant dans la cour intérieure de la Base, presque face au portail. Au moins, ici, il n'y avait pas d'obstacle et on pouvait rouler à peu près droit ; mais la vitesse était toujours dangereuse. En espérant qu'aucun andouille n'aurait la bonne idée de se placer sur leur trajectoire. Liloh revint à l'avant de la cabine pour regarder par la vitre. Ils se rapprochaient de l'immense portail, désormais fermé. Et il était évident que si ils heurtaient le portail d'acier à cette vitesse là, il y aurait des pertes. De lourdes pertes. Il ne voyait pas les gens qui restaient devant la porte, mais espérait qu'ils étaient peu nombreux, voire même inexistants.
Le portail se rapprochait inexorablement, ce n'était plus qu'une question de seconde, et Liloh se demandait si il était trop tard pour confesser ses pêchés, lorsque qu'une autre chose hors du commun se produisit ; encore. Une chose glissa sur le parquet, lentement, à la manière d'un serpent. En y regardant de plus près, le garçon reconnut une tentacule. Il leva les yeux vers l’extérieur, les yeux écarquillés, pour découvrir qu'elle appartenait à la pieuvre trônant sur la proue du bateau ; la tentacule s'était étendue jusqu'à entrer dans le cockpit par l'opération du saint esprit. Elle effleura les Converses de Liloh, glissa sous le plan de travail, où le garçon découvrit un levier, qu'il n'avait pas remarqué plus tôt. Sans s'en servir, le membre de la pieuvre se contentait de lui montrer l'existence de ce levier. Avec l'énergie du désespoir, Liloh se jeta dessus et tira de toutes ses forces.
Un son aigu retentit dans l'habitacle, et, enfin, le véhicule se mit à ralentir, jusqu'à s'arrêter complètement, à moins d'un mètre du portail. C'était moins une.
Reprenant ses esprits, Liloh se redressa, tremblant encore de panique, mais aussi de l'excitation du moment et de l'adrénaline. Lui qui aimait l'action, il était servi.
Visiblement, cette pieuvre, qu'il avait d'abord prit pour une simple décoration, n'avait pas finit de les surprendre. Une autre tentacule surgit, à l’extérieur cette fois, pour s'approcher d'un gros bouton près du portail, très certainement destiné à l'ouvrir. Et le pressa.
Cette pieuvre était foutrement utile. Plus que les trois protagonistes réunis.
Liloh se tourna vers ses ''compagnons'' avec un sourire joyeux. La plaine s'étendait devant eux, sans fin, sous un ciel clair et lumineux.
Le Blondin se retrouva au plafond.
Debout au plafond.
Liloh avait suivit la scène de loin, mais il l'avait vu presser quelques boutons au hasard, et aussitôt aller violemment heurter le plafond du yacht, puis se relever sans peine pour les regarder de haut. Inversion de gravité. Voila qui était original...
« Tu sais pas où se trouve le frein, j’imagine ? »
En voilà une réflexion intelligente, mon cher Inge. Ce doit bien être la première depuis de nombreuses minutes.
Le véhicule démarra en trombe, esquivant miraculeusement les véhicules en tout genre qui se trouvaient sur son chemin ; ou peut être que Blondin était un redoutable conducteur, qui maniait à merveille la barre. Ou alors il était juste très chanceux, ce qui était un avantage non négligeable à l'avoir dans l'équipe. Il s'était un peu invité tout seul, mais on ne chercherait pas à le chasser ; surtout maintenant qu'il avait déjà lancé la machine.
Ballotté dans tous les sens par la conduite approximative de leur invité surprise, Liloh réussit, en s'accrochant aux rideaux senteur jasmin, à s'approcher du pare-brise orangé, agrippé au plan de travail, lui dénué de boutons en tout genre. Il sursautait chaque fois qu'ils frôlaient un véhicule, de peur que tout explose au moindre contact.
Il se tourna vers Inge, resté près du tableau de bord, à observer les inscriptions lisibles au dessus, sans doute elles aussi faites de feuille d'or : PELURE DE PATATE. Le garçon courut jusqu'à Inge, en se prenant un peu les murs, jusqu'à pouvoir s'agripper à son épaule afin de rester à peu près stable.
« Il faut s'arrêter ! »
Inge pressa un bouton. Sans doute complètement au hasard.
Fous toi de ma gueule, Inge. Tu es censé être le plus raisonnable ici.
Un bruit de timbale retentit, puis quelques secondes d'un orchestre qui se tut aussitôt, sortant de baffles invisibles. Le plafond s'ouvrit à proximité de Blondin et du volant, laissant tomber des ballons de baudruche de toutes les couleurs, des confettis, et une banderole où était peint « JOYEUSES PAQUES ! » dans les tons pastels.
Silence gêné. Désespéré.
Le véhicule finit par sortir du garage, se retrouvant dans la cour intérieure de la Base, presque face au portail. Au moins, ici, il n'y avait pas d'obstacle et on pouvait rouler à peu près droit ; mais la vitesse était toujours dangereuse. En espérant qu'aucun andouille n'aurait la bonne idée de se placer sur leur trajectoire. Liloh revint à l'avant de la cabine pour regarder par la vitre. Ils se rapprochaient de l'immense portail, désormais fermé. Et il était évident que si ils heurtaient le portail d'acier à cette vitesse là, il y aurait des pertes. De lourdes pertes. Il ne voyait pas les gens qui restaient devant la porte, mais espérait qu'ils étaient peu nombreux, voire même inexistants.
Le portail se rapprochait inexorablement, ce n'était plus qu'une question de seconde, et Liloh se demandait si il était trop tard pour confesser ses pêchés, lorsque qu'une autre chose hors du commun se produisit ; encore. Une chose glissa sur le parquet, lentement, à la manière d'un serpent. En y regardant de plus près, le garçon reconnut une tentacule. Il leva les yeux vers l’extérieur, les yeux écarquillés, pour découvrir qu'elle appartenait à la pieuvre trônant sur la proue du bateau ; la tentacule s'était étendue jusqu'à entrer dans le cockpit par l'opération du saint esprit. Elle effleura les Converses de Liloh, glissa sous le plan de travail, où le garçon découvrit un levier, qu'il n'avait pas remarqué plus tôt. Sans s'en servir, le membre de la pieuvre se contentait de lui montrer l'existence de ce levier. Avec l'énergie du désespoir, Liloh se jeta dessus et tira de toutes ses forces.
Un son aigu retentit dans l'habitacle, et, enfin, le véhicule se mit à ralentir, jusqu'à s'arrêter complètement, à moins d'un mètre du portail. C'était moins une.
Reprenant ses esprits, Liloh se redressa, tremblant encore de panique, mais aussi de l'excitation du moment et de l'adrénaline. Lui qui aimait l'action, il était servi.
Visiblement, cette pieuvre, qu'il avait d'abord prit pour une simple décoration, n'avait pas finit de les surprendre. Une autre tentacule surgit, à l’extérieur cette fois, pour s'approcher d'un gros bouton près du portail, très certainement destiné à l'ouvrir. Et le pressa.
Cette pieuvre était foutrement utile. Plus que les trois protagonistes réunis.
Liloh se tourna vers ses ''compagnons'' avec un sourire joyeux. La plaine s'étendait devant eux, sans fin, sous un ciel clair et lumineux.
- Résumé:
- Ils sortent du Garage et foncent vers le portail. Liloh découvre le levier de frein (OUF) avec l'aide de la pieuvre, leur ange gardien sur ce véhicule. Elle en profite pour ouvrir le portail. Désolé.
Invité
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Sam 3 Jan - 21:06
Cyclo n'entendait rien dans le chaos ambiant. Le grondement du moteur était assourdissant, et les tintements furieux des lustres après chaque cahot n'arrangeait rien. Il ne put pas se risquer à jeter un oeil au plafond, pour des évidentes questions de survie -car à cette vitesse, il ne doutait pas que s'ils se prenaient un mur, l'impact serait violent-.
Concentré sur la route -la "route"- comme il ne l'avait pas été depuis... Sûrement pas mal de temps en fait, il vit avec un certain effroi la lumière vive du dehors inonder l'intérieur du véhicule. Ils n'avaient pas fait long feu. Il fouilla du regard ce qui s'offrait à lui, parmi les commandes. Des boutons. Des boutons un peu partout. Des leviers, cachés sous des recoins, dont certains impossibles à abaisser complètement vu leurs emplacements. Eh bien. Il n'y avait plus grand chose à faire.
C'était un peu dommage, certes. Mais enfin, il aurait si vite oublié leur excursion. Ce n'était pas si grave. Ce n'était pas important. Même si l'endroit avait l'air palpitant.
Un peu déçu, il leva la tête pour voir si ses compagnons trouvait un ultime recours. Dans le cas échéant, il actionnerait tous les boutons, abaisserait tous les leviers le plus rapidement possible. Sans doute les plupart des touches ne servaient à rien, mais essayer ne leur ferait pas perdre grand chose. Avec un peu de chance, ils pourraient avoir des airbags? Ou ils s'envoleraient? Il vit Liloh, avec une énergie du désespoir, tirer sur un énième levier.
Et le bateau s'arrêta.
Et Cyclo respira un peu.
C'était génial.
C'était... Génial.
La figure de proue, une élégante pieuvre, pressa un... Bouton, fixé au portail à nouveau fermé, qui s'ouvrit.
Le blond laissa traîner son regard dehors. Puis le reporta sur trois individus, restés à l'intérieur de la base. Le héros en cape, et deux jumeaux qu'il était certain -absolument certain- de n'avoir jamais rencontré.
Les trois autres avaient disparu.
« [color:62aa= #786b6b]On y va? Remis de vos émotions? » fit-il, ses yeux vairons au plafond, avec un rictus navré -et il l'était, plus que d'ordinaire-, d'une voix paisible.
Ses mains tremblaient encore un peu, et son coeur était toujours serré de la formidable expérience qu'ils venaient de vivre.
Mais il ne fallait pas que ça s'arrête. Il ne voulait pas spécialement prendre le temps de réfléchir -la plupart de ses réflexions étaient gênées par... d'étranges vides? Ahah.-, et rappuya sur le bouton rouge. Il serait facile de conduire dans une étendue si plate et déserte. Il espérait qu'il avait des choses au bout, tout de même. Le yatch se remit vrombir, et traça à travers le plat infini.
« [color:62aa= #786b6b]Si quelqu'un veut échanger pour les commandes, c'est un des boutons en haut je crois. Mais ne montez pas tous, à moins que vous ne vouliez que ce soit une traversée fun sans frein. Et puis ce serait dommage de découvrir que personne n'est apte à conduire parfaitement, voyez. »
La dernière phrase était inutile, la seconde phrase purement ironique. Il savait pertinemment que vu le tempérament apparent d'Inge, et même celui de Liloh, ils ne se risqueraient certainement pas à tous monter sur un coup de tête. Et en plus il n'était même pas sûr qu'ils trouvent le bouton -s'ils le cherchaient-.
Mais ce serait quand même fun, il n'y avait pas à dire.
Concentré sur la route -la "route"- comme il ne l'avait pas été depuis... Sûrement pas mal de temps en fait, il vit avec un certain effroi la lumière vive du dehors inonder l'intérieur du véhicule. Ils n'avaient pas fait long feu. Il fouilla du regard ce qui s'offrait à lui, parmi les commandes. Des boutons. Des boutons un peu partout. Des leviers, cachés sous des recoins, dont certains impossibles à abaisser complètement vu leurs emplacements. Eh bien. Il n'y avait plus grand chose à faire.
C'était un peu dommage, certes. Mais enfin, il aurait si vite oublié leur excursion. Ce n'était pas si grave. Ce n'était pas important. Même si l'endroit avait l'air palpitant.
Un peu déçu, il leva la tête pour voir si ses compagnons trouvait un ultime recours. Dans le cas échéant, il actionnerait tous les boutons, abaisserait tous les leviers le plus rapidement possible. Sans doute les plupart des touches ne servaient à rien, mais essayer ne leur ferait pas perdre grand chose. Avec un peu de chance, ils pourraient avoir des airbags? Ou ils s'envoleraient? Il vit Liloh, avec une énergie du désespoir, tirer sur un énième levier.
Et le bateau s'arrêta.
Et Cyclo respira un peu.
C'était génial.
C'était... Génial.
La figure de proue, une élégante pieuvre, pressa un... Bouton, fixé au portail à nouveau fermé, qui s'ouvrit.
Le blond laissa traîner son regard dehors. Puis le reporta sur trois individus, restés à l'intérieur de la base. Le héros en cape, et deux jumeaux qu'il était certain -absolument certain- de n'avoir jamais rencontré.
Les trois autres avaient disparu.
« [color:62aa= #786b6b]On y va? Remis de vos émotions? » fit-il, ses yeux vairons au plafond, avec un rictus navré -et il l'était, plus que d'ordinaire-, d'une voix paisible.
Ses mains tremblaient encore un peu, et son coeur était toujours serré de la formidable expérience qu'ils venaient de vivre.
Mais il ne fallait pas que ça s'arrête. Il ne voulait pas spécialement prendre le temps de réfléchir -la plupart de ses réflexions étaient gênées par... d'étranges vides? Ahah.-, et rappuya sur le bouton rouge. Il serait facile de conduire dans une étendue si plate et déserte. Il espérait qu'il avait des choses au bout, tout de même. Le yatch se remit vrombir, et traça à travers le plat infini.
« [color:62aa= #786b6b]Si quelqu'un veut échanger pour les commandes, c'est un des boutons en haut je crois. Mais ne montez pas tous, à moins que vous ne vouliez que ce soit une traversée fun sans frein. Et puis ce serait dommage de découvrir que personne n'est apte à conduire parfaitement, voyez. »
La dernière phrase était inutile, la seconde phrase purement ironique. Il savait pertinemment que vu le tempérament apparent d'Inge, et même celui de Liloh, ils ne se risqueraient certainement pas à tous monter sur un coup de tête. Et en plus il n'était même pas sûr qu'ils trouvent le bouton -s'ils le cherchaient-.
Mais ce serait quand même fun, il n'y avait pas à dire.
- Résumé:
- Cyclo redémaaaaarre.
(désolée du retard)
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Anna
Mar 20 Jan - 0:36
- Spoiler:
- Allez, dites-le que je vous ai manqué ♥ /meurt
Allongée dans le lit, seule, le regard perdu dans l'obscurité et voilé par la fatigue, je fixais un point au plafond. Il faisait froid. J'avais déjà, dans un geste presque automatique, passé une main hésitante sur l'autre moitié du matelas. Vide. Le drap était froissé et la couverture avait été retournée sur moi. Striky était déjà parti et il avait sans doute hésité à me réveiller - il n'était pas le genre de garçon à abandonner sa copine comme ça.
Mes doigts se crispèrent sur les draps. J'avais le cœur serré et l'estomac noué depuis quelques minutes. J'avais ressenti la douleur - j'avais été réveillée par ça - et j'avais entendu cette voix, aussi. Je me demandais si c'était celle de la dernière fois, et celle d'encore avant. Cette voix qui, à chaque fois, nous rappelait notre horrible condition. Cette voix qui devait appartenir à une sorte d'entité qui semblait se tordre de rire en nous regardant. Qui étions-nous pour oser nous opposer à elle ? Qui étions-nous pour espérer sortir de l'Esquisse un jour ? Qui étais-je, moi, pour espérer pouvoir protéger tout le monde ? Est-ce que j'étais assez forte, aujourd'hui ? Est-ce que j'étais prête à sortir de ce cocon délabré pour affronter de nouveau ce monde ? Est-ce que j'étais capable de regarder de nouveau la mort en face ? Je m'étais entraînée dur, ces derniers temps... mais était-ce suffisant ? Est-ce que je serai à la hauteur, une fois sur le champ de bataille ?
Oh, oui, bien sûr, ça finira sûrement par une bataille. Ça avait toujours fini comme ça. Ça avait toujours fini par du sang, des larmes, des morts horribles et inutiles. C'était ce que j'avais vécu et c'était ce que j'en pensais. C'était triste de me dire ça. De me dire que chaque nouvel événement finira inévitablement par une tragédie. Ça sonnait comme un douloureux leitmotiv. Est-ce que j'étais prête à affronter ça de nouveau ? Pas sûr.
Je m'assis sur le matelas puis me levai. J'avais bien envie de retrouver Striky, histoire d'en parler avec lui avant de prendre une décision. Bien sûr, je ne me fiais pas à lui pour décider quoi que ce soit, mais... Aujourd'hui, c'était spécial. Aujourd'hui, j'avais besoin de quelqu'un pour m'épauler et me donner du courage. Aujourd'hui, j'avais peine à croire que j'allais parvenir à me battre toute seule. Parce que je me disais, au fond de moi, qu'il fallait y aller. Ça me dégoûtait un peu de me soumettre - encore - à une voix qui sortait d'on ne sait où, mais il y avait autre chose. Peut-être que d'autres personnes innocentes et incapables de se battre étaient là-bas. Peut-être que certaines étaient déjà en situation périlleuse. Il était hors de question que je laisse passer cela. Il était hors de question que je sois de nouveau impuissante face à une nouvelle boucherie. Je pense que Striky sera d'accord avec moi - c'était un héros, après tout.
Je pris une douche, enfilai des vêtements - assommés assez régulièrement pour être dociles - puis descendit en trombe dans la salle d'armes chercher de quoi me battre contre des objets - ainsi que mon inséparable stock de bouteilles rangé dans un sac de sport. Enfin, je plaçai des grosses lunettes sur mes yeux et descendis dans le garage. Je ne fis même pas attention aux personnes que je croisais - ni même si je croisais quelqu'un ou pas. Je devais avancer. Regarder droit devant moi et ne pas me retourner. Il fallait que je retrouve Striky et qu'on s'en aille, ensemble. Je jetai un coup d'oeil à une fenêtre, au passage. Mon petit ami - hé hé - était bien dehors, en compagnie d'autres personnes. Ça allait grandement me faciliter la tâche !
Arrivée dans le garage, je choisis comme moyen de transport une autruche-automate, qu'on pouvait faire fonctionner en remontant une grosse clé sur son flanc. On pouvait bloquer le mécanisme à l'aide d'une gaffe intégrée au corps. L'avantage était qu'elle portait un panier à son cou - pratique pour ranger les armes - et qu'elle était suffisamment grande pour porter deux personnes - une selle était incrustée dans son dos. Et puis, vu la longueur de ses pattes articulées, elle devait sans doute courir très vite. Je rangeai les armes dans le panier en bronze, puis ouvris la porte du garage en appuyant sur le bouton. Enfin, je grimpai sur la selle et remontai l'automate en une vingtaine de tours, avec quelque difficulté. Mais j'y parvins et l'autruche se mit en marche toute seule. J'attrapai les rênes en cuir qui servaient à la diriger, puis tournai à la sortie vers l'entrée de la base. Là, j'aperçus Striky qui était en train de se faire emmener à l'intérieur par deux hommes identiques en tous points. Ah non alors ! Hors de question qu'on me pique mon petit ami ! Ni une, ni deux, je l'attrapai par le col.
« Grimpe ! Tu as entendu, tout à l'heure ? Il y a sûrement des gens en danger dehors ! Et, heu, bonjour, au fait... »
- Résumé:
- Annabelle se réveille, puis décide après quelques hésitations de rejoindre le phare en emmenant Striky. Après s'être habillée pour l'occasion et s'être armée, elle prend une autruche-automate dans le garage puis va "sauver" Striky in extremis des mains des Walter en lui disant qu'il faut aller sauver les gens qui sont sûrement déjà là-bas.
#B0CC99 ou #667f53
Fansong Striky x Anna par Striky herself **
Fansong Striky x Anna par Striky herself **
Invité
Invité
Dim 25 Jan - 16:32
D'abord, Pyjama Sam marquait son autorité -avec brio. Puis une voiture ornée d'un splendide poulpe pour proue déboula afin de quitter la base après quelques manœuvres artistiques. Puis une algue chevauchant une autruche-mobile arriva à son tour. Puis Pyjama Sam se fit embarquer par l'algue. Puis ni Ryma ni Syma n'arrivaient vraiment à suivre les mouvements ici et là. Puis...
«Bonjour!
-Bonjour!»
Les Walter saluèrent l'algue, comme si rien de tout cela ne s'était déroulé sous leurs yeux. Des évènements pareils en devenaient banals après tout, voir une poulpomobile et un chevalier algue-autruche n'avait plus rien d'étonnant. Mais était-ce vraiment une algue? Non, cette jeune demoiselle était bien humaine, les algues n'étaient en fait que des cheveux, rien de bien comestible certainement... Enfin, qui pouvait en être sûr? Des sushis n'auraient pas été de refus, une petite cuisine Orientale ne peut que remonter les papilles, et ainsi le cerveau des jumeaux s'en serait retrouvé bien vite en hausse d'activité.
Comme première question, demander si les cheveux d'une personne sont comestible est bien dépourvu de manières, et des bonnes manières, Ryma et Syma n'en avaient pas abusé lors de leur long séjour dans les plaines... Il allait falloir les retrouver pour savoir se faire aimer. Et avec Pyjama Sam, cela avait semblé être un échec bien cuisant.
« Nous pensons comprendre que vous êtes pressés...
Ainsi nous n'allons pas plus vous importuner! »
Ils mirent les mains dans leur dos, se baissèrent pour saluer une dernière fois le bleu et la verte, puis se retournèrent d'un même geste. Leurs doigts se trituraient, quelque chose remontait jusqu'à leur mémoire, lentement... Lentement... Ils firent quatre pas vers la porte de la base, dos au kidnappé et à la kidnappeuse, puis ils se rappelèrent de leurs pensées perdues. Les Walter pivotèrent à nouveau vers le couple, marchant à reculons tout en souriant, tentant d'inspirer confiance à ceux qui allaient partir vers une mort potentielle.
« Nous avons oublié de vous prévenir!
-Non loin d'ici, nous avons rencontré une colonie de...
-De petits hamsters, il nous semble que c'est bien ça!
-Cependant ils sont carnivores, et voraces, n'y touchez surtout pas...
-Jorias a voulu les caresser, et voyez bien qu'il n'est plus là! »
Terminant leurs préventions sur un geste de main commun pour un dernier au revoir, si ce n'était un adieu, les Walter s'en retournèrent à la porte pour enfin accomplir l'exploit d'en dépasser le seuil, pénétrer définitivement dans le bâtiment qu'était la base. Ils attendaient ce moment depuis si longtemps, eux qui avaient tant entendu sur cet endroit, ses légendes leurs étaient toutes ouvertes, à explorer, à vérifier, à valider.
Tout cela aurait dût amuser Syma et Ryma... Mais pourtant, lorsqu'ils fermèrent la porte, leur sourire s'éteignit; ce fut le sérieux qui s'emprit de leur visage. Leurs yeux se baladèrent sur les murs du hall, leurs pas se mirent à suivre ceux appartenant à celui qui fut nommé "tête de homard" par leur héros préféré.
De leur majeur, ils remontèrent tout deux leurs lunettes.
«Bonjour!
-Bonjour!»
Les Walter saluèrent l'algue, comme si rien de tout cela ne s'était déroulé sous leurs yeux. Des évènements pareils en devenaient banals après tout, voir une poulpomobile et un chevalier algue-autruche n'avait plus rien d'étonnant. Mais était-ce vraiment une algue? Non, cette jeune demoiselle était bien humaine, les algues n'étaient en fait que des cheveux, rien de bien comestible certainement... Enfin, qui pouvait en être sûr? Des sushis n'auraient pas été de refus, une petite cuisine Orientale ne peut que remonter les papilles, et ainsi le cerveau des jumeaux s'en serait retrouvé bien vite en hausse d'activité.
Comme première question, demander si les cheveux d'une personne sont comestible est bien dépourvu de manières, et des bonnes manières, Ryma et Syma n'en avaient pas abusé lors de leur long séjour dans les plaines... Il allait falloir les retrouver pour savoir se faire aimer. Et avec Pyjama Sam, cela avait semblé être un échec bien cuisant.
« Nous pensons comprendre que vous êtes pressés...
Ainsi nous n'allons pas plus vous importuner! »
Ils mirent les mains dans leur dos, se baissèrent pour saluer une dernière fois le bleu et la verte, puis se retournèrent d'un même geste. Leurs doigts se trituraient, quelque chose remontait jusqu'à leur mémoire, lentement... Lentement... Ils firent quatre pas vers la porte de la base, dos au kidnappé et à la kidnappeuse, puis ils se rappelèrent de leurs pensées perdues. Les Walter pivotèrent à nouveau vers le couple, marchant à reculons tout en souriant, tentant d'inspirer confiance à ceux qui allaient partir vers une mort potentielle.
« Nous avons oublié de vous prévenir!
-Non loin d'ici, nous avons rencontré une colonie de...
-De petits hamsters, il nous semble que c'est bien ça!
-Cependant ils sont carnivores, et voraces, n'y touchez surtout pas...
-Jorias a voulu les caresser, et voyez bien qu'il n'est plus là! »
Terminant leurs préventions sur un geste de main commun pour un dernier au revoir, si ce n'était un adieu, les Walter s'en retournèrent à la porte pour enfin accomplir l'exploit d'en dépasser le seuil, pénétrer définitivement dans le bâtiment qu'était la base. Ils attendaient ce moment depuis si longtemps, eux qui avaient tant entendu sur cet endroit, ses légendes leurs étaient toutes ouvertes, à explorer, à vérifier, à valider.
Tout cela aurait dût amuser Syma et Ryma... Mais pourtant, lorsqu'ils fermèrent la porte, leur sourire s'éteignit; ce fut le sérieux qui s'emprit de leur visage. Leurs yeux se baladèrent sur les murs du hall, leurs pas se mirent à suivre ceux appartenant à celui qui fut nommé "tête de homard" par leur héros préféré.
De leur majeur, ils remontèrent tout deux leurs lunettes.
- Résumé:
- Assistant à toutes les sorties de véhicules, Syma et Ryma se contentent de laisser Striky et Anna en paix après un petit avertissement pouvant leur être utile plus tard. Ils entrent ensuite dans le bâtiment à leur tout, commençant à suivre Ambros parce que.... Parce qu'il est le seul encore présent dans le coin.
Personnages : Striky
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Castor
Sam 7 Fév - 21:46
Striky était outré. Les deux types n'avaient visiblement pas l'intention de le lâcher. Personne ne leur avait appris la politesse ou quoi ? Heureusement, un miracle apparut, sous la forme d'une jeune fille aux superbes cheveux verts. Le coeur de Striky fit un bond dans sa poitrine.
Annabelle -car c'était bien elle- le saisit par le col et l'arracha aux bras des deux hommes.
« Grimpe ! Tu as entendu, tout à l'heure ? Il y a sûrement des gens en danger dehors ! Et, heu, bonjour, au fait... »
Les deux hommes la saluèrent. Striky bredouilla un "bonjour" à son tour et fit un énorme effort pour ne pas rougir lorsque, montant sur l'espèce d'autruche, il dût tenir Annabelle par la taille pour se maintenir en selle.
« Nous pensons comprendre que vous êtes pressés...
Ainsi nous n'allons pas plus vous importuner! »
Et ils commencèrent s'éloigner.
"Entendu quoi ?" voulut demander Striky, mais il fut pris de vitesse par les deux hommes qui se tournèrent à nouveau face à eux.
« Nous avons oublié de vous prévenir!
-Non loin d'ici, nous avons rencontré une colonie de...
-De petits hamsters, il nous semble que c'est bien ça!
-Cependant ils sont carnivores, et voraces, n'y touchez surtout pas...
-Jorias a voulu les caresser, et voyez bien qu'il n'est plus là! »
Striky frissonna. Des hamsters carnivores ? C'était glauque. Mais il n'allait pas montrer sa peur, pas face à sa princesse.
« Des hamsters ? Haha, c'est risible voyons ! » lança-t-il d'une voix un peu trop forte pour être naturelle.
« Bon bah ... On y va ? On va où d'ailleurs ? »
Annabelle -car c'était bien elle- le saisit par le col et l'arracha aux bras des deux hommes.
« Grimpe ! Tu as entendu, tout à l'heure ? Il y a sûrement des gens en danger dehors ! Et, heu, bonjour, au fait... »
Les deux hommes la saluèrent. Striky bredouilla un "bonjour" à son tour et fit un énorme effort pour ne pas rougir lorsque, montant sur l'espèce d'autruche, il dût tenir Annabelle par la taille pour se maintenir en selle.
« Nous pensons comprendre que vous êtes pressés...
Ainsi nous n'allons pas plus vous importuner! »
Et ils commencèrent s'éloigner.
"Entendu quoi ?" voulut demander Striky, mais il fut pris de vitesse par les deux hommes qui se tournèrent à nouveau face à eux.
« Nous avons oublié de vous prévenir!
-Non loin d'ici, nous avons rencontré une colonie de...
-De petits hamsters, il nous semble que c'est bien ça!
-Cependant ils sont carnivores, et voraces, n'y touchez surtout pas...
-Jorias a voulu les caresser, et voyez bien qu'il n'est plus là! »
Striky frissonna. Des hamsters carnivores ? C'était glauque. Mais il n'allait pas montrer sa peur, pas face à sa princesse.
« Des hamsters ? Haha, c'est risible voyons ! » lança-t-il d'une voix un peu trop forte pour être naturelle.
« Bon bah ... On y va ? On va où d'ailleurs ? »
- Résumé:
- Striky grimpe derrière Anna sur l'autruche-automate en se tenant à sa taille -et rougit un peu au passage-, puis, après s'être vaguement moqué des hamsters carnivores des Walter, il demande à Anna où ils vont.
Striky parle en #d44242.
- Concours N°3:
Messages : 1026
Date d'inscription : 18/06/2012
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Anna
Ven 13 Fév - 10:44
Je répondis d’un simple signe de tête aux salutations des clones. Ils étaient identiques en tous points, et j’avais l’impression d’entre la même personne quand ils parlaient à tour de rôle. Même sourire, mêmes cheveux, même tonalité de voix, mêmes gestes effectués simultanément. C’était troublant. Je n’avais jamais rien vu de tel jusque-là.
Je rougis lorsque Striky s’accrocha à ma taille pour se mettre en selle. Il était fort, certes, mais aucune brusquerie ne se traduisait dans ses gestes. Juste un peu de maladresse. Essayant de cacher ma gêne, je regardai les deux hommes partir, puis revenir vers nous. J’arquai un sourcil. Qu’avaient-ils oublié ? Avaient-ils l’intention de partir avec nous, finalement ? Il n’y avait plus beaucoup de place sur l’autruche… Peut-être pour une personne. Ou deux enfants.
Ah, non, finalement. Ils nous prévenaient du danger qu’il y avait au dehors. Je souris faiblement et leur adressai un « Merci ». Une colonie de petits hamsters… Cela me rappelait quelques souvenirs. Du temps où je ne connaissais pas encore la cruauté morbide de ce monde. Du temps où je ne me disais pas, comme aujourd’hui, qu’une armée de hamsters, ce n’était rien du tout. Ça m’effrayait un peu, de penser comme ça. Comme si chaque ennemi était soit un défi de plus, soit quelque chose que je pouvais écarter d’un revers de main au regard de tout ce que j’avais vécu. En exagérant un peu, je ressemblais plus à un vétéran de guerre qu’à une jeune fille en fleur. Ah… De toute manière, jamais je n’avais été considérée comme quelqu’un de normal. C’était à se demander si, un jour, je pourrai revenir en arrière.
Je perçus une tonalité tremblante dans la voix de mon petit-ami. Je le comprenais. J’avais peur, moi aussi, même si j’essayais de le cacher. J’avais toujours cette boule au ventre que j’avais ce matin. La réalité, ce n’était pas comme à l’entraînement. Nous n’aurons droit qu’à une seule chance, et si nous perdons le combat, soit nous serons gravement blessés, soit nous mourrons. Après qu’ils furent partis, je me tournai vers Striky et lui souris :
« T’inquiète pas. On va s’en sortir, à deux. On est un super duo, non ? Avec un peu de chance, tu auras même droit au baiser de la princesse à la fin ! »
Je ris nerveusement. Qu’est-ce que je pouvais dire comme bêtises pour tenter de le rassurer ! Surtout que je ne ressemblais pas du tout à une princesse, il n’allait sans doute pas comprendre. Après un raclement de gorge, je pris un air plus sérieux.
« J’ai entendu une voix, tout à l’heure. Et j’ai revu toute mon histoire depuis que je suis arrivée sur l’Esquisse. La voix me disait qu’elle savait quelque chose d’important. Et j’ai l’intuition de savoir où aller, aussi. Je pense que c’est dangereux d’y aller, comme les autres fois, mais… Je suis sûre que d’autres personnes sont là-bas aussi. Et qu’ils sont en danger. »
J’agrippai de nouveau les rênes puis relançai le mécanisme de ma monture. Je pensais que ma réponse allait suffire à Striky. C’était celui qui me connaissait le mieux et nous étions sur la même longueur d’ondes. J’arrêtai un instant l’automate pour activer le portail, avant d’avancer de nouveau. Encore une fois, je bloquai le mécanisme et mis mes mains en porte-voix en direction de la base, avant de crier :
« N’oubliez pas de refermer le portail ! C’est impossible de l’extérieur ! »
Je regardai l’immensité de la plaine et pris une grande inspiration. Cet horizon, couvert d’un ciel troublé, me rendait nerveuse. Presque plus que l’idée du danger qui m’y attendait.
« A-Allons-y. »
Je remis en marche l’autruche. Il fallait y aller, maintenant.
Je rougis lorsque Striky s’accrocha à ma taille pour se mettre en selle. Il était fort, certes, mais aucune brusquerie ne se traduisait dans ses gestes. Juste un peu de maladresse. Essayant de cacher ma gêne, je regardai les deux hommes partir, puis revenir vers nous. J’arquai un sourcil. Qu’avaient-ils oublié ? Avaient-ils l’intention de partir avec nous, finalement ? Il n’y avait plus beaucoup de place sur l’autruche… Peut-être pour une personne. Ou deux enfants.
Ah, non, finalement. Ils nous prévenaient du danger qu’il y avait au dehors. Je souris faiblement et leur adressai un « Merci ». Une colonie de petits hamsters… Cela me rappelait quelques souvenirs. Du temps où je ne connaissais pas encore la cruauté morbide de ce monde. Du temps où je ne me disais pas, comme aujourd’hui, qu’une armée de hamsters, ce n’était rien du tout. Ça m’effrayait un peu, de penser comme ça. Comme si chaque ennemi était soit un défi de plus, soit quelque chose que je pouvais écarter d’un revers de main au regard de tout ce que j’avais vécu. En exagérant un peu, je ressemblais plus à un vétéran de guerre qu’à une jeune fille en fleur. Ah… De toute manière, jamais je n’avais été considérée comme quelqu’un de normal. C’était à se demander si, un jour, je pourrai revenir en arrière.
Je perçus une tonalité tremblante dans la voix de mon petit-ami. Je le comprenais. J’avais peur, moi aussi, même si j’essayais de le cacher. J’avais toujours cette boule au ventre que j’avais ce matin. La réalité, ce n’était pas comme à l’entraînement. Nous n’aurons droit qu’à une seule chance, et si nous perdons le combat, soit nous serons gravement blessés, soit nous mourrons. Après qu’ils furent partis, je me tournai vers Striky et lui souris :
« T’inquiète pas. On va s’en sortir, à deux. On est un super duo, non ? Avec un peu de chance, tu auras même droit au baiser de la princesse à la fin ! »
Je ris nerveusement. Qu’est-ce que je pouvais dire comme bêtises pour tenter de le rassurer ! Surtout que je ne ressemblais pas du tout à une princesse, il n’allait sans doute pas comprendre. Après un raclement de gorge, je pris un air plus sérieux.
« J’ai entendu une voix, tout à l’heure. Et j’ai revu toute mon histoire depuis que je suis arrivée sur l’Esquisse. La voix me disait qu’elle savait quelque chose d’important. Et j’ai l’intuition de savoir où aller, aussi. Je pense que c’est dangereux d’y aller, comme les autres fois, mais… Je suis sûre que d’autres personnes sont là-bas aussi. Et qu’ils sont en danger. »
J’agrippai de nouveau les rênes puis relançai le mécanisme de ma monture. Je pensais que ma réponse allait suffire à Striky. C’était celui qui me connaissait le mieux et nous étions sur la même longueur d’ondes. J’arrêtai un instant l’automate pour activer le portail, avant d’avancer de nouveau. Encore une fois, je bloquai le mécanisme et mis mes mains en porte-voix en direction de la base, avant de crier :
« N’oubliez pas de refermer le portail ! C’est impossible de l’extérieur ! »
Je regardai l’immensité de la plaine et pris une grande inspiration. Cet horizon, couvert d’un ciel troublé, me rendait nerveuse. Presque plus que l’idée du danger qui m’y attendait.
« A-Allons-y. »
Je remis en marche l’autruche. Il fallait y aller, maintenant.
- Résumé:
- Annabelle répond aux Walter, puis raconte à Striky ce qu'elle a entendu et ce pourquoi elle veut aller à l'endroit que lui a indiqué la voix. Puis, elle ouvre le portail et fait sortir l'automate avec elle et Striky dessus, sans oublier de prévenir les autres.
Le portail est ouvert.
#B0CC99 ou #667f53
Fansong Striky x Anna par Striky herself **
Fansong Striky x Anna par Striky herself **
Invité
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Lun 9 Mar - 14:49
Pour la deuxième fois en seulement quelques minutes, Rashid épousseta sa blouse. Ce n’était pas un record, ceci dit. Il avait déjà fait pire, et bien plus gluant. Là, pour le coup, il était juste tombé. Bêtement. Enfin. Pas si bêtement. En toute logique, il n’aurait pu suspecter une telle force d’attraction de la part de… d’un gigantesque mur en barbe à papa. Ce mur d’enceinte avait presque entièrement absorbé son scalpel, et il avait fallu qu’il y aille des deux mains, pieds plantés dans le sol, pour l’en dégager. Ce n’était pas de la barbe à papa. Pas réellement.
Il y avait l’odeur, ce parfum un peu oublié, mais clairement reconnaissable, et la couleur, tout aussi explicite. Mais l’élasticité n’allait pas. Et il doutait qu’une simple goutte d’eau fasse un quelconque trou dans une telle structure. La densité était bien trop prononcée. Pensif, Rashid essuya son instrument avec un coin de blouse et le rangea dans l’une de ses nombreuses poches. Son domaine de prédilection (et peut-être un peu obsessionnel) avait beau être la flore, il n’avait pas pu résister, une fois à portée. Absolument tout détonnait, dans cet endroit. Du ciel au sol. Le bâtiment semblait être la seule chose commune, si on excluait son mur d’enceinte particulier. Mais il pensait sans doute trop. Tout ceci était un rêve. Chercher de la logique dans un rêve revenait à se mordre la queue.
Mais on pouvait dire qu’il avait du temps à tuer, et si son inconscient lui envoyait un message codé, il entendait bien le comprendre. Donc il allait revenir dans cette plaine pour faire quelques recherches. Avec du matériel. Et pour ça… Rashid pivota et passa avec un naturel désarmant le portail grand ouvert. Avant de stopper net. Rêve ou pas, laisser les portes grandes ouvertes lui avait toujours semblé être une mauvaise idée. Ses yeux noisette balayèrent rapidement les alentours et tombèrent bien vite sur ce qui semblait être une commande d’ouverture, sur laquelle il appuya. Là, une bonne chose de fait. Le matériel, maintenant.
Décidé, Rashid reprit sa route et pénétra dans le bâtiment. Attentif à toute salle qui pourrait lui convenir… ou présence passant par là.
Note :: Le portail est donc de nouveau fermé.
Il y avait l’odeur, ce parfum un peu oublié, mais clairement reconnaissable, et la couleur, tout aussi explicite. Mais l’élasticité n’allait pas. Et il doutait qu’une simple goutte d’eau fasse un quelconque trou dans une telle structure. La densité était bien trop prononcée. Pensif, Rashid essuya son instrument avec un coin de blouse et le rangea dans l’une de ses nombreuses poches. Son domaine de prédilection (et peut-être un peu obsessionnel) avait beau être la flore, il n’avait pas pu résister, une fois à portée. Absolument tout détonnait, dans cet endroit. Du ciel au sol. Le bâtiment semblait être la seule chose commune, si on excluait son mur d’enceinte particulier. Mais il pensait sans doute trop. Tout ceci était un rêve. Chercher de la logique dans un rêve revenait à se mordre la queue.
Mais on pouvait dire qu’il avait du temps à tuer, et si son inconscient lui envoyait un message codé, il entendait bien le comprendre. Donc il allait revenir dans cette plaine pour faire quelques recherches. Avec du matériel. Et pour ça… Rashid pivota et passa avec un naturel désarmant le portail grand ouvert. Avant de stopper net. Rêve ou pas, laisser les portes grandes ouvertes lui avait toujours semblé être une mauvaise idée. Ses yeux noisette balayèrent rapidement les alentours et tombèrent bien vite sur ce qui semblait être une commande d’ouverture, sur laquelle il appuya. Là, une bonne chose de fait. Le matériel, maintenant.
Décidé, Rashid reprit sa route et pénétra dans le bâtiment. Attentif à toute salle qui pourrait lui convenir… ou présence passant par là.
- Spoiler:
- Rashid marche donc jusqu’à la base, et teste un peu la barrière de barbe à papa avec un scalpel, qu’il manque de perdre dedans et récupère in extremis. Il pénètre ensuite dans l’enceinte et ferme le portail avant d’entrer dans le bâtiment.
Note :: Le portail est donc de nouveau fermé.
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