[Entrée] Mieux que la lecture, la tortur--- le théâtre. ► Robyn & Eelis

Eelis ::  prof de français au pensionnat Morekiss et prof référent du club de l'humour carambar (un club qu'il a inventé et qui n'a pas de membres). Pouvoir : invocation de vêtements et d'accessoires. Sur lui et sur les autres.
(200 mots tout pile ! pardon c'est moisi)

Eelis ricane. La veille, les pauvres élèves de Première L qu'il supervise en ont vu de toutes les couleurs en français.
Pour imager les célèbres passages au salon Verdurin dans Un amour de Swann, il a organisé une petite pièce de théâtre. Avec les costumes qui vont bien (c'est pratique de pouvoir les invoquer à volonté, vraiment) et les exercices d'improvisation totalement improvisés, comme par exemple rejouer la scène en transformant les milieux sociaux, les liens, les personnages.
En train de fumer devant l'établissement, il songe à adapter tout le roman parce que c'est plus rigolo que d'étudier l’œuvre. Il a déjà trouvé la salle où se produire - une pièce n'en est pas une si elle n'est pas exposée devant tout Morekiss, l'est sûr que les autres classes seront partantes pour regarder. Même le proviseur adjoint est invité ; ils vont tous adorer. Kskskss.

Tout en réfléchissant son plan, Eelis voit passer devant lui un jeune de sa classe, Robyn. Il ne peut pas s'empêcher de l'interpeller.
« Hey ! Tu cherches Odette ? »
Un peu plus, et il aurait l'air sadique à remuer le couteau dans la plaie, mais c'est juste parce qu'il n'a rien à faire pendant une heure.

Je venais juste de sortir du bâtiment, mon livre sous le coude, mon sac sur l'épaule, lorsque je vis mon professeur de français, Monsieur Eelis. Je passais devant lui, souhaitant qu'il ne me remarque pas, car j'avais vraiment très envie d'aller me détendre dans la cour. Malheureusement, il m'interpella.

« Hey ! Tu cherches Odette ? »
« Mais-mais pas du tout ! » m'empressais-je de répondre.

La Odette dont il parlais était la fille que j'aimais et dont je ne dirais pas le nom. Argh, j'espère qu'il n'a pas vu que j'étais en train de rougir et que j'étais gêné qu'il parle d'elle. En plus, je joue Swann, ça n'arrange pas les choses, alors j'espère que ça ne se passera pas comme dans le roman.

Il est tellement mignon. Un brave garçon qui fera de braves études, plus tard, et qu'Eelis a mis dans le rôle principal uniquement pour le "motiver" un petit peu. Il pose sa main sur l'épaule de Robyn pour lui parler d'homme à homme :
« Ne t'inquiète pas, je ne dirai rien, c'est un secret viril ! »
Au vu de sa réaction, le p'tit était certainement en train de chercher quelqu'un. Ou d'y penser. Étant le genre à s'incruster dans ce genre de quête lycéenne, Eelis saute sur l'occasion et prend le livre qu'il a sous le bras.
« Moi qui pensais que tu lirais la suite du Temps perdu. Alice c'est un peu moins barbant hein ? »
Et il lui chuchote à l'oreille après avoir fait un petit clin d'oeil espiègle.
« C'est son prénom ? »

Mon professeur me posa la main sur les épaules.

« Ne t'inquiète pas, je ne dirai rien, c'est un secret viril ! »

Il prit le livre que j'avais sous le coude.

« Moi qui pensais que tu lirais la suite du Temps perdu. Alice c'est un peu moins barbant hein ? »

Et il me chuchota dans l'oreille.

« C'est son prénom ? »

J'étais gêné. Vraiment. Je. Je. C'en est trop pour moi, laissez-moi !

« Je-je-je - Ce n'est pas ce que vous croyez ! Ce n'est pas comme si c'était une des raisons qui me poussaient à lire ce roman super et ... Mon dieu. Non. Je suis voué à l'échec. »

Je n'arrive pas à garder ma langue, vraiment. Donnez-moi une corde !

HRP : pardon eelis raconte n'importe quoi xD

Si cela n'avait pas été trop facile à cramer, Eelis se serait sûrement frotté les mains. Ah, ces jeunes ! Cela le rend nostalgique de ses propres années lycée. Ces années où il se disait que le français c'était nul ; voyez le résultat.
« T'inquiète, petit, dit-il sur un ton solennel. On passe tous par là. Même les collectionneurs ! »
Très motivé par son message d'espoir absolument pas pédagogique, il prend le bouquin et le pointe vers le ciel.
« Tu vois, Swann, Odette pense à toi quelque part. Elle est probablement en train de dépenser tout ton fric, et en plus elle est moche, mais tu n'en as que faire parce que tu l'aimes ! Cours après ton lapin blanc ! »
Puis il se décide enfin à le rendre à son élève.

« T'inquiète, petit, » dit-il sur un ton solennel. « On passe tous par là. Même les collectionneurs ! »

Sur ces mots qui ne me rassuraient pas plus que ça sur mon amour, il en rajouta une couche en pointant mon livre vers le ciel.

« Tu vois, Swann, Odette pense à toi quelque part. Elle est probablement en train de dépenser tout ton fric, et en plus elle est moche, mais tu n'en as que faire parce que tu l'aimes ! Cours après ton lapin blanc ! »

Je reprit mon livre quand il me le rendait. Argh. Hm.

« Mais-mais - ne dites pas qu'elle est moche ! Et déjà, je ne lui ai jamais donné d'argent ! Je. Je. Je ne devrais pas dire des trucs pareil à un VIEUX professeur ! ... ... Ne dites rien à personne. »

Je suis en colère. Mais ça fait du bien de parler, tout de même. Je l'aime bien, au fond.

Assez mécontent qu'on sous-entende que parce qu'il est vieux il ne doit pas être au courant - ce devrait plutôt être le contraire. Mais d'un air entendu, il fait un nouveau clin d'oeil à Robyn.
« Ne t'inquiète pas, je ne trahis pas les bons élèves ! »
Implicitement, cela veut dire que le prochain contrôle a intérêt à être une réussite. Il ne faut pas laisser l'amour nuire aux résultats scolaires. Dit-il alors qu'il passe son temps à s'amuser au lieu de corriger ses copies.
Et puis, alors que la conversation aurait pu s'arrêter là, Eelis a une idée de génie.
« Robyn. Aujourd'hui, le club de l'humour carambar a besoin d'un super-héros. »
Il a toujours adoré embarqué les gens dans des situations improbables. Il sort un paquet de madeleines de sa poche, comme s'il s'agissait de cocaïne précieuse, et le donne à Robyn avec un petit air vicieux.
« Je les ai sauvées du prof de physique-chimie, tu dois les mettre en lieu sûr ! Pour l'humanité. »

NB : il a effectivement été fouiller chez Tee quand il était pas là (si toi pas être d'accord on peut dire que c'était un cyantifique déviant lambda fan de madeleines)

« Ne t'inquiète pas, je ne trahis pas les bons élèves ! » me dit-il en me faisant un clin d'oeil.

J'ai pigé le truc, je dois pas rater le prochain contrôle. Mais c'est trop dur ! Je suis condamné à mort ...

« Robyn. Aujourd'hui, le club de l'humour carambar a besoin d'un super-héros. »
« Hm ? »

Je me demandais ce qu'il voulait quand il me tendit un paquet de madeleines. Parfait, j'avais faim en plus ! Je l'ouvrit et en mangea deux ou trois.

« Je les ai sauvées du prof de physique-chimie, tu dois les mettre en lieu sûr ! Pour l'humanité. »
« Les mettre en lieu sûr ? ... Oups. »

Lorsqu'il constate que les braves madeleines commencent à finir dans l'estomac de Robyn, Eelis tressaillit. Si on mange l'otage, ça ne va pas ! (il voulait les échanger au propriétaire contre un paquet de bonbon ou quelque chose comme ça)
D'un air grave, il déclare :
« Nooooon ! Mais qu'as-tu fait ?! Maintenant, nous sommes tous.. condamnés… »
Dans sa tête défilent puis s'effacent les images de tout ce qu'il aurait pu obtenir par chantage. Mais il s'en remet vite.
« Bon, tant qu'à faire.. »
Il attrape une madeleine et la dévore goulûment.
« Délicieux ! C'était quand même du gâchis de les utiliser pour la cyance non ? »

« Nooooon ! Mais qu'as-tu fait ?! Maintenant, nous sommes tous.. condamnés… »

Je crois que j'ai vraiment, vraiment fait quelque chose qu'il ne fallait pas. Je suis foutu ...

« Bon, tant qu'à faire.. Délicieux ! C'était quand même du gâchis de les utiliser pour la cyance non ? » dit-il tout en prenant une madeleine du paquet.

« Oui ! Enfin, attendez ... »

Tout en prenant une madeleine et en la mangeant, je sortis un paquet énorme de bonbons de toutes sortes.

« Vous en voulez ? J'en ai plein à la maison, c'est de ma réserve personnelle. Faisons un pique-nique ! »

Miracle ! Le gamin sort de sa poche un appétissant paquet de bonbons et propose de faire un pique-nique. Ignorant -et ne cherchant même pas à savoir- s'il s'agit là de tentative de corruption ou non, Eelis ne peut pas s'empêcher de sauter sur l'occasion.
« Je t'ai bien formé, jeune padawan ! Excellente idée. »
Il regarde autour de lui et se dit que pique-niquer juste devant l'établissement n'est pas forcément très chouette, surtout qu'il y a un gigantesque jardin entre les murs du pensionnat Morekiss.
« Viens, je vais te montrer le repaire du séducteur en herbe. Tu pourras y emmener Odette pour lui montrer que tu es quelqu'un de smart. »
En vrai, c'est aussi pour éviter que le professeur qui s'est fait piller rapplique pour réclamer son bien. Il enjoint Robyn à le suivre à l'intérieur, direction le jardin.

HRP : Du coup je te propose de continuer notre songe dans le jardin du lycée sauf si robyn refuse. Au fait tu voudras mettre le RP en libre histoire que quelqu'un puisse éventuellement semer la pagaille ?