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[Salle gravitationnelle/Stock d'armes] Il n'est pas possible de tomber, mais il est impératif de se relever.

Anonymous
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Mar 22 Avr - 17:25
Hem pardon c'est un peu beaucoup moisiii. Jusqu'à la pièce Al ne considère pas vraiment Syren, il est dans son esprit de compétition et tout mais si tu veux pas qu'il la traîne on peut s'arranger. Une fois dans la pièce, pareil Syren peut être entrée ou pas il lui fera la grimace où qu'il soit, sauf si tu penses qu'elle l'aurait empêché de faire quelque chose ou quoi éé Bref hésite pas pour les modifs je veux surtout pas t'imposer quoi que ce soit.
(ah et pour la suite on fait des trucs courts hein ? ça nous permettra d'aller plus vite, là c'était surtout pour faire le lien entre les deux sujets et réagir)

Résumé : Al débarque dans la pièce après s'être énervé dans le couloir et avoir cherché des armes avec Syren. Il s'approche d'un truc et découvre l'apesanteur de la pièce. Il se colle alors contre un mur en mode spiderman, choppe quelques trucs et redescend en rappel jusqu'en bas avant de balancer lesdits trucs à l'extérieur de la pièce.

Description de la pièce : Pièce assez grande (mais moins que l'opéra), aux murs pas vraiment lisses, il est donc possible de s'y accrocher comme à un mur d'escalade. Des tonnes d'armes (plus ou moins utiles) flottent en apesanteur dans la pièce, du sol au plafond.



Il allait dénombrer le soixante-quatrième ennemi (enfin, il n'était pas sûr de ne pas avoir compté l'espèce de tournevis géant une troisième fois... sérieusement, qu'est-ce que venaient foutre ici des outils de bricolage !) lorsque la jeune femme se releva, exhibant son  menton, son nez, ses joues, ses yeux luisants... Franchement, Al ne pensait pas pouvoir le penser un jour, mais il n'avait pas calculé cette réaction-là. Cette stupeur de reconnaître, de pouvoir presque coller une date et un mot sur cette inconnue qui ne l'était plus tout à fait - cette émotion qui le saisit alors au point de lui faire perdre le fil de son décompte et qui lui fit l'effet d'une découverte scientifique, elle n'était dans aucun de ses algorithmes.
Tentant désespérément de s'immiscer dans la fente qui venait de s'ouvrir - la fente du souvenir, peut-être, il ne savait pas, - il ne se vit pas bouger automatiquement, être pris par le bras et entraîné à l'intérieur ; il n'aurait de toute façon pas refusé. Il était persuadé de l'avoir connue une fois, peut-être au rebord d'une fenêtre, mais il l'avait connue, et c'était bien la seule chose qui ne lui inspirait pas un profond dépaysement en ce monde.

Il ne s'agissait hélas que d'une impression diffuse, et Al finit par céder face à cette absence d'informations exploitables. Il n'avait cependant pas l'intention de lâcher cette Syren (le prenait-elle pour un détraqué au point d'utiliser un pseudonyme ?) avant de tout savoir, en espérant qu'elle soit un peu moins implicite que l'autre chapelier toqué, c'est pourquoi il en profita pour lui donner son nom en guise de présentation. Enfin. Son prénom ; son nom complet ressemblait à une blague.

Bref, Syren cherchait une arme. Alors il s'était prêté lui aussi au jeu et avait commencé à ouvrir les portes les moins douteuses, à ramasser les objets potentiellement intéressants - avant de les jeter sur le sol en maudissant les ingénieurs du coin, parce qu'on se serait bien passé du set exclusif de yoyos en fromage pour faire la guerre. Il en vint aussi à se plaindre des architectes en constatant qu'au bout de dix portes il avait trouvé plus de jardins, de piscines et autres fantaisies du genre que de lieu véritablement utile. C'était pire qu'une station balnéaire ou qu'un hôtel sans chambre et il se demandait si la destruction de ce bâtiment serait vraiment une grosse perte pour l'espèce humaine.

Et malgré tout, il n'avait pas un instant songé à s'asseoir et à remettre la recherche à plus tard. Parce qu'il ne comptait pas vraiment sur les abrutis rencontrés la veille pour faire le sale boulot à sa place ; avaient-ils seulement tilté qu'ils allaient tous mourir ou quelque chose dans ce genre ? Trop fier de valoir mieux qu'eux, il finit même par se dépêcher et par traîner Syren à sa suite dans les corridors.

Après avoir crisé contre un escalier qui s'amusait à les ramener sur leurs pas depuis tout à l'heure - il l'avait constaté malgré lui au bout de la neuvième fois -, il put enfin savourer les ferrero rocher de la gloire. Enfin. Au sens figuré seulement, puisqu'il avait décidé de ne pas toucher au moindre aliment douteux de cet endroit avant d'en avoir opéré la dissection méticuleuse.

Il passa la tête à travers l'ouverture d'une porte sur laquelle il ne fondait pas grand espoir, et sentit son visage s'illuminer d'une joie soudaine lorsqu'enfin  il sut qu'il faisait face au paradis. Un paradis de bibelots et d'objets flottant dans l'espace terne d'une petite pièce (par rapport aux endroits inutiles qu'il avait eu l'occasion de voir). Il héla précipitamment Syren afin qu'elle s'extasie avec lui un instant.

Il ouvrit ensuite en grand le passage et s'avança sans prudence aucune au milieu des armes, prêt à saisir ce qui avait vaguement l'apparence d'un pistolet, prêt à s'envoler avec tant il était serein.

Et il s'envola effectivement.  Oh. Oui. Bien sûr, ça aurait été trop normal que tous ces trucs tiennent au bout d'une ficelle, ça aurait été trop simple d'avoir de la gravité partout,  alors on avait piétiné Newton dans sa tombe pour produire ce petit chef d'oeuvre de vide respirable. Il ne savait pas s'il devait se taper la tête contre un mur ou s'émerveiller de cette découverte. Sans doute un mélange blasé des deux.

« Je vous déconseille de faire un pas de plus... » soupira-t-il à l'intention de sa partenaire ephémère.

Il fit un crawl relativement ridicule et inutile jusqu'à joindre - épuisé - l'un des murs de la pièce, auquel il tenta de s'agripper férocement. Après avoir attrapé quelques objets pouvant potentiellement être intéressants, il descendit en rappel vers le sol avec la grâce d'un crapaud. Toujours collé, il se glissa jusqu'à l'entrée et jeta un à un les éléments là où la gravité permettait de les tester sans tous mourir.

Il chercha Syren des yeux et lui adressa une grimace déconfite : le sport, c'était pas son truc. Du tout.
Anonymous
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Mer 23 Avr - 0:14
Syren l’avait laissé faire. Il semblait motivé. Et elle appréciait de le voir rechercher aussi frénétiquement une arme. C’était une bonne chose. Il semblait même avoir un certain don pour ça, puisqu’il trouva la salle en premier. Une pièce entière, remplie d’armes. C’était ma foi une vision fort agréable. Syren en aurait presque lâché un petit ronronnement de contentement. Elle ne semblait pas avoir les pieds sur terre, ceci dit, puisque son compagnon s’envola immédiatement, à peine fut-il entré. La jeune fille cligna des yeux, légèrement surprise. Mais pas plus décontenancé que ça.

Elle observa, sourcil haussé, coup d’œil blasé, les différentes performances aériennes du dénommé Al. Efficacité clairement discutable, esthétique à revoir. Sans aucun doute. L’effort restait louable, cependant. Elle avait répondu d’un simple hochement de tête à ses paroles, et s’était contentée d’observer le reste depuis le seuil, sans ciller. Mais après avoir manqué de se faire décapiter par une hache en forme de sucre candy, elle décida de se charger du rapatriement. D’un bond souple, Syren s’envola au centre de la pièce. Et d’une simple poussée, envoya quelques armes rapidement sélectionnées vers son comparse. Il suffirait juste ensuite d’un simple mouvement de la main pour les faire tomber à l’extérieur.

Aussi, Al se retrouva bientôt cerné d’armes en tout genre. Et d’un bocal de cornichon. Allez savoir ce qu’il fichait là. C’était peut-être des grenades d’un nouveau genre, qui sait. Syren utilisa une espèce de lance-boa (pas le serpent, l’accessoire) pour regagner l’entrée et commença à sortir sa sélection d’armes. En manquant parfois d’épingler littéralement son comparse rouquin au mur. Trop absorbé par sa tâche, probablement.

De nouveau en dehors de la pièce antigravité, le bocal de cornichons entre les mains, elle regarda gravement Al.

▬ Souhaitez-vous rester encore un peu en apesanteur ?

Ou pouvons-nous enfin commencer à sélectionner véritablement un moyen de défense face à l’armée qui s’avance ? Semblait dire ses froids yeux verts.

Spoiler:
Anonymous
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Mer 23 Avr - 8:35
Il manqua de s'insurger lorsque Syren commença à tester ses armements dans la pièce, puis se rendit à l'évidence ; elle s'en sortait un peu mieux que lui. Il croisa les bras pour réfléchir un instant à la chose - même si la matière n'était pas celle de Pythagore, il était toujours aussi vexé de ne pas maîtriser la situation, ce qui lui avait valu plus de bien que de mal depuis qu'il était arrivé dans le coin - et constata bien rapidement qu'il était entouré. Il supposa que la fille était en train de lui passer ses trouvailles, dans un premier temps, et entreprit jeter tout ce qu'il avait sous la main à l'extérieur dans un second.

« Un bocal de cornichons.. C'est bien le moment de se faire un casse-croûte. » gronda-t-il à l'intention de Roxie tout en regardant Syren terminer le boulot.

« Souhaitez-vous rester encore un peu en apesanteur ? » demanda-t-elle ensuite. Alors qu'elle l'avait vu galérer et qu'ils avaient autre chose à faire. Sans répondre, il donna un coup de pied au mur le plus proche et se propulsa à l'extérieur de la pièce, manquant de percuter son interlocutrice ou - pire - de tomber lamentablement sur le sol.

Il se redressa et contempla froidement le tas formé devant eux. Il n'y avait pas de temps à perdre. Il fallait tester, approuver, trier, ranger et faire tout plein de calculs ! Il ramassa tout d'abord les plus petits objets, qui devaient à priori être les moins dangereux, après avoir jeté un regard malfaisant au bocal de cornichons.
Avant de se lancer, il glissa une remarque à propos des canons et autres bidules dont il ne parvenait pas exactement à saisir le nom mais qui pourraient potentiellement tout casser : « On les teste à l'extérieur ? »

Premier essai : un minuscule pistolet, en apparence aussi inoffensif qu'une arme à eau. Il visa le bout du couloir - bien trop éloigné pour être touché à priori, tout en veillant à ce que personne ne soit sur le passage, et tira. Une rasade de marshmallows vrilla dans la pièce et finit par s'écraser en chemin sur le sol. Il compta ses pas jusqu'à la munition, ramassant au passage cette dernière pour en regarder la texture.

« 4 pas. Gluant. Humide. Visqueux. » résuma-t-il brièvement avant de balancer ce qu'il avait nommé "Pistolet à marshmallows" - parce que.. eh bien, il n'avait pas d'imagination - à l'intérieur de la pièce dont il était issu. C'était plus pratique de ranger que d'aller chercher.

Second essai : Une minuscule dague à froufrous sur le manche qu'il se contenta de cogner contre le mur voisin. Une chanson des années 80 résonna un court instant, de façon intense et tout simplement abominable pour les oreilles.

« Malheureusement, on va devoir la garder.. »
Il jeta la chose dans un coin.

Résumé:
Anonymous
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Lun 28 Avr - 7:40
Syren ne fut le moins du monde émue par le regard – plutôt hostile – que lança son camarade au bocal reposant entre ses doigts. Il était avec les autres. Cela devait être une arme. Son apparence n’avait aucune importance. Elle resta tout aussi placide quand Al commença à tester ses trouvailles. Ses yeux verts suivaient la chose en silence, analysant chaque nouvel objet, les classant dans un coin de son esprit, tel un ordinateur fait de chair et de sang.

Cela pouvait paraître un peu grossier, de prime abord, mais ils n’avaient pas le temps de converser. Il y avait énormément d’armes par terre, et encore plus dans la salle. Et comme venait de le démontrer son partenaire rouquin, il n’était pas certain que toutes soient véritablement utilisables en combat. Elles pourraient certes faire des objets d’agrément plaisants, mais pas produire de réels dommages. Or, c'est précisément ce dont ils avaient besoin.

Après avoir acquiescé à l’essai de la dague, Syren s’avança et sélectionna ce qui ressemblait en tout point à un bazooka. Si ce n’est sa carrosserie à l’honneur des petits poneys. Semblant s’y connaître, la jeune fille actionna le dispositif et se mit en position. Et, sans même prendre le temps de sortir, visa simplement l’autre bout du couloir. Le projectile, une espèce de grosse balle d’un affreux rose, fit une magnifique envolée, laissant derrière lui un nuage de paillettes. Avant de percuter le mur… et de ricocher. Un clignement de paupière plus tard, et le voilà hors de vue.

▬ Hm.

Fut la seule remarque de Syren, qui trifouilla un peu la bête du bout des doigts. Avant de juste retirer. Sans aucune sommation. Cette fois, le nuage de paillettes fut à l’arrière du bazooka. Et le projectile s’écrasa droit sur Al. L’explosion fut immédiate. Visiblement, il fallait que ça touche une matière vivante pour prendre effet… Syren pivota élégamment sur ses talons. Elle cligna des yeux. Puis haussa un sourcil. Al n’avait été pas désintégré. Ni même blessé. Mais il se retrouvait maintenant vêtu d’un boa jaune canari.

Syren regarda Al. Puis le bazooka. Et l’envoya sans aucune émotion rejoindre ses petits camarades dans la salle en apesanteur. Il n’était d’aucune utilité. Puis, elle fixa très sérieusement Al.

▬ Je ne crois pas que ce soit votre couleur…

Avant d’attraper un pistolet (ressemblant fichtrement à un simple jouet à eau pour enfant) et de tirer sur le sol. Un tonitruant « Bang » et un trou plus tard (et un morceau de botte en moins), le fier engin venait rejoindre la pile des utiles. Syren en arriva à une certaine conclusion.

▬ Ne pas viser le sol. Ni les murs. Ou toute personne se trouvant dans le périmètre. Et faire les essais au grand air. Ou dans un endroit assez grand pour ça. Pour toutes les armes.

Un nouveau crochet par la salle plus tard, et Syren installait tout le chargement sur une espèce de planche à roulettes qu’elle avait trouvé à l’intérieur. À priori, ce n’était qu’une simple planche, mais elle était immense, et terriblement solide. Probablement prévu à cet usage. Syren commença à pousser.

Ils ne feraient pas un essai de plus ici.


Spoiler:
Anonymous
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Lun 28 Avr - 14:53
Sans transition, Al entreprit d'essayer l'un des premiers objets qu'il avait sélectionné : un manche d'épée laser - identique trait pour trait aux répliques que l'on retrouvait dans les paquets de céréales. Il se disait que, eh bien, cet endroit était tellement tordu qu'il avait un chance plutôt élevée de tomber sur une véritable arme.

Tandis qu'il allait presser le gros bouton du milieu censé commandé l'activation, quelque chose le percuta dans le dos. Il se retourna précipitamment, regarda s'il n'était pas blessé et sentit quelque chose d'abominablement étouffant autour de son cou. Un. Foutu.

« B… B.. Boa.
- Je ne crois pas que ce soit votre couleur… » se contenta de remarquer Syren.

Le fait d'avoir passé une partie de ses vacances d'été en compagnie d'une grand-mère particulièrement attachée à ces accessoires avait suffi à le traumatiser pour toute sa jeunesse, à vrai dire. Il ne prêtait même pas attention à sa camarade d'infortune qui lui avait - plus ou moins - tiré dessus, trop occupé à faire délicatement jarter la chose loin de son visage. Jaune soleil, la vieille aurait adoré se promener avec ça dans la ville en jetant toute la honte du monde sur son petit fils.

Il replia l'accessoire et l'envoya faire un petit tour à côté du bazooka, que Syren avait déjà rendu à la salle à vide ; il s'était ensuite retourné juste à temps pour admirer…

Le trou créé dans le sol par un simple pistolet à eau.
« Ne pas viser le sol. Ni les murs. Ou toute personne se trouvant dans le périmètre. Et faire les essais au grand air. Ou dans un endroit assez grand pour ça. Pour toutes les armes. »

Calculant par réflexe le diamètre de l'impact, Al ne put qu'acquiescer les dires de la jeune femme. Tandis que cette dernière récupérait une planche à roulettes dans leur caverne d'Ali baba, il démarra Roxie pour remplir sa liste - qui ne contenait hélas qu'un pistolet à eau et une dague disco. N'y avait-il rien qui puisse être à la fois classe et utile ?

Il aida à charger le tas d'arme sur le skateboard géant et expédia l'épée laser au-dessus du monticule. Il avait cru entendre, l'espace de quelques instants, du bruit à l'intérieur du bâtiment.

« Laissez, je vais pousser. »

Il n'avait aucune manche à retrousser - la misère des t-shirts à manches courtes - mais il effectua mentalement l'opération. Tandis que leur cortège s'éloignait peu à peu de cette salle d'armes, il profita du voyage pour poser la question qui lui grattait furieusement la langue depuis tout à l'heure.

« Vous.. êtes sûre que l'on ne s'est jamais croisé quelque part ? »




Résumé a écrit:Après avoir voulu tester une épée laser, reçu le tir de bazooka et éjecté le boa de sa personne, Al approuve ce que dit Syren et lui file un coup de main pour tout charger. Il se propose de pousser leur chargement et tandis qu'ils s'éloignent il pose une question plus personnelle à Syren.
(pourquoi pas pour l'ellipse, ça ira plus vite en effet ^^ on reparle des détails et de l'après!)
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